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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 19:03

photo2011A-0239.JPG L’AOEF organise chaque année à Menton, dans le cadre du Palais de l’Europe et pendant la « Fête des Citrons », le « Festival  d’Orchidées et de Plantes Tropicales ». L’exposition d’orchidée  est la 28ème du nom. Le thème général retenu pour la Fête des citrons étant cette année « les Grandes Civilisations" les organisateurs ont intégré dans les décors végétaux et aquatiques des personnages et des monuments de ces époques antiques.

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Comme pour la fête du citron, cette manifestation importante mobilise une cinquantaine de bénévoles  qui consacre à peu près 8 à  10000 heures de travail. L’exposition elle-même se tient dans une immense salle de 1000²  éclairée, en majeure partie, naturellement par une verrière. Environ 2500 orchidées et 3000 plantes tropicales, dont 1200 broméliacées et tillandsias, sont présentées au public dans des décors paysagers, avec pièces d’eau et cascades, dont le thème est renouvelé chaque année en fonction du thème de la fête du citron.

photo2011A-0199.JPG Les orchidées les plus rares et les plus précieuses, parfois merveilles miniatures sont abritées dans des vitrines d’exposition. Il est possible d’acheter toutes les plantes exposées ainsi que celles proposées sur les stands de vente. Les espèces commercialisées sont exotiques, leurs prix est abordable et, par exemple, un Phalaenopsis (orchidée papillon) dont la floraison dure 3 mois ne coûte guère plus cher qu'un bouquet de roses, certe très joli, mais qui se conserve à peine une semaine...

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L’exposition qui dure 17 jours et dont l’entrée est libre et gratuite, il faut le souligner, attire environ 200000 visiteurs. Menton est la ville jardin par excellence, un cas unique en Europe puisque celle-ci peut se vanter de posséder une dizaine de jardins avec le label « jardin remarquable » pour une ville de 30000 habitants. Les orchidées appartiennent à la famille des orchidaceae, famille la plus riche du monde végétal puisqu'elle comporte entre 20 et 30 000 espèces. On compte en France 170 espèces dont une centaine dans les Alpes Maritimes (06) ou elles sont protégées. Un peu d’histoire sur cette ville merveilleuse :

photo2011A-0269.JPG En 1895, des hôteliers proposent à la municipalité de créer un défilé pour animer la ville en hiver. Dès 1896, cette nouvelle animation de Menton séduit les habitants comme les riches hivernants. A l’époque, il est de bon ton de venir passer les mois d’hiver sous le climat clément de la Côte d’Azur. Rois, princes et artistes fréquentent les palaces mentonnais ou se font construire de splendides villas. La Fête de 1882 reste dans la mémoire : la Reine Victoria y assiste, et elle se termine par un grandiose feu d’artifice sur la baie de Garavan.

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Ce nouvel événement Mentonnais s’apparente alors à son cousin niçois : défilé de grosses têtes, jets de confettis, batailles de fleurs… Mardi Gras au cours duquel on brûle sa Majesté… Il se situe dans la pure tradition de la liesse populaire, les festins et les débordements en tout genre précédent le Carême. En 1929, Menton est encore le premier producteur de citron du continent. Un autre hôtelier a l’idée d’organiser une exposition de fleurs et d’agrumes dans les jardins de l’Hôtel Riviera.

photo2011A-0271.JPG Le succès est tel que l’année suivante, la fête descend dans la rue : des chariots d’arbustes plantés d’oranges et de citrons évoluent avec de charmantes Mentonnaises. Menton est une cité d'origine romaine élevée en mémoire de l'empereur Othon. Au Moyen-âge la Ville est placée  sous la domination du comte de Vintimille. Ce n'est qu'à la fin du XIe siècle qu'apparait une petite cité fortifiée nommée Podium Pinum, propriété des comtes de Vintimille, s'élevait au sommet d'une colline, celle où se trouve aujourd'hui le Monastère de l'Annonciade.

photo2011A-0312.JPG Une nouvelle bourgade s'implante ensuite plus près de la mer, en bordure de l'ancienne voie romaine venant d'Italie. Elle se bâtit autour du château et de la Basilique Saint-Michel Archange : le vieux Menton d'aujourd'hui est le noyau originel de la cité. Au XIIe siècle Menton appartient alors à la famille gênoise des Vento.En 1346, Menton devient propriété de Charles Grimaldi, seigneur de Monaco. Dès lors, son histoire se confond avec celle de la Principauté. Ce n'est qu'en 1860 avec le comté de Nice que celle ci est annexée à la France

photo2011A-0132.JPG Le vieux Menton est le cœur historique de la cité. Il forme un vrai labyrinthe dont les ruelles étroites dévalent la colline " la Colla rogna " pour rejoindre le quartier du vieux port . Aquassoma, Capodanna, Lampedoze, Mattoni… leurs noms, parfois ceux de pirates, sont évocateurs ! A Menton, ce sont des jardins d'exception ! Déjà en possession du Label « Quatre Fleurs » des villes et villages Fleuris de France, elle a reçu la récompense suprême de « Fleur d’Or », la plaçant ainsi hors concours.

photo2011A-0148-copie-1.JPG La cité du citron est la seule ville de la région PACA à avoir obtenu pareil prix pour l’ensemble de son aménagement urbain. Elle fait ainsi partie des six villes de France dont le travail a été cité en exemple au niveau national. Cette distinction découle du savoir-faire de tout le service « des Parcs & Jardins » de la Ville de Menton, chargé d’entretenir les 46 hectares d'espaces verts et de ses "jardins remarquables et d'exceptions" du Val Rameh , de Maria Serena, du Palais Carnoles, de Fontana Rosa, de la Serre de la Madone, du Clos du Peyronnet, des Jardins des colombieres,du domaine de la Citronneraie...

photo2011A-0316.JPG Une jolie légende est attachée à l'origine de la ville et de son symbole : LE CITRON. La légende rapporte qu’Eve, chassée du paradis et décidément incorrigible, emporta avec elle en souvenir de son éden perdu, un magnifique agrume : le citron. Redoutant la colère divine, Adam enjoignit à sa compagne de se débarrasser au plus vite de ce fruit. Mais la première femme déclara qu’elle ne l’abandonnerait que dans un lieu lui rappelant le mieux le paradis.

photo2011A-0287.JPG  Apres avoir parcouru plaines et vallons, montagnes et rivages, Eve conservait toujours l’unique vestige de leur bonheur disparu, n’ayant découvert aucun paysage digne de justifier son choix.
Parvenue sur les bords de la grande bleue, elle aperçut à ses pieds Garavan, le golfe paisible de la méditerranée, une baie admirable, ses rivages, la douceur de son climat, la végétation luxuriante. » C’est ici dans ce cadre de rêve que je retrouve le paradis » déclare t’elle et elle enterra alors le citron dans ce sol qui allait devenir Menton la perle de la France.


                           DIAPORAMA DE LA VISITE

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 15:46

photo2011A-0109-copie-2.JPG Comme chaque année depuis 1902, a lieu à Villefranche-sur-Mer, le mythique combat naval fleuri. Tout a débuté avec la Yole " Laïssa Ana", fierté de l’association locale qui a ravi le public avec une magnifique démonstration de manœuvres à l’aviron. Puis la flotte de pointus, bateaux typiques du sud de la France, ornés de fleurs du pays composées en différents motifs ont défilé dans le port de la Santé de Villefranche-sur-Mer devant une foule nombreuse rassemblée sur les quais en ce lundi gras.

photo2011A-0193.JPG Après un passage devant le public, les navigateurs longent les quais et jettent leurs fleurs aux spectateurs. Le port devient multicolore. Chaque année, de nombreuses familles villefranchoises viennent avec leur bateau pour perpétuer cette fête plus que centenaire. Les pointus sont ainsi transmis de génération en génération en héritage d’une culture unique. Et même s’ils ne sont plus destinés à leur vocation première, la pêche, ils sont devenus un formidable outil de transmission vivant du patrimoine et de l’âme méditerranéenne.

