La moto de Franck est deja la....

A deux pas de la gare du sud, celle du train des Pignes, la Villa Caméline fut rebaptisée « la Maison abandonnée » il y a 20 ans. Demeure de la Belle Epoque au temps ou Nice était la capitale européenne des monarques et de la haute bourgeoisie.

Un oranger chargé de ses beaux fruits de l'hiver

La Maison Abandonnée est un lieu d’art privé, une structure atypique lovée dans le cœur de Nice. Sa particularité est d’être un ancien squat « sauvage », conservé en l’état par Hélène et François Fincker. Inaugurée en 2003.

Et un citronnier qui n'est pas en reste....

La Villa Cameline de style architectural éclectique ou Rococo, cet édifice surprend à l'époque de l'"Art Déco" par le mélange de baroque, de classique, de renaissance italienne et arbore le luxe d’une magnifique villa Belle Époque des années 20 (lustres en perles de verre, terrasses à l’italienne…). D’ailleurs, un dicton italien dit"chipiu ne ha, piu ne metta" plus on en a, plus on en met.

La Maison Abandonnée ...... se visite uniquement sur RDV pendant la crise sanitaire.

Tout en portant les marques d’une quinzaine d’années d’abandon et de fréquentations plus diversifiées que ce à quoi elle était destinée. Fissures, tags et graffiti, installations… Plutôt que de rénover le lieu, Hélène Fincker a fait de ces trois niveaux et 300 m2 d’espace vacant un lieu d’art et de création.

Ex villa Cameline....devenue centre d'exposition.

En moyenne, ce sont trois à cinq expositions et événements qui y sont présentés par an. Le plus souvent sous forme d’expositions personnelles. Installations, sculptures, photographies, peintures, dessins, performances… Des artistes contemporains émergents y sont invités à créer in situ, dans un contexte stratifié de mémoires artistiques.

Tres belle décoration de façade

Bâtie en 1920 rue Monplaisir, au flanc nord de Cimiez, par un riche pâtissier niçois, la demeure de maître est sortie de sa léthargie et d’une période de squat en 2001. Depuis Hélène, attaché de presse en charge entre autres des Musées Nationaux de la Côte d’Azur, a fait le choix de la restaurer avec modération pour ne pas entacher son cachet originel.

Ses heureux propriétaires n’y habitent pas, ils résident dans une villa mitoyenne « Pour nous, elle restera toujours un rêve d’enfant, la cabane au fond du jardin ! » Une cabane bourgeoise avec ses 300 m2 sur trois étages, sa façade d’opérette « meringuée » et son jardin sauvageon planté d’orangers, figuiers et aloès.

Un style Rococo italien 

Le décor ornemental initial, fait d’angelots en stucs, de frises luxuriantes ou encore de lustres au plafond, et celles laissées par les expositions, trous de vis ou de clous, restes de cartels, tags, annotations faites à la main… Rien de prétentieux pourtant, et, le contexte décalé du lieu, rend ce décorum bourgeois encore plus beau, plus pure, plus grave.

Maison Abandonnée mais jardin bien entretenu ..

Dès la genèse du projet de la Maison Abandonnée, le choix avait été fait de conserver ces témoignages visuels, participant à l’atmosphère particulière du lieu. La villa absorbe toutes les expositions, les abandonne ensuite mais en conserve une marque indélébile qui vient se surajouter à celles déjà existantes. Elle constitue ainsi avec le temps un corpus évolutif où imperceptiblement les choses mues.

Je découvre donc trois niveaux, très stuc et moulures, vieux lustres en perles de verre et plafond de cathédrale, perron à la française, façade d'opérette et terrasse à l'italienne..."la Maison abandonnée". Forcément. Entendez aussi : abandonnée à la créativité des artistes. A ceux qui n'ont pas encore trouvé leur place dans les galeries et musées, tout autant qu'aux créateurs confirmés.

De beaux Arums

Ils viennent de la Villa Arson, les Beaux-Arts de Nice, d'Alsace, de Suisse, de Belgique, d’Italie et en réalité, de partout. Ils sont peintres, plasticiens, sculpteurs, poètes, écrivains... Ils donnent des lectures publiques, des concerts, des festivals de musique et exposent leurs oeuvres, installations et performances. Cela se passe quatre à cinq fois par an.

Pourquoi si peu ? "Parce que cela doit rester exceptionnel et aussi parce que la Maison abandonnée est un lieu d'expérimentation artistique, complètement et totalement indépendant qui vit sans subventions.

L'intérieur avec l'exposition de Franck Saissi: Le Manoir, huile sur toile, 130x150cm, 2021

Ce n'est pas non plus une galerie. Il n'y a aucun enjeu économique ni transaction marchande. Le premier événement mis en scène à la Maison abandonnée fut éclairé à la lueur des bougies, l’électricité n'étant pas encore installée. Pour cette expo, je re-découvre un artiste que j’avais déjà vu au « 109 » lors de l’expo de Ben Vautier.

