La gagnante du concours bénéficie d’un contrat d’un an avec l’agence Enjoy Models l’une des meilleures agences de mannequinat basé à Nice, d’un Book photo et d’un séjour à Naples pour deux personnes avec Air France.... Et bien sur représentera Nice pour les grands carnavals mondiaux faisant parti du comité des "carnavals sans frontiere".
Choisies par les organisatrices, les couturiers de l’évènement et un jury international lors d’un casting, les demoiselles sélectionnées ont pour mission première de représenter la ville sous un thème différent chaque année. La gastronomie est à l’honneur cette année, les cinq continents l’étaient l’année dernière. Fanny, sacrée reine du Carnaval le 8 février 2013, se remémore: “C’est une très belle expérience humaine. Être reine du Carnaval de Nice c’est être ambassadrice de la ville pendant un an.
J’ai pu gagner un voyage à Venise, un contrat dans une agence de mannequins et j’ai également participé à une conférence de presse à Berlin le mois dernier pour le lancement de l’édition 2014. Durant le défilé des chars, ce sont plus de 100 000 fleurs qui sont lancées au public. Une démonstration qui peut même parfois mal tourner: “Quand on voit que les gens sont à la limite de se taper dessus pour une malheureuse rose, c’est impressionnant !”. Mais les aspects négatifs restent moindres.
Le Carnaval de Nice reste le plus important de France et d’Europe et aussi l’un des trois plus célèbres au monde, chaque année il attire environ 1,5 million de visiteurs et presque 100 medias du monde entier viennent couvrir l’évènement. Une opportunité pour ces jeunes Niçoises de faire briller leur ville de mille feux…..Et à ce petit jeu de l’élégance et du charme, c’est Angéline Genovese, 20 ans, qui est la nouvelle reine du carnaval 2014.
Etudiante de deuxième année de droit à la fac de Nice, elle a participé aux sélections lancées par l’office de tourisme. Pour s’entretenir et souffler après les cours, Angéline Genovese pratique la course à pied et le vélo du côté du canal de Gairaut et du mont Boron ainsi que le basket-ball à l’université, un sport "qu’elle a pratiqué en compétition durant douze ans".
La nouvelle reine, qui n’a jamais fait de mannequinat mais rêvait d’en avoir l’opportunité, ne se sent pas stressée à l’approche du jour J. Lorsque s’ouvrira le carnaval de Nice, elle commencera son rôle d’ambassadrice auprès du roi. Cette Niçoise "pure et dure", dont le plat préféré est les raviolis maison de sa grand-mère, a été élue après une campagne électorale organisée par l’office de tourisme. En provenance de 117 pays (France, Italie, Royaume-Uni, Etats-Unis, Allemagne, Espagne, Belgique, Canada, Suisse, Australie, Afrique du sud…) ont été enregistrées pour départager les candidates.
Le thème des batailles de fleurs s'accorde à celui des corsi carnavalesques. Un ou plusieurs plasticiens est alors en charge de l’identité visuelle des chars. La réalisation proprement dite est quant à elle, assurée par « l'Amical des fleuristes réalisateurs de bataille de fleurs de la ville de Nice ». Les costumes sont confectionnés dans un atelier de création spécialement dédié aux batailles de fleurs.
Quand la brise de mer se renforce sur la Promenade des Anglais, des milliers de pétales multicolores virevoltent devant les yeux émerveillés d'un public conquis. Quel spectacle ! La bataille de fleurs de Nice, qui ne fut d’abord qu’un essai, s’imposa progressivement comme un événement incontournable du Carnaval de Nice. Ce défilé, auquel toutes les célébrités de l'époque ont participé, jouissait déjà à la Belle Époque d’une renommée mondiale.
Les batailles de fleurs niçoises ont inspiré des défilés fleuris dans d’autres villes du monde. La célèbre parade fleurie de Pasadena, aux Etats-Unis a été créée en 1890 par Francis Rowland, après qu'il ait assisté à une bataille de fleurs à Nice. La ville de Cannes organisa sa Première bataille de fleurs en 1898.
Isabelle, fille de Pedro du Brésil, s’inspira également du modèle niçois pour célébrer l'abolition de l'esclavage en organisant le premier défilé de voitures fleuries à Rio. La coutume de jeter des fleurs pendant les défilés de carnaval s’est perpétuée au fil des siècles, mais la Bataille de Fleurs a évolué en un véritable corso fleuri composé d'une vingtaine de chars ornés de fleurs fraîches.
De nos jours, le corso des batailles de fleurs offre un défilé de chars allégoriques entièrement fleuris accompagnés par plusieurs groupes musicaux, français et étrangers. Sur chaque char, deux à trois jeunes mannequins, habillés de somptueux costumes de plumes, de paillettes et de strass créés pour l'occasion, lancent des milliers de fleurs aux spectateurs installés dans les tribunes (représentant environ 20kg de Mimosa et fleurs coupées).
4000 à 5000 tiges de fleurs fraîches sont nécessaires à la réalisation de chacun des 20 chars (de 7 mètres de long pour 2 mètres de large et 6 mètres de haut). 90 % des fleurs utilisées proviennent de producteurs locaux : œillets, roses, glaïeuls, tokyos, gerberas, dahlias, liliums et Mimosa sont tout particulièrement mis à l’honneur.
Les chars sont décorés à la main, à l'aide de pétales de milliers de fleurs, collés un à un, et de fleurs piquées dans de la mousse pour composer de ravissants motifs. Les fleuristes, réunis au sein de "L'Amicale des Réalisateurs de Batailles de Fleurs de la Ville de Nice" travaillent dans la nuit et la matinée qui précèdent chaque bataille et mènent une véritable course contre la montre afin que tous les chars soient prêts à temps.
L’horticulture niçoise, célèbre pour ses œillets connait à cette époque et jusqu’aux années 1930 une grande prospérité à tel point qu’elle fournit revenus et emplois aux niçois ainsi qu’aux émigrés en provenance d’Italie. La production locale exportée grâce aux chemins de fer dessert alors toute l’Europe de Londres à Berlin, de Paris à Saint-Pétersbourg. C’est d’ailleurs en 1897 qu’apparaît à Nice le marché aux fleurs de gros.
C’est donc tout logiquement que se prit l’habitude de jeter des fleurs pendant les défilés carnavalesques. La première vraie bataille de fleurs avec son cortège de chars fleuris sur la Promenade des Anglais eut lieu en 1876 à l’initiative d’Andriot Saëtone désireux de donner au carnaval plus d’ampleur.
L’idée des chars fleuris est souvent attribuée à Alphonse Karr, poète, romancier, journaliste pamphlétaire et écrivains des jardins et du jardinage. Passionné d’horticulture, il se lança dans la culture des violettes, ouvrit une boutique de fleurs et fut le précurseur des fleurs coupées à Nice. Plutôt simples échanges de fleurs à l’origine, les batailles de fleurs deviendront avec le temps de véritable spectacles. Aujourd’hui encore 90% des fleurs utilisées sont produites localement ; œillet, roses, glaïeuls, gerberas, dahlias, mimosa...
Une vingtaine de chars ornés de fleurs fraiches défilent en un corso fleuri accompagné de musiciens. Des mannequins costumés de plumes et de paillettes lancent 80 à 100 000 fleurs (soit environ 20 kg de mimosa et fleurs coupées) en direction du public.
Chaque char nécessite 4000 à 5000 tiges de fleurs fraîches. Des fleuristes travaillent sans relâche à créer des motifs à la main à l’aide de pétales de milliers de fleurs, collés uns à uns et de fleurs piquées dans de la mousse.
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