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A un moment ou à un autre sur mon blog, je devais vous raconter l’histoire du « héros des deux mondes ». Mais, vous parlez de Jousè Garibaldi est une entreprise importante. Pas insurmontable bien sur ! Car ce personnage Niçois à fait l’objet de biographies à travers le monde plus que conséquentes et il suffirait de copier tout simplement l’article sur Wikipedia ou bien l’un des livres/documents que je possède sur l’histoire du Comté de Nice pour écrire le mien. Mais je vais tout simplement reprendre le compte rendu écrit par Eric Eratostène pour son film documentaire sur « Jousé » en le complétant personnellement par moment et à ma façon.
C'est le 2 Juin 1882 que Giuseppe Garibaldi s'éteint à Caprera, l'île Sarde sur laquelle il s'est retiré, après une vie si riche et mouvementée qu'elle ressemble davantage à celle d'un héros de roman, qu'à celle d'un personnage historique.
Cet homme au destin romanesque est né à Nice. Nice, une ville ambiguë. Française ? Italienne ? Sans doute les deux, mais elle revendique avant tout son identité Niçoise**, Nissarde. Une ambiguïté qui n'est pas sans rappeler celle de Giuseppe Garibaldi, partagé dès son plus jeune âge entre l'éducation de l'instituteur et celle du curé. Un homme qui s'est battu pour la République et au côté du Roi, qui fut pirate et Général, qui s'est vu deux fois condamné a mort et quasi sanctifié ; un marin dont l'état civil mentionnait la profession d'agriculteur.
Mais ce qui caractérise le mieux Garibaldi, c'est cette soif de liberté, d'indépendance et d'ouverture. Il ne s'est jamais laissé enfermer dans un camp ou un autre, mais s'est toujours engagé pour les causes qu'il pensait justes. Cet improbable mélange d'intrépidité et de naïveté, d'engagement et d'indépendance, de rêve et d'action, est le fruit d'une vie riche et trépidante, aventureuse.
Trop méconnu du public français, Garibaldi jouit d'une grande popularité dans sa ville natale. Derrière l'image stéréotypée d'une ville de villégiature pour riches retraités, il y a la réalité des Niçois, ceux pour qui la ville n'est pas qu'un décor aux effluves californiennes. Pour eux, l'esprit de Garibaldi est bien vivant, et leur cœur est resté fidèle aux idées avant-gardistes de ce visionnaire.
Il a laissé une empreinte indélébile sur la ville et ses habitants. Personnage oublié de l'histoire française (comme l'Amerique Française), Garibaldi continue à déranger les bien-pensants et à inspirer les idéalistes.
A Nice, poètes, artistes, écrivains, comédiens, ont tous à un moment ou à un autre été inspirés par le geste et les idées de cet illustre Niçois. Je vous conseille d’ailleurs de découvrir cette Nice méconnue, où se mêlent l'ici et l'ailleurs, le passé et le présent, la fiction et la réalité… mais où prédomine en permanence le " pantaï ", le rêve, une notion essentielle de la culture Niçoise et de l'histoire garibaldienne.
De l'autre côté des Alpes, dans le pays auquel Nice appartenait (Royaume de Piemont/Sardaigne) avant son rattachement à la France le 14 juin 1860, Garibaldi est un héros national. Artisan de l'unité italienne (le Risorgimento ), il est considéré comme le père de la nation.
Sa libre pensée demeure une source d'inspiration pour une large partie de la jeunesse Italienne.
En mars 1860, il est élu député de Nice. Le 15 avril, Nice devient française. Garibaldi démissionne de son mandat ne pouvant se faire à l'idée du « troc de Nice ». Ce qui ne l’empêche pas en 1870, de mettre son épée au service de la France lors de la guerre franco-allemande. Les 25 et 26 novembre, avec ses deux fils, Ricciotti et Menotti, à la tête de 10 000 tirailleurs français de l’armée des Vosges. Il remporte une victoire à Dijon.
En février 1871, Garibaldi est élu, à l'Assemblée nationale française comme député de la Côte-d'Or, de Paris, d'Alger et de Nice. À Paris, il arrive en quatrième position derrière Louis Blanc, Gambetta et Victor Hugo. Il décline pourtant ses mandats, blessé par l'accueil de la nouvelle majorité monarchiste de la Chambre, ce qui entraîne la démission de Victor Hugo de son propre mandat en signe de soutien. Garibaldi à toujours rejoint ce qui lui semblait juste. Il meurt à Caprera le 2 juin 1882 avec le regard intentionnellement tourné vers Nice. Le "héros des deux mondes" n’a jamais oublié sa cité natale. Et s’il existe un mythe garibaldien dans la péninsule, le garibaldisme niçois se traduit par une multitude d’anecdotes, de souvenirs de famille, d’objets qui révèlent un véritable culte pour les Niçois d’aujourd’hui. Du port au cimetière, du château où est enterré maman Rosa, de la maison où le proscrit se cacha à la place qui porte son nom, Jousè est toujours présent parmi nous...