Franck Saïssi est un passionné de Harley Davidson..son rêve avoir une Breakout

Franck Saïssi est un jeune artiste français né le 6 juillet 1975 dans un pousse-pousse à Saïgon (matricule S3080). Il vit et travaille à Nice. Pas vraiment élève, mais a l’âme de choisir avec justesse les pires établissements. Il jette l’éponge en première pour se consacrer au dessin et à la peinture. Lyon, Paris et l’Italie défilent, il apprend un peu, aspire à être beaucoup.

Miséricorde avec fusin sur arches

Entre le trop et le tout, il travaille, fume des joints, détruit et s’emmêle, les pinceaux et le cerveau. L’HP, c’est pas pour lui, les médocs non plus, alors il leur dit merde, encre des pages de livres abandonnés, puis s’installe à Nice la ville qui est connu mondialement pour son école d’artistes contemporains.

Lustres et plafond dans son jus..

Franck Saïssi est un artiste aussi accompli que dérangeant. Il cultive ces deux adjectifs avec soin, dérangeant ce qui est accompli et accomplissant ce qui est dérangé. Avec lui, l’art devient l’assassin de la pensée tranquille, endormie, comateuse.

Les boiseries sont aussi dans leur jus

L’exposition ne se déploie pourtant pas en pleine nature mais dans une hétérotopie foucaldienne s’il en est : entre les murs griffés par le temps de la Villa Cameline; ses fenêtres, son escalier, ses pièces en enfilade, toutes portant les traces d’un passé de strates, d’entailles et de lézardes.

Un tres beau escalier....

Les expositions se succèdent, permettant de profiter aussi du jardin-terrasse. L’artiste doit s’adapter au lieu, car c’est la maison qui commande la muséographie ! Il y a un jeu de questions-réponses entre le travail du créateur et ce que la maison impose. Ce n’est pas une galerie ni un centre d’art. Ce lieu “est”, tout simplement…

Des Freaks à l'encre de Chine

Le choix des artistes se fait au gré des rencontres et des coups de cœur. Nice est un pôle de cultures contemporaines, un laboratoire de la créativité artistique. Nice est incontournable et rime avec arts et culture. C’est une ville de culture, d’art et de création. Elle est riche d’un extraordinaire patrimoine culturel et artistique.

Moise, fusin sur arches

La culture niçoise est partout jusque dans les ruelles les plus étroites, les villas les plus cachées. A Nice, la culture est une seconde nature. Vous y découvrirez les travaux d’artistes de tous horizons et de toutes tendances, talentueux, visionnaires ou subversifs.

Tableau: Enfin les vacances, huile sur toile, 81x100cm, 2020 

Nice est depuis 60 ans un formidable laboratoire qui ne cesse de produire et d’accueillir des artistes dans une dynamique exceptionnelle. Une dynamique qui se réinvente au fil du temps et de l’évolution de l’art, tout en tenant compte des paramètres sociologiques ou politiques qui dépassent le seul champ de la création.

Un balcon remarquable avec ses balustres de Parme

La capitale azuréenne est toujours ce «grand atelier de l’art». Elle est aussi «un territoire pour l’expérimentation» dévoilé au grand jour et au monde entier. Nice est indémodable, Nice est universel, Nice est éternelle...... Nice la Belle !

http://www.francksaissi.com

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Eglise de Sainte Jeanne d'Arc à Nice

On va donc commencer par le plus spectaculaire de ces lieux saints (cette fois ci, je ne fais pas de faute volontairement) de Nice qui n’est autre que la blanche église de Sainte Jeanne d’Arc.

L’église Jeanne d'Arc de Nice est un monument réputé pour son architecture originale.  Elle présente une architecture extérieure qui ne vous laissera pas indifférent. L’église Sainte-Jeanne-d'Arc est une église catholique située dans le quartier de Fuon-Cauda. Dès 1913 fut décidée la construction d'une église à cet emplacement.

La première pierre fut posée en 1914 et l'on bâtit les fondations et une crypte sous la conduite de l'architecte niçois Casteli. La mort de ce dernier et la Première Guerre mondiale entraînèrent l'abandon des travaux. En 1926, la construction reprit suivant les plans de l'architecte parisien Jacques Droz. Elle s'acheva en 1933.

L'église Jeanne d'Arc est aussi appelé par les niçois la meringue....

L'utilisation de la technique du voile de béton armé, récente à cette époque, a permis une construction de style futuriste, elle est d'un style difficile à classer, inspiré selon certains, par le mouvement moderniste art nouveau catalan.

Par contre, les fresques intérieures sont remarquables

Trois grandes coupoles en forme d'ovoïdes sont supportées par quatre piliers et soutenues par huit autres coupoles de plus petite taille, ce qui permet l'établissement d'un impressionnant volume intérieur. Le clocher, haut de 64 mètres, à flèche élancée et ajourée est censé représenter le cierge pascal. Sa forme angulaire contraste avec les courbes des coupoles.

