passion harley davidson,voyage,cote d'azur,pays de Nice et Provence,musique , cinema , culture USA
L’histoire de Nice, а la fois enracinée et ouverte, méditerranéenne et alpine, européenne et cosmopolite, a produit une architecture et un paysage unique, un modèle pour un grand nombre d’autres villes du monde.
Entrée du musée des Beaux Arts ou musée Jules Cheret
Façonné par plus de 2000 ans d'histoire cosmopolite à partir du 3e siècle avant Jesus Christ, elle est la seule ville Française classé à l’Unesco avec une telle ancienneté, Paris n’ayant qu’une histoire millénaire, Albi est du début de notre ère, Arles n'étant qu'un oppidum, Bordeaux n'a que son port de classé et Marseille n'étant pas classée du tout.
Le palais Kotchoubey, musée des Beaux Arts de Nice
Du surréalisme de Chagall au nouveau réalisme de Klein en passant par le fauvisme de Matisse… les plus grands maîtres du XXème siècle ont choisi Nice et ses alentours comme source d’inspiration. Aujourd’hui encore, Nice brille par son dynamisme artistique !
Que vous soyez simplement curieux ou un véritable adepte d’art, vous trouverez forcément votre bonheur parmi les nombreux musées d’art moderne et les innombrables expositions d’art contemporain et de photographies.
Le palais Kotchoubey est l’un de ces bijoux/musée que l’on trouve à Nice. Devenu la Villa Thompson, puis enfin le musée Jules Cheret, il en est le parfait exemple de la beauté architecturale de cette ville d’exception.
Le musée des Beaux-Arts de Nice est un musée que j’ai déjà présenté dans mon blog. Mais, comme Soso ne le connaissait pas, je lui ai fait découvrir lors de l’un des derniers Dimanche d’Octobre, car le musée des Beaux Arts va bientôt fermer pour cinq longues années. Celui ci a besoin d’une grande rénovation, aussi bien intérieure qu’extérieure.
Canova Antonio, Les Trois Grâces (1816)
Tous les murs intérieurs du musée sont recouverts de fresques. Fresques qui ont elles même été recouverte de peinture spéciale pour les protéger avant leur rénovation. On va donc faire appel aux plus grands spécialistes de rénovation de fresques (des italiens bien sur) et aux maçons les plus expérimentés pour remettre en état ce bijou de la Riviera-Cote d’Azur.
Le lieux se situe dans un quartier un peu excentré du cœur de ville et du secteur du vieux Nice. De nombreuses œuvres se répartissent sur deux étages disposés en de larges salles. De nombreux chefs d’œuvres ornent les murs. C’est un musée qui inspire le calme et l’émerveillement, et quelques fois, je m’arrête pour la merenda, dans ses jardins le midi quand je vais à Nice.
Adrien Tanoux, Namouna, 1922, huile sur toile
Le bâtiment, inscrit aux monuments historiques en 1976, date de la fin du 19ème siècle. Un charme indéniable enveloppe les lieux qui ne manquent pas de majesté. Un petit jardin, îlot de calme en pleine ville, ceinture la bâtisse.
L’entrée permet d’accéder au premier étage du musée. Une belle verrière crée un puits de lumière dans un patio permettant d’éclairer les sculptures présentes. De grands tableaux de l’école hollandaise (Van Loo) ornent les mur, notamment un magnifique Thésée vainqueur du taureau de Marathon.
la frivolité s'échappent en tournoyant d'une pendule ou d’un vase, de ces jambes et de ces têtes qui s’entrelacent immoralement !
Des Bréa, Bronzino, Delacroix etc... occupent également cet étage. Le premier étage voit un magnifique escalier accéder au second. Une belle scénographie d’introduction nous y mène : une grande sculpture en marbre de Jean Coulon nous accueille au palier de repos au sommet du premier escalier.
Martial Armand, Canéphores, marbre, 1922-1923
Celle-ci est entourée de miroirs permettant de la visionner de tous les cotés sans tourner autour en profitant du jeu optique. L’étage supérieur expose deux sculptures de Rodin. Une salle est dédiée à Jules Chéret avec de magnifiques tableaux très printaniers et vivifiants.
Le jardin d'hiver
Les toiles de nombreux peintres sont ici également exposées : Pablo Picasso, Raoul Dufy, Pierre Bonnard, Gustav-Adolf Mossa, Jean Honoré Fragonard, Felix Ziem, Louis Brea etc. Le musée fut la malencontreuse victime d’un vol de plusieurs tableaux (Monet, Bruegel et Sisley), pour une somme d’environ 22 millions d’euros en août 2007.
Carrier-Belleuse Louis-Robert, Nymphe et satyre (1868)
Les peintures furent finalement retrouvées après une rocambolesque enquête passant par le FBI et la Floride. Au final ce musée présente une collection assez éclectique dans un lieu chargé d’histoire et de cachet. Les collections mettent en avant une réelle évolution en peinture comme en sculpture.
Charles-Paul Landon, Vénus et Eros,1810, huile sur toile
Les thèmes et sujets abordés, le dynamisme de la couleur, l’utilisation de la lumière sont clairement un passage de la peinture classique vers une modernité recherchée par les artistes. Le charme du bâtiment opère toujours grâce à de remarquables hauteurs sous plafond et à un monumental escalier de marbre.
L'escalier en marbre de Carrare
A noter que les prix des musées niçois sont particulièrement intéressants grâce à des abonnements journaliers ou hebdomadaires, sans compter la gratuité pour les habitants de la métropole niçoise.
Le baiser de Rodin en haut
Le musée des Beaux-Arts ou musée Jules Cheret est l’un de ces « palazzo » que l’on faisait construire sur la Riviera au XIXe siècle. Exemple d'architecture néo-classique, ses collections couvrent six siècles d’histoire.
Lanzirotti Giovanni Antonio, Esclave en bronze, 1858
C’est la princesse ukrainienne Elisabeth Kotchoubey qui fit entreprendre la construction du palais (une villa d’inspiration Renaissance italienne d'après les modèles génois) qu’elle céda rapidement à James Thompson (entomologiste), riche citoyen américain.
Barrias Louis-Ernest: La Nature se dévoilant devant la Science, (1900) bronze aux deux patines et marbre
Les façades à l'architecture génoise maniériste et les toitures de l'édifice sont inscrites au titre des monuments historiques depuis 1976. Ceinte d’un vaste jardin à l’anglaise, la villa fut le théâtre de grandes réceptions où se croisaient les plus célèbres résidents de la Côte d’Azur.
Jules Cheret: La Belle Époque, ses rêves de modernité et sa soif de plaisirs
Après sa mort en 1897, la villa fut revendue et son parc loti avant que la Ville de Nice n’en fasse l’acquisition en 1925 pour en faire le musée des Beaux-Arts. Amputé des deux tiers de sa surface, le jardin reste pourtant un lieu étonnant proposant de nombreuses curiosités botaniques et architecturales aux visiteurs qui font l’effort de contourner le bâtiment.
En haut, La Servante du harem tableau réalisé par Paul-Desiré Trouillebert en 1874
En bas, Sculpture Jean Coulon – Hébé
Agrémenté de hauts palmiers et de nombreuses variétés de plantes exotiques, le jardin du musée Jules Cheret constitue une halte apaisante au coeur de la cité.
*Je rappelle que La Villa Paradisio de Nice a accueilli de 1941 à 1944, les lauréats du prix de Rome en remplacement de la villa Medicis de Rome (Académie de France).
DIAPORAMA MUSEE