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Mimosas, roses, lys et glaïeuls ont commencé à être détachés de la vingtaine de pointus venus défiler le long du port de la Santé et ont transformé la mer en un arc-en-ciel de pétales multicolores.

photo2011A-0267.JPG  Au début du siècle, on assiste au développement des fêtes carnavalesques sur la Côte d'Azur (la première bataille de fleurs niçoise a lieu sur la Promenade des Anglais en 1876), les autres villes de la Côte développent les animations de rue et autres batailles de fleurs. Villefranche-sur-Mer ne fut pas en reste dans l'organisation de ces joyeuses fêtes célébrant le printemps et décida de faire mieux et différemment ! A l’élément naturel qui la caractérise, la mer, elle associa les deux symboles de l’activité économique de cette époque : les pointus et les fleurs.

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Pour la toute première fois, on allait assister à une bataille de fleurs sur les flots de la Méditerranée ! Les pointus méditerranéens fleuris de décors originaux composés d'œillets (principale culture florale Villefranchoise) et mimosas attirent ainsi toute la " jet set " des années folles sur les quais du port de la Darse. Amiraux et préfets se côtoient sur les bancs des tribunes.... Une grande fête est née : le Combat Naval Fleuri. Ce rendez-vous incontournable du printemps fait d'ailleurs des émules, puisque l'on note l'apparition d'autres batailles de fleurs nautiques à Antibes ou Monaco. Cependant, Villefranche restera toujours le point d'orgue de ces manifestations.

photo2011A-0275.JPG Depuis l'époque de son émergence historique au XIe siècle, la fête carnavalesque a évolué. La plus ancienne mention de divertissements de Carnaval à Nice remonte à 1294. Au cours des siècles, le Carnaval niçois doit se transformer, s'adapter au contexte culturel ambiant ; fondamentalement, le Carnaval est une fête du printemps célébrant une nature tendue vers le renouveau, vers la bonne saison et ses possibilités accrues de vie. On enterre joyeusement l'hiver et ses affres mortelles dans un défoulement populaire qui ne va pas sans un délire un peu excessif : bataille de rue à coup d'œufs pourris, ou remplis de suie, boulettes de plâtre !

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A la fin du XIXe siècle, pour les bourgeois et les riches hivernants de Nice, il devient nécessaire de remplacer ces batailles par quelque chose de mieux organisé et de plus " délicat ". Le développement de l'industrie florale sur le territoire de Nice et de sa région donne l'idée aux organisateurs du comité des fêtes de Nice de proposer les fleurs comme sujet de bataille. C’est ainsi qu'en 1876, on crée pour le Lundi Gras la première bataille de fleurs sur la Promenade des Anglais.

photo2011A-0300.JPG La fête populaire laisse la place au divertissement pour touristes. Les batailles de fleurs vont surgir partout à Cannes, à Menton, à Monaco. Villefranche va faire plus fort : à l'image véhiculée par les batailles de fleurs terrestres (le soleil, les fleurs, la fête), elle va ajouter un élément supplémentaire : la mer avec des flots si calmes au cœur de l'hiver qu'ils peuvent servir de terrain de divertissement.

photo2011A-0309.JPG Après le rattachement du countea de Nissa à la France en 1860, la ville de Vilafranca de Mar est désenclavée grâce aux deux axes de circulation crées dès les premières années : la real strada ou " basse corniche " inaugurée en 1861 et le chemin de fer en 1868. Par la route et par le train vont affluer les riches hivernants anglais et russes. Toute une population fortunée qu'il faut distraire ! Sur le territoire de Villefranche, les exploitations florales extensives et commercialisées connaissent leur essor dès la première moitié du XIXe siècle.

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L’œillet devient rapidement le grand favori des floriculteurs pour sa beauté et sa robustesse (un oncle a soso etait producteur d'oeillet). A la fin du XIXe siècle, à Villefranche-sur-Mer, 100.000 m² sont consacrés à la culture intensive de l'œillet. S’inspirant de l'idée d'Andriot Saëtone, secrétaire général du Comité des Fêtes de Nice qui le premier proposa de créer une bataille de fleurs sur la Promenade des Anglais, le président du Syndicat d'initiative de Villefranche imagine une version nautique de la bataille de fleurs : le Combat Naval Fleuri.

photo2011A-0353.JPG Cette manifestation infiniment chic et distinguée, taillée sur mesure pour sa clientèle haut de gamme avec l'aspect caritatif indispensable à toute fête de la bonne société, aura lieu pour la première fois en 1902. Que voit-on à ce spectacle ? Pas moins de quarante barques admirablement fleuries, rehaussées de décors rivalisant d'originalité qui défilent devant le jury pendant que les participants se battent " à coups de projectiles parfumés ". Certaines embarcations sont affrétées par des familles de Villefranche alors que d'autres sont des chaloupes appartenant aux navires de l'escadre française et de l'escadre américaine, piliers de la fête depuis pratiquement sa création.

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Il ne faut pas oublier que cette manifestation se place depuis toujours sous le patronage du Ministre de la Marine et que les profits vont aux œuvres de la Marine. Pour décrire cette fête, les qualificatifs élogieux ne manquent pas : " exquise réunion mondaine ", " une fête unique digne de figurer en tête des grandes réjouissances de l'hiver ", " par son cachet pittoresque par son élégance souveraine, le combat naval fleuri domine tout le programme des grandes réunions aristocratiques du littoral "…

Dans mon prochain article je vous raconterais l'histoire nostalgique des debuts de cette festivité...

* les chars sont décorés par l'association des bateliers de villefranche ABPV lou Chacharoun. 

                                 DIAPORAMA DE LA BATAILLE NAVALE

 

 

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 08:10

photo2011A-0302.JPG Et oui ! Je ramène ma fraise une fois de plus et je le pense à juste raison ! Quelle en est cette raison avant de continuer l’article sur des bases plus sympathiques ? Tout d’abord, il faut que je vous dise, que je ne suis ni partisan du comité Miss France ou bien de celui de Mme De Fontenay …. Je n’en ai strictement rien à battre (pour rester poli) de leur petite guéguerre qui pue le fric.

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L’élection de Miss mimosa 2011, s’était superbement bien passé, un spectacle de qualité qui durera plus de deux heures entrecoupé par de la chanson et des chorégraphies de danses exécutées par une école locale, sous l’œil attentionné de Lydia Podossenoff   ex miss Provence en 2005, puis le titre d'ambassadrice de la France en Chine et déléguée correspondante régionale du comité miss France (celle qui avait dit : Mme de Fontenay est une mère) Jusque la, tout va bien !

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Le jury décide donc d’élire la Mandolocienne Melody Touflan, belle jeune fille de 20 ans. Mais, quel ne fut pas ma surprise de voir que le diadème soit remis par une exécutrice du comité Miss France et non pas comme le veut la tradition par la Reine du mimosa 2010 qui passe le relais tout naturellement. Je me renseigne immédiatement auprès des organisateurs qui me donnent sans tarder comme réponse : La miss de l’année dernière ne faisant pas parti de notre comité, ne peut remettre la couronne ! Voici donc l’explication. Pour moi, une miss reste une miss et j’ai trouvé un gros manque de délicatesse de la part de ce comité. Chacun d’entre vous jugera leur comportement à sa juste valeur.

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Autre coup de gueule de ma part, sera sur le thème de la fête : Les organisateurs (mairie entre autre) ont choisi comme thème la protection de l’environnement en baptisant la fête : « Le mimosa se met au vert », avec une vingtaine de chars à tendance écolo. Est-ce que la population Mandolocienne est au courant que la ville voisine de Grasse veut faire construire un incinérateur ? Si oui ! L’hypocrisie est à son comble …. (Les 2 mairies sont de la même famille politique et font parti du groupement des communes du haut pays grassois. C’est vrai que mandelieu se trouve dans le haut pays ! Quelle plaisanterie !)

photo2011A-0109-copie-1.JPG  Bon ! Commençons maintenant les réjouissances qui nous intéressent. L’élection de Miss mimosa 2011. Et la …. Je vois que c’est quelques blogopotes féministes qui vont pousser le coup de gueule en disant que cet abatage de chairs fraiches ressemble au salon de l'agriculture : c'est la foire aux bestiaux qui défilent et on vote pour celle qui a la plus belle croupe ! Ou bien,  comme s’ils s’agissaient de poupées et  de me dire que c'est à cause de ce genre de pratiques que certains osent prendre le corps d'une femme pour un objet !