Les fresques intérieures d'Eugène Klementieff s'inspirent du cubisme, des icônes orthodoxes et du Quattrocento. L’intérieur, qui produit une impression de très grande ampleur, présente un plan où huit demi-cercles s'articulent pour former une vaste élipse.

L'effet de légèreté et de souplesse de l'ensemble est saisissant en même temps qu'une force ascensionnelle attire le regard vers le haut. C’est en 1934 qu’Eugène Klementieff (né à Ribinsk, Russie en 1901) exécute 95 m2 de fresques illustrant le chemin de croix dont les stations sont groupées par trois.

S'y mêlent les influences de l'icône byzantine, du Quatrocento italien et du cubisme. L'artiste fut élève de l'Académie André Lothe à Paris. De son côté Jacques Chery, né en 1928 en Haïti, a exécuté une tapisserie "L'Alliance entre Dieu et son peuple"; il se classe parmi les "primitifs haïtiens".

Eglise Notre Dame du Perpétuel Secours à Nice

L'église est quelquefois surnommée la « meringue » en raison de sa couleur blanche. Elle est classée monument historique par arrêté du 12 juin 1992. L'édifice a reçu le label « patrimoine du XXe siècle ».

Beaucoup moins spectaculaire que l’église Jeanne d’Arc, on peut toutefois trouver intéressant les fresques de l'église Notre-Dame du Perpétuel Secours, à Nice. C’est aussi une église catholique, située 35 boulevard du Mont-Boron. Son style est Art déco et sa construction date du premier quart du xx^e siècle.

L'église a été réalisée par l'architecte Jules Febvre en 1927. C'est une petite église en béton armé s'inspirant de l'art byzantin avec son plan centré et sa coupole à la toiture bombée et débordante. Ce sont d'ailleurs les vues extérieures qui nous rappellent le plus l'Art Déco, avec notamment le découpage octogonal.

Cette technique de construction a été reprise par le même architecte de l’église Notre Dame-Auxiliatrice que nous verrons plus bas. Des motifs stylisés traités en sgraffito (Provenant du mot italien graffiare, signifiant « griffer ») ornent les corniches.

Eglise Notre Dame Auxiliatrice de Nice

Cette technique décorative par sgraffite, très utilisée pendant la Renaissance et durant la période Art nouveau, consiste en un motif ou dessin réalisé par hachures ou grattage d’un enduit blanc recouvrant un fond noir ou coloré.

La décoration de cette église est remarquable...

Sans doute plus spectaculaire que l’église précédente, c’est l'église Notre-Dame Auxiliatrice de Nice qui nous interpelle aussi. Cette église est située place Don Bosco à Nice, du nom du saint qui séjourna plusieurs fois à Nice, à la fin du XIXème siècle. C'est lui qui avait formulé le souhait que soit érigée une église à cet emplacement.

On fit appel à l'architecte Jules Febvre, architecte DPLG niçois, à qui on doit déjà l’église cité au dessus. La construction de cet édifice s'étale de 1926 à 1933, date de la bénédiction. Notre-Dame Auxiliatrice étant très riche, autant au niveau architectural, qu'au niveau décoration et ornementation.

Le traitement du béton, à l'extérieur, fait tout de suite penser au travail d'Auguste Perret au Raincy.  Sur la partie inférieure ont été sculptés en bas-relief les symboles de l'église catholique (le calice, la vigne, le blé..). On en compte 26, mais il y a des doublons.

Les dimensions font de cette église la plus grande de la ville, avec ses 4000 places debout et 1000 places assises (elle dépasse même la cathédrale Sainte Réparate et la Basilique !). L'ensemble, monté sur deux étages, est formé d'une nef centrale, de deux bas-côtés et d'un chœur.

On doit la décoration intérieure, principalement les peintures, à Eugène Doucet (1890 - 1978). Il a d'abord peint une énorme croix de Lorraine de 242 m sur tout le plafond, puis les détails géométriques divers. Il a ensuite continué son travail, après la bénédiction de l'église : Vierge à l'Enfant du chœur, panneaux du transept et des chapelles, chemin de croix...

Les deux bras du transept et les deux chapelles sont de dimensions proches mais sont surtout décorés strictement de la même manière avec des grands formats sur le côté et des panneaux en hauteur. On se retrouve alors avec 8 grandes peintures sur la vie de Saint-Jean Bosco et 16 panneaux sur la vie de Jésus.

les vitraux sont quatre séries de cinq représentations de scènes de la vie de Jean Bosco. À l'instar des peintures, on trouve ces vitraux dans les bras du transept et dans les deux chapelles latérales. Tous ces vitraux possèdent un titre (Don Bosco prêche à Paris, Don Bosco exhorte à la dévotion...) dans une typographie très Art Déco.

Les couleurs choisies sont celles que l'on retrouve dans de nombreux vitraux des années 30. Si vous avez la chance que l’église soit ouverte, c’est l’une des plus enterrantes à voir avec la cathédrale russe de Nice Saint Nicolas.

