A cannes, il n’existe pas un jour, ou il ne se passe pas quelque chose, cette ville, vie, respire, existe, travaille 24 heure sur 24. C’est surtout une ville d’art qui expose souvent pour un public éclairé, les œuvres des artistes au milieu de la croisette. Art concret, contemporain ou renaissance... Tout y passe à Cannes, pour le plaisir de tous. Passés les chefs d’œuvre de l’école Russe de la Malmaison, celle de Roberto Barni à la villa Rothschild ou encore l’étonnante sculptrice italienne Rabarama. Voici les bonbons drapeaux de Laurence Jenkel sorti de l’école Niçoise des arts. Une manière de dire : viens chez moi il y a des bonbons !
Elle est belle, elle a du talent, elle peint et elle sculpte. Son nom est déjà connu des avertis de l’Art contemporain. Laurence Jenkell décline des grands classiques de la vie quotidienne en véritables œuvres d’Art. De la peinture à la sculpture, cette artiste est représentée à travers le monde (Paris, Genève, Monaco, Venise, Londres, New York, Miami, Dubaï, Singapour, Hong Kong et Séoul).
Nourrie des formes et expressions plastiques environnantes, dont les sources se trouvent aussi bien du coté du pop art, du nouveau réalisme que de l’école de Nice, Laurence à développé au cours de ces dernières années une production sérielle, singulière et originale autour du bonbon grâce à une « iconographie » symbolique dont le pouvoir ultime réside dans le gout populaire.
D’origine française, Laurence Jenkell est née en 1965. C’est dans ses ateliers situés à Vallauris Golfe Juan sur la Côte d’Azur qu’elle crée la majorité de ses œuvres, s’inspirant des influences et tendances actuelles de la mode, du design et de notre société de consommation. Sa capacité de créer et d’innover, l’amène vers un procédé encore peu exploré : la cristallisation. Une de ses sources d’inspiration : le bonbon. Ces bonbons qui ont fait sa signature car ils sont trop craquants ou croquants ! Ils s’exposent à Cannes la ville sucrée, sur la croisette, dans les jardins, des bonbons inondés de soleil …
Un discours profane parlerait d’une gourmandise artistique qui délecte nos sens et qui par sa douceur évoquée permet de magnifier l’ensemble des sujets portés par ces bonbons. Un monde enchanté, coloré, acidulé, pour émerveiller les yeux des grands comme des petits. Des sculptures presque vivantes éveillant l’odorat, le goût, et le toucher. Au travers de ses œuvres, Laurence nous communique sa joie de vivre, son dynamisme et nous transporte dans un monde de pureté et de beauté.
Des bonbons toujours plus hauts (de 80cm à 5m). Ses expérimentations sur la matière et la couleur : elle crée des bonbons wrapping, en marbre, en acier, en aluminium, en résine : ils sont bleus, blancs, rouges, jaunes, multicolores, drapeaux, cœurs, papillons. La fantaisie pétillante des œuvres vient exciter toutes les fantasmagories de nos imaginaires où dans notre gourmandise, les bonbons deviennent plus gros que nos ventres.
Fascinée par les sucreries et la cristallisation, elle commence à explorer une matière appelée altugas, une résine qu'elle teinte, tourne, déforme et triture, pour donner naissance à ses délicieuses créations. Il en existe de toutes les tailles, de toutes les couleurs et les déclinaisons sont nombreuses : drapeaux Américain, Anglais, Russe, Mickey, Hello Kitty...
Elle fait parti de cette école de Nice tant créatrice fondé sur la destruction systématique des principes canoniques de l’esthétique traditionnelle et revendique son originalité dans sa recherche tous azimuts. Nice a toujours été la pionnière de la recherche artistique. Le musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice est le précurseur de la représentation du Modern’ style !
Vivant sur la Cote D’azur depuis plus de 25 ans, elle s’est intéressé aux travaux des artistes présents sur la région (César, Ben). En autodidacte, elle a cherché la voix de son expression plastique dans l’académisme des pratiques des beaux arts, du dessin d’après modèle, de la peinture et de la sculpture. Elle l’a trouvée dans la matière, avec ses plaques de plexiglas. Dans son atelier, elle a fait construire un four sur mesure, lui permettant de chauffer les plaques pour en faire des matières souples, flexible, malléable, façonnable, tout simplement ductile.
C’est ainsi, qu’a partir d’un élément unique, une feuille de plexiglas, semblable à la matière brute qu’est le bloc de marbre au sculpteur classique, elle génère, donne naissance à la forme engagent tout son corps dans sa création. Son art est à la frontière des arts plastiques, de la sculpture, du design, du graphisme, de la mode et de la communication.
Laurence Jenkell a commencé à peindre des tableaux. Sur la toile enduite d'un glaçis de résine à inclusions, elle incrustait ensuite de vrais bonbons. Travaillant la synesthésie du bonbon, elle associe divers sens pour nous en livrer la totalité: les coulures du glaçis rappelle le sucre qui fond, donnant l'impression de pouvoir en percevoir le gout du douceatre.
Sa recherche va s'affiner sur l'apparence du bonbon et son irrésistible attrait pour le rendre le plus évocateur possible. Elle va soustraire le cadre pour le remplacer par un socle, mettant ainsi son sujet sur un piedestal.Laurence décline ses bonbons à la manière d'un publicitaire: dans toutes les couleurs, pour tous les publics, tous les parfums pour tous les gouts, toutes les dimensions pour tous les âges. C'est ainsi que Laurence Jenkell a réalisé 55 oeuvres de bonbons/drapeaux à l'occasion du G20 qui se tiendra à Cannes au mois de Novembre. Elle a mis presque deux ans pour realiser ces sculptures.
DIAPO AUTRES DRAPEAUX & SCULPTURES A CANNES