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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 20:47

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Alexia de la boutique Pooh Pooh Bee Doo à Grasse

 

Le terme glamour désigne une beauté sensuelle, pleine de charme et d'éclat, caractéristique de certaines vedettes féminines de Hollywood. Quelqu'un de glamour est à la fois suave, sexy, beau, et souvent délicatement à la mode. Alors, après Hollywood ou peut on trouver un endroit encore plus glamour que la cité des Anges ? Mais, c'est bien sur, sur la Cote d’Azur ! ... et naturellement dans la région Cannoise. Pour l’heure, nos créatures de rêves se sont expatriées vers l'hippodrome de Cagnes sur Mer pour une soirée "New Burlesque", en plein air au mois d'Octobre, comme seule la Riviera peut le faire à cette époque. Mais, c'est quoi le New Burlesque ?

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La belle  Lison,Miss Massilia Vintage

 

Laissez moi vous raconter l'histoire que Miss Krystie Red Sugar m'a dévoiler secrètement au salon Massilia Vintage de Cagnes sur Mer, ou les plus belles pouliches concourent toutes les semaines (je veux parler des courses de chevaux bien sur !) devant un public averti.
septembre-2012-0198.JPGLe new burlesque ou neo-burlesque est un mouvement artistique et féministe né aux États-Unis aux débuts des années 1990 associé à la contre-culture. Il s'agit de performances scéniques réalisées par des danseuses ou danseurs légèrement vêtues ou pratiquant le striptease. Le nom tire son origine du burlesque au sens américain du terme, sans rapport avec le style humoristique du même nom.

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  Krystie Red Sugar

 

Depuis toujours, les femmes se déshabillent de façon séduisante pour faire plaisir à leurs partenaires, et cela pour deux raisons simples : c’est efficace et c’est amusant. Mais quand et comment cet acte simple est-il devenu un art, un style de danse, bref, un spectacle ? Krystie du salon Massilia Vintage m'en a soufflé deux mots dans l’oreille... J’ai bien dit dans l'oreille hein ! 

septembre-2012 0207Au Bal du Moulin Rouge vers 1840, des danseuses de cancan firent de grands battements de jambes pour remonter leurs jupes et exposer leurs culottes intentionnellement. Acte innocent ? Pas exactement ! N’oubliez pas que les culottes de l’époque façon « grand-mère » ont un chanteau ouvert. Mais leurs grands battements étaient rapides et relativement innocents au début. Puis vinrent les étoiles du Bal, notamment Jane Avril et La Goulue. Pas assez raffinées pour être considérées comme des courtisanes mais tout de même danseuses vénales, ces filles acceptent des tenues de scène plus osées et des grands écarts prolongés.

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  En réponse, les grandes courtisanes contemporaines (La Belle Otero, Liane de Pougy et plus tard, Colette et Mata Hari) montent sur scène pour montrer leur corps. Plus raffinées, elles proposent des danses exotiques, tableaux vivants sur des thèmes grecs anciens ou orientaux qui sont prétexte aux seins nus et aux costumes transparents. Et un jour en 1894… une jolie danseuse, son nom depuis longtemps oublié, a décidé de monter un tableau quasi dansant où elle se prépare au coucher.

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Au Divan du Japon, le premier strip-tease Burlesque était né. Sur scène accompagnée musicalement, la femme a retiré tous ses vêtements et s’est cachée sous sa couette. Après cela les grands bals (Moulin Rouge, Folies Bergères) montent de véritables revues avec des filles dansant torse nu et une (ou plusieurs) étoile qui présente l’art de l’effeuillage. Au début du siècle, un producteur américain fut très impressionné par ces spectacles parisiens raffinés et professionnels mais coquins et érotiques en même temps. Il en reprend l’idée et monte sa troupe aux Etats-Unis.

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Deva la Louve pour le plaisir des yeux et des oreilles


 The Zeigfeld Follies réunit les plus jolies danseuses des Etats-Unis. A cause des lois américaines de l’époque, la nudité est interdite sur scène. Zeigfeld habille ses filles de costumes extravagants (et transparents/moulants). Voilà, les plumes et paillettes, obligatoires pour le Burlesque, font leur entrée. Le glamour Hollywoodien mêlé à la coquetterie française est en place…

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  La soirée burlesque du salon Massilia Vintage entièrement gratuite rappelons le, a été présenté par Zizi Marley, un personnage très new et très burlesque. Elle écrit des scénettes qui représentent la femme d'aujourd'hui, dans ses failles, sa force, son cœur, ses tripes, son imagination ! Elle explore les frontières de la féminité, intérieures, ou celles qui pétillent de l'autre côté du miroir, une citoyenne active engagée et humaniste ! Le tout saupoudré d'une bonne rasade de dérision et de rire !

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Bambi Freckles dans un de ses numeros 

 

Les créatures de rêves de la soirée sont habillées (si on peut dire) par la boutique Pooh Pooh Bee Doo tenue par Alexia à Grasse. Marilyn Monroe, icône glamour des années 50, a inspirée  Alexia pour créer sa boutique. C’est dans cet univers rétro glamour  qu'elle nous convie. Cette jeune femme de 31 ans, issue d’une belle carrière dans la mode à Paris est passé chez Prada et  chez Tara Jarmon en tant que directrice de boutique sur les Champs Elysées.

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Un jour avec son mari (hélas) ils décident de changer de vie et de s'installer dans la capitale mondiale des parfums et reprendre un restaurant, "Le Danielli" qui entre temps est devenu une des meilleures tables de Grasse. Deux ans après, passionnée de mode et pleine d’enthousiasme, elle décide de créer sa petite boutique et choisis le domaine de la lingerie,  Pooh Pooh Bee Doo est né !

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Pooh Pooh Bee Doo est un style très rétro-glamour, un petit boudoir où les femmes viennent se faire conseiller dans un univers cocooning !  Pooh Pooh Bee Doo est connue pour ses nombreuses manifestations organisées dans la ville de Grasse et aux alentours (défilés, présentations de Collections, ateliers glamour avec Neo Retro, animations festives pour la ville de Grasse dédiées aux petits et grands, soirées à thème avec son fidèle partenaire Le Casino de Grasse, etc…).

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Ah oui ! Je ne vais certainement pas oublier la vedette de la soirée, Cherry Lyly Darling, mélange de style rétro avec des danses d’éventails et l’humour du new burlesque avec des numéros plus décalés, tout en douceur, glamour et rock roll. C’est à Nice, où elle suit une formation de comédienne et de danseuse, à l’école régionale d’acteurs de Cannes, que cette femme se passionne pour les arts de scène. Après 4 années où elle enseigne le modern jazz à des étudiants de Faculté de droit à Nice et un court passage dans un cabaret traditionnel des Alpes Maritimes, elle arrive dans la capitale.

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Rapidement elle intègre le Cabaret des Filles de Joie de Juliette Dragon en 2008 où elle goûte aux joies des scènes parisiennes dans des lieux comme l’Olympia, le Divan du Monde, la Bellevilloise, le Bataclan entre autre et se perfectionne dans l’art de l’effeuillage burlesque.  Voila ! la soirée se termine, mais comme, j'ai fait connaissance avec Krystie, Vanessa, Zizi et Cherry, elles m'ont invité à une soirée défilé de lingerie à la boutique d'Alexia à Grasse dont, j'ai gentiment accepté sans me faire prier ... Alors à bientôt pour une autre soirée glamour ! Dis moi Cherry, justement, j'ai les fraises pour ta créme chantilly... On les mange ensemble ?

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Le site : SO NICE PIN UP

 

Le site de: CHERRY LYLY DARLING

 

le site de: LISON MISS MASSILIA VINTAGE

 

 

DIAPORAMA DU SPECTACLE


 
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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 09:08

septembre-2012-0005.JPG Qui l'eût cru ? Les années  1950 à 1980 sont à la mode et, avec elles, les robes cocktail à paillettes, les perfectos en cuir et les santiags en python !
Comme son nom l’indique, c'est du vintage. On y trouve  de tout aussi bien de la mode que de la déco ou des véhicules (Plus de 50 voitures américaines, des motos anciennes, des vespas et des pièces détachées sont proposées par American Music & Custom pour les collectionneurs et amateurs de belles américaines  et de Hot Rod), de quoi t'occuper largement tout un après-midi : Une sorte de caverne d'Ali Baba dans laquelle tu en prends plein les yeux.

septembre-2012-0012.JPGIl y a  de très beaux stands "vintage" aux nombreuses marques prestigieuses mêlés à quelques stands créateurs dont la particularité est soit de s'inspirer du vintage, soit de créer à base de matière première vintage (tissu, dentelle, pièces de bijoux etc.....) ! De très beaux costumes du début du siècle dernier.... une coiffe de mariée 1900 dans un état impeccable... Des sacs en cuir, des bottes cousues main, des robes à gogo, des chemisiers cintrés, des vestes à épaulettes, des boas et des gants longs style charleston …

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Pour celles qui ont toujours rêvé de se glisser dans la peau de Dita Von Teese, Glamour Studio Relooking et So Nice Pin-up proposent même un relooking fifties: coiffure, maquillage, habillage et pose pin-up. Lors du salon, les visiteurs peuvent également repartir avec l'Almanach pin-up et custom 2013 réalisé pour célébrer cette 10éme édition de Massilia Vintage. Une nocturne a même été prévue jusqu'a 23h30 le samedi. La soirée s'achève par un défilé retraçant l'histoire de la mode et du style Charleston jusqu’aux années 60. La cerise sur le gâteau, un spectacle Cabaret Burlesque Néo Rétro Glamour à 21h30 avec effeuilleuses et meneuses de revue comme dans les années fifties. La convivialité est au rendez-vous ! Et tout cela bien entendu gratuitement svp.

septembre-2012-0017.JPGIl y a cette association niçoise So Nice Pin-up qui, j’en suis certain, réveillera bien des passions chez mes lectrices du blog. Mesdames, Mesdemoiselles…osez vous aussi ! Car avec « So Nice Pin-up »  je vous avoue que suis franchement tombé sous le charme. Comment résister à ces relooking « so glamour » et si réussi de la femme ?