                                                        DIAPORAMA EGLISE ART DECO

Départ à la balise 81 du parking du Calvaire alt 751m

Cette randonnée se situe dans l’arrière Pays de Grasse sur l'ancienne route Napoleon et le chemin que j’emprunte, est essentiellement celui du GR510 qui longe la Siagne dans un sublime écrin verdoyant. Elle n’est pas vraiment facile, contrairement à ce que j’ai lu sur différents guides.

La descente est très caillouteuse et je pense deja quand je vais devoir remonter !

En effet, l’escarpement et la raideur du parcours induisent un risque significatif de glissade. Chargée de mon sac à dos de matériel photographique, du pique nique, d’une bouteille d’eau et d’une trousse de secours toujours indispensable à une randonnée de montagne, j’ai un peu souffert pour le retour qui monte constamment comme si on empruntait une échelle sans fin !

Le sentier à gauche est celui que je prendrait l'après midi pour la grotte des deux goules

Le sentier caillouteux (balise jaune), très raide et glissant, rejoint le GR510, puis longe le cours d’eau en surplomb, à travers un sous-bois de chênes pubescents, à la généreuse ombre rafraichissante d’un début Avril très chaud en ce Lundi de Pâques.

Balise 80 et croisement du GR 510

Le sentier présente une pente très raide et caillouteuse pendant 25 minutes de marche environ, puis s’étire plus doucement sur un sol pavé d’enrochements, de graviers et terre humide mêlés. Approximativement un peu plus de 380 mètres de dénivelés négatif mènent au cours d’eau.

Sur le sentier, échelles et mains courantes faciliteront la progression de cette randonnée. Il permet de découvrir deux curiosités des environs : l’arche de Ponadieu et la grotte des deux goules. Il fait très beau et en bruit de fond l’écoulement des eaux tumultueuses de la Siagne m’emmène vers la chapelle.

Passage à travers les rochers

La chapelle Saint-Jean, apparait dans les textes en 1669. Elle pourrait être bâtie sur l’ancienne « ecclésia de Mota » citée en 1242. En contrebas, les ruines de l’ancien moulin. Le moulin de la motte (molendinum de mota au Moyen-âge). Ce moulin était en effet inclus dans un vieux terroir, appelé la Motte, qui s'étendait de chaque coté de la Siagne sur quelques 282 hectares.

Descente dans la foret de chênes verts

Fief seigneurial, séparé de celui de Saint-Vallier de Thiey, il est possible qu'il ait été crée au cours du Xè siècle lors de la distribution des terres du diocèse d'Antibes par Rodoard (comte de Grasse et prince d’Antibes), en 961, à ses compagnons d'armes, après la libération de la région des Sarrasins.

Falaise karstique sur la droite de la rive

Le terme de "Motte" désigne une motte féodale, créée au cours des X-XIè siècles, comprenant seulement un donjon entouré d'une cour. D'après les textes, nous savons que ce moulin a fonctionné de 1389 (au moins) à 1907. Après son abandon, la végétation a repris ses droits sur le site, le moulin s'est effondré, n'offrant plus qu'un tas de ruines envahies par le lierre et les arbres morts.

La foret donne un répit fraicheur car au soleil ce lundi de Pâques est très chaud..

Ce n'est qu'à partir du XIXè siècle que les habitants de Saint-Vallier de Thiey ont pris l'habitude de nommer leur vieux moulin à blé sur la rivière de Siagne « Moulin de Saint-Jean ».

Belles racines de yeuses dans ce sous-bois

Après quelques belles photos, je reprends ma route par la balise 81 au parking du calvaire sur l'ancienne route de Saint Vallier à Escragnolles qui se trouve être la véritable route qu'a emprunté Napoléon lors de sa reconquête de la France à son retour de l'ile d’Elbe.

Rochers de Tuf

Après une heure de marche à descendre en passant par le GR510, j’arrive à l’arche. La vue sur l’arche et la couleur de l’eau sont magnifiques ! Les eaux offrent un très joli camaïeu émeraude, coulent de plateaux en petites cascades.. L’endroit très encaissé, ne voit le soleil que l’après-midi, c’est à ce moment que les eaux offrent leur plus joli chatoiement émeraude.

Je descends toujours le balisage jaune

Cette arche s’est naturellement formée afin de permettre à la Siagne de continuer son chemin. L’arche naturelle du Ponadieu, sous laquelle la Siagne s’est frayée un passage, résulte du dépôt de calcaire d’une source aujourd’hui disparue. Deux étymologies sont envisageables pour ce toponyme.

Enfin je vois la rivière et un groupe de jeunes qui feront plus tard la grotte des deux goules avec moi

Pour certains, Ponadieu serait la traduction de pont naturel tiré du provençal « lou pont à Diou ». Pour d’autres il serait baptisé ainsi en offrande à la main divine qui a su le façonner « lou pont à Diou », un pont donné par Dieu. Peu importe l’étymologie du mot, le Ponadieu reste un endroit spectaculaire.

