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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 14:51

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Comme pour la bataille d'Alamo aux Texas ou des combattants  sont morts en héros, le siège de Nice fait parti de ces actes héroïques au nom de la liberté ou tout un peuple opprimé par l'impérialisme luttera avec courage pour se libérer des dictateurs.

En 1536, les Français occupent la Savoie et le Piémont. Le duc de Savoie ne possède plus que «  Lou pais de Nissa », qui est érigé en comté (Coumtat de Nissa / Païs Nissart). Le 26 juillet, une forte armée impériale traverse la cité pour envahir la Provence. (voir génocide occitan)

François Ier, avec une escorte de 1600 chevaux et 6 000 fantassins, demeure au château de Villeneuve-Loubet tandis que Charles-Quint s'installe à Villefranche sur une galère. A tour de rôle, les souverains se rendent auprès du Pape et  signent, enfin, la trêve de Nice, prometteuse de paix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais, dés 1543, les hostilités reprennent. Allié au sultan turc, Soliman II, François Ier (20000 hommes) décide d'attaquer la place forte de Nice qui se trouve assiégée, sur terre, par une armée française, sur mer, par la flotte turque. Dès le 16 juin, les troupes françaises, s'approchent du Var. Le 5 août, la flotte turque, composée de plus de trois cents galères, occupant la baie des Anges, s'empare de Villefranche. Pendant ce temps, les Turcs, attendant l'arrivée du gros de l'armée française, débarquent des soldats, établissent des batteries sur les collines, pillent les fermes isolées.

Le 15 août, au matin, cent vingt galères turques, sortant de Villefranche, viennent bombarder Nice, tandis que les batteries françaises accentuent leurs tirs. Les Franco-Turcs se lancent à l'assaut des murailles que toute la population, hommes et femmes, essaie de défendre. On repousse une première attaque. Bientôt, une autre est lancée. Niçois et Savoyards qui, un instant faiblissent puis, se reprenant, réussissent à repousser, une fois de plus, les assaillants.

 C'est alors que se serait distinguée Catherine Ségurane, une intrépide fille du peuple. Elle aurait abattu un enseigne turc alors que celui-ci s'employait à planter l'étendard du Croissant au sommet du bastion Sincaire. Un nouvel assaut n'eut pas plus de succès. Du 16 au 21, pendant que des détachements turcs font des razzias dans l'arrière-pays et que les assiégés se démènent pour réparer les remparts, les tirs reprennent. Tandis que les Franco-Turcs préparent l'assaut final, les canons bombardent violemment la forteresse.  L'arrivée des troupes de Charles-Quint est annoncée. Les renforts du piémont et les partisans de Provence arrivent aussi, le 9 septembre, les Franco-Turcs abandonnent Nice. L'armée Franco Turque est battue, les nissarts héroïques délivreront tous le comté de l'envahisseur Français. Nikaia (Nissa en grec) signifie "Celle qui arrive par la victoire». La devise de la ville « Niceae Civitas Fidelissima », autrement dit « La très loyale ville de Nice à la maison de Savoie.

 

 

 

 

Au siège s'est distinguée Catherine Ségurane, lavandière héroïque qui a su galvaniser la défense de la ville et depuis incarne la spécificité niçoise.

 

 

 

Alors surgit une lavandière : Catherine Ségurane. Elle était grande, forte, portait une longue chevelure d'un noir corbeau. Par sa présence et ses cris de furie elle rallia les fuyards, les galvanisa par sa bravoure. Armée d'un battoir, elle s'élança vers le parapet le plus proche. Là, elle attaqua un enseigne turc, s'empara de son étendard. De voir le drapeau orné du croissant de l'Islam aux mains de l'ennemi freina l'offensive ottomane. Le combat s'équilibrait. Au plus fort de la bataille, elle se jucha sur un merlon de créneau, baissa son pantalon et montra aux assaillants la partie la plus charnue de son anatomie. Ils prirent peur et s'enfuirent. Leur échec incita Barberousse, à lever l'ancre. Les morts étaient innombrables, tout était dévasté, mais la ville était sauvée ". Jamais le drapeau de l'islam ne flottera en Païs Nissart)...

 

 

Plus tard un autre grand héros niçois fera parlé de lui dans le monde entier : Garibaldi

C'est le moment de se souvenir que Nice et son comté ne furent rattachés à la France qu'en 1860, c'est-à-dire 225 ans après la Martinique et la Guadeloupe et 28 ans après l'Algérie

Il fallut attendre 1871 pour avoir des élections relativement libres. Le parti anti-français favorable au rattachement à l'Italie se regroupe derrière Garibaldi, et l'emporte aux élections.

En 1875, 75% de la population niçoise demande à retrouver son indépendance. Thiers envoie alors ses troupes pour massacrer les insurgés niçois. Tous les journaux européens parlent alors de vêpres niçoises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mefi Sieu Nissart Degun M'esquissa   Ahura Basta é forza Nissa

 

 

 

Cadun es couma li sieu acioun lou fan  marit couma la rougna, o bouon couma lou pan.

  

 

 

VOIR LES VIEILLES CARTES POSTALE DE NISSA

 

Buòn principi d'an de 2008 e ancara melhora fin !

 

 

 

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Published by biker06 - dans PROVENCE & PAYS NICOIS

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