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Décidément, ce salon Vintage à Cagnes-sur-Mer réserve bien des surprises. Il régnait une effervescence sans pareil. De jolies femmes se prêtaient au jeu en se faisant maquiller et coiffer à la manière des Pin-up des années 50. La métamorphose s’opérait alors sous le regard médusé des visiteurs pour atteindre, en quelques minutes, un résultat saisissant d’authenticité.

septembre-2012-0041.JPGLes Pin-up toujours souriantes que l’on voit habituellement sur les pages des magazines américains des années 1950 – 1960 se tenaient là, devant moi, en chair et en os. Vraiment très bluffant ! Sachez que l’association est née de passionnés de culture «old school» et des fifties, mais aussi du désir de sa fondatrice Krystie Red Sugar, de sublimer la beauté des femmes, à travers l’image des pin-up glamour de l’époque.

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Lulu rien que pour moi ! 

 

Krystie Red Sugar un nom qui sonne comme une danseuse du crazy horse. C'est une artiste du Make-up depuis de nombreuses années, auprès de grandes marques de maquillage, de nombreuses femmes sont passées entre ses mains expertes, pour mettre en avant leur beauté et leurs atouts.

septembre-2012-0073.JPGL’association a aussi pour but de regrouper et de fédérer sur la Côte d’Azur toutes les pin-up et leurs amateurs, en collaboration notamment avec l’Association «American Music & Custom». «So Nice Pin-up» est présent avec ses «co-pinup» sur de nombreux événements de la région, lors de rencontres ayant un fil conducteur avec le monde pin-up : concerts rock, concentrations de Harley Davidson, de voitures américaines, soirées et ateliers autour de l’effeuillage burlesque… D’ailleurs, la ravissante Cherry Lyly Darling, effeuilleuse incontournable de la scène burlesque française a l’honneur d’être la marraine de l’association.

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C'était aussi l'occasion de retrouver quelques anciennes figures du milieu Harley Davidson comme Fifi de Napalm Bike, ou jimmy le préparateur de Hot Rod. Celui ci depuis plusieurs années a bien changé sur la Cote d'Azur et de nouveaux visages pratiquement inconnus par votre serviteur sont apparus dans le panorama azuréen, alors l'occasion est trop belle pour se remémorer la nostalgie des années 80 avec les rares Bikers amis de l'époque.

septembre-2012-0146.JPGIl y a d'ailleurs plusieurs stands qui venaient au festival "American Freedom" que j'organisais au Théâtre Jean Marais de Golfe Juan dans les années 90. Ils sont tous la, avec leurs accessoires "Spécial Harley», mais aussi des flippeurs, des juke box, des disques d'or d'Elvis Presley, ou des 45T signés par l'idole des jeunes.

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Plus loin des stands pour collectionneurs avec toute une série d’objets qui se rappellent à notre bon souvenir, comme les verres Duralex, ces tapis ronds et colorés à longs poils ou ces téléphones flashy parfaitement désuets. Les tabourets Diabolo sont là aussi ! Tout y passe de Sophie la girafe au K-way, du mange-disque au Polaroïd, de  la pomme à glaçons au roman phot des années 50, de la guitare Gibson Les Paul, aux affiches de cinéma fantastiques.

septembre-2012-0147.JPGBref, on retrouve aussi l'époque des années 20 où ma grand-mère portait des bas, vacillait sur des talons pour danser des tangos, aux bras de mon grand-père.  Une époque où tout paraissait simple et facile comme bonjour. C’était l’époque où la robe Stack de Givenchy faisait tourner les têtes. Les années du retour de la maison Chanel sur la scène de la haute couture française. Les prémices de la mode actuelle.

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On mangeait dans nos cuisines les produits frais du potager cuisinés par une petite ménagère parfaite, inspirée par le chahut des postes de radio. Ah ces années de gloire et de prospérité où l'homme se sentait invincible. Les perspectives de conquête spatiales, les voitures voleront au vingt-et-unième siècle. Le monde occidental était en plein éveil, et la science lui ouvrait ses bras.

septembre-2012-0191.JPGLa crise nucléaire, les conflits islamo-chrétiens, le réchauffement climatique et autres problématiques n’existaient pas. L’avenir souriait et l’humanité toute entière se jetait dans ses bras. Puis Les Beatles, les mini-jupes des sixties,  Jim Morrison, Mai soixante-huit, la libération sexuelle, les hippies... bref, c'était le bon temps ! Et pour en être persuadé, il faut voir comment la jeunesse d’aujourd’hui est mordue de cette époque.

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D’abord réservé à quelques fans snobs ou rebelles, le vintage a ensuite conquis les salons et connait aujourd’hui un engouement sans précédent. Les jeunes femmes s'arrachent les vêtements d'occasion des années 1980. Ces « working girls » à la Melany Griffith, indépendantes et sexy sont amoureuses de robes en cuir et de bustiers panthère. En ce moment, les minettes de 20-25 ans s'arrachent les bottines des années 1980 à lacets dont personne ne voulait.

septembre-2012-0206.JPGDélicieusement excentriques, les jupes en cuir noir, les robes perlées noir et blanc ou encore les bustiers paillettes des plus grands créateurs , Yves Saint Laurent, Ungaro, Berreta ou Valentino , s'affichent dans le salon sur des mix de Michael Jackson, Madonna, Prince ou Depeche Mode. Le vintage, c'est  la possibilité de s'offrir des pièces uniques, voire exceptionnelles, griffées ou non, à des prix très raisonnables. Les vêtements vintage sont de meilleure qualité. Les coupes sont plus réussies, les tissus plus beaux. Et ce sont des pièces uniques. Et oui ! Ce n’était pas de la camelote Made in China à cette époque ….

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Le webzine du vintage : Vintage Folie

 

Liens des boutiques sympas du salon:

 

Wizettebis (vétements, sacs, accéssoires de mode)

 

Les Nylons d'Oliv ( spécialiste du bas nylon et lingerie retro)

 

Pooh Pooh Bee Doo (lingerie et mode vintage)

 

Atelier d'Art Fabienne Rousseau (artiste peintre)

 

DIAPORAMA DU SALON



  
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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 06:16

 

AVRIL2012-0173.JPG Le RDV est donné sur la place Massena en ce dimanche 24 juin , tout ce que compte Nice d'associations bresiliennes sont presentes pour rendre hommage à la déesse de la mer. Mais avant de se rendre sur la plage pour les offrandes , un cortège orchestré par des Percussionnistes de Samba reggae et Maraketu (rythme du Nordeste) , suivis des Danseuses brésiliennes et Bahianaises, des Capoeiristes et des Fils de Gandhi ( groupe traditionnel de Bahia) défile sur des rythmes latinos africains dans les ruelles du vieux Nice .

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Yemaya ou Yemanja, est une divinité aquatique d'origine africaine. Plus précisément, elle est issue des traditions religieuses des Yorubas, où elle est également la protectrice des femmes (des femmes enceintes en particulier), et la mère de toute chose vivante. Elle est l'orisha des eaux douces en Afrique, mais celle des eaux salées et de l'amour chaste au Brésil.

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Divinité africaine yoruba, Iemanja a fait le voyage vers le Brésil avec les esclaves noirs que l'on arrachait à la terre de leurs ancêtres. Les clercs portugais chargés de l'évangélisation des Noirs se sont bien sûr méfiés de la religion animiste. Le paganisme devait disparaître pour laisser la place à la « vraie foi », le christianisme.

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Dans ce but, et afin de faciliter la conversion des esclaves noirs, le clergé présent au Brésil a encouragé le syncrétisme, c'est-à-dire l'association de divinités non chrétiennes aux saints catholiques. C'est ainsi que Iemanja a été assimilée à la Sainte Vierge. C'est de ce syncrétisme que sont nées les religions afro-brésiliennes.