La riviere Siagne qui se jette à l'embouchure de Mandelieu la Napoule

Un petit mot sur la Siagne. Elle  prend sa source sur la commune d’Escragnolles (village natif du général François Mireur le premier à avoir chanté la marseillaise le chant de guerre pour l’armée du Rhin) dans les Alpes Maritimes au pied du massif de l’Audibergue (station de ski) à environ 630 mètres d’altitude.

L'arche naturelle de Ponadieu

Elle s’écoule sur près de 44 kilomètres et rejoint la Méditerranée à Mandelieu-la-Napoule. Depuis l’annexion frauduleuse du Comté de Nice en 1860, la Siagne est la frontière naturelle entre le département du Var et des Alpes-Maritimes mais celle ci fut aussi la frontière antique entre les peuples ligures du coté des Alpes Maritimes et les peuples gaulois du coté Provence.

Pas assez de recul pour la prendre de plus loin avec le ciel bleu

La Siagne traverse des gorges karstiques impressionnantes ce qui permet d’avoir des eaux pures qui ont été canalisées depuis l’antiquité pour alimenter les habitations du bord de mer. La rivière alimente entre autres toutes les villes des bords de Siagne : St Cézaire, la roquette sur Siagne, Grasse, Auribeau, Pegomas, Mougins et Cannes qui tient son développement exclusivement grâce à la siagne.

Je reprend mon itinéraire de retour

Son nom vient du mot sanha qui veut dire roseau en langue locale. Les Romains, installés sur le Castrum Caesarii, l’avaient appelée “Sinaia”, du bruit qu’elle faisait en frappant les rochers et en projetant son écume blanche.

Maintenant, il faut tout remonter jusqu'a la balise 80

Sur le site de l’Arche de Ponadieu, j’ai remarqué des truites fario. j’imagine que c’est un peu loin pour les pêcheurs d’aller ici, mais par contre l’été je pense que les baigneurs doivent profiter d’une eau plus douce que celle de ce printemps qui est bien froide encore bien que faire cette randonnée en plein été n’est vraiment pas conseillé.

Certains passages dans la foret protègent un peu du soleil et donnent un peu de fraicheur, mais la plupart du temps on est exposé à un cagnard éprouvant. Même si nous nous trouvons à 700 mètres d’altitude, en été la chaleur est moins supportable que sur le littoral avec l’avantage de sa brise marine. Faites donc cette randonnée hors saison….et vous en serez émerveillé !

A Bientot pour l'itinéraire de la grotte des deux goules

                                                           DIAPORAMA ARCHE

Précipice à 400m de profondeur. Je ne m'approche pas il y a beaucoup de vent la haut ! (Février 2021)

Cet itinéraire traverse des zones rocheuses parfois raides, contourne une barre et lorsque à proximité du sommet sur un terrain pierreux il n’y a plus de sentier il faut suivre les marques de couleur jaune et les cairns qui sont largement suffisamment nombreux …. tout du moins par temps clair.

Sur la première photo on aperçoit le sentier qui nous attend pour monter au Puy de Tourrettes. Il y a des amateurs ?

Cette partie, depuis ce sentier jusqu’au sommet, est, vous l’avez compris, la plus difficile. Car, mine de rien, ça monte bien ! De plus, la pente, certes large, est quand même jalonnée de cairns (tas de pierres) donc attention de ne pas déraper, glisser et chuter. Surtout en redescendant car n’oubliez pas que la descente est souvent plus dangereuse que la montée.

Nous étions en face sur le pic de Courmettes ce matin

Et ça monte, ça monte, ça monte toujours, on ne voit plus le sommet donc on se dit que c’est pour bientôt... l’arrivée. Perdu. Ça monte encore. Et à un moment, vous marchez sur des grands rochers plats, il faut étre prudent. Mais comme je vous l’ai dit, une fois arrivé en haut: waouh !

Panorama sur la baie de Nice et Villefranche...il y a encore quelques névés ici.

Le panorama est vraiment époustouflant. On prend le temps de l’admirer, de le photographier, de faire plusieurs selfies… Vous avez devant vous les Alpes Maritimes de la mer Méditerranée aux grands massifs du Mercantour. Extraordinaire et unique, vous ne verrez pas cela dans toute l’Europe…la mer et la très haute montagne !

Encore quelques névés sur le flanc ouest

Le panorama sur la faille des Gorges du Loup, le Plateau Saint-Barnabé, le Massif du Cheiron et une fois sur les sommets, le Mercantour et le littoral du Cap Ferrat à l’Estérel est sensationnel et en prime si vous faites cette rando au début de l'automne, possibilité d'entendre des cerfs au lever du jour ou au coucher du soleil. Par contre la vue sur la mer a été moins nette.

La Cime du Gelas, Mercantour (Alpes Maritimes) 3143m

Ensuite pour atteindre la Clapière Rousse. On suit un parcours de crêtes qu’il faut prendre avec prudence car le vent est fort et un trou d’air ou une rafale peut vous déplacer sur plusieurs mètres et le précipice est de plus de 200m. 

Des iles de Lerins à la Baie des Anges aux cimes du Mercantour... Extraordinaire département des Alpes Maritimes !