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 En tant qu’homme, je vais plutôt voir cela comme une démonstration et un hommage à la splendeur physique, au secrets de la beauté , au symbole de l'amour et de la sensualité qu’ incarne aussi la vertu et la féminité accomplie, le corps féminin est celui de l'abondance, de la bonne santé , de la grâce, et je pense qu'autant les hommes que les femmes apprécient de voir la beauté dans toute son élégance, son charme, sublimées par des toilettes somptueuses et des danses magnifiques comme cela à été le cas pour cette élection. Pour toutes ces raisons, j’adhère complètement !

photo2011A-0133-copie-3.JPG  Mandelieu-La Napoule, idéalement située à deux pas de Cannes, est nichée entre le massif torturé et néanmoins superbe de l'Estérel et le massif du Tanneron qui développe, en son écrin, la majestueuse forêt du mimosa.
Terre d'élection du Mimosa, Mandelieu-La Napoule, qui avait déjà séduit l'aristocratie britannique et russe de la fin du XIXe siècle, s'est muée, avec le temps, en une station touristique aux multiples richesses.

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Première destination golfique de la Côte d'Azur, ce site enchanteur  possède la plus grosse communauté de « chtis » du sud de la France (cela va faire plaisir à beaucoup de mes blogopotes). Depuis des lustres, Mandelieu-La Napoule vit au rythme de la floraison de ces multiples soleils. Éperdument amoureuse de ces grappes jaunes qui ont pris naissance en Australie, Mandelieu-La Napoule s'est très vite aperçue de l'impact visuel et odorant de ces branches ensoleillées sur ses collines.

photo2011A-0215.JPG C'est au milieu du siècle dernier que le mimosa prendra racine dans les massifs de l'Estérel et du Tanneron. Sa culture mobilise, aujourd'hui, une douzaine de mimosistes locaux (une centaine aux alentours de la ville). Le mimosa, "ce soleil d'hiver", est tellement cher au cœur des Mandolociens et des Napoulois que la ville entière célèbre, tous les ans en février, cette myriade de petits soleils qui illuminent nos collines et enivrent de ses effluves nos sens. Cette fête du mimosa, empreinte de traditions et de folklore local, réunit dans une même danse, le mimosa, nos forêts d'émeraude et la grande bleue.

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Ne se contentant pas d'être un arbuste décoratif qui rayonne de mille feux en janvier et en février, il est, également, exploité pour ses essences. Il entre ainsi dans la composition de parfums renommés : Farnesiana de Caron, Byzance de Rochas, Amarige de Givenchy.
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Éphémère comme toutes les fleurs, le mimosa doit sa commercialisation à la technique du forçage. Ce procédé est exécuté dans une pièce close en maintenant une température de 25° et une hydrométrie de 85. Il permet l'éclosion de la fleur et sa conservation grâce à l'ajout d'une poudre spéciale dite "Chrystal". La technique du forçage, qualifiée de "miracle biologique" par les intéressés, prend sa source dans deux versions à l'origine de sa découverte.

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La première : en rentrant de l'école Jules Ferry de Cannes, une petite fille cueille un bouquet de mimosa, pas encore tout à fait éclos, pour sa maman. Celle-ci, ne voulant pas froisser sa fille, place le bouquet dans un vase et l'installe dans la buanderie. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir le lendemain le bouquet épanoui et rayonnant de milles feux.

photo2011A-0276.JPGLa deuxième : un paysan de Cannes-la Bocca avait ratissé toutes les branches coupées d'un mimosa et les avait rassemblées sur un tas de fumier. Le lendemain, grâce à l'humidité de la nuit et à la chaleur du fumier, le mimosa était éclos. Mais l'histoire du Mimosa est jalonnée d'embûches et la première grande catastrophe arrive le 13 février 1929 avec le gel et la neige.

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 Alors, 2 ans plus tard, pour fêter la persévérance des producteurs de Mimosa et sa renaissance, la 1ère Fête du Mimosa fait son apparition à Mandelieu-La Napoule le 16 février 1931. Cette fête est donc bien une des plus anciennes traditions locales qui, malgré quelques interruptions dues parfois aux conditions climatiques, parfois aux incendies de forêts, est ranimée par la volonté farouche des habitants de la commune.

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Ceux-ci, répartis dans les diverses associations de la Ville sont les fers de lance de cette fête traditionnelle et décorent bénévolement les chars durant la nuit précédant le Grand Corso. Le mimosa fait décidément partie intégrante de l'histoire de Mandelieu-La Napoule. Aujourd'hui, ce sont 10 millions de bouquets qui sont expédiés par les mimosistes locaux dans le monde entier.

 

          DIAPORAMA DE L'ELECTION ET DU CORSO

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Published by BIKER06 - dans FETES & SOIREES
24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 00:00

photo2011A-0069.JPG Son parfum entêtant, son jaune étincelant font du mimosa le roi incontesté de l’hiver et le symbole de tout un terroir. Arrivé d’Australie via l’Angleterre, le mimosa s’est tellement bien acclimaté chez nous qu’il est devenu l’emblématique fleur de l’hiver azuréen.

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Une série limitée de la Coccinelle, version mimosa 

 

N’en déplaise aux anglophobes, le paysage végétal actuel de la cote d’azur doit beaucoup aux britanniques, botanistes éclairés qui ont notamment acclimaté, en terre méditerranéenne, palmiers et mimosas. Les graines ramenées d’Australie, au 18e siècle, par le navigateur anglais James Cook, ont atterri quelque temps plus tard sur le sol des Alpes Maritimes, à Cannes plus précisément, à la faveur des villégiatures de riches hivernants. S’acclimatant à merveille, l’arbuste aux petites boules jaunes et duveteuses gagne du terrain et franchit les vallons.

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La ravissante Clarysse Addario native de Pégomas a été la reine du défilé.

 

Le mimosa étant un végétal qui drageonne, il s’est en effet échappé des jardins en passant sous les murs des clôtures pour proliférer ensuite sur un terrain ou il se sentait bien. Cannes, Mandelieu, Pegomas, La Roquette sur Siagne, Auribeau, et le Tanneron sont rapidement colonisés. Il s’agit d’un massif hercynien caractérisé par des sables schisteux et des sols acides. Seules les plantes acidophiles comme le mimosa, l’arbousier, la bruyère ou le châtaigner peuvent vraiment s’y développer. Les paysans du cru comprennent assez vite l’intérêt de se lancer dans la commercialisation du mimosa, d’autan plus que l’industrie grassoise de la parfumerie fleure assez vite les qualités olfactives des glomérules jaunes.

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La forcerie*, technique originale mais simple est alors mise au point pour contrôler le fleurissement du mimosa. Les principales variétés de mimosa cultivées dans les Alpes Maritimes sont issues du Dealbata. Il s’agit du Mirandole qui occupe 60% des surfaces, de l’Astier 10% et du Gaulois 30%. Il existe un mimosa dit de « quatre saisons », plus gourmand en eau mais qui offre l’avantage de fleurir plusieurs fois dans l’année.

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Des couleurs incroyables ont égayé le défilé.