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La plus grande fête en l'honneur de Iemanja a lieu le 31 décembre. La foule se réunit en divers points du littoral et dépose des offrandes dans des paniers en paille. Il peut s'agir de miroirs, de peignes, de bijoux divers, de parfum, de fleurs. Dans les paniers, on glisse de petits billets faisant état des souhaits de chacun pour l'année à venir. A Rio de Janeiro, le soir du réveillon, il est coutume de jeter des roses blanches à la mer et de se vêtir de blanc, en l'honneur de Iemanja.

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 Le 2 février, fête officielle de Iemanja, la célébration a lieu à Salvador de Bahia, sur la plage du Rio Vermelho. Elle attire des adeptes ou des curieux venus de toutes parts. Cette fête a été crée vers 1920. D'après la légende, après une année de maigres prises, les pêcheurs bahianais se sont tournés vers les saints africains pour réclamer une pêche plus abondante. Initialement nommées « Offrandes à la mère de l'eau », les festivités se sont fait connaître comme « la fête de Iemanja », dénomination courante depuis les années 1960.

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La population se réunit sur la plage dès le matin, danse au son des tambours et des chants africains, puis font leurs offrandes à la mer. La fête de Iemanja est très populaire, et y participent des milliers de personnes: Blancs et Noirs, riches et pauvres, Brésiliens ou étrangers. Elle donne lieu à de nombreuses manifestations culturelles (concerts, démonstrations de capoeira, défilé de groupes carnavalesques etc.)

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  Sur la plage du Castel à Nice, les fidèles, vêtus principalement de blanc (paix), mais aussi de rouge (amour) ou de jaune (prospérité financière) se sont retrouvés avec le père Florini, au son des tambours et chants africains, pour danser, chanter et suivre les discours des maîtres de cérémonie. Adeptes et sympathisants ont ensuite rendu hommage à Iemanja en élaborant des autels au milieu des galets de la plage.

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Ils ont jeté à la mer des offrandes qui symbolisent la féminité (parfums, bâtons de rouge à lèvre, peignes, miroirs*, fleurs blanches pour remercier la Reine des Océans de l'année qui s'est écoulée et faire des voeux pour l'année qui vient. En me rendant sur la plage du Castel ce 24 juin , j'ai assisté à un spectacle un peu surréaliste à mes yeux (prochain épisode).

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La foule deja importante sur la plage ,ainsi que le long du quai des etats unis, afin de célébrer cette fête que je ne connaissais absolument pas, est tres coloré et etonnante pour un europeen . Si la temperature depassassait largement les 30° , celle de l'ambiance etait parfois bouillante. Certains participants rentrent en transe à la maniere des rituels vaudous. On m'explique que se versant  de la spiritualité s'appelle le « candomblé ».

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Le candomblé se caractérise par une relation privilégiée entre le fidèle et les divinités : chacun a un orixá  (divinités ) qui le protège et qui peut le posséder pendant la transe, lorsque l'adepte a été initié. Je vous avoue que c'est tres impressionnant. Cette fête est appelée sous divers noms dans différents pays: En Afrique: on l'appelle Yemoja, Ymoja ou Yemowo. Au Brésil: on l'appelle Yemayá, Iemanjá ou Janaina. A Cuba: Yemaya, Yemayah ou Iemanya. A Haïti: La Sirene ou LaSiren en vaudou. En Uruguay: Iemanjá. En République Dominicaine: Yemalla or La Diosa del mar (déesse de la mer).

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*pas d'inquietude cela est recupéré esuite et ca ne reste pas dans la mer

                             DIAPORAMA DE LA FETE


 
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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 08:30

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C’est la tuile ! La veille du festival pyrotechnique, mais surtout à 15 jours de mon périple en moto sur les routes Américaines mon appareil photo tombe en panne. En attendant, de connaître le verdict du magasin « Image photo » de Nice, je me console avec l’invitation de mon gendre et de ma fille sur leur yacht Carver Santego basé dans le port de Marina Baie des Anges. Nous sommes immédiatement rejoints par nos amis Cambodgiens de passage sur la Cote d’Azur et nous organisons un apéro sur le ponton. Un apéro qui se prolongera un petit peu trop longtemps et qui nous fera louper toute la première partie du feu d’artifice.

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  La ville de Cannes organise chaque été une manifestation internationalement reconnue dans le domaine des spectacles pyrotechniques. Le Festival d'art pyrotechnique de Cannes, organisé sur le site enchanteur de la Baie de Cannes, est avec le Festival de Montréal l’un des événements majeurs de la pyrotechnie dans le monde. Les spectateurs accourent du monde entier pour assister à ces spectacles magiques, cette fois ci, nous avons décidé de voir celui-ci de la mer, à la faveur du bateau de nos enfants... Grâce au Festival d'art pyrotechnique de Cannes, créé en 1967, la ville azuréenne a joué un rôle de précurseur dans le domaine des spectacles pyrotechniques musicaux.

DSC00296.JPGCette manifestation estivale prend la forme d’une compétition entre divers spectacles complets articulés autour d’un thème.
Ces démonstrations pyrotechniques comprennent un feu tiré sur l’eau, à partir de barges installées en rade de Cannes, un fond sonore et un texte de liaison.
Dès 1967, la ville de Cannes s’est associée aux établissements Ruggieri pour créer une compétition d’une qualité inédite.

DSC00298.JPG La premiere pyramide de Marina Baie des Anges classé patrimoine du XXe siecle

 

Le Festival d'art pyrotechnique de Cannes, qui proposait un spectacle bien structuré allant bien au-delà d’un feu d’artifice ordinaire, a réuni dès la Première année plus de 80.000 personnes par soirée sur la Croisette.
Ce succès ne s’est pas démenti puisque cette manifestation est l’une des plus importantes de la saison cannoise et accueille sur la Croisette environ 200.000 personnes pour chacun des spectacles. Le Festival d'art pyrotechnique de Cannes se tient chaque année les 14, 21 et 29 juillet et les 7, 15 et 24 août.

DSC00309.JPG le ponton est à nous !

 

Le dernier feu d’artifice est suivi d’une cérémonie de remise d’un prix appelé "la Vestale". Les sociétés participantes proposent un spectacle original et de qualité d’une durée minimum de 25 minutes sur un thème musical.
La rade de Cannes, qui s’étend des montagnes de l’Estérel à la pointe Croisette, offre un cadre incomparable pour un événement de cette envergure. Les spectacles sont donnés sur un front de mer de 300 mètres qui donne aux feux et au thème musical une dimension féerique.

photos-aout2011-0016.JPGDepuis 2004, la ville de Cannes, sensible à la protection de l’environnement, organise une opération de nettoyage des fonds marins autour de la zone de tir.
Les firmes du monde entier qui souhaitent concourir pendant le Festival d'art pyrotechnique de Cannes sont choisies par une commission et plusieurs firmes peuvent se regrouper pour représenter leur pays.

photos-aout2011-0020.JPGLa Vestale d’argent récompense chaque année le vainqueur de la compétition, tandis que la Vestale d’or est décernée tous les six ans à un vainqueur choisi parmi les artificiers primés les années précédentes. Ce trophée est très disputé car reconnu sur la scène internationale comme étant le prix d’excellence en matière de récompense pour une société d’art pyrotechnique.

photos-aout2011-0055.JPGVesta, déesse du feu, était la sœur de Zeus. Chaque cité possédait un foyer public qui lui était consacré et dont le feu ne devait jamais s’éteindre. Lorsqu’une colonie se fondait, les émigrants emportaient avec eux des charbons ardents prélevés au foyer de leur cité-mère avec lesquels ils allumaient le feu de l’autel de la ville nouvelle. A Rome, le feu sacré de Vesta était entretenu par six jeunes prêtresses vierges, les Vestales.

photos-aout2011-0060.JPGPrésidé par Monsieur Richard Gotainer pour cette année 2011, le jury, composé de personnalités, décernera La Vestale d’Argent à l’artificier qui aura su les charmer par l’originalité, la créativité, et la beauté des feux d’artifice ainsi créés, en harmonie avec la musique. C’est un jury de huit personnes qui désigne le vainqueur en fonction de l’originalité du thème choisi, de la mise en scène, de la qualité de l’illustration musicale, de la synchronisation, des coloris, ainsi que de la construction du programme.

photos-aout2011-0063.JPGDepuis 2007, le Prix du Public permet également aux spectateurs de donner une note aux feux en compétition. Comme président du jury, Cannes a déjà eu dans les années précédentes: Natasha AMAL, Marthe VILLALONGA, Corinne TOUZET, Sophie DUEZ entre autres ! De nombreux pays ont participé à ce festival pyrotechnique : le Japon, la Pologne, le Portugal, la Chine, l’Allemagne, le Canada, l'Espagne, L’Australie, le Brésil, l'Italie, la Russie, le Royaume Uni, la Belgique, l'Autriche, l'Argentine, la Suisse, la république Tchèque et bien sur la France.

photos-aout2011-0079-copie-1.JPG retour de nuit au port de Marina ... Celia n'a toujours pas sommeil !

 

Si la balade en bateau fut tout à fait agréable sur une mer bien calme, il n’en a pas été de même avec le Nikon qui est plus que malade ….. Obturateur totalement obsolète et message d’erreur à l’écran !