Les Alpes Maritimes permettent un grand nombre de randonnées variées à travers des montagnes pittoresques qui invitent à la découverte. D'un bon pas on franchit le dénivelé du Puy de Tourretes. Le paysage contrasté est saisissant, plateau au Nord, crevasse profonde des Gorges du Loup vers le Sud.

Panorama sur les iles de Lerins (Cannes)

La longue arrête encore ourlée de neige de la Montagne du Cheiron s'impose au Nord et le Plateau de Calern à l'Ouest. Dommage, le voile de brume épais cache les détails du panorama, le temps est pourtant au beau. Nous redescendons vers le plateau de Saint Barnabé.

Les villages de Cipiéres (ou habitent mon beau frère et ma belle soeur) et Gréolieres (Alpes Maritimes)

Le sentier descend d'abord au Sud en direction des ruines mentionnées sur la carte IGN, passant par de magnifiques restanques, la marche s'oriente au Sud Est, passe devant les ruines de la bergerie supposée. Le bon sentier laisse alors la place à une sente qui descend droit la pente en direction du village de Courmes.

On descend sur le plateau de Saint Barnabé la ou j'avais fait la rando pour le VILLAGE NEGRE

Les 233 mètres de dénivelé négatif sont agréables à parcourir, tutoyant le vide des escarpements Nord-Ouest du Puy de Tourrettes, courant à travers les buis pour déboucher sur un plateau herbeux qui contraste dans le paysage minéral. il faut bien s'engager  alors dans la descente.

On aperçoit une vieille bergerie en ruine

Déjà quelques petits cairns indiquent le bon passage dans le lapiaz du versant pour suivre le bord des falaises. Un piquet porte aussi une flèche de bois peinte en bleu. Ce balisage rassurant semble récent, il restera discret jusqu'en bas. Descendu vers 1180 mètres, plutôt que de dévaler un talweg pierreux dans la pente permet de retrouver la sente et les cairns.

Quelle différence dans un meme département ... Sur le littoral les palmiers et les bananiers, en haut, l'hiver et sa nature en dormance et tout cela à 10km à vol d'oiseau de la mer.

Bientôt, par un lacet, la trace trouve la sente qui va suivre la crête Ouest du Pic de Courmettes que nous avons fait le matin. La descente de gradins rocheux dans la forêt du versant Nord surprend un peu, mais le passage est facile. La pente adoucie bientôt et c'est par une bonne piste puis par le GR51 que l'itinéraire est retrouvé pour descendre encore.

Le Pays de Grasse des Préalpes d'Azur

On passe devant les ruines supposé du jas de l'Eouvière. On retrouve alors une large piste qui mène de nouveau au Domaine des Courmettes en passant par le Caire. Le Caire est un vaste domaine situé au nord de Tourrettes sur un épaulement de la montagne. A 825 mètres d’altitude, il domine le littoral dont la vue, par beau temps, s’étend de l’Italie au cap de Saint-Tropez.

Borne militaire ou romaine ?

L’endroit est sauvage, à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau de la Riviera surpeuplée. L’air y a un goût d’infini, le silence permet à la Nature de s’exprimer. Au coeur de ce domaine sommeille une petite bastide toute ridée, toute fatiguée. Un corps de bâtiment aux allures de mas provençal du XVII° siècle.

On longe la crête de la vallée du Loup

Au pied de la bastide, près du petit ravin naît une source au débit régulier et précieux ou l'on aperçoit l'étang. De grands chénes multi centenaires et vigoureux enfoncent leurs racines dans le sol humide et répandent leur ombre bienfaitrice sur le plateau ensoleillé. L’eau est recueillie dans un vaste bassin d’où partait autrefois tout un réseau de canaux qui servaient à arroser les jardins potagers.

En haut, le Cheiron n'a deja plus de neige au mois de Février. Le beau temps ensoleillé de début Février a fait fondre la neige

Tout près du réservoir d’eau, une ferme et un peu plus loin une bergerie constituent les communs du domaine. Le domaine est actuellement partagé. Il va vivre une série de successions, de ventes et même d’échange. Hélas la bastide se délabre lentement et sûrement. Il serait bon qu’un nouveau propriétaire lui redonne vie et lui rende son faste d’antan…

La faille des Gorges du Loup

Le domaine agricole est quand à lui tres vaste et la chévrerie est l’une des plus renommées des Alpes Maritimes: médaille d’or pour la tomme de chèvre, médaille d’or pour le chèvre affiné, médaille d’argent pour le frais. 80 chèvres de race Alpine chamoisée pâturent sur les collines du magnifique Domaine des Courmettes, face à la Méditerranée, à 800 m d’altitude.