En parcourant les innombrables biographies de cet homme, on a souvent l’impression d’être plongé dans un roman picaresque. A une époque où voyager était extrêmement difficile, il a parcouru le monde dans tous sens, depuis l’Australie et l’Asie jusqu’au Brésil, l’Uruguay, l’Argentine, le Pérou, New York (On peut trouver une statue de lui au Washington Square Park dans le centre de New York) l’Afrique et la Chine. Dans un monde agité de multiples événements politiques et sociaux, il s’est engagé dans de nombreux combats, toujours au nom de la liberté, de l’indépendance, du bien-être de ses contemporains et des générations futures. Il est aussi l’homme de la gauche populaire et anticléricale française héritière de la Révolution de 89.
Le plus remarquable est qu’il n’a jamais dans toutes ses actions, cherché à obtenir de bénéfice personnel. C’est sans doute cette polyvalence et cette soif immense de liberté qui rend cet homme si fascinant. Le » héros du monde » en somme !!
On ne rappellera jamais assez le rôle joué par Garibaldi et ses descendants aux côtés de la France, en 1870-71 à Dijon, en 1914-1915 en Argonne et en 1940-45 dans la Résistance. Le souvenir de Sante Garibaldi*, petit-fils de Giuseppe, Mort pour la France en 1946 des suites de sa déportation à Dachau. Sa fille Annita Garibaldi Jallet accueillit avec une grande émotion la pose d'un médaillon à l'effigie de son père, sur le socle de la statue de Joseph Garibaldi, aux côtés de ceux de Bruno et Costante, tous deux Morts pour la France en 1914 et 1915. La France qui oublie parfois ses vrais héros*.
Garibaldi a dit « Je lègue mon amour pour la Liberté et la Vérité ; ma haine du mensonge et de la tyrannie ». Soyons, nous, Niçois les porteurs de cette flamme. Fuoura estrosi e sarkozy
*Le 4 juillet 1946, à Caudéran, dans la banlieue de Bordeaux, s'éteignait Sante Garibaldi, petit-fils du Héros des Deux-Mondes, des suites de sa déportation dans les camps de la mort, notamment au Lager de Dachau, entre 1943 et 1945. Il avait déjà combattu au service de la France en 1914-1915 en Argonne, où deux de ses frères, Bruno et Costante ont trouvé la mort. Émigré en France après la prise de pouvoir par Mussolini, il s'engage dans la Résistance après l'armistice de 1940. Son action pendant la guerre et sa déportation par la Gestapo lui valent d'être déclaré "Mort pour la France" et de se voir décerner, à titre posthume, la cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur.
La France nous a arrachées à notre pays, au moins qu’elle soit fière de l’acquisition qu’elle a faite …….. !!
* A mon pére "Jean Germain Giordano" Ancien de la 1er Armé Française 2e DB Membre de Rhin & Danube.Medailles de Guerre, Croix de Guerre, Chevalier de la legion d'Honneur, Croix de la liberation Rhin & Danube, Medaille d'or du travail.
LIVRES & BIOGRAPHIES SUR GARIBALDI
**Je voudrais faire une mise au point sur des idées fausses, et la plus énorme….c’est quasiment une des plus grosses âneries que l’on puisse entendre sur Nice c’est : Nice était italienne ! Attention ! J’aime beaucoup nos amis italiens d’ailleurs les patronymes Niçois sont à consonances du pays de Dante, mais il faut remettre les choses dans le bon ordre et à leur place.
Cette affirmation est complètement fausse, dire que Nice était italienne sous-entend que Nice à appartenu à l’Etat italien et que les Niçois avaient la nationalité italienne est une grossière erreur commise par ceux qui ne connaissent pas l’Histoire de Nice. La raison principale à cela est que l’Italie en tant qu’Etat est né le 17 mars 1861 (tiens donc le jour de la Saint Patrick), soit un an après que Nice soit devenue (malgré elle) française en 1860 !
Bon après il y a le fameux coup « on parlait italien à Nice, donc elle était italienne »….Certes ont parlé peut-être italien à une époque où elle était langue officielle. Mais réduire une nation à une langue est réducteur…. En Belgique on parle en partie français, comme dans une partie de la Suisse, pourtant on ne leur à jamais dit qu’ils étaient français, ça marche aussi pour Nice d’ailleurs en ce qui concerne le français. De plus comme je l’ai dis dans la phrase du-dessus, l’Italie exista en tant qu’Etat qu'a partir de 1861.
Il suffit de se renseigner sur l’Histoire de Nice pour vous rendre compte par vous-même que dire « Nice était italienne » est archi-faux.
Merci touplen per vautre capissadou