                              DIAPORAMA DE LA BALADE

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 16:15

Avril-2011-0132-copie-1.JPG Mouans-Sartoux organise cette fête tous les ans pour saluer le jour le plus long de l’année. Surnommée la " kermesse des kermesses ", la fête de la St Jean est inspirée des rites celtes de bénédiction des moissons, et correspond au solstice d’été, temps majeur du calendrier des peuplades européennes. Elle s’accompagne de grands bûchers " purificateurs ", célébrations du renouveau. Pour mettre un terme à cette pratique " barbare ", qui perdure avec les invasions Vikings, l’Eglise lui substituera la fête de la St Jean Baptiste, entre autres, par l’implantation de sanctuaires qui lui sont dédiés.

Avril-2011-0001.JPG A Mouans-Sartoux, c'est une énième occasion de faire la fête tout d'abord avec une  anchoïade puis ensuite avec les villageois qui embraseront la place d'un grand feu de joie  puis braveront les flammes en sautant par dessus le brasier. Un Baletti est ensuite organisé sur la place de la mairie, afin de clore cette soirée en beauté.

Avril-2011-0006-copie-1.JPG  C'est l'une des coutumes du sud de la France prenant ses sources en Catalogne, les feux de la St Jean illuminent de nos jours les nuits étoilées de Catalogne, de Provence, du Comté de Nice, de la Principauté de Monaco et à tendance à s'exporter dans d'autres régions françaises ainsi que de l'autre côté des Alpes !

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  Il est difficile de dater précisément le point de départ de cette tradition, tant les feux ont toujours été un vecteur de rassemblement. Malgré tout, c'est au Vème siècle, et ce pour lutter efficacement contre les cultes païens du soleil, que les chrétiens ont instauré ces feux lors du jour de la St Jean, solstice d'été, tout en conservant quelques rites païens.

Avril-2011-0036-copie-1.JPG  Mais cette tradition pris une autre dimension lorsqu'en 1955, un groupe de grimpeurs se rendit au sommet du mont Canigou, proche de Perpignan, pour installer un bûcher et illuminer toute la vallée pour rappeler que les Celtes, un temps installé en Roussillon, allumaient des brasiers lors du solstice d'été. Ils emmenèrent des fagots et firent un grand feu que les villages environnant purent apercevoir, ou du moins, ils aperçurent ce que l'on appelle de nos jours "la flamme du Canigou".

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Au fil des années, de nombreux pic prirent place dans ces illuminations, et le soir de la veille de la St Jean, toute la vallée était illuminée. Une nouvelle étape fut franchit en 1963, lorsque la flamme descendit, par relais dans une lampe tempête, pour arriver en plein cœur de Perpignan, afin de permettre un accès à tous à la flamme du Canigou. Tout au long de son chemin, porté par des relayeurs vêtus de blanc, la flamme fut transmise aux villages voisins. La Provence accueillie la Flamme du Canigou pour la première fois en 1983. De là, elle fut transmise à toute la région du sud est.

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Chaque commune organise alors sa journée en animations traditionnelles afin de patienter jusqu'à l'illumination du bûcher : découverte des costumes traditionnels folkloriques, des métiers autrefois pratiqués, des ustensiles autrefois utilisés...

Avril-2011-0071.JPG C'est à 22 heures que dans tous les villages, les bûchers s'embrassent, avec en bruit de fond l'hymne de la St Jean. Bien entendu ces bûchers sont allumés à l'aide de la Flamme du Canigou ! Un discours est alors prononcé, pour rendre hommage aux feux de la St Jean, et c'est alors le moment des farandoles qui prennent place autour des bûchers. Ces derniers sont construits par les habitants des villages, chacun apportant son aide à la réalisation, même la plus minime. Lorsque le bûcher s'enflamme, la Flamme peut atteindre plusieurs mètres, selon le mode de réalisation du bûcher. Il n'y a aucune règle concernant cette construction. Lorsque le bûcher est pratiquement consumé, il est de coutume de sauter au dessus du feu.

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Voici un conte de mon pays en lenga Mentounasc.

À San-Jouan
« San-Jouan, da meishan, Fa sourtì ou tabardan »
R'estade arriba dam'a San-Jouan e per a Festa du Paire. Ma laishema Marcéu Firpo cunta-nou un' antiga usança : Ent'e campagne,per a vegìlia da San-Jouan, se fasìa de belu fuegue de joìa e ou lendeman, da boun' oura, se mandavan garçoù e garçounete cercà ent'a cenre encara cauda de longue firamente biounde qu'una bela legenda desìa esse u cabelhe de San-Jouan-Batista e que pourtava chança.

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« Bousquièra dou fueg de San-Jouan, Garda ban piech per tout r'ann » proufetava un vielhe prouverbi. Dam'a stajan de fave s'arrecampan u luiambò que fan lume, a sera, souta u limounie e u pourtougalìe ent'una remourina de belùgoure. E susa u camì, à r'entrebren, u enfante s'en van chapà u lujambè en cantent aquela sounada : « Lujambò, cara un poc, cara aquì que te dounou de pan, de ven, de fave. Lujerna, carerma, cara aquì que te metou ent'a lanterna... » E n'ese pa per resegà se u Mentounasque dounavan de pan, de ven e de fave ent'u lujambò perqué Cathalan, ou signoù de Mentan, regalavan en 1457 una lemòsina annuale, couma se fasìa sempre, facha de pan de ven e de fave ent'a poupulacian de Mentan.

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La Saint-Jean
« Saint-Jean de la moisson, Fait sortir le hanneton. »
L'été arrive avec la Saint-Jean et la fête des Pères. Laissons Marcelo Firpo nous conter une coutume ancestrale: Dans les campagnes, à la veille du 24 juin, s'allumaient les premiers feux de joie et, le lendemain, à la fraîche clarté de l'aube, on envoyait, garçons et filles remuer les cendres encore chaudes pour y chercher ces longs filaments blonds qu'une légende délicieuse disait être les cheveux de Saint-Jean-Baptiste et qui portaient bonheur.

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  « Bûcher du feu de la Saint-Jean, garde santé pour tout l'an » prédisait un vieux proverbe.
Avec les fèves apparaissent les lucioles qui mettent, le soir, sous les citronniers et orangers, des tourbillons d'étincelles. Et, sur les chemins, à la nuit tombante les enfants vont capturer les lucioles en chantant cet appel en forme de promesse : « Luciole, descends un peu, descends ici que je te donne du pain, du vin, des fèves. Ver-luisant, fait carême, viens ici que je te mette dans la lanterne ... », Et ce n'est pas par hasard si l'on avait l'habitude de proposer du pain, du vin, des fèves aux lucioles, puisque Cathalan, seigneur de Menton, disposait dans son testament de 1457 qu'une aumône annuelle, composée de pain, de vin, de fèves soit accordée et distribuée au peuple de Menton, suivant ainsi une ancienne coutume en honneur dans le pays.

 

                          DIAPORAMA DE LA FETE

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 08:00

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Le terme dame désignait particulièrement, dans le langage de la Chevalerie, la Femme à laquelle un chevalier consacrait ses soins et ses exploits. Il a rompu des lances pour sa dame. La dame de ses pensées. Porter une écharpe aux couleurs de sa dame. En écoutant le troubadour » Eric Derrien », j’ai bien aimé la légende de Berthe au grand pied et j’ai voulu vous la faire partager.

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Lorsque Pépin le Bref décida de se marier, ses conseillers partirent en quête d'une fiancée de bonne noblesse dans divers pays. Mais le roi ne parvenait pas à faire son choix. Jusqu'à ce qu'un trouvère qui avait parcouru une bonne partie du monde vînt lui chanter la beauté de Berthe, fille du roi de Hongrie, aussi intelligente que fine et sage. Elle n'avait qu'un seul défaut : l'un de ses pieds était trop grand.

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«Les pieds restent cachés sous les jupes», se dit le roi. «Qu'on amène donc Berthe à Paris ! ». Pépin fit alors charger trente chevaux d'or et d'argent, équipa une douzaine de chevaliers le plus richement du monde, et la troupe prit le chemin de la Hongrie. La belle Berthe n'était pas joyeuse après avoir donné son consentement, quand il lui fallut quitter son pays natal et sa famille. Mais ses parents lui dirent pour la réconforter.

Aout-2010-0308.JPG  «C'est dans la douce France que tu t'en vas, ma chérie ! Où trouverais-tu plus beau pays au monde ? Nous ne t'oublierons pas, sois-en sûre ! ».
Et Berthe s'en alla donc vers la France. En route, son cortège fit une halte chez le duc de Mayence, qui s'étonna fort en voyant la princesse Berthe. Ce duc avait une fille, Alista, qui ressemblait à Berthe comme une sœur. Sauf les pieds, qu'elle avait justement très petits. Il ne fut donc pas étonnant que les deux demoiselles se prissent vite d'amitié l'une pour l'autre. Berthe était si enchantée de sa nouvelle amie qu'elle proposa d'en faire sa suivante, et de l'emmener avec elle en France.

