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NICE EN HIVER

DECEMBRE2012-0079-copie-1.JPG Créative, dynamique, cosmopolite, Nice bouillonne même en hiver comme si la saison estivale ne s'était jamais arrêtée. Au cœur d’une région à la beauté intemporelle, elle s’offre dans toute sa diversité: ville d’histoire, de culture, d’art, de création, d’évènements, de loisirs, de nature, de douceur, de saveurs gustatives... Nice cultive le charme de sa différence en proposant une palette d’innombrables promenades bucoliques.

DECEMBRE2012-0105.JPGA Nice, les températures descendent très rarement en dessous de 12 degrés pendant les mois les plus froids, comme janvier ou février. Ca tourne toujours autour de 15 degrés et ca peut parfois aller jusqu'a 20 degrés. Il fait toujours très beau et les pluies sont rares. Nice bouge plus vite que les idées reçues. La ville et sa région offrent toujours un climat d’exception qui permet notamment en hiver, quant les prix sont les plus bas, de profiter du grand soleil comme le chantait Bécaud.

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En fait Nice est une ville difficile, terrible,  en ce sens qu’elle est si Belle, sa Baie des Anges est si somptueuse, qu’elle peut avoir quelque chose de fascinant dont on ne se remet jamais. Nice, c'est l’antidote à la morosité de l'hiver, c’est aussi une ville qui se laisse swinguer, qui en appelle au blues et au rock comme à une délivrance.

DECEMBRE2012-0075-copie-1.JPGNice appelle l’éclat sonore d'une guitare électrique, la lumière solaire d'une contrebasse, à la manière de ces bourgeoises alanguies qui désirent la jouissance et leurs amants pour se délivrer de leur excès de beauté. Nice est une déesse sortie des eaux dans un baiser du soleil ....

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  Le tourisme s'est révélé à Nice au XVIIIème siècle sous forme de séjours hivernaux pour aristocrates connus. Les pionniers furent les anglais, puis vinrent les russes et les américains. Ces touristes imprégnèrent la région d'une vie élégante et mondaine. Peu à peu le tourisme populaire s'est développé et étendu à la saison estivale, mais ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que la saison d’été l’emporta définitivement sur celle d’hiver.

DECEMBRE2012-0028-copie-1.JPGAu XXIème siècle, le tourisme est toujours la première activité économique de la région et pour n'importe quel mois de l'année. Nice aime la fête et les fêtes ! Celles de la fin de l'année et du Carnaval sont des moments de l'hiver très attendus. Et bien sur toute l'Europe arrive sur Nice pour profiter d'une température agréable.

DECEMBRE2012-0051.JPGL'aéroport international en est le principal responsable bien sur ! 38 compagnies aériennes régulières en hiver et des vols directs de presque toutes les grandes villes sur 69 destinations: Athènes, Helsinki, Naples, Tel Aviv, Venise, Barcelone, Londres, Marrakech, Rome, Berlin, Zurich, Amsterdam, Dubaï, New York, Vienne, Edimbourg, Bruxelles, Madrid, Oslo, Doha, Lisbonne etc etc ....

DECEMBRE2012-0119.JPGLa montagne sépare les eaux et rassemble les hommes. Ce vieux proverbe Nissart illustre parfaitement notre situation. Depuis des siècles, les échanges permanents entre le Piemont, la Ligurie et le Pays Niçois ont crée dans les Alpes du Sud une identité remarquable, riche de nombreuses spécifités, qu'elles soient architecturale, culturelle ou gastronomique.

DECEMBRE2012-0132.JPGSon immense passé de ville stratégique en est lui aussi le principal responsable de se croisement des cultures. Dés le milieu du XIXe siècle, la baie des anges attire un gotha hétéroclite venu du monde entier. Princes, magnats de l'industrie, danseuses étoiles, artistes échevelés et demi mondaines ... scellent le destin de la "French Riviera".

