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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 10:22

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Lors des élections législatives du 8 février 1871 dans le pays de Nice, le raz-de-marée séparatiste emporta tout. A peine passés 10 ans d'annexion et de dictature, la ville de Nice donna 16 514 voix aux quatre candidats séparatistes et seulement 900 au préfet Dufraisse candidat français qui malgré ses fraudes avérées et des moyens importants, fut littéralement balayé. Sur le territoire du Pays de Nice, Garibaldi obtint 13 984 voix sur 29 428 suffrages exprimés, soit 47,51 %, Piccon, Bergondi et Borriglione, autres candidats séparatistes, 12 550, soit 42,64 % alors que le préfet Dufraisse se contentait de 2894 voix, soit 9,83 % donné en grande partie par les provencaux installés dans le pays de Nice !

HI142.jpg Le lendemain du vote, les dépouillements terminés, Joseph André titra dans le Dirrito (le journal des niçois):  « Viva Nissa !!! »; dans un long éditorial, il écrivait entre autre :  « ...Nice a parlé ! Mais non la Nice des Piétri et des Pillet (Piétri envoyé par Napoléon III avait truqué le plébiscite de 1860 et Pillet, consul de France à Nice avait beaucoup intrigué à Nice pour favoriser l'annexion) mais la Nice de Ségurane et de Garibaldi ! Le citoyen Dufraisse a renié Garibaldi car il est le chef du parti séparatiste, Nice à l'unanimité a voté Garibaldi, donc, citoyen Dufraisse, et selon votre propre logique, Nice est séparatiste et ne reconnaît pas l'infamie de 1860 ! Ce vote magnifique est un plébiscite ! ». Nice exulta de joie et les drapeaux blancs frappés aux armes niçoises flottaient à toutes les fenêtres.C’était un énorme camouflet pour la France car même les anciennes communes françaises rattachées au comté pour créer le département des Alpes-Maritimes (cannes,grasse,antibes), avaient massivement voté pour l’indépendance !

1900.jpg  Le préfet Dufraisse, ulcéré et refusant de tenir compte de la volonté populaire légalement exprimée par les urnes, décida le 10 février de suspendre le Dirrito.Des forces armées importantes  convergent vers Nice ; des bateaux de guerres chargés de fusiliers marins mouillent à Villefranche, appuyés au sol par la gendarmerie, la cavalerie, et même des canonniers avec leurs pièces d’artillerie. Pour renforcer cet appareil guerrier, la Garde nationale  fut cantonnée dans les casernes  à Villefranche. C’est ainsi que cernés par l’armée et la flotte française, les Niçois  comptent bien résister. Cela provoqua plusieurs jours d'émeutes et la répression sanglante « des baïonnettes dans les torses niçois » dont témoigna Henri Sappia dans « Nice Contemporaine » ainsi que   le journal Anglais « The Times ». Le coup de grâce fut donné par l'assemblée de Bordeaux qui invalida injustement la victoire séparatiste du Peuple Niçois dont Jousé Garibaldi était le symbole. Les chefs du parti séparatiste furent invalidés, poursuivis, poussé au suicide ou assassiné. Une loi de circonstance fut voté pour interdire la création de partis indépendantistes. Ce furent les Vêpres Niçoises, en allusion aux Vêpres Siciliennes, qui scandalisèrent l'Europe entière et dont un autre député ami de Garibaldi démissionna en opposition à l'etat Français: Victor Hugo.
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Beaucoup de Niçois furent déportés dans des prisons lointaines. Officiellement, cet épisode n’existe pas dans l’histoire de Nice telle qu’elle est enseignée par l’université française. 

La France a soustrait entre autre de l'histoire de Nice cet épisode significatif, afin de mieux instituer la version officielle du plébiscite voté à plus de 90 % pour le « rattachement » à la France en 1860.

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Par la suite, les universitaires provençaux ont pris le contrôle de la culture niçoise en  « mistralisant » le Nissart, en remplaçant le Presepi par la crèche provençale, etc... Le but évident était d'imposer une filiation entre Nice et la Provence et par conséquence une légitimité française. Les descendants de ces falsificateurs, sous la forme d'associations plus ou moins para-municipales continuent encore de nos jours à soutenir la version française pourtant réfutée par des preuves incontestables et toujours incontestées.

HI133 Ces mêmes associations préfèrent accuser ceux qui ne dévoilent que la stricte vérité de fanatiques, d'illuminés, d'extrémistes mais refusent de parler de la protestation officielle de Garibaldi en 1860, des élections  de 1871, des conséquences pour le Pays Niçois qui découlent du traité de paix international de 1947 et de « la Déclaration de Genève » du 24 mars 2010. Cela ne les intéressent pas. Ils disent que c'est de la « politique » !

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Toutes ces associations culturelles qui ont une apparence de légitimité, n’en ont aucune ; la meilleure preuve est le zèle avec lequel elles ont fêté les 150 ans de l'annexion avec les représentants de la force occupante. Quelques cours de niçois, danses folkloriques et ravalements de façade de monuments historiques ne suffisent plus aux Niçois dont un nombre croissant lit les ouvrages inclus dans la collection « Les Cahiers de l'annexion » et consultent les médias libres Niçois sur internet.

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Leurs adhérents se résument désormais à une peau de chagrin et on les retrouve souvent inscrits à plusieurs associations afin de donner l’illusion du nombre. Ces structures dont le but est la falsification de l’histoire de Nice ne doivent leur survie qu'à la bienveillance médiatique et aux subventions française. Aujourd'hui nous pensons à la memoire des combattants Niçois mort pour la liberté.... Je me souviens ! nous n'oublierons jamais. Viva Nissa per sempre.

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http://lesbarbets.canalblog.com/albums/memorial_nissart/index.html

 

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Published by BIKER06 - dans HISTOIRE

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