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Lorsque tout le monde arriva à Paris, la princesse hongroise était si lasse de son long voyage qu'elle fit cette proposition à sa nouvelle amie. «Chère Alista, je t'en prie, remplace-moi ce soir. Que l'on te présente au roi à ma place. Cela ne durera pas longtemps, et de toute façon les gens n'y verront rien. Nous nous ressemblons tellement! » Alista accepta très volontiers : elle se revêtit de l'une des plus belles robes de la princesse hongroise et se rendit à la salle de réception pour la cérémonie de la présentation. Seulement, cela lui plut très fort de se trouver ainsi auprès du roi !

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Alors elle décida de remplacer sa maîtresse pour toujours. Alista paya très cher deux serviteurs, qui enlevèrent Berthe et l'emmenèrent en secret dans la forêt la plus profonde. Là, ils avaient ordre de la tuer. Mais ils n'en eurent pas le cœur, ils hésitèrent devant tant de beauté. Ils l'abandonnèrent donc à son sort, et s'en retournèrent à Paris. La pauvre Berthe erra longtemps dans la forêt obscure, elle se déchirait les jambes dans les fourrés épineux, dormait à même le sol nu et se nourrissait de fraises et de framboises. Jusqu'à ce qu'un jour, elle débouchât en une prairie où elle vit une petite chaumière. C'était là que vivait le charbonnier Simon, avec sa femme et ses deux filles. Berthe vécut neuf ans et demi dans la cabane du charbonnier, et jamais elle ne trahit sa véritable identité.

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La reine de Hongrie Blanchefleur n'oubliait pas sa fille. Dès qu'elle en avait l'occasion, elle envoyait des messages en terre de France, et était fortement inquiète de ne recevoir de sa fille que de très brèves informations. On peut comprendre qu'Alista n'adressait à la cour de Hongrie que des mots très prudents. Aussi, quand la reine de Hongrie invita sa fille à venir la voir en son pays, Alista lui répondit qu'elle ne pouvait faire le voyage, étant malade. Cela décida la reine de Hongrie. «Je vais aller voir Berthe en France ! »

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Ce fut en vain que le roi son époux tenta de la dissuader d'entreprendre un si long et si pénible voyage. «Si Berthe a supporté ce voyage, je le supporterai bien aussi, moi !»déclara-t-elle. Et elle se mit en route. En apprenant cela, Alista eut grand-peur. Elle se mit vite au lit, en se déclarant malade. Ce fut ainsi que la reine de Hongrie trouva celle qu'elle croyait être sa fille, au lit dans une chambre obscure, aux rideaux tirés.

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La reine se jeta sur la fausse Berthe dans son lit, et se mit à caresser sa fille comme un bébé. Ce fut alors qu'elle remarqua que celle qui était dans le lit avait bien le même visage que Berthe, mais avait des petits pieds : tous deux semblables. «Tu n'es pas ma fille !» s'exclama la reine. Et elle se hâta d'aller raconter au roi cette nouvelle stupéfiante.

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Le roi Pépin le Bref se fâcha très fort. Il fit venir Alista devant lui, et elle, tout en pleurs, avoua tout. Ensuite le roi entendit les deux serviteurs qui avaient été chargés de l'horrible besogne, et eux aussi confessèrent tout. Ils menèrent le roi jusqu'à l'endroit de la forêt où ils avaient abandonné la malheureuse princesse hongroise.
Le roi fit rechercher Berthe, et il chercha lui même, dans toutes les directions. Il commençait à se faire à l'idée qu'elle avait dû périr dans la forêt, quand il parvint lui aussi à la chaumière du charbonnier. Là, devant la maisonnette, il vit une très belle jeune femme qui rapportait une cruche d'eau de la fontaine. Et il remarqua aussi que l'un de ses pieds était chaussé d'un très grand sabot.

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Pépin l'interpella «Dites-moi qui vous êtes ! Vous devez me suivre, je suis le roi de France !» Berthe, effrayée, répondit «Ah, Sire, ne me faites pas de mal ! Je suis la reine de France, la fille du roi de Hongrie, l'épouse de Pépin !»
«Et Pépin, c'est moi ! »S’exclama le roi, tout heureux. Et il prit Berthe sur son cheval. Tout se termina très bien. Le roi fut miséricordieux, car Berthe au grand pied et aussi au grand cœur, plaida en faveur de tous. Sauf d'Alista, qui fut honteusement chassée de Paris.

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Les deux serviteurs reçurent une bonne volée de coups de bâton, mais ensuite le roi les récompensa richement parce qu'ils n'avaient pas tué Berthe, comme ils en avaient reçu l'ordre. Le charbonnier Simon, qui ne parvenait pas à croire qu'il avait hébergé chez lui durant dix ans la reine de France, fut élevé au rang de chevalier, et reçut comme armoiries une fleur d'or sur champ d'azur. La reine de Hongrie pleurait, puis riait, et se réjouissait fort de n'avoir pas écouté les conseils de son époux, qui ne voulait pas la laisser aller en France.

Aout-2010-0042-copie-3.JPG Qui sait comment tout cela aurait fini, si elle ne s'était pas décidée à ce voyage ! «Mais si vous n'aviez pas retrouvé Berthe», disait-elle au roi Pépin, «je vous jure que de mes propres mains je vous aurais raccourci d'une tête ! ». Peu de temps après les retrouvailles, on célébra de façon grandiose, pour la deuxième fois, le mariage de Pépin le Bref, mais cette fois avec la véritable Berthe, fille du roi de Hongrie. Et les époux royaux vécurent ensemble de longues années heureuses, et ils régnèrent avec une grande sagesse sur le doux pays de France.

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Origine du conte
Berthe au grand pied (vers 1275) est la mise en roman d'une légende concernant la mère de Charlemagne. Le troubadour Adenet s'inspira de cette histoire pour écrire «Li Roumans de Berte aus grans piés», où l'héroïne, une princesse de Hongrie, se voit substituer une rivale lors de son mariage avec Pépin. La mystification sera découverte par Blanchefleur, mère de Berthe, lors d'une visite à Paris. Pépin retrouvera lors d'une partie de chasse la vraie Berthe qu'il épousera. Elle devint reine de France et mère de Charlemagne.

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L'histoire : Berthe ou Bertrade, dite au grand pied était la fille de Caribert II comte de Laon et de Gisèle d'Aquitaine, Son mariage avec Pépin est daté de 743-744. Reine de France, elle est la mère de l'empereur Charlemagne et de son frère Carloman. Elle mourut le 12 juin 783 à Choisy-au-Bac et sa dépouille fut inhumée en l’église de l’abbaye royale de Saint-Denis.

  C'est avec ce 4e episode que ce termine les aventures des templiers de Biot avec cette extraordinaire fete qu'il ne faut surtout pas manquer.

             DIAPORAMA DES GENTES DAMES DE BUZOT

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 17:20

Avril-2011-0098.JPG L’an dernier, quelque 35000 curieux étaient venus découvrir les artisanats d’autrefois, les combats de chevaliers, les spectacles de fauconnerie. Cette année, le programme est riche, le village entier est placé en mode médiéval. Les stands abrités sous de vastes toiles blanches se succèdent, illustrant la calligraphie sur parchemin, l’art de souffler le verre, de fondre le cuivre …

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Les artisans comme de nombreux biotois jouent le jeu et déambulent parés de leurs costumes de lin. Des chevaliers, des rois, des reines, des gueux aux dents sales qui font peur même aux adultes. Des conteurs aussi qui s’exclament aux quatre coins du village. Au sol, la paille recouvre les pavés. Au moment de faire ripaille, les menus ont eux aussi remonté le temps. Mais le bonheur est tout de même dans l’écuelle.

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Et une fois les bedaines repues, place aux spectacles, au pied du village. Joutes, tournois d’archers, vol de rapaces, défilés aux flambeaux, feux de joie, jongleurs, magiciens et troubadours envahissent ruelles et places ….
La tribune est assiégée pour les spectacles, des milliers de personnes défilent dans les rues du village. Il est difficile de comptabiliser le nombre de visiteurs venus assister aux différentes animations quand l’accès est libre et non payant.

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Selon les habitués, ce nombre serait supérieur à celui de l’an dernier. Des le premier jour, la manifestation est déjà victime de son succès. De nombreux commerçants sont en rupture de stock de nourriture dés le début de l’après midi. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les buvettes tenues par les associations biotoises en ont largement profité pour remplir leurs caisses.

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Tout démarra le vendredi soir à 18h, Ils partirent vingt, cinquante, cent, mille biotois de l’office de tourisme, mais par un prompt renfort de Niçois, d’azuréens et d’étrangers, ils arrivèrent plusieurs milliers au stade de la fontanette pour l’embrasement de la cité, clou de cette première soirée.

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Biot a vécu une très belle soirée dont se souviendront surement pendant longtemps ceux qui comme moi y ont assisté.
Et pourtant, le démarrage avait été un peu difficile, avec un peu de retard à l’allumage du à une arrivée tardive de la troupe germanique venue renforcer cette année les troupes des  commanderies françaises et italiennes.
Le maire, a rappelé l’importance de ce rendez vous et le lien historique qui unit les templiers et la cité des potiers devenue au fil du temps la cité des verriers.

