CHALLENGE DE GRASSE GAGNANT POUR CELIA

12.03.2020

Plus de 900 licenciés

Organisé depuis plus de 20 ans durant la période hivernale, soit entre les saisons de compétition officielles professionnelles, le Challenge de Région regroupe des cavaliers de jeune âges et de tous niveaux à l’occasion d’un concours. Il a pour objectif de promouvoir les sports équestres mais aussi les clubs équestres de la région azuréenne.

Le challenge permet à l’ensemble des cavaliers de se rencontrer en dehors des horaires de pratique habituelle, dans une ambiance de convivialité sportive.. Les challenges sont ouvert à tous cavaliers titulaires d’une licence de compétition de la Fédération Française d’Equitation.

60 box, 3 carrières de travail (dressage - obstacles - poneys), 1 manège couvert avec tribune, 1 marcheur kraft, selleries, grange, 1 club house..

Le challenge est une compétition sur 3 ou 4 manches lors de laquelle les cavaliers du centre équestre de niveau Galop 2-3 et galop 4-5 (cavaliers Shetland, cavaliers Double-poney et cavaliers Cheval) peuvent se mesurer les uns aux autres au niveau départemental.

Chaque manche se déroule sur une journée et comporte deux épreuves : une de dressage le matin et une d'obstacle l'après midi (dès 10 ans, un jeune peut participer à un Concours de Saut d’Obstacles, le jumping).

Au terme de chaque manche, on donne le classement de la journée par niveau (2 groupes de niveau) et chaque cavalier acquiert des points pour la finale. Au terme des 3 ou 4 manches, on donne le classement général du challenge !

A l’issue de chaque épreuve, individuelle, les concurrents classés se verront remettre un flot* et le vainqueur une coupe. Le Dressage est une discipline qui apporte au cavalier rigueur et technique. Même s'il est souvent boudé par les plus jeunes car moins source d'adrénaline que le CSO par exemple, le dressage pose malgré tout les bases de toute forme d'équitation sans dressage, pas de poney ou cheval souple, maniable et agile.

Le club de Grasse: champion de France en 2001, 2003, 2007, 2008, 2011. Champion de France du Grand Prix Poneys Excellence 2011. Vice Championne de France Poney Excellence 2014 et 4e en 2015. Il a participé au Championnat d'Europe Poneys en 2007 et 2008.

Sans cours de dressage, pas de cavalier libre de son équilibre et travaillant avec l'accord des aides. Le saut d’obstacles aussi appelé « jumping » est l’une des disciplines les plus répandues et les plus pratiquées.

Maman, Clemy et Mamy attendent le passage de Celia...Papa est en place pour filmer

Très appréciée des cavaliers pour le dépassement de soi et son coté surprenant, cette discipline olympique représente à elle seule plus de 80% des concours officiels d’équitation en France. Le saut d’obstacles consiste à franchir sans les renverser, des obstacles de couleurs et de formes différentes suivant un ordre de parcours, le plus rapidement possible.

Celia fait la reconnaissance du parcours à pied

C’est surtout une question de complicité avec son cheval, de "dressage", d'équilibre. Cette discipline nécessite donc de la pratique et de l’expérience. L’impulsion, la maitrise de la trajectoire, la vitesse, et l’agilité sont les paramètres essentiels pour un parcours sans pénalités. Un obstacle est créé à partir de deux chandeliers qui soutiennent les barres. Les formes des obstacles sont très variées : de l’obstacle simple, au double en passant par la combinaison ou la rivière.

Et c'est parti...

Mais les plus courants sont : le vertical (obstacle droit avec une barre), l’oxer (obstacle large avec deux barres éloignées) et le spa (plusieurs barres montantes). La position des obstacles détermine le niveau de difficulté du parcours; il est possible de sauter un double (2 obstacles à une ou deux foulées d'écart) ou un triple.

Les passages sont parfaits

En concours, enchainer un tour consiste à sauter entre 10 et 12 obstacles. Pour s’orienter dans son parcours, ils sont numérotés et disposent d’un fanion rouge à droite et d’un fanion blanc à gauche. Le concours de saut d’obstacles est une épreuve entrainante dans laquelle règne un véritable esprit de compétition.

Un concours commence toujours par une reconnaissance à pied du parcours d’obstacles. Le cavalier va ainsi pouvoir mémoriser et analyser le parcours et ses difficultés. La technicité du parcours augmente selon les niveaux. Comme tout athlète, le cheval a besoin d’un échauffement avant l’épreuve.

Un sans faute dans les obstacles

Le cavalier va alors « détendre son cheval » au paddock avant son passage en sautant plusieurs barres isolées à la hauteur de l’épreuve. A l’appel de son numéro, le participant sera invité à se présenter face aux juges pour commencer l’épreuve. Lorsque la sonnette retentit, le cavalier a 45 secondes pour passer la ligne de départ.

Le parcours en 1.14 pour 12 obstacles est excellent.

L'objectif est bien sur de ne pas faire tomber de barres ou de refuser (le cheval s'arrête devant l'obstacle). Chaque faute est pénalisée de 4 points. Le cheval et le cavalier doivent donc être en harmonie afin d’éviter les chutes de barres. Le dépassement de temps aussi sanctionné par des points de pénalité.

Celia sait que le parcours a été bon et pense tout de suite à la première place..

Au bout de trois refus ou d’une chute, c’est l’élimination garantie. Pour comptabiliser les pénalités, les juges suivent un barème précis; selon ce dernier, le chronomètre et les points sont comptabilisés.

Pour son second challenge, Célia réalise un sans-faute avec un parcours chronométré à 1.14 minute. Elle réalise le meilleur temps et se classe 1er du challenge dans sa catégorie. A la fin du challenge, les trois catégories se voient remettre une coupe et un flot pour les vainqueurs et un flot pour les secondes et troisièmes places.

Celia est heureuse avec ses copines du club

*Pour le commun des mortels, les flots évoquent les vagues de l’océan. Mais, pour les amateurs de concours hippiques, le flot est le cadeau traditionnel et incontournable des concours d’équitation. De plus, le Flot est l'élément le plus vu de la remise des prix.

et Mamy au bord des larmes....

A lui seul, il est le vecteur de l'image de l'ensemble des récompenses distribuées, du concours et de l’organisateur. Cette cocarde, remise en récompense aux cavaliers placés à l'issu d'une épreuve de CSO, comme les plaques et la coupe est traditionnellement accroché au filet du cheval lors de la remise des prix.