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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 17:15

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Le carnaval de Nice c’est la modernité avec son cortège d’innovations, de nouveautés, tout en restant attentif à la sauvegarde de l’environnement. C’est aussi la tradition avec le retour de symboles forts du corso de Nice. La volonté affichée d’un Carnaval qui se réapproprie la Ville et d’une ville qui se réapproprie son Carnaval va se vérifier en tout point avec des opérations comme le concours des plus belles vitrines primées dans chaque territoire ; le retour des carnavals de quartiers… Ainsi, chacun peut devenir acteur de la fête !!

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Le retour sur la Place Masséna où trône le Roi et, nouveauté, la Reine pendant toute la durée des festivités ; les animations visuelles Place Masséna, sur grand écran et supports recyclables, maintienne l’esprit Carnaval trois semaines durant, jour et nuit ; le retour des batailles de fleurs sur la Promenade des Anglais avec des tribunes plus étendues.

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Evidemment, un Carnaval résolument tourné vers l’enfant, futur garant de la pérennité de cette tradition presque millénaire. Le Roi et la Reine, lors de leur sortie sont entourés d’un millier d’écoliers qui réalisent conjointement un travail sur sa valeur patrimoniale et artistique. Le Jardin ludique connaît un réel essor en proposant des ateliers spectacles en arts de la fête dans un décor où l’imaginaire est roi. La journée de Mardi-gras est un jour de liesse dignement célébré. Des artistes de talent ayant une maîtrise de la culture locale avec Moya et Broquet.

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Lieu emblématique du Carnaval, la place Masséna retrouve les corsi carnavalesques, point de départ d’une boucle autour du jardin Albert 1er. Le Tram, lui aussi, fait son carnaval, s’arrêtant pendant les corsi aux abords de la fête grâce à un service relais. La Promenade des Anglais, en bord de mer, redevient le théâtre des batailles de fleurs pour une boucle plus longue. Les animations visuelles sur la place sont, côté fontaine, sur un grand écran de 81 m2 qui diffuse, entre autres, le journal quotidien du Carnaval, et, côté carré Masséna, sur d’immenses « toiles mesh meller », sortes de tentures maillées non-occultantes, supports aux visuels inspirés par la manifestation.

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LED, fils lumineux et matériaux à basse consommation sont, bien sûr, les témoins d’une volonté d’être plus attentifs au développement durable. Les bâches, de plus de 60 m de long chacune, sont entièrement recyclées en sacs conçus par un designer de renom et vendus au profit d’une association caritative. Il est vrai que depuis toujours le recyclage est le premier invité du Carnaval comme le carton-pâte fait de cartes postales défectueuses et de journaux trempés dans une colle de farine.

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Aujourd’hui, ces procédés perdurent, ils sont suivis du recyclage des métaux et machineries... Il en va de même jusqu’aux confettis. L’atelier de couture fait de même avec les tissus et les accessoires qui vivent plusieurs carnavals sous des formes différentes… Les troupes d‘art de rue, plus nombreuses sur ce circuit allongé, répondent à cette volonté d’ouverture sur le monde. Le cocktail est ainsi décliné en un tiers de professionnels, un tiers d’amateurs et un tiers de locaux. Des artistes reconnus déambulent. Ce sont donc 66 troupes d’art de la rue, venues d’une dizaine de pays,la Brigade Agitateurs Tribunes (BAT), composée de 60 personnes, qui joue les « chauffeurs d’audience.

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Ainsi, le groupe des Tambours et danses folkloriques ou celui des Acrobates aux masques de l’Opéra de Pékin font une escale dans leur tournée européenne. Le carnaval de Lutton, celui de l’Ile de Wight ou la délégation de Szeged -Hongrie- contribuent à renforcer les liens avec leur pays. Les spectaculaires prestations des Plasticiens volants, des Vernisseurs ou encore du Dragon de la Baie des Anges magnifient les corsi.

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Le corso se compose de 20 chars conçus selon le thème de la planète bleue et de sa sauvegarde et d’environ 200  grosses têtes  dont 100 en carton-pâte ; c’est un défilé bigarré aux couleurs éclatantes auquel se mêlent les arts de rue et les groupes musicaux venus du monde entier. Le soir, tous les chars sont éclairés, les corsi illuminent alors le cœur de Nice. Le dernier soir, selon la tradition, Sa Majesté Carnaval défile seule, avant d’être brûlée sur un bûcher en mer ou parfois sur la grève. Un feu d’artifice sonorisé est alors tiré sur la Baie des Anges.

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Si les procédés, les techniques et les matériaux nouveaux ont permis la mécanisation, l’articulation et la modernisation des sujets, les fondements de la fabrication des chars et des « grosses têtes » sont les mêmes qu’à l’origine. La création d’un personnage en carton-pâte répond à des techniques ancestrales : dans un moule, les couches de papier sont successivement collées les unes sur les autres. Ensuite, les peintres donnent la véritable signature à cet art Niçois nuancé, puis les costumières apportent la touche finale. L’exigence artistique étant toujours plus grande, les carnavaliers s’adjoignent les compétences de sculpteurs afin de parfaire la qualité et la beauté des chars !

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En 1830, un 1er cortège fut organisé en l’honneur de Charles-Félix et de Marie-Christine, souverains du Royaume de Piémont Sardaigne et du comté de Nice. La trentaine d’équipages défilant pour le roi et la reine annonçaient le futur déroulement du Carnaval. Jusqu’en 1872, la fête battit son plein, dans les rues de Nice, au gré des inspirations de chacun : la foule déguisée se bombardait de confetti de plâtre, de farine, d’œufs.

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En effet, impossible d’envisager un carnaval sans confetti. La mode ne fut pas toujours à ces légères pastilles de papier colorées. Vers 1830, il y eut les "Coriandoli", friandises coûteuses, qui furent donc rapidement remplacées par des œufs remplis de suie ou de farine, des haricots ou pois chiches jusqu’à l’apparition des confettis en plâtre. Dangereux, ils furent définitivement proscrits en 1955 et remplacés par du papier.

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20 tonnes de confetti sont utilisées sur les corsi et batailles de fleurs par les spectateurs et les artistes…200 « Grosses têtes » dont 100 en carton-pâte. Leur poids varie entre 10 et 12 kg. Les occupants de ces grosses tetes font la distance d'un marathon. Quatre à cinq mille tiges de fleurs fraîches, 90 % de celles-ci sont issues de la production locale, mises en terre dès le mois de novembre. Des retombées économiques de plus de 50 millions d’euros pour le comté ……
On comprend mieux pourquoi une certaine region veut nous conserver dans son giron. Le roi du carnaval 2010 est mort , vive le roi ! vive le comté de Nice......

 

DIAPORAMA D'AUTRES PERSONNAGES


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Published by BIKER06 - dans FETES & SOIREES

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