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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 19:04

photos-aout2011-0008-copie-1.JPG Non loin de la frontière, à soixante-dix kilomètres de Nice, dans une région que l'on appelle la Ligurie, il est un endroit sur la Riviera italienne où se trouve une jolie petite ville au bord de la mer. Là, il semblerait que les plages soient restées figées au début du siècle dernier. Tous les soirs les habitants sortent sur la jetée, pour se promener et faire la causette.

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Cette ville du nom d'Imperia est la petite sœur jumelle italienne de Nice. Imperia doit son nom à la rivière Impero qui se jette dans la Méditerranée à cet endroit. Imperia est en fait la fusion, en 1923, de deux communes antérieures: Oneglia, côté est, Porto Maurizio, côté ouest et sept autres villages plus petits.

photos-aout2011-0016-copie-1.JPGImperia est entourée de collines portant des palmiers et des oliviers, autre ressemblance à la capitale de la cote d’azur. Les principales activités de la ville et de sa région sont le tourisme et la culture des fleurs. C'est aussi un centre de commerce d'huile d'olive. La variété d’oliviers de la région s’appelle Taggiasca, cet olivier est lui aussi l’équivalent Niçois du Cailletier. Aujourd'hui c’est une des plus célèbres olives pour la production d’huile, et surtout l'un des meilleurs produit sur le marché.

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  La Riviera Ligurienne, est l'habitat naturel pour l'excellence en ce qui concerne la culture de cet arbre. C'est parce que le climat est très doux et comparable à celui de la Cote d’Azur. 

Pour se rendre au château du célèbre clown « Grock », il faut sortir par l’autoroute à Imperia Est, je commence donc ma visite par Oneglia la ville natale de l'Amiral Génois Andrea Doria (1466-1560), un des plus grands généraux et des meilleurs marins de son siècle, allié à Charles Quint et à la maison de Savoie à la suite de la trahison de François 1er. Oneglia est en fait le vrai centre urbain d’Imperia car Porto Maurizio est un peu à l’écart et se trouve 3,5 km plus loin.

photos-aout2011-0047.JPGOneglia est une particularité linguistique en Ligurie car dans ce quartier d'Imperia la grande ville italienne la plus proche des Alpes Maritimes et de la Cote d’Azur, on y parle pas le ligure, mais le piémontais. Pour la simple raison que celle ci fut enclavée dans la République de Gênes, a longtemps appartenu à la Maison de Savoie en tant que principauté. Et dès 1614 et jusqu'en 1796, puis de 1814 à 1848, le territoire d'Oneille (Oneglia) devenait le siège de l'une des préfectures du ressort du Sénat de Nice.

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C’est le rattachement du comté de Nice à la France qui a fait de cette dernière ville, un chef-lieu de province Italienne. Oneglia/Imperia est la capitale de l’alimentation méditerranéenne et, en particulier, de la production de la pasta, depuis 1824, la firme Agnesi lie son nom à la Pasta et à la ville. La partie intéressante d’Oneille est le port et le quartier développé au XIXème siècle autour de la Place Dante (entre parenthèse, Dante Alighieri est à l’Italie ce que Molière ou Shakespeare est aux français et aux britanniques) et de la Via Bonfante.

photos-aout2011-0048-copie-3.JPG I pescatori vendono il pesce direttamente al popolo di Imperia

 

Les Rues à Arcade font tout de suite pensées à la place Masséna et à l’avenue Jean Médecin. Laissez-vous guider le long de ses arcades et de ses magasins. Ensuite je fais un petit tour sur le port, pour voir les pécheurs qui vendent directement leurs prises de la matinée. Vers 8 heures  les pécheurs reviennent dans le port et après avoir utilisé des filets ou un chalut, filet en forme d'entonnoir fixé à l'arrière du bateau, le poisson est ensuite trié puis vendu aux clients, qui sont déjà nombreux à mon arrivée vers 9h 30. Ensuite, je récupère ma moto pour grimper sur la colline ou se trouve l’étonnant château du clown dit Grock.

photos-aout2011-0085-copie-1.JPGAdrien Wettach dit Grock est considéré comme le "roi des clowns"  par ses pairs et était une véritable star de la scène internationale depuis le début du XXe siècle jusqu'à ses adieux à la scène en 1954. Jongleur Artiste extraordinaire, Acrobate, capable de jouer une multitude d'instruments de musique, il a captivé les publics du monde entier.