 

La production de Mimosa dans les Alpes Maritimes est de 170 ha, alors qu’elle n’est que de 70ha dans le Var. La production est de 20 millions de tiges pour 550 tonnes de mimosa sur les 40 exploitants du departement, pour un chiffre d’affaire généré évalué entre 5 et 6 million d’euros. Prés de 90% de la production locale est expédiée en Hollande, Russie et les pays Scandinaves. Pour la fete du mimosa à Pegomas, il a été utilisé huit tonnes de mimosa pour la décoration des chars,du village et celui lancé au public.

photo2011A-0131.JPG *L’idée de créer une forcerie, pièce utilisée pour « forcer » le mimosa à fleurir, serait due au hasard. On raconte qu’en se développant sur les collines du Tanneron, le mimosa a fini par s’approcher des terres cultivées par les paysans. Un jour, après avoir élagué un bosquet un peu trop envahissant, un agriculteur Cannois jette des rameaux verts sur un tas de fumier frais produit par ses vaches. Le lendemain, il constate que des petites boules se sont épanouies au contact de la chaleur et de l’humidité. Bien que fortuite, la première expérience de forçage vient de se produire.

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 Aujourd’hui, toutes les exploitations agricoles qui produisent du mimosa dans les Alpes Maritimes utilisent un local à l’atmosphère chaude (25°) et humide pour faire fleurir, presque à la demande, la fleur reine de l’hiver. La route du soleil d’or dans les Alpes Maritimes commence à Mandelieu la Napoule la capitale. Elle quitte le bord de mer  pour pénétrer dans les terres et en particulier le massif du Tanneron haut lieu de la culture du mimosa. C’est dans cet immense foret de mimosa, la plus grande d’Europe, que serpente la vieille route d’or originale parti de Cannes pour se rendre ensuite sur Pegomas ou l’on fabrique la fameuse brioche locale « la mimosette** » uniquement pendant la période de floraison.

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De très jolis costumes sur fond de ciel gris.

 

C’est à Grasse que s’achève la route du mimosa après un passage à la Roquette sur Siagne et Auribeau sur Siagne, deux villages que la nature habille d’or en hiver. Grasse capitale mondiale de la parfumerie et des plantes à parfum, dont le mimosa*** fait partie dans cette cité classée « ville d’art et d’histoire ». En ce dernier dimanche de janvier, Pégomas ouvre le bal de la première fête du mimosa dans les Alpes Maritimes.
Malgré le temps incertain, le public n’a pas boudé le grand corso. Tout le monde en a pris plein les yeux…. Et les narines.

photo2011A-0175.JPG La fête du mimosa à Pégomas comme de coutume pour les associations locales sont partie prenante de la fête pour le fleurissement des chars, la décoration du village et la participation aux groupes folkloriques... et aussi à tous les conducteurs de chars venus avec leurs propres véhicules notamment et toujours avec un "giordano" local ! Des milliers de personne ont tout de même répondu à la fête dans une ambiance familiale. Confettis et brins fleuris ont volé dans les airs lancés à partir de chars décorés pour l’occasion par les petits pompons jaunes.

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Titi sur sa balançoire, le chat mutin, le bon gros chien, la baleine fouettant l’air de sa queue, Jeannot le lapin et les deux coccinelles érigés sur les chars, sont magnifiques avec leurs articulations rigolotes et leur mimosa bien velouté. Pas de thème précis sinon celui des formes et de la couleur, dans une débauche fleurie. Pour pimenter la parade, des machines à confettis et à bulles. Les groupes qui défendent les couleurs de leurs pays ou de leurs régions, exotismes avec les brésiliennes, aux racines transalpines venus faire montre de leurs talents sans oublier les charmantes lolitas, danseuses western et autres clowns ont contribué à mettre une ambiance chaleureuse même avec ce ciel gris.

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Beauté, sensualité et charme réunis, la parade lemanja à fait tourner plus d’une tête et plus d’un photographe, devant la beauté des « déesses de la mer » (Lemanja est la plus célèbre des divinités brésiliennes) dans leurs éblouissants costumes de fête. Majestueuses et sexy, les Brésiliennes aux brillants « plumages » sont toujours le clou d’un corso. Autre genre, éminemment séduisant et tendance Brésil aussi, les femmes fleurs du groupe Niçois Magic Flowers ont déployé leurs larges corolles de toutes les couleurs et marché à petits pas, le temps de se faire admirer sans restriction….

photo2011A-0097.JPG  L’Italie bien représentée avec les »Sbandiatori  di Fossana » magnifiques dans leurs habits de velours à l’allure médiévale, et leurs fameux lanceurs de drapeaux à l’adresse spectaculaire. L’amitié Nisso-Italienne étant bien vivace grâce au jumelage entre la commune et son homologue Castelo San Niccolo.
Tout aussi remarquables par leurs costumes colorés, brodés de fleurs et leurs immenses chapeaux pointus, les membres du groupe folklorique de Modène ont impressionné tant par cette apparence carnavalesque séduisante que par la coordination de leurs évolutions.

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** La mimosette de Pégomas est un petit délice qui n’est fabriqué qu’en hiver, au moment de la floraison du mimosa. Mais qui est attendu avec impatience et qui part comme des petits pains si j’ose dire ! Cette brioche fourrée à la crème pâtissière aux fruits confits émincés aromatisée au sirop de mimosa est un pur délice, elle s’orne de « feuille » en pate d’amande et de grain de mimosa de sucre jaune. Mais inutile de chercher à connaître la recette, le secret est bien gardé.

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 ***On dit que son odeur est fleurie, poudrée et verte. Le mimosa est une fleur à parfum que les plus grandes marques de la parfumerie française utilisent. Citons parmi les fragrances célèbres « Amarige » de Givenchy, « Paris » d’Yves Saint Laurent, « Moment suprême » de Jean Patou ou encore « Champs Elysées » de Guerlain tous fabriqués à Grasse.

 

                                     DIAPORAMA DU CORSO

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 08:01

photo2011A-0001-copie-1.JPG Nous empruntons comme souvent dans l’arrière pays grassois, la route qui mène à Gourdon  l’un des plus beaux villages de France et aux gorges du Loup. Souvenez-vous, cet été, je l’avais déjà emprunté pour me rendre à la réserve biologique des monts du haut Thorenc avec ses bisons et ses chevaux préhistoriques. La station se trouve à peine 6km plus loin, avant même la station climatique de Thorenc.

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Cette station de ski située dans l'arrière pays Grassois est la plus proche du littoral méditerranéen. A 20 Kms à vol d'oiseau des plages de Cannes, la station de ski dévoile un domaine skiable qui s’étend sur les pentes Nord du Cheiron et couvre une superficie de plus de 1 000 hectares. Bien sur ! Avec l’Audibergue autre station du pays Grassois, c’est la plus petite du département des Alpes Maritimes et ne saurait rivaliser avec les grandes stations d’Auron, Isola 2000 et Valberg de l’arrière pays Niçois ou les sommets sont beaucoup plus importants.

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D’ailleurs, ce mois de janvier 2011 a été catastrophique pour la station, peu ou pas d’averse de neige, 25 jours de soleil consécutif et une moyenne de températures oscillant entre les 15 et 18 degrés. Heureusement, l'enneigement est assuré par 75 canons à neiges.

photo2011A-0113.JPG Le nom de Gréolières apparaît pour la première fois en 1033. La haute vallée du Loup fut, dès la préhistoire, une importante voie de communication. Au début du XIème siècle, les vicomtes de Nice dressent sur le site du Bau de St Jean, alors dénommé Mayone, une église et un château. Gréolières n’est alors qu’une bastide dans le patrimoine des vicomtes de Nice. En 1079 le château de Gréolières est mentionné comme appartenant à un membre de la famille des vicomtes de Nice, Plus tard tout ce territoire fera parti de la réserve de chasse du roi d’Italie avec le parc du Mercantour.