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Je dois féliciter, Christine Tabusso qui est l’initiatrice de cet événement gigantesque et qui comme beaucoup de personnes dans les Alpes Maritimes, des liens se sont crées ,  grâce à la moto Harley Davidson qui nous unit avec son père. Quel paradoxe une fois de plus, l'association du médiéval et du cheval mécanique americain.
Comme le veut l’histoire, Biot est désormais sous la protection de sir Thibaut : «  nous te confions cette ville, à toi de la protéger » déclareront les organisateurs de la cérémonie avant d’ouvrir officiellement cette édition 2011.

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De très bonne heure, a quelques heures du lancement de la journée, tout le monde, organisateurs, troupes et figurants, était au « taquet ». Ici, on ne replonge pas dans la Grèce antique, mais dans l’époque des templiers. La troupe des » blancs Manteaux » vient de débarquer et le sénéchal de la compagnie est tout de suite audible et donne les directives. Ils installent leur campement sur la place de la vieille ville, deux camions avec six tentes et un grand auvent vont constituer le décor et sont tout de suite installés.

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Mais parfois, on peut aussi se faire rattraper par son temps. « Des allemands doivent les rejoindre et ceux-ci viennent d’avoir  des problèmes avec la douane volante à cause des épées qu’ils transportent. A croire que dans l’autre sens, coté italien la frontière devient plus facile pour passer ! Il vaut mieux laisser entrer des tunisiens que des allemands avec leurs épées du moyen âge pour faire un spectacle. Mais arrêtons la polémique, on est en droit de supposer que nos chers douaniers fassent bien leur boulot et ne font jamais de zèle !

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Sur ces entrefaites, arrivent la compagnie templière de Hyères dans le var, flanqué de la croix rouge sur leur costume blanc, ce sont tous de grands gaillards portant la barbe.
Sur le chemin, dans les ruelles du village, on s’active partout, les commerçants installent les affiches, les toiles de jute, les oriflammes avec la croix. «  Tout le monde joue le jeu à fond ». Tout d’un coup, un jeune homme à la barbe bien fournie vient récupérer sa « commande ». 2.5 M2 de terre végétale. Un monticule déversé sur le bitume au centre de la rue principale et qui va faire son bonheur. C’est qu’il ne vient pas d’à coté le bougre ! Sa compagne et lui-même, viennent des Pyrénées orientales. Ils vont proposer une initiation à la poterie avec un four, composé lui aussi de terre et de briques.

Avril-2011-0245.JPGC’est maintenant au tour des chevaliers de crussol avec des chevaux pour des jeux d’adresse et des tournois amicaux, à moins que quelques combats ne viennent perturber l’atmosphère car on annonce la visite de l’ignoble chevalier noir , malheur à celui qui le rencontre, cet homme est damné..

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Une trentaine de passionnés campe dans un véritable musée vivant peuplé de chevaliers et destriers, d'écuyers, d'hommes d'armes, d'archers, d'artisans, d'herboristes et de cuisinières. On y voit sire Giraud capitaine, le chevalier Richard, Yort le barbare, le prince abdallâh, le chevalier jacques, dame Aneska et dame Théodora …. Tout ce petit monde propose une taverne médiévale avec des plats cuisinés, des cochons à la broche, des gamelles de plus d’un mètre cinquante de diamètre pour préparer les ragouts.

Avril-2011-0283.JPGOn notera aussi, la compagnie « vol en scène » pour les spectacles de rapaces, les archers de Malvan, et surtout la compagnie de troubadours « Saboi »  qui chemine en petite tribu nomade. Vêtus de peaux de bêtes à cornes, ces musiciens réouvrent les ancestrales voies de l’imaginaire à grand sons de trompes et de tambours. Avec Saboï défilent les rondes sabbatiques, les folies, les farandoles et les airs de transe, supports essentiels de toutes les fêtes religieuses ou païennes comme les carnavals et les feux de la Saint Jean si appréciés en Provence et pays Nissart.

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Depuis toujours en contact avec les populations méditerranéennes et orientales, le répertoire Nisso/provençal n'a cessé de s'enrichir tout en développant un style original où la rythmique joue un rôle majeur. Ce n'est pas un hasard si le galoubet (petite flùte à trois trous) et le tambourin, réunissant mélodie et percussion dans un seul musicien, se sont perpétués dans notre région.

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 On n’oubliera pas la compagnie les loups de Ravel ou encore la compagnie  Soukha une troupe de 6 saltimbanques qui, partis des terres de Provence, prennent la route de l'Orient. Après un long périple, ils nous reviennent pour livrer une envoûtante alchimie entre l'Occident et l'Orient ; un subtil mélange de musiques, jongle, danses et  spectacle de feu. Soukha signifie en sanscrit, le bien-être, le bonheur infini. C’est ce qu’ont ressenti tous les spectateurs de cette extraordinaire fête des templiers de Biot.

 

                        DIAPORAMA DES JOUTES

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 08:36

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messe templiere dans l'eglise Sainte Madeleine de Biot

 

C’est en 1135 que les chevaliers du temple s’établirent à Nice, occupant plus tard en 1154 un édifice désigné sous le nom de « temple » situé dans l’actuelle rue de la préfecture.

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Hors les murs de la cité historique, ils disposaient de deux autres établissements, l’un, sorte d’hospice ouvert aux voyageurs franchissant le Var, installé sur la rive gauche, l’autre sur la rive droite sur les hauteurs de Buzot (Biot). C’est dans ces différentes retraites que le 24 janvier 1308 seront interpellés, comme d’ailleurs dans toute la Provence (Nice n’étant pas encore à la Savoie), les chevaliers aux blancs manteaux du baillage de Nice.

Aout-2010-0499.JPG Cet événement avait été précédé par la rafle opérée le 13 octobre 1307 dans tout le royaume de France sous l’ordre de Philippe le Bel. A la suite de ce premier coup de filet, le fameux trésor du temple avait été acheminé clandestinement dans le sud pour être transporté ensuite en lieu sur vers les possessions d’orient. Il était prévu ensuite de l’embarquer au port d’Antibes. C’est ainsi que commence la légende de Auger Guigonis et du trésor des templiers :

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L’histoire prétend que chaque nuit, lorsque la cloche du donjon sonnait le huitième quart du guet, une ombre entrait dans le temple du quartier saleya  à Nice. Le visiteur prononçait  le nom et les lettres donné par le prophète Isaïe au Rédempteur  Emmanuel. Toutes ces précautions devaient aboutir à l’amoureuse rencontre d’Auger Guigonis Commandeur du temple avec Bertrade d’Arlac la fille du gouverneur du château de Nice.

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Nourri des principes ésotériques de son ordre, prudent, l’amant ténébreux imposait ce protocole mystérieux pour parvenir jusqu’au nid avec sa colombe. (Il est impossible pour un niçois de faire des vœux de chasteté). La fille du gouverneur connaissait la disgrâce qui avait frappé les chevaliers du temple dans le royaume de France. Des bribes de conversation saisies au château faisaient état de la haine portée aux templiers, dont la réussite et la puissance constituaient une menace pour le despote roi de France (un de plus avec François 1er, Louis XIV et Naboleon IV).

Avril-2011b-0365.JPG Bertrade fit part de ses craintes à Auger qui organisa habilement la fuite vers l’orient... Consciente du Danger qui menaçait son amant, Bertride ouvrit les lettres parvenu à son père par Charles d’Anjou alors comte de Provence. L’assemblée des commandeurs avait donc décidé de hâter le départ pour la terre sainte. Déjà 37 chevaliers de l’ordre regroupés dans le baillage de Nice avec armes et bagages, suivis des « tueropoliers » (fantassins) se dirigeaient vers Antibes pour y être embarqués.

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A Nice seul une douzaine de frères et leurs écuyers restaient encore dispersés dans les trois ordres locaux. Auger était du nombre, ne voulant pas abandonner sa bien aimée. Ils entreprirent de sauver le trésor du temple, objet des convoitises de Philippe le Bel et Charles d’Anjou.

Avril-2011b-0653.JPG L’amas d’argent et de bijoux constituant l’intégralité du trésor du temple doit être enfouis en lieu sur dans les meilleurs délais. De sa possession dépend la survie de la confrérie…. Ainsi parla Auger Guigonis ! Comme il ne pouvait être question de conserver la fortune des templiers dans un de leurs établissements, il fallait le transporter sans tarder dans une cachette insoupçonnable. Auger eut encore recours à Bertrade pour organiser ce délicat transfert. Une cache sure dans les galeries perdues des fortifications du château de Nice sera accepté. (Souvenez-vous de ma newsletter sur la découverte de la crypte à la suite de la construction du tramway. Les fortifications Niçoises étaient alors deux fois plus importantes que celle de Carcassonne.)