DECEMBRE2012-0143.JPGLoin des canons étouffants du gout parisien, donnant libre cours à leur fantaisie, ces hôtes illustres parsèment peu à peu le littoral de leurs excentriques villégiatures et en font le lieu privilégié d'un nouvel art de vivre. La partie orientale du littoral Azuréen, cette frange côtière qui va de Menton à La Napoule baptisée "Cote d'Azur" (les veritables limites historiques) par les sujets de la blanche Albion, est l'objet d'un engouement sans précédent.

DECEMBRE2012-0157.JPGCe phénomène, associé en grande partie à l'émergence du cosmopolisme est quasi unique en France: on ne peut lui opposer en comparaison que la vogue des stations de la Manche (Le Touquet, Deauville, Cabourg) ou de l'Atlantique (Royan, Biarritz) qui jouissent aussi dés le second empire d'une petite aura. Mais la baie des Anges, de Juan les Pins à Beaulieu sur Mer, connaitra une destinée d'une tout autre ampleur: elle a le privilège d'accéder en l'espace de quelque décennie au rang de mythe planétaire, focalisant l'intérêt avide des grands de ce monde qui y affluent des cinq continents.

DECEMBRE2012-0141.JPGAucun autre lieu sur la planète n'a eu une aura aussi importante comme la Cote d'Azur. Il est vrai que le site est en lui même un véritable joyau. Lovée entre la proéminence de ses deux caps, le cap d'Antibes et le cap Ferrat, la généreuse courbe de la baie des Anges, qui abrite en son creux Nice la Belle, capitale de la cote d'azur a bien des atouts pour séduire: la promiscuité majestueuse des montagnes tombant tout à coup en à-pics dans les flots d'azur.

DECEMBRE2012-0162.JPGSi poétique soit il, le nom de la baie n'en mérite pas moins quelques explications. Ce sont des squales qui sont à l'origine de celui ci. En effet, dans les temps anciens, les pécheurs Niçois prenaient souvent dans leurs filets une espèce de requin inoffensif, vivant sur ces fonds, dont les ailerons perpendiculaires ressemblaient à des ailes: l'ange de mer ocellé, dénommé en langage savant squatina angélus.

DECEMBRE2012-0084.JPGMais d'autres légendes, font intervenir de vrais anges, comme ceux qui ramenèrent sur le rivage le corps de sainte reparate lorsque son embarcation s'approcha des cotes niçoises. Ou bien encore ces anges compatissants qui dans un poème d'Alexis de Jussieu datant de 1856, conduisent Adam et Eve, chassés du paradis, sur ces rivages dont les beautés égalaient celles du ciel. Toutes ces phrases ne sont bien sur pas de moi, mais de la plupart de nos poètes et écrivains Français ou Niçois qui ont si bien su décrire avec leur cœur l'amour qu'ils ont eu pour notre littoral.

DECEMBRE2012-0018.JPGJe dépose Soso et Célia au théâtre du cours Saleya pour une représentation enfantine, et je m'en vais me promener dans ce vieux Nice, auquel, je ne me lasserai jamais. L'itinéraire que je vous présente , part du cours Saleya et de son marche aux fleurs, ensuite, je passe sous les terrasses des ponchettes qui  étaient au XIXe un lieu de flânerie renommé, pour me rendre immédiatement, sur le quai des états unis, avec une vue magnifique sur Roba Capeu et la mer.

DECEMBRE2012-0169.JPGJe termine ma balade en descendant la promenade des Anglais jusqu'a la hauteur du jardin Albert 1er. Soso et Célia m'on déjà rejoint à la voiture, le théâtre aura duré une heure et demie, le temps de ma promenade. Le temps de voir plein de merveilles architecturales et des animations de rue, puis,  d’apprécier la douceur du soleil comme des milliers d’hivernants. On se croirait revenu au temps de la « belle époque ». Simplement que Nietzsche et Tchekhov ont été remplacé ce jour la par un artiste du graphisme et par un chanteur de blues ….

DECEMBRE2012-0116.JPGDECEMBRE2012-0098-copie-1.JPG

 

                     

DIAPORAMA DE LA PROMENADE


  
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