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 Le village de Gréolières quand à lui est édifié sur un petit plateau en bord de terrasse exposé plein sud. Surplombé par les barres du Cheiron et dominant la vallée du Loup, riche en cascades et chutes impressionnantes, tunnels et gorges resserrées, le village apparaît tel un joyau dans l’écrin grandiose des Préalpes, serti au bas de la montagne du Cheiron. Gréolières est le point de départ de merveilleuses excursions.

photo2011A-0122.JPG  En voiture, dés les premiers lacets de la route qui mène au Cheiron et à la station, on admire le village et l’ensemble harmonieux de ses toitures, dont les délicats coloris se détachent sur le bleu profond des Gorges du Loup. La route traverse ensuite des tunnels (Les Lunettes vues dans l’un de mes articles) et des clues, puis, par le Plan du Peyron, on atteint ensuite  un point de vue panoramique sur la chaîne des Alpes et du parc du Mercantour extraordinaire, et de nouveau pour découvrir à droite le majestueux Cheiron.

photo2011A-0180-copie-1.JPG Crée en 1963, cette station de ski familiale est une station agréable en toute saison alternant les joies de la neige en hiver et les activités estivales tel que Gréo’Branche. Du sommet du Cheiron on peut admirer un panorama unique, les montagnes de la Corse par temps clair sont visibles. Les remontées mécaniques sont au nombre de 10 plus 1 télésiège, elles desservent 4 pistes vertes, 3 bleues, 13 rouges et 2 noires, le tout sur 30 Kms.

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La station est dotée depuis plusieurs années d’une installation d’enneigement automatique comprenant 75 canons répartis sur 4 Kms de piste, permettant la production d’une neige de qualité et assurant une ouverture précoce des remontées mécaniques. La station comporte également un Centre nordique, le plus important du Sud Est tant au point de vue de la fréquentation que de la longueur de pistes. Quotidiennement tracées, les pistes, (30kms) serpentent entre 1400 et 1540m d’altitude dans une forêt de conifères recouvrant le versant nord-ouest du Cheiron. Elles permettent, en totalité, la pratique du style classique (pas alternatif) comme du skating (pas du patineur), tout en bénéficiant d’un généreux ensoleillement. Deux ludo-pistes permettent aux tout- petits d’apprendre en s’amusant.

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Célia quand à elle, a découvert les plaisirs de la luge avec un immense bonheur. Pour l’occasion, nous avions ressorti de la cave, la luge en bois, qui tenez vous bien a cinquante ans ! Et oui ! C’était mes parents qui l’avaient acheté, quand j’étais petit. Inutile de vous dire, que c’était la seule luge en bois existante parmi toutes ces assiettes en plastique qui sert de luge maintenant …


                        DIAPORAMA DE LA JOURNEE

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:09

photo2011A-0034.JPG Suivez moi, car c’est en hiver que notre département vous réserve la plus belle des surprises : surprise voluptueuse et parfumée, surprise d’or et de lumière, la floraison du mimosa. En partant de Mouans Sartoux et en passant par les gorges de la Mourrachone, je vous emmène à travers les corniches, les pentes et les vallons qui se couvrent de fleurs duveteuses sur les pistes en terre battue de la route du mimosa.

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Suivre cette route de préférence en moto, c’est traverser un monde de couleurs et de parfum. Bleu du ciel et de la mer, ocre roux de la terre, explosion des jaunes et des verts de la flore luxuriante dans la saveur suave et grisante des acacias. En arrivant à Auribeau sur Siagne le premier village du triangle d'or, l’histoire se mêle tout de suite à la nature. Auribeau a été érigé au 11ème siècle. En 1348 il fut décimé par la terrible peste noire, qui ravagea l’Asie et l’Europe ; comme tous les villages du littoral, il fut déserté.

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 En 1497 un acte d’habitation fut pris par Monseigneur Jacques Grimaldi (Evêque de Grasse et parent de la famille princiere), pour le reconstruire et lui redonner vie en faisant appel à des familles de la Ligurie italienne. Perché sur un piton rocheux au débouché des gorges de la Siagne, il  s'élève face à la mer. À cheval sur les pré-Alpes de Grasse et les sols siliceux du Tanneron, il offre un éventail très riche de végétaux dont le fameux mimosa.

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Ici les mimosas présentent d’incontestables mérites dont l’abondance, la suave et délicate odeur de leurs fleurs et l’échelonnement des époques de floraison des diverses espèces et variétés. L’aspect cotonneux des fleurs, la multitude de formes de feuille, le port erigé, retombant, pleureur ou buissonnant et enfin l’importance de la fleur coupée fait du mimosa le véritable emblème de notre nature hivernale.

photo2011A-0053-copie-1.JPG Je m’arrête quelques instants dans une forcerie, mais pas n’importe laquelle ! Celle de Jean Paul Reynaud qui m’explique que sa famille est installée ici depuis le début du 18e siècle et que c’est l’un de ses descendants Alexandre Rey qui a choisi de développer cette activité en 1920. Ils sont les arrières petits enfants de ce précurseur et leurs exploitations continuent à couvrir d’or les collines de l’automne à l’hiver.

photo2011A-0074.JPG Cécile, la fille de Jean Paul prend le relais des explications. Elle m’explique que la façon de travailler à évidemment changé. Dans le temps, on envoyait le mimosa à sec, dans des cartons. Aujourd’hui, il est dans l’eau, en chariot contenant des « aqua-packs » et sa conservation est accrue. Il s’épanouit chez le client final, avec l’ajout d’une solution totalement biologique et reste magnifique une semaine.

photo2011A-0079.JPG Le mimosa est très prisé sur le marché parisien, mais mes hôtes  envoient les 45 tonnes de leur domaine « la colline des mimosas » sur tout le territoire Français. Malgré un pic de production, une mise en bouquet et un conditionnement important, Cécile prendra le temps de tout m’expliquer avec une gentillesse qui fait la qualité des natifs de la région. Avant de partir, Cécile m’offrira un joli bouquet de mimosa qui va faire plaisir à Soso. Une publicité s’impose quand on a à faire à des personnes aussi gentilles : http://www.directmimosa.fr

photo2011A-0081.JPG Contrairement à d’autres variétés cultivées ailleurs, le mimosa du triangle d’or est totalement bio. Le Mirandole comme le gaulois ne reçoivent aucun engrais, ni en sol, ni sur l’arbre, ni dans les bouquets. Ils aiment la terre sableuse et volcanique, résistent au froid s’il n’est pas trop intense, craignent plus le vent que la pluie. C’est pour cela que le mimosa des collines pegomassoise est le plus beau. C’est ici aussi, qu’est né la confrérie du mimosa en 1998, les chevaliers sont les garants du savoir faire des anciens et de la qualité d’une fleur splendide.

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Je terminerai ma route en passant par le sanctuaire de notre dame de Valcluse. Parmi les Sanctuaires régionaux les plus fréquentés se place celui de Notre-Dame de Valcluse. Il est aujourd'hui sur le diocèse de Nice entre les deux villes de Grasse et de Cannes, la route passe dans une agréable vallée ; l'eau d'un ruisseau, y entretient une verdure abondante et l'agrémente du bruit de ses cascades, les pentes des collines sont couvertes de pins, de chênes, d'oliviers et bien sur toujours du mimosa.

074.JPG C'est en 1158 que l'on retrouve trace de l'église de Valcluse et c'est en 1244 qu'apparaît pour la première fois à Valcluse un sanctuaire dédié à Notre Dame "Beate Maria de valle clausa": "Bienheureuse Marie de la vallée clause». A quelques centaines de mètre au-dessus de la chapelle sort le vivier, dont les eaux s'écoulent en cascades dans un vallon resserré. Le cours d'eau sert de limite entre les territoires d'Auribeau et de Pegomas jusqu'à son confluent avec la Siagne. Je termine ma balade en passant par Grasse pour rejoindre à nouveau Mouans Sartoux. La balade en moto, m’aura pris à peine deux heures, visite de la forcerie comprise. Deux heures pour voir autant de merveilles, c’est peu et grandiose à la fois ……

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Petite rétrospective sur mes anciens articles qui vous expliqueront l’histoire du mimosa sur la cote d’azur, les festivités et le corso fleuri de Mandelieu et cette rivière mythique « la Siagne » qui longe la vallée du triangle d’or.