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Ce n’est point au château truffée de souterrains et de catacombes encore inexplorés de nos jours, que l’on trouvera le trésor pensa  la jeune fille. Avant de partir, Bertrade confiera à son preux chevalier : S’il vous arrive malheur, je fais serment de me précipiter du haut des remparts sur les rochers du rivage.
Abritée dans les fondations du château, repérées grâce à un plan primitif qu’avait consulté la fille du gouverneur, la fortune du temple pouvait attendre la des jours meilleurs à l’écart des convoitises. Avec les premières lueurs de l’aube, l’impitoyable processus d’arrestation décidé par Charles d’Anjou s’accomplissait dans toute sa rigueur.

Avril-2011b-0673.JPG Huit chevaliers Niçois se défendirent avec bravoure mais succombèrent sous le nombre. Pris ils furent conduits jusqu'à Meyrargue et Perthuis ou étaient regroupés les prisonniers. Quand aux 37 templiers embarqués à Antibes, ils avaient déjà gagné la haute mer. Guigonis et les siens tentèrent en dépit des risques de rejoindre Aix en Provence ou se déroulait le procès.

Avril-2011b-0687.JPG  Mêlés à la foule Guigonis et ses compagnons furent démasqués. Interpellés, ils périront eux aussi dans les flammes du bucher. Quelques jours après leur mort, on devait découvrir le corps déchiqueté de Bertrade d’Arlac sur les rochers battus par les vagues, au bas des tours du château de Nice. C’est par hasard lorsqu’on débarrassa en 1822 les restes de l’ancien château ruiné, pour transformer le site en promenade publique que l’on mit à jour une dalle de pierre dont l’inscription intrigua les archéologues. On y lisait cette étrange inscription : AG  GB + EMMANUEL HA IV MCCC VIII. Le code secret de Bertrade d’Arlac et d’Auger Guigonis.

Avril-2011b-0709.JPG On sait qu’un autre   roi de France fit détruire le château de Nice, Louis XIV. Toutes les galeries, les fondations et les souterrains furent écroulés. Les sous sols de la cité historique conservent dans ses flancs l’énigme du mystérieux trésor des templiers épargné grâce à l’amour et caché la depuis prés de sept siècles. Avec la pyramide de Falicon et sa grotte mysterieuse dont je vous ai précedement parlé dans un article , les galeries naturelles rejoignent la mer et donc tout naturellement l'ancienne forteresse Niçoise.L'hypothese du tresor  dans ces lieux est fortement mentionné par les historiens.

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              DIAPORAMA DES FESTIVITES TEMPLIERES

 

 

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 08:10

photo2011A-0302.JPG Et oui ! Je ramène ma fraise une fois de plus et je le pense à juste raison ! Quelle en est cette raison avant de continuer l’article sur des bases plus sympathiques ? Tout d’abord, il faut que je vous dise, que je ne suis ni partisan du comité Miss France ou bien de celui de Mme De Fontenay …. Je n’en ai strictement rien à battre (pour rester poli) de leur petite guéguerre qui pue le fric.

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L’élection de Miss mimosa 2011, s’était superbement bien passé, un spectacle de qualité qui durera plus de deux heures entrecoupé par de la chanson et des chorégraphies de danses exécutées par une école locale, sous l’œil attentionné de Lydia Podossenoff   ex miss Provence en 2005, puis le titre d'ambassadrice de la France en Chine et déléguée correspondante régionale du comité miss France (celle qui avait dit : Mme de Fontenay est une mère) Jusque la, tout va bien !

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Le jury décide donc d’élire la Mandolocienne Melody Touflan, belle jeune fille de 20 ans. Mais, quel ne fut pas ma surprise de voir que le diadème soit remis par une exécutrice du comité Miss France et non pas comme le veut la tradition par la Reine du mimosa 2010 qui passe le relais tout naturellement. Je me renseigne immédiatement auprès des organisateurs qui me donnent sans tarder comme réponse : La miss de l’année dernière ne faisant pas parti de notre comité, ne peut remettre la couronne ! Voici donc l’explication. Pour moi, une miss reste une miss et j’ai trouvé un gros manque de délicatesse de la part de ce comité. Chacun d’entre vous jugera leur comportement à sa juste valeur.

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Autre coup de gueule de ma part, sera sur le thème de la fête : Les organisateurs (mairie entre autre) ont choisi comme thème la protection de l’environnement en baptisant la fête : « Le mimosa se met au vert », avec une vingtaine de chars à tendance écolo. Est-ce que la population Mandolocienne est au courant que la ville voisine de Grasse veut faire construire un incinérateur ? Si oui ! L’hypocrisie est à son comble …. (Les 2 mairies sont de la même famille politique et font parti du groupement des communes du haut pays grassois. C’est vrai que mandelieu se trouve dans le haut pays ! Quelle plaisanterie !)

photo2011A-0109-copie-1.JPG  Bon ! Commençons maintenant les réjouissances qui nous intéressent. L’élection de Miss mimosa 2011. Et la …. Je vois que c’est quelques blogopotes féministes qui vont pousser le coup de gueule en disant que cet abatage de chairs fraiches ressemble au salon de l'agriculture : c'est la foire aux bestiaux qui défilent et on vote pour celle qui a la plus belle croupe ! Ou bien,  comme s’ils s’agissaient de poupées et  de me dire que c'est à cause de ce genre de pratiques que certains osent prendre le corps d'une femme pour un objet !

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 En tant qu’homme, je vais plutôt voir cela comme une démonstration et un hommage à la splendeur physique, au secrets de la beauté , au symbole de l'amour et de la sensualité qu’ incarne aussi la vertu et la féminité accomplie, le corps féminin est celui de l'abondance, de la bonne santé , de la grâce, et je pense qu'autant les hommes que les femmes apprécient de voir la beauté dans toute son élégance, son charme, sublimées par des toilettes somptueuses et des danses magnifiques comme cela à été le cas pour cette élection. Pour toutes ces raisons, j’adhère complètement !

photo2011A-0133-copie-3.JPG  Mandelieu-La Napoule, idéalement située à deux pas de Cannes, est nichée entre le massif torturé et néanmoins superbe de l'Estérel et le massif du Tanneron qui développe, en son écrin, la majestueuse forêt du mimosa.
Terre d'élection du Mimosa, Mandelieu-La Napoule, qui avait déjà séduit l'aristocratie britannique et russe de la fin du XIXe siècle, s'est muée, avec le temps, en une station touristique aux multiples richesses.

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Première destination golfique de la Côte d'Azur, ce site enchanteur  possède la plus grosse communauté de « chtis » du sud de la France (cela va faire plaisir à beaucoup de mes blogopotes). Depuis des lustres, Mandelieu-La Napoule vit au rythme de la floraison de ces multiples soleils. Éperdument amoureuse de ces grappes jaunes qui ont pris naissance en Australie, Mandelieu-La Napoule s'est très vite aperçue de l'impact visuel et odorant de ces branches ensoleillées sur ses collines.

photo2011A-0215.JPG C'est au milieu du siècle dernier que le mimosa prendra racine dans les massifs de l'Estérel et du Tanneron. Sa culture mobilise, aujourd'hui, une douzaine de mimosistes locaux (une centaine aux alentours de la ville). Le mimosa, "ce soleil d'hiver", est tellement cher au cœur des Mandolociens et des Napoulois que la ville entière célèbre, tous les ans en février, cette myriade de petits soleils qui illuminent nos collines et enivrent de ses effluves nos sens. Cette fête du mimosa, empreinte de traditions et de folklore local, réunit dans une même danse, le mimosa, nos forêts d'émeraude et la grande bleue.

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Ne se contentant pas d'être un arbuste décoratif qui rayonne de mille feux en janvier et en février, il est, également, exploité pour ses essences. Il entre ainsi dans la composition de parfums renommés : Farnesiana de Caron, Byzance de Rochas, Amarige de Givenchy.
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Éphémère comme toutes les fleurs, le mimosa doit sa commercialisation à la technique du forçage. Ce procédé est exécuté dans une pièce close en maintenant une température de 25° et une hydrométrie de 85. Il permet l'éclosion de la fleur et sa conservation grâce à l'ajout d'une poudre spéciale dite "Chrystal". La technique du forçage, qualifiée de "miracle biologique" par les intéressés, prend sa source dans deux versions à l'origine de sa découverte.

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La première : en rentrant de l'école Jules Ferry de Cannes, une petite fille cueille un bouquet de mimosa, pas encore tout à fait éclos, pour sa maman. Celle-ci, ne voulant pas froisser sa fille, place le bouquet dans un vase et l'installe dans la buanderie. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir le lendemain le bouquet épanoui et rayonnant de milles feux.

photo2011A-0276.JPGLa deuxième : un paysan de Cannes-la Bocca avait ratissé toutes les branches coupées d'un mimosa et les avait rassemblées sur un tas de fumier. Le lendemain, grâce à l'humidité de la nuit et à la chaleur du fumier, le mimosa était éclos. Mais l'histoire du Mimosa est jalonnée d'embûches et la première grande catastrophe arrive le 13 février 1929 avec le gel et la neige.