Le village de Courmes (Alpes Maritimes) une quarantaine d'habitants

Ce Domaine fait partie du Parc Naturel Régional des Préalpes d’Azur (PNR), et du site Natura 2000 des Préalpes de Grasse. Les chèvres sont traitées deux fois par jour; tous les matins le lait est transformé en fromage. Fromages frais, affinés, aux herbes, au poivre, à la ciboulette, au pistou, à la pâte d’olive, faisselles, bûches cendrées, tomes sont vendus de février à novembre, à la ferme, sur les foires, dans les restaurants et commerces locaux…

Fontaine de la source (seul point d'eau de notre randonnée de 16km)

Le Pays de Grasse est vraiment un pays béni par les Dieux…..les Dieux de l’olympe il va sans dire car ici les montagnes ont hébergés tous les mythes de l’antiquité pour en faire des comtes et des légendes qui dépassent largement nos frontières et qui ont une réputation aujourd’hui mondiale.

Photo du haut: Vieux chemin romain.

Photo du bas: un Menhir datant du protohistorique

Les Alpes Maritimes et la Toscane (Italie) sont considérés aujourd’hui comme les deux plus belles régions d’Europe tant par leur diversité que par leur nature extraordinaire avec une multitude de plantes endémiques.

Panorama sur l'Esterel et la baie de Napoule

Cette seconde balade avec mon gendre me permet de me remettre en forme pour les grandes randos du Mercantour pour le Printemps et l’été pour peu que les refuges puissent ouvrir sans problème à cause de la crise sanitaire. Cavillore et ses 400m de dénivelé représentait l’apéro.

Ce matin, nous étions en haut au pic de Courmettes

On retrouve la ferme des courmettes

Le Pic de Courmettes et le Puy de Tourrettes avec son dénivelé positif à 798m et un point haut à 1274m ont été le plat de résistance. Ces randonnées et les futures à venir vont me permettre de me remettre en forme après une inactivité d’un an pour passer la barre des 1000m de dénivelé et plus qu’accorde le Mercantour ou les randos sont sportives.

On retrouve le parking du domaine de Courmettes

                                               DIAPORAMA PUY DE TOURRETTES

Départ à partir du parking du domaine des Courmettes (Février 2021)

Point culminant de Courmes et de Tourrettes-sur-Loup, ce pic en forme de grande masse arrondie, domine la vallée du Loup et le littoral. Le panorama à 360° fait découvrir le pays côtier et même les montagnes qui délimitent la frontière avec l’Italie.

Les arbres sont pleins de gui

Comme toujours, une fois arrivé au sommet c’est waouh ! Une fois notre 4X4 garé au domaine de Courmettes, il faut prendre le chemin qui va au GR51 et traverser quelques propriétés privés en n’oubliant pas de fermer les portillons, car nous sommes en plein dans les élevages de brebis, de chèvres et de moutons de la bergerie des Courmettes..

le sentier de randonnée démarre à partir d'une propriété privé ou le passage est toléré

Un panneau nous indique alors, le comportement qu’il faut avoir avec les chiens Patou et surtout le respect de la nature, car vous êtes dans le Parc Régional des Pré-Alpes d’Azur et un site Natura 2000 des Préalpes de Grasse.

On traverse des champs pour l'élevage des ovins

Nous partons du Domaine des Courmettes ou nous laissons le 4X4 de mon gendre. Ce domaine que je ne connaissais pas à une histoire qui remonterait à la nuits des temps. Des fouilles furent réalisées et permirent de mettre en évidence la présence de l’homme depuis plus de 50 000 ans et des ossements d’animaux confirment la présence au paléolithique de grands prédateurs.

On attaque la grimpette du pic de Courmettes 

Des pierres taillées, des menhirs, des vestiges de champs fortifiés, des restes de voie romaine, un four à chaux permettent de retracer les différentes étapes de ce site fabuleux. Un château s’élevait notamment sur le site actuel. En 1360, le domaine est enregistré comme possession de la Reine Jeanne de Naples puis les terres sont cédées au gouverneur Bertrand de Grasse, seigneur de Bar et de Courmettes.

A mi hauteur, on commence à voir le panorama sur la baie de Cannes et les iles de Lerins

Un château non fortifié est reconstruit vers le XVIIe siècle. Les bâtiments qu’ils restent semblent dater du XVIIIe siècle et ont remplacé le château. La ferme et les terres ont été mise en vente en 1918 et sont toujours en activités aujourd'hui.

Ca monte encore et encore ...

L’Association Amiral de Coligny, propriétaire, fut créée sous l’impulsion du pasteur Stuart Roussel en 1918 pour acquérir ce domaine agricole et forestier et y créer un sanatorium. Sous la direction du docteur Gérard Monod, adultes puis enfants y seront soignés par héliothérapie.

Le domaine deviendra en 1938 un lieu de rassemblement de scoutisme féminin  et réuni plus de 1500 filles du monde entier en présence de Lady Baqden Powell, veuve du scoutisme mondial (Fédération Française des éclaireuses, camps, colonie de vacances...), avant de devenir de 1974 à 2006 un centre de formation.