 

Article: les petits pompoms d'or

 

Article: La reine du Mimosa

 

Article: la riviere ou les poissons chantent

 

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 16:25

photos-2010b-0028-copie-2.JPG C'est une longue, très longue histoire que celle des barons de Bellet. Si le titre a été accordé par le roi de Sardaigne Victor-Amédée III, en 1777, les origines de la famille remontent au milieu du XVIe siècle. En 1594 Antoine detta epouse Franceschetta Doria l'une des plus vieilles famille Génoise. En 1701 Anne Rose la petite fille  epouse Pierre Roissard secretaire des commandements du Duc de Savoie. Quatre cent cinquante ans plus tard, la propriété est toujours là, château et chapelle dressés de toute éternité sur la colline de Saquier, au milieu des vignes qui produisent, selon les spécialistes, le meilleur vin du dernier vignoble entièrement urbain en France.

photos-2010b-0029.JPGN’a-t-il pas été servi au sommet européen de Versailles, en 1982, puis à celui de Nice, l'an dernier. Car ce vin exceptionnel qui était le préféré du roi Louis XIV , du prédisent  Jefferson ou encore de Jules Romain est d’une originalité sans précédent grâce à des cépages uniquement Niçois et un sol très particulier.
Ce domaine viticole est la demeure historique des barons de Bellet depuis le XVIème siècle (ancêtres des propriétaires actuels).

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Ancrée sur la colline à Saint-Roman-de-Bellet, la propriété est un véritable trésor du passé. Tellement même, que depuis le XVème siècle, château Renaissance, chapelle, vignoble et forêt n'ont jamais quitté le patrimoine familial. En héritant du bien en 1956, Rose de Bellet et son mari le colonel de Charnacé, reconstituent une partie du vignoble belletan, affaibli par l'invasion phylloxérique de 1885 et les dégâts des deux grandes guerres.

photos-2010b-0019-copie-1.JPGEn 1970, leur fils Ghislain reprend le flambeau, perpétuant ainsi la tradition de la vigne. Président du syndicat de l'AOC Bellet et membre du comité régional de l'INAO, il est à la vigne et au chai. Celui-ci m’a reçu très chaleureusement dans le chai de son château, avec dégustation à l’appui ,en m’autorisant à prendre quelques photos, un fait rare qu’il faut souligner de la part de ses propriétaires. Dommage que ce jour la, le temps était très maussade pendant que Ghislain de Charnacé me fit visiter le vignoble en m' expliquant les particularités.

photos-2010b-0021-copie-2.JPGSitué à 300 mètres en haut de la colline et exposé sud-sud ouest, le vignoble bénéficie d'un ensoleillement optimal, ventilé par les rentrées maritimes, le mistral et la tramontane venue de la vallée du Var. Rythmée par des labours d'automne et de printemps, la culture s'articule autour d'une taille courte pouvant être renforcée par une vendange verte en juillet. Au Château, où les vendanges sont manuelles et la cave équipée d'un matériel moderne, Ghislain et Catherine de Charnacé défendent la typicité des vins de Bellet. Grâce à la qualité des soins apportés aux vinifications et à la conduite de la vigne, ils tirent l'appellation vers le haut, offrant des vins de belle facture, parmi les plus beaux de Bellet.

photos-2010b-0007-copie-2.JPGCette année c’est le rouge Baron G qui se taille la part du lion avec quatre étoiles. Une jolie notation qui vient confirmer la devise familiale “res non verba”, des actes et non des paroles. Ici règnent la tradition, la rigueur et les valeurs, à savoir un respect absolu de la typicité du cru, de la vigne en tant que patrimoine et de l’esprit de l’appellation d’origine, qui fait que l’on peut encore déguster à notre époque des vins ayant une âme. »

photos-2010b-0003.JPGToutes les vendanges se font à la main. Les machines sont interdites sur les  55 hectares de vignes de Bellet. J’avais déjà fait un article sur l’originalité du vin de Bellet à l’occasion de la fête de la Saint Vincent, patron des vignerons au château de Crémât, l’autre grand domaine du vignoble de Bellet qui se composent d’une douzaine  de viticulteurs.

photos-2010b-0004.JPGBordeaux a envoyé des cépages au Chili, en Californie, en Argentine…. Nous, on veut tout garder ici me répond Monsieur le Baron de Charnacé. Tout ce qui se trouve à Bellet ne se retrouve nulle part ailleurs. Il faut du terroir dans la bouteille. Et le terroir, c'est la terre. On ne la trouve qu'ici. On l'appelle le poudingue.  Un mélange de galet et de terre sédimentaire. C’est l’une des parties de ce vin exceptionnel, l’autre c’est son cépage.

photos-2010b-0013-copie-2.JPGLes vignes s’enracinent dans d’étroites planches appelées « restanca » ou « faissa » constituées de galets roulés, mélangés à un sable très clair avec quelques veines argileuses. Les cépages sont typiquement Niçois, comme le Rolle, la Fouola negra et le braquet qui fait unique, a donné son nom à une famille toujours représenté dans le terroir. Des cépages donc unique au monde que l’on ne retrouve pas ailleurs, apportés semble t’il par un Dieu Grec. Cette appellation d'origine contrôlée des collines niçoises est une pépite rare ………

photos-2010b-0024-copie-1.JPGDes vignes étagées sur des collines qui regardent vers les cimes enneigées des Alpes, un gracieux petit château couleur brique décoré en trompe l'oeil... Le chateau s'inscrit dans la tradition architecturale niçoise et se pare des chaudes tonalités venues du Piemont; seul un oeil attentif peut déceler les fausses des vraies ouvertures, tant l'art du trompe l'oeil est ici savament maitrisé. Meme sans la degustation, la balade à travers ce vignoble est un moment de pur bonheur. 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 10:22

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Lors des élections législatives du 8 février 1871 dans le pays de Nice, le raz-de-marée séparatiste emporta tout. A peine passés 10 ans d'annexion et de dictature, la ville de Nice donna 16 514 voix aux quatre candidats séparatistes et seulement 900 au préfet Dufraisse candidat français qui malgré ses fraudes avérées et des moyens importants, fut littéralement balayé. Sur le territoire du Pays de Nice, Garibaldi obtint 13 984 voix sur 29 428 suffrages exprimés, soit 47,51 %, Piccon, Bergondi et Borriglione, autres candidats séparatistes, 12 550, soit 42,64 % alors que le préfet Dufraisse se contentait de 2894 voix, soit 9,83 % donné en grande partie par les provencaux installés dans le pays de Nice !

HI142.jpg Le lendemain du vote, les dépouillements terminés, Joseph André titra dans le Dirrito (le journal des niçois):  « Viva Nissa !!! »; dans un long éditorial, il écrivait entre autre :  « ...Nice a parlé ! Mais non la Nice des Piétri et des Pillet (Piétri envoyé par Napoléon III avait truqué le plébiscite de 1860 et Pillet, consul de France à Nice avait beaucoup intrigué à Nice pour favoriser l'annexion) mais la Nice de Ségurane et de Garibaldi ! Le citoyen Dufraisse a renié Garibaldi car il est le chef du parti séparatiste, Nice à l'unanimité a voté Garibaldi, donc, citoyen Dufraisse, et selon votre propre logique, Nice est séparatiste et ne reconnaît pas l'infamie de 1860 ! Ce vote magnifique est un plébiscite ! ». Nice exulta de joie et les drapeaux blancs frappés aux armes niçoises flottaient à toutes les fenêtres.C’était un énorme camouflet pour la France car même les anciennes communes françaises rattachées au comté pour créer le département des Alpes-Maritimes (cannes,grasse,antibes), avaient massivement voté pour l’indépendance !

