Autant vous dire qu’au marché Forville, c’est le top qualité. En plus les prix des producteurs locaux sont 40% moins chers que dans les grandes surfaces alimentaires et surtout pas de risques d’avoir des courgettes d’Espagne et autres produits dangereux venant de ces pays ou les controles ne sont pas trés regardant….
Le 1er marché Forville de Cannes en bois est inauguré en 1884 sur ce terrain actuel, alors libéré des maisons qui occupaient l’emplacement auparavant, en remplacement du marché à l’air libre des Allées (prolongement de la rue d’Antibes). Sa reconstruction fait l’objet d’un concours en 1929. Elle est mise à exécution et achevée par l’architecte cannois Henri Bret en 1932.
Le marché est constitué d'un ensemble de piliers en béton armé supportant la couverture en terrasse accessible par 4 escaliers et par une rampe carrossable. Les murs périphériques enduits d’un crépi rustique ocre rouge s’ornent de 4 grandes portes en plein-cintre encadrées de grosses lanternes, de jardinières, de balcons avec garde-corps en fer forgé, d’auvents en tuile creuse, d’imitations de pigeonniers et de pergolas bordant la terrasse de couverture.
S'y retrouvent, attirés par le pittoresque d'un marché du sud de la France à l'influence Italienne et par le choix et la qualité des produits tous les habitants du bassin Cannois. Installé sur son emplacement actuel depuis presque 130 ans, le marché Forville a déjà une histoire mouvementée puisqu'on peut dire qu'il connait actuellement sa troisième vie. C'est à partir de 1860 que l'on commença sérieusement à se préoccuper de doter la ville de Cannes d'un marché central correspondant à l'accroissement de la population et au prestige de la cité.
En 1860, Cannes n'est encore qu'une petite ville de moins de 10 000 habitants. Mais sa croissance a été très rapide et les perspectives de développement s'accélèrent avec l'arrivée du chemin de fer qui, à partir de 1863, reliera la ville au reste du territoire national et à l’Italie voisine. Il faut tenir compte des besoins de la population locale et de l'agrément des riches résidents en réservant à la promenade la plus belle place publique de la ville, la place de la Marine, située au bord de la mer, au pied de la colline du Suquet.
Or c'est sur le Grand Cours, à l'extrémité est de cette place, à l'emplacement actuel de la Mairie, que se tenait chaque jour le marché de la ville. Il fallait donc envisager de trouver un autre emplacement pour ce marché. D’une manière plus générale, le moment paraissait venu de réaliser un certain nombre de travaux d'équipement qui vont permettre à ce village de pêcheurs et d'agriculteurs de se transformer en une véritable cité de villégiature. La commission choisira à l'unanimité le quartier du Poussiat, d'abord parce qu'il est le plus central de la ville et en même temps le plus proche du port où arrivent les bateaux de pêche.
Depuis la création du marché, dans les dernières années du 19 ème siècle, la ville de Cannes avait continué à se développer, la population à s'accroître, les besoins alimentaires à se diversifier. Idéalement placé au cœur de la ville, le marché Forville est très accessible pour les piétons, mais beaucoup plus difficile d'accès pour les véhicules motorisés et surtout pour ceux des commerçants et des maraîchers venus des environs.
Il s'agissait donc de remplacer les pittoresques pavillons en bois couverts de tôle qui dataient des années 1880 par des bâtiments plus vastes et plus confortables pour tous les usagers du marché, et en même temps de résoudre les problèmes d'accès et de stationnement qui commençaient à se poser.
Comme cela avait été le cas lors de l'édification du vieux marché en 1884, autant avait été longue l'élaboration du projet, autant fut rapide l'exécution des travaux puisque le nouveau marché, dont l'esthétique avait été particulièrement étudiée et la réalisation soignée, put être mis en service dès l'année 1934. La ville se trouvait ainsi dotée d'un marché moderne, équipé des services nécessaires aux usagers, assez largement ouvert sur le quartier, et dont le béton de couleur ocre à cette époque était en harmonie avec certaines constructions de l'Italie voisine.
Les bâtiments, comme les humains, supportent mal les effets du vieillissement. Si les pavillons du premier marché avaient vécu exactement cinquante ans, le nouveau bâtiment, construit pourtant avec des matériaux beaucoup plus lourds, manifestait des signes d'usure avant même d'atteindre la cinquantaine. L’idée d'une démolition suivie d’une reconstruction fut même évoquée. Mais les cannois tenaient à leur marché à l'architecture caractéristique des années 1930 bien intégré dans le paysage et dans les habitudes.
La solution retenue en 1993 fut finalement celle d'une rénovation complète au service d'un ambitieux projet d'utilisation. Forville, c'était d’abord le nom d'une rue : la rue qui conduisait « hors de la ville » en direction du ruisseau du Riou et vers les collines de la Croix des Gardes. C'est devenu le nom d'un marché de réputation mondiale dans le domaine gastronomique et touristique. Les producteurs locaux se situent en majorité dans la plaine de la Siagne ainsi que sur le territoire Grassois. Il en résulte des produits agricoles de grande qualité.
Sur une superficie de 4.299 km², le département des Alpes-Maritimes présente des paysages fortement contrastés. De Théoule à Menton, les Alpes plongent dans la mer Méditerranée. En quelques dizaines de kilomètres se succèdent la côte et ses palmiers, des plaines alluviales fertiles, des collines et des vallées encaissées et des sommets qui culminent à 3 000 mètres d'altitude. Les agriculteurs, par un savoir-faire façonné au fil des décennies, ont su mettre à profit cette formidable diversité et les richesses naturelles de ce territoire hors du commun.
Les salades sont les plus cultivées comme les roquettes qui entrent dans la composition de salades mélangées appelées « mesclun » de Nice, puis la courge coureuse également appelée « trompette de Nice » et courgette fleur qui est l'un des produits phares du département, la blette est le légumes emblématique du pays niçois dont le Niçois est affublé du sobriquet de "Caga Blea".
La fraise des Alpes-Maritimes avec sa variété dominante le "Pajaro" : fraise de type remontante ainsi que la "Mara des bois", "Charlotte", "Anabelle"... allant jusqu'aux alentours de Noël est très apprécié. Enfin la tomate, avec une diversité variétale, de type allongé, rond ou cerise.
On trouvera aussi sur les marches d'autres produits locaux comme: des carottes, radis,choux leurs, poireaux,betteraves,brocoli,celeri,crosne,echalottes,navets,pomme de terre,potiron,salsifis,topinambour,endives,asperges,petitspois,épinards, oignons,artichauds,aubergines,concombre,poivron,haricot vert....
fenouil,mais,oranges, mandarines, clementine,citrons, raisins, grenadiers, châtaignes,kakis,jujubes,kiwis,framboises,noix,pommes,poires,rhubarbe,cerises,figues,brugnons,cassis,melonsgroseilles,pastèques,prunes,peches,abricot,myrtille,mirabelle,mures,coing, olive et huile d'olive, produits de l'apiculture, vins, châtaignes, truffes, champignons…
Les Alpes-Maritimes sont aussi une terre d'élevage. Des dizaines de milliers de moutons, chèvres et vaches y sont élevés de façon extensive pour produire une viande saine et tendre, ainsi que de succulents fromages. Actuellement, 2 000 exploitations agricoles sont recensées, générant 6 500 emplois directs et 9 500 emplois induits dans les activités amont et aval qui leur sont directement liées.
DIAPORAMA DU MARCHE