Nous ne sommes pas encore au sommet, mais j'indique le point de vue sur l'Italie

L’Association A Rocha a repris la gestion des lieux fin 2008. Fondée en 1983 au Portugal par un pasteur anglican, cette ONG se consacre à la conservation de la nature. Implantée en France depuis 1998, l’association travaille dans les domaines du suivi écologique, la restauration de milieux naturels, la concertation entre acteurs du territoire et l’éducation à l’environnement.

A Rocha agit en collaboration avec les autres organisations de conservation de la nature et les partenaires publics. Ce qui vous impressionnera en arrivant au domaine de Courmettes, ce sont les arbres couvert de gui. Littéralement, le gui signifie "excréments sur une branche".

C'a y'est mon gendre arrive au sommet du Pic de Courmettes

Les baies du gui sont la nourriture d’hiver des merles et des grives. Ces baies, véhiculées par la fiente des oiseaux permettent au gui de se développer en assurant une décomposition partielle de l’enveloppe de la graine; la germination est ainsi facilitée.

Sur le plateau nous voyons le Mercantour et la Cime du Gelas à 3143m d'altitude (Alpes Maritimes)

D’autre part, il peut aussi être très parasitaire, nécessitant souvent d’un arbre hôte pour se développer. Alors la prochaine fois que vous embrasserez une personne sous du gui, rappelez-vous que vous êtes sous des excréments placés sur une brindille parasitaire. Le gui, que les Grecs associaient à Hermès, dieu messager de l'Olympe et dieu de la santé, était aussi considéré comme une plante sacrée.

Un panorama à 360° de la Méditerranée aux Alpes

Les Druides croyaient que cette plante était semée sur le chêne par une main divine et voyaient dans l'union entre leur arbre sacré et ces rameaux toujours verts un symbole d'immortalité. Le sixième jour de l'année celtique, les druides allaient couper le gui en s'exclamant : "O Ghel an Heu", une expression qui signifie littéralement "Que le blé germe !".

Sur son éperon rocheux, le village de Gourdon (Alpes Maritimes)

Cette expression, symbole de renaissance du soleil après le solstice d'hiver, a donné par déformation l’expression "Au gui l'an neuf ! ». Les druides attribuaient aussi à cette plante des propriétés miraculeuses, notamment celles de guérir certaines maladies, d'immuniser contre les poisons, d’assurer la fertilité des femmes et de protéger les hommes contre la sorcellerie.

Bord de falaise de 200m de profondeur

Par ailleurs, lorsque des ennemis se rencontraient sous une branche de gui dans la forêt, ils devaient déposer les armes et observer une trêve jusqu'au lendemain. C'est de là que viendrait la coutume de suspendre une boule de gui et d'y échanger un baiser en signe d'amitié et de bienveillance.

En face le plateau de Cavillore ou j'ai randonnée la semaine précédente..

Cette randonnée part du Domaine privée des Courmettes pour lequel il y a des restrictions d'accès notamment les jeudis d'octobre à janvier en raison de battues. Leur site indiquent également suivant les périodes de l'année, les lieux de pâturage où des patous gardent les moutons. Randonnée à ne pas faire par temps de brouillard.

Regardez bien le sentier dans la falaise que j'ai emprunté

On arrive donc devant la balise 188 peu après le Domaine. Les deux premiers kilomètres jusqu'à la balise 189 se font sur une piste qui monte tranquillement. A partir de la balise 189, il y a une montée beaucoup plus raide en forêt puis sur un dernier tronçon totalement minéral, la sente devient presque verticale.

Le sentier: premier palier en partant du haut

Il y a de nombreux marquages au sol et des panneaux mais il faut bien ouvrir l’œil tout de même car dans la partie rocheuse, il n'y a plus de sentier visible. Du Pic des Courmettes on a une belle vue sur les Gorges du Loup et le village de Gourdon au loin. La vue mer est moins nette car il y a encore de la brume sur le littoral et l’horizon ne permet une nouvelle fois de ne pas voir la Corse qui doit se trouver en pleine dépression orageuse.

La foret ou on avait trouvé la grotte citerne

Décidément après l’ascension du Plateau de Cavillore, on a pas de chance pour le panorama sur les montagnes corses.. Après avoir contempler le panorama sur la chaine du Mercantour et ses massifs enneigés à plus de 3000 m d’altitude, nous faisons une halte pique nique sur le Pic de Courmettes.

Le village de Courmes...une quarantaine d'habitant

On cherche un abri pour se restaurer car le vent est à décorner les boeufs et le ressenti sur le Pic doit être à -2°. Vous connaissez mon aversion au froid et la, mon gendre doit tester ma capacité à résister et à lutter contre cette répugnance de ma part. On s’abrite derrière une pinède qui nous protège du vent et nous sommes en plein soleil.

La chaine du Parc National Naturel du Mercantour ( Alpes Maritimes)

On peut sortir nos sandwiches. Devant nous apparait la seconde étape de la randonnée: le Puy de Tourrettes. La descente par un sentier à découvert puis dans une forêt de chênes verts est facile et agréable, mais ensuite la sente est à la verticale et cette itinéraire sera la suite de mon prochain article..

                                           DIAPORAMA PIC DE COURMETTES