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 Alors, 2 ans plus tard, pour fêter la persévérance des producteurs de Mimosa et sa renaissance, la 1ère Fête du Mimosa fait son apparition à Mandelieu-La Napoule le 16 février 1931. Cette fête est donc bien une des plus anciennes traditions locales qui, malgré quelques interruptions dues parfois aux conditions climatiques, parfois aux incendies de forêts, est ranimée par la volonté farouche des habitants de la commune.

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Ceux-ci, répartis dans les diverses associations de la Ville sont les fers de lance de cette fête traditionnelle et décorent bénévolement les chars durant la nuit précédant le Grand Corso. Le mimosa fait décidément partie intégrante de l'histoire de Mandelieu-La Napoule. Aujourd'hui, ce sont 10 millions de bouquets qui sont expédiés par les mimosistes locaux dans le monde entier.

 

          DIAPORAMA DE L'ELECTION ET DU CORSO

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 00:00

photo2011A-0069.JPG Son parfum entêtant, son jaune étincelant font du mimosa le roi incontesté de l’hiver et le symbole de tout un terroir. Arrivé d’Australie via l’Angleterre, le mimosa s’est tellement bien acclimaté chez nous qu’il est devenu l’emblématique fleur de l’hiver azuréen.

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Une série limitée de la Coccinelle, version mimosa 

 

N’en déplaise aux anglophobes, le paysage végétal actuel de la cote d’azur doit beaucoup aux britanniques, botanistes éclairés qui ont notamment acclimaté, en terre méditerranéenne, palmiers et mimosas. Les graines ramenées d’Australie, au 18e siècle, par le navigateur anglais James Cook, ont atterri quelque temps plus tard sur le sol des Alpes Maritimes, à Cannes plus précisément, à la faveur des villégiatures de riches hivernants. S’acclimatant à merveille, l’arbuste aux petites boules jaunes et duveteuses gagne du terrain et franchit les vallons.

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La ravissante Clarysse Addario native de Pégomas a été la reine du défilé.

 

Le mimosa étant un végétal qui drageonne, il s’est en effet échappé des jardins en passant sous les murs des clôtures pour proliférer ensuite sur un terrain ou il se sentait bien. Cannes, Mandelieu, Pegomas, La Roquette sur Siagne, Auribeau, et le Tanneron sont rapidement colonisés. Il s’agit d’un massif hercynien caractérisé par des sables schisteux et des sols acides. Seules les plantes acidophiles comme le mimosa, l’arbousier, la bruyère ou le châtaigner peuvent vraiment s’y développer. Les paysans du cru comprennent assez vite l’intérêt de se lancer dans la commercialisation du mimosa, d’autan plus que l’industrie grassoise de la parfumerie fleure assez vite les qualités olfactives des glomérules jaunes.

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La forcerie*, technique originale mais simple est alors mise au point pour contrôler le fleurissement du mimosa. Les principales variétés de mimosa cultivées dans les Alpes Maritimes sont issues du Dealbata. Il s’agit du Mirandole qui occupe 60% des surfaces, de l’Astier 10% et du Gaulois 30%. Il existe un mimosa dit de « quatre saisons », plus gourmand en eau mais qui offre l’avantage de fleurir plusieurs fois dans l’année.

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Des couleurs incroyables ont égayé le défilé.

 

La production de Mimosa dans les Alpes Maritimes est de 170 ha, alors qu’elle n’est que de 70ha dans le Var. La production est de 20 millions de tiges pour 550 tonnes de mimosa sur les 40 exploitants du departement, pour un chiffre d’affaire généré évalué entre 5 et 6 million d’euros. Prés de 90% de la production locale est expédiée en Hollande, Russie et les pays Scandinaves. Pour la fete du mimosa à Pegomas, il a été utilisé huit tonnes de mimosa pour la décoration des chars,du village et celui lancé au public.

photo2011A-0131.JPG *L’idée de créer une forcerie, pièce utilisée pour « forcer » le mimosa à fleurir, serait due au hasard. On raconte qu’en se développant sur les collines du Tanneron, le mimosa a fini par s’approcher des terres cultivées par les paysans. Un jour, après avoir élagué un bosquet un peu trop envahissant, un agriculteur Cannois jette des rameaux verts sur un tas de fumier frais produit par ses vaches. Le lendemain, il constate que des petites boules se sont épanouies au contact de la chaleur et de l’humidité. Bien que fortuite, la première expérience de forçage vient de se produire.

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 Aujourd’hui, toutes les exploitations agricoles qui produisent du mimosa dans les Alpes Maritimes utilisent un local à l’atmosphère chaude (25°) et humide pour faire fleurir, presque à la demande, la fleur reine de l’hiver. La route du soleil d’or dans les Alpes Maritimes commence à Mandelieu la Napoule la capitale. Elle quitte le bord de mer  pour pénétrer dans les terres et en particulier le massif du Tanneron haut lieu de la culture du mimosa. C’est dans cet immense foret de mimosa, la plus grande d’Europe, que serpente la vieille route d’or originale parti de Cannes pour se rendre ensuite sur Pegomas ou l’on fabrique la fameuse brioche locale « la mimosette** » uniquement pendant la période de floraison.

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De très jolis costumes sur fond de ciel gris.

 

C’est à Grasse que s’achève la route du mimosa après un passage à la Roquette sur Siagne et Auribeau sur Siagne, deux villages que la nature habille d’or en hiver. Grasse capitale mondiale de la parfumerie et des plantes à parfum, dont le mimosa*** fait partie dans cette cité classée « ville d’art et d’histoire ». En ce dernier dimanche de janvier, Pégomas ouvre le bal de la première fête du mimosa dans les Alpes Maritimes.
Malgré le temps incertain, le public n’a pas boudé le grand corso. Tout le monde en a pris plein les yeux…. Et les narines.

photo2011A-0175.JPG La fête du mimosa à Pégomas comme de coutume pour les associations locales sont partie prenante de la fête pour le fleurissement des chars, la décoration du village et la participation aux groupes folkloriques... et aussi à tous les conducteurs de chars venus avec leurs propres véhicules notamment et toujours avec un "giordano" local ! Des milliers de personne ont tout de même répondu à la fête dans une ambiance familiale. Confettis et brins fleuris ont volé dans les airs lancés à partir de chars décorés pour l’occasion par les petits pompons jaunes.

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Titi sur sa balançoire, le chat mutin, le bon gros chien, la baleine fouettant l’air de sa queue, Jeannot le lapin et les deux coccinelles érigés sur les chars, sont magnifiques avec leurs articulations rigolotes et leur mimosa bien velouté. Pas de thème précis sinon celui des formes et de la couleur, dans une débauche fleurie. Pour pimenter la parade, des machines à confettis et à bulles. Les groupes qui défendent les couleurs de leurs pays ou de leurs régions, exotismes avec les brésiliennes, aux racines transalpines venus faire montre de leurs talents sans oublier les charmantes lolitas, danseuses western et autres clowns ont contribué à mettre une ambiance chaleureuse même avec ce ciel gris.

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Beauté, sensualité et charme réunis, la parade lemanja à fait tourner plus d’une tête et plus d’un photographe, devant la beauté des « déesses de la mer » (Lemanja est la plus célèbre des divinités brésiliennes) dans leurs éblouissants costumes de fête. Majestueuses et sexy, les Brésiliennes aux brillants « plumages » sont toujours le clou d’un corso. Autre genre, éminemment séduisant et tendance Brésil aussi, les femmes fleurs du groupe Niçois Magic Flowers ont déployé leurs larges corolles de toutes les couleurs et marché à petits pas, le temps de se faire admirer sans restriction….

photo2011A-0097.JPG  L’Italie bien représentée avec les »Sbandiatori  di Fossana » magnifiques dans leurs habits de velours à l’allure médiévale, et leurs fameux lanceurs de drapeaux à l’adresse spectaculaire. L’amitié Nisso-Italienne étant bien vivace grâce au jumelage entre la commune et son homologue Castelo San Niccolo.
Tout aussi remarquables par leurs costumes colorés, brodés de fleurs et leurs immenses chapeaux pointus, les membres du groupe folklorique de Modène ont impressionné tant par cette apparence carnavalesque séduisante que par la coordination de leurs évolutions.

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** La mimosette de Pégomas est un petit délice qui n’est fabriqué qu’en hiver, au moment de la floraison du mimosa. Mais qui est attendu avec impatience et qui part comme des petits pains si j’ose dire ! Cette brioche fourrée à la crème pâtissière aux fruits confits émincés aromatisée au sirop de mimosa est un pur délice, elle s’orne de « feuille » en pate d’amande et de grain de mimosa de sucre jaune. Mais inutile de chercher à connaître la recette, le secret est bien gardé.

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 ***On dit que son odeur est fleurie, poudrée et verte. Le mimosa est une fleur à parfum que les plus grandes marques de la parfumerie française utilisent. Citons parmi les fragrances célèbres « Amarige » de Givenchy, « Paris » d’Yves Saint Laurent, « Moment suprême » de Jean Patou ou encore « Champs Elysées » de Guerlain tous fabriqués à Grasse.

 

                                     DIAPORAMA DU CORSO

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Published by BIKER06 - dans FETES & SOIREES

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