1900.jpg  Le préfet Dufraisse, ulcéré et refusant de tenir compte de la volonté populaire légalement exprimée par les urnes, décida le 10 février de suspendre le Dirrito.Des forces armées importantes  convergent vers Nice ; des bateaux de guerres chargés de fusiliers marins mouillent à Villefranche, appuyés au sol par la gendarmerie, la cavalerie, et même des canonniers avec leurs pièces d’artillerie. Pour renforcer cet appareil guerrier, la Garde nationale  fut cantonnée dans les casernes  à Villefranche. C’est ainsi que cernés par l’armée et la flotte française, les Niçois  comptent bien résister. Cela provoqua plusieurs jours d'émeutes et la répression sanglante « des baïonnettes dans les torses niçois » dont témoigna Henri Sappia dans « Nice Contemporaine » ainsi que   le journal Anglais « The Times ». Le coup de grâce fut donné par l'assemblée de Bordeaux qui invalida injustement la victoire séparatiste du Peuple Niçois dont Jousé Garibaldi était le symbole. Les chefs du parti séparatiste furent invalidés, poursuivis, poussé au suicide ou assassiné. Une loi de circonstance fut voté pour interdire la création de partis indépendantistes. Ce furent les Vêpres Niçoises, en allusion aux Vêpres Siciliennes, qui scandalisèrent l'Europe entière et dont un autre député ami de Garibaldi démissionna en opposition à l'etat Français: Victor Hugo.
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Beaucoup de Niçois furent déportés dans des prisons lointaines. Officiellement, cet épisode n’existe pas dans l’histoire de Nice telle qu’elle est enseignée par l’université française. 

La France a soustrait entre autre de l'histoire de Nice cet épisode significatif, afin de mieux instituer la version officielle du plébiscite voté à plus de 90 % pour le « rattachement » à la France en 1860.

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Par la suite, les universitaires provençaux ont pris le contrôle de la culture niçoise en  « mistralisant » le Nissart, en remplaçant le Presepi par la crèche provençale, etc... Le but évident était d'imposer une filiation entre Nice et la Provence et par conséquence une légitimité française. Les descendants de ces falsificateurs, sous la forme d'associations plus ou moins para-municipales continuent encore de nos jours à soutenir la version française pourtant réfutée par des preuves incontestables et toujours incontestées.

HI133 Ces mêmes associations préfèrent accuser ceux qui ne dévoilent que la stricte vérité de fanatiques, d'illuminés, d'extrémistes mais refusent de parler de la protestation officielle de Garibaldi en 1860, des élections  de 1871, des conséquences pour le Pays Niçois qui découlent du traité de paix international de 1947 et de « la Déclaration de Genève » du 24 mars 2010. Cela ne les intéressent pas. Ils disent que c'est de la « politique » !

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Toutes ces associations culturelles qui ont une apparence de légitimité, n’en ont aucune ; la meilleure preuve est le zèle avec lequel elles ont fêté les 150 ans de l'annexion avec les représentants de la force occupante. Quelques cours de niçois, danses folkloriques et ravalements de façade de monuments historiques ne suffisent plus aux Niçois dont un nombre croissant lit les ouvrages inclus dans la collection « Les Cahiers de l'annexion » et consultent les médias libres Niçois sur internet.

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Leurs adhérents se résument désormais à une peau de chagrin et on les retrouve souvent inscrits à plusieurs associations afin de donner l’illusion du nombre. Ces structures dont le but est la falsification de l’histoire de Nice ne doivent leur survie qu'à la bienveillance médiatique et aux subventions française. Aujourd'hui nous pensons à la memoire des combattants Niçois mort pour la liberté.... Je me souviens ! nous n'oublierons jamais. Viva Nissa per sempre.

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http://lesbarbets.canalblog.com/albums/memorial_nissart/index.html

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 21:10

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Avant de commencer l’historique de mon article sur les deux villages et cette fameuse pyramide, il faut que je vous explique la signification du mot Ratapignata, auquel Bob Morane avait titré l’un de ses albums (la pyramide des ratapignata). Une ratapignata en Niçois est une chauve souris. Elle est par opposition la représentation inversée de l'Aigle, symbole héraldique de Nice. L'utilisation de la langue niçoise, de l'inversion et du symbole, par le peuple Niçois, leur permettra d'affirmer l'existence d'une communauté niçoise, positive et plus subtile que ne laissaient supposer les images parfois dévalorisantes que les membres de la « colonie hivernante » écrivaient à leur sujet, ou bien certains rapports de fonctionnaires français qualifiant de « sous-développées » les populations du pays niçois.

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Cette communauté de résistants était bien sur en réponse  au vote de 1871, dont la démocratie avait été bafouée,  car les Niçois avaient obtenu pour une large majorité  leur indépendance. Mais le Naboleon III de l’époque retourna la situation par les armes. Aujourd'hui encore, le panneau qui indique l'entrée du village est en langue Niçoise: Falcone" et non en Francais: Falicon. Mais , revenons à l’histoire de la pyramide de Falicon.

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  Perché sur une butte rocheuse face au Mont Chauve à 854 mètres de haut, le village de Falicon se visite à la force des mollets, un de plus me direz vous, mais vous ne serez pas déçu par ses belles maisons de pierre ou ses façades pastel bien restaurées, dont certaines décorées de superbes fresques en trompe-l’œil, par ses ruelles pavées en escalier et ses passages voûtés, ses petites fontaines et vieilles portes ouvragées, par son église de style baroque à clocher carré…

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La Reine Victoria et Jules Romains ne s’y sont pas trompés, car tour à tour , ils sont tombés amoureux de ce village. C'est dans ce village perché qu'il situa l'action de son roman "La Douceur de la vie", dix-huitième tome de sa célèbre fresque "Les Hommes de bonne volonté".

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La grotte et la pyramide des Ratapignata  a été découverte le 24 mars 1803 par Domenico Rossetti qui s’intéressait à la recherche de monuments antiques. De passage chez un ami de Falicon possédant une propriété au pied du Mont Chauve, il apprit qu’il existait au-dessus de la maison, un trou très profond. Sa curiosité piquée, il partit vers 10 h du matin et put le découvrir grâce à un rayon de soleil qui, pénétrant dans une salle souterraine de la grotte, en éclairait une magnifique colonne stalagmitique d’albâtre, blanche comme neige. Il put ensuite explorer la grotte et fut tellement heureux de sa découverte, dont la beauté surpassait tout ce qu’il pu imaginer, qu’il se promit d’en faire connaître les merveilles par la publication d’un poème.

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En quelques années, grâce à ce poème, la grotte du Mont Chauve devint célèbre : elle figure dans tous les guides de Nice du 19ème siècle et persiste même dans certains du 20ème siècle. Les visiteurs désireux de s’y rendre pouvaient emprunter sur place les échelles nécessaires pour y descendre. Si la grotte du Mont Chauve constituait un attrait touristique au 19ème siècle, la pyramide a largement mobilisé l’intérêt du public depuis le début du 20 eme siècle. Et avec elle, tout le mystère qui entoure son origine.

photos-2010b-0191.JPG Une série d’articles rédigée par Fred Gerard, estimait que la grotte et sa pyramide constituaient une sorte de temple initiatique bâti il y a 4400 ans. Fred Gerard résume : Ce que l’on sait maintenant de la grande pyramide de Chéops, construite elle aussi sur une grotte, nous prouve que celle du Mont Chauve est un monument scientifique, édifié avec ordre, mesure et méthode, en vue de perpétuer à travers les siècles d’ignorance, des vérités essentielles à l’évolution et au progrès de l’humanité.

photos-2010b-0209.JPG En démontrant que la grotte, telle qu’elle a été aménagée, avec son autel desservi par sept marches, répond aux critères des lieux réservés au culte de Mithra. Rappelons que Mithra est à l'origine un dieu iranien qui, à l'époque romaine, devient le pivot d'un culte à Mystères. Une légende voudrait que les templiers connaissaient l'existence d'un souterrain menant à une salle du gouffre et y ont enfoui le trésor tant convoité.

photos-2010b-0214.JPG  L’Ordre du Temple est implanté sur le secteur niçois dès le début du 12e siècle. En octobre 1307, Ange Guigonis, informé la veille de l’arrestation de son Ordre, décide d’évacuer un certain dépôt en objet et documents. Le site niçois et la région périphérique sont riches de lieux templiers très importants et primordiaux sur le plan tellurique. Près d’une trentaine d’emplacements sont occupés par l’ordre du Temple: Biot, Isola, Utelle, Cabris, Tourette-sur-Loup ...

Pyrafal1.jpg La grotte possède plusieurs réseaux, aménagés  de boyaux naturels de longueurs considérables pouvant fort bien correspondre entre eux et relier ainsi plusieurs endroits. Donc ! Pourquoi pas, l’Ordre du Temple n’aurait-il pas utilisé ces réseaux souterrains pour dissimuler son dépôt de la commanderie de Nice. Du temps de sa splendeur, la pyramide de Falicon devait mesurer une douzaine de mètres de haut et huit de côté. Les outrages du temps ont abîmé son sommet et le fait d’avoir fait entrer les Templiers dans la légende, beaucoup de chercheurs de trésors contribuent à en réduire la hauteur d’année en année.

24465514.jpg C’est pour cela que l’état décida de la classé monument historique en 2007. La grotte et la pyramide de Falicon continue d’entretenir le mystère et celle-ci n’a toujours pas dévoilé tous ses secrets. Je termine ma route en passant par le village d’Aspremont, village perché ou les maisons y sont installées en spirale, bâties en cercles concentriques autour de sa belle église gothique, formant une sorte de couronne au sommet de la colline , dominé par le Mont Chauve et surplombant la plaine du Var.
                    DIAPORAMA DE LA BALADE

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Published by BIKER06 - dans PROVENCE & PAYS NICOIS
26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 12:58

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J’emprunte donc la route de l’Esterel en passant par la Napoule et theoule que je vous ai si souvent présenté avec des promenades comme le sentier des douaniers, le parc régional de la pointe de l’aiguille ou encore le site de Notre Dame d’Afrique. Oui ! Vous avez remarqué que dans ce coin les balades sont nombreuses et celle-ci vous enchantera encore par son récit qui n’est absolument pas sorti de mon imagination, mais dont la réalité à rejoint la légende.

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Au pied du Massif de l'Estérel se trouve la route du littoral, surnommée la "Corniche d'Or" en raison de la beauté de sa côte rocheuse taillée dans le porphyre. Elle permet de découvrir des sites inoubliables comme le rocher du Dramont avec ses carrières d'estérellite (roche volcanique bleuâtre de la famille des basaltes). La partie la plus spectaculaire de la côte est le pic du cap Roux où les porphyres rouges dévalent dans la mer du haut de ses 452 m. La forte pente du continent se poursuit sous les eaux : à moins de 5 kms au large de la pointe du cap Roux, la profondeur atteint plus de 1000 m est atteinte.

photos-2010b-0015.JPG  Erigée par le Touring Club de France en 1903 sur l'ancienne Via Aurélia, voie romaine édifiée deux millénaires plus tôt, La route de la corniche d’or s'étend sur 40 km. Elle serpente autour des collines boisées, parsemées de Chêne-liège, de pins d’Alep et d’Eucalyptus. Elle est considérée comme l’une des plus belles routes du littoral du monde. On traverse des villages aux noms enchanteurs tel que : Anthéor, Miramar, Le Trayas, Agay, Theoule, La Napoule etc …

photos-2010b-0033-copie-1.JPGvue à partir d'une ruine à théoule 

 

Ce circuit panoramique culminant par endroit à 60 mètres au dessus de la mer propose à ses visiteurs de magnifiques points de vue aux couleurs de l'Azur dont les couleurs et la lumière changent à chaque heure de la journée. C’est le paradis des peintres….Les palettes de couleurs bleues, vertes, rouges sont d’une beauté à couper le souffle !

photos-2010b-0055.JPG Dirigeons nous maintenant vers le but de notre visite tant attendu, dont je vous ai promis au début de l’article.
L’ile d’or est située à quelques encablures du rivage à l’ouest de Cannes au niveau de la plage du Dramont en direction de Saint Raphael. Un lecteur assidu de Tintin pensera immanquablement à la couverture de l’album « L’Ile Noire » d’Hergé.

photos-2010b-0097.JPGL'ile d'or du Dramont 

 

Vendue aux enchères par l’état en 1897, l’ile d’or a été adjugée à un certain Monsieur Sergent pour 280 francs. On raconte qu’après une bouillabaisse très arrosé au vin blanc des coteaux Niçois de Bellet, ce dernier la joua aux cartes et la perdit. C’est son nouveau propriétaire, le Docteur Auguste Lutaud qui construisit la tour sarrasine en pierre rouge de l’Esterel, sur un plan carré, alors que la grande majorité des tours de la région Niçoise et Corse étaient, conformément au modèle génois, de forme ronde.

photos-2010b-0124.JPG  En 1912, son œuvre réalisé, le docteur Lutaud s’autoproclama « roi de l’ile d’or » sous le nom d’auguste 1er. Il frappa monnaie et émit des timbres. Après sa mort (ses cendres se trouvent sur l’ile, face au large), Monsieur François Bureau, officier de la marine, acheta l’ile en 1961. Il périt en faisant son tour du propriétaire quotidien à la nage. L’ile est aujourd’hui toujours privée et ses propriétaires, lorsqu’ils y résident, hissent un pavillon pour indiquer que la tour est habitée.

photos-2010b-0071.JPG La plage du Dramont fut  aussi l’un des principaux sites du débarquement de Provence. Le 15 août 1944, sur la plage de galets, 20 000 GI’s de la 36ème division du Texas de l’armée américaine, débarquèrent en moins de 10 heures avec des chars et l’artillerie lourde puis, marchèrent sur Cannes et Nice qui venait quand à elle de se libérer toute seule grâce à sa résistance.

photos-2010b-0172.JPGDe l’autre coté du parking du débarquement en passant sous le petit tunnel piétonnier qui évite de traverser la nationale, on découvre les lacs du Dramont qui sont d’anciennes carrières d'où était extrait le porphyre bleu qui a formé la plage des galets. Aujourd’hui ces lacs sont devenus un terrain d’entrainement pour les jeux nautiques.(voir dans le diaporama)

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En continuant votre route juste un peu plus loin du Dramont vous découvrirez à nouveau une autre curiosité sur la plage. Ce sont les ilots du « Lion de terre » et du « Lion de mer », que l’on peut observer au début du chemin du littoral, possédant des motifs géométrique surprenants. Ces prismes, qui ressemblent à des tuyaux vus de profil ou à un mur de pierres régulières vu de face, sont en fait des blocs de lave solidifiée, l’activité volcanique de la région (il y a quelque 60 millions d’années) ayant fait s’échapper de la lave à travers des cheminées. photos-2010b-0197.JPG

la plage des rochers à Cannes une impression de Seychelle.

 

Je fais maintenant demi-tour pour rejoindre Cannes et rentrer chez moi vers Grasse. Même après l’avoir fait  10 fois, 20 fois, 100 fois cette route, je ne me lasse pas de voir cet ancien massif volcanique, ses rochers de couleur orange qui ont parfois servi  de décors  naturels lors de tournages de western. C’est peut-être un peu pour cela, que j’aime cette route, car quand l’Amérique me manque, je n’ai plus qu’à la parcourir pour me sentir de nouveau chevauchant les grands espaces de l’Arizona.

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le phare de Saint Exupéry

 

En passant par le petit village d’Agay, j’aperçois le phare  ou séjourna le grand écrivain-pilote Antoine de Saint Exupéry (1900-1944) chez sa sœur, Gabrielle d’Agay. Il s’y maria en 1932 avec Consuelo Suncin et passa son dernier Noël européen en 1940. Une fontaine du Petit Prince figure à quelques pas de la résidence Agathos en hommage à ce livre immortel traduit en plus de 180 langues et une plaque sur le phare de La Baumette célèbre l’aviateur mort pour la France le 31 juillet 1944.

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couché du soleil sur la plage des rochers à Cannes

 

En arrivant dans la baie de la Napoule, les vues sont époustouflantes : l’œil ne sait où se concentrer entre les neiges du Mercantour ou sur les îles au large de Cannes. La route devient magique ….

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