photos-aout2011-0091.JPGIl découvre Imperia  complètement par hasard, en visitant sa belle-famille en vacances en 1920, et il fut tellement impressionné qu’il décida d'acheter une maison avec terrain, initialement destiné pour ses vacances. Une fois celle ci terminé, il y résidera jusqu'a sa mort survenu en 1959. Manque de bol, la villa est fermée en semaine, je me contente donc d’apercevoir celle-ci et son parc de l’extérieur par quelques ouvertures dans la clôture. Une brochure alléchante à l’entrée vante les mérites de la visite, je vous en traduis quelques passages.

photos-aout2011-0102-copie-1.JPGLe parc tout d’abord : La beauté, le charme et le mystère de ce «lieu enchanté» de la Riviera di Ponente reflète le patrimoine naturel des jardins historiques typiques de la Côte d'Azur et de la riviera des fleurs. Les chemins bien définis pour encourager la marche, alors que tout autour des colonnes de la zone, les arches audacieuses, décorations absolument unique, des fontaines et un étang avec son pont oriental, sont l'achèvement d'un paysage magnifique et fabuleux.

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  Puis la Villa ou le château car c’est tellement gigantesque …Grock a lui même diriger le projet et les travaux signé par l'architecte Armando de Brignole, pas étonnant, par conséquent, de l'originalité de cette villa qui est difficile à définir. Un palais éclectique et extravagant qui jongle avec les styles.

photos-aout2011-0114.JPGTous les grands directeurs s’arrachaient ce grand clown, qui faisait le show à lui seul. Il effectua une prestation qui durait 45 min au cirque Medrano, à Montmartre. Il posséda aussi son propre cirque, où il occupe la scène durant toute la deuxième partie. La maison voit le jour en 1930, sur les hauteurs d’Imperia. Elle est baptisée la Villa Bianca (le nom de sa fille).

photos-aout2011-0126.JPGEn 1944, la propriété est occupée par les allemands. Après la guerre Grock vivra dans cette maison jusqu'à la fin de ses jours, en 1959. Sa fille finira par vendre la maison en 1975, mais elle finira par tomber à l’abandon. The Grock Foundation est fondée en 1999, pour tenter de sauver la maison vandalisée et délabrée, la ville d’Imperia rachète l’ensemble en 2002 et la restauration commence alors. L’ensemble est tellement alléchant que je programmerai une visite au printemps prochain.

photos-aout2011-0156-copie-1.JPGQuand au quartier de Porto Maurizio, il est situé sur un promontoire face à la mer et  a lui aussi une forte activité touristique. Son centre historique est plus intéressant qu’Oneglia, car plus vieux et plus ancien et surtout conservé dans son jus !  La cité était rattachée à Gênes depuis le XIIIème siècle, la vieille ville conserve un caractère médiéval prononcé avec de nombreuses maisons anciennes. La Basilique San Maurizio domine le quartier, elle est spectaculaire. Elle a été réalisée à la fin du XVIIIème siècle et elle est de style néoclassique. Son vestibule est impressionnant et sa coupole remarquable.

photos-aout2011-0168.JPGJe décide de retourner vers la frontière française en passant par le littoral , San Remo n’est qu’a une petite trentaine de kilomètres et Menton n’est pas loin ensuite pour récupérer l’autoroute qui me ramènera vers Grasse. En cours de route, je prends quelques clichés de la Basilica del Sacro Cuore di Gesù à Bussana, puis de quelques palais situés entre San Remo et Menton. La balade fut sympathique, dommage, il manqua le soleil…

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                                 DIAPORAMA DE LA BALADE


 
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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 10:42

Avril-2011-0199.JPG Sur la Cote d’azur ou en Provence, il est hors de question de ne pas se signaler quand on va sur un site de montagne, dans la garrigue ou un lieu perdu, car ici tout est vallonné, le moindre accident et l’on vous retrouve plusieurs jours plus tard. C’est pourquoi, comme toujours avant de partir, je donne à soso mon itinéraire et une fois arrivé à destination, je préviens la mairie ou le garde champêtre que l’on appelle maintenant la plupart du temps « police rurale ».

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La police rurale est une police administrative qui ne possède aucune limite géographique. Je la considère un peu comme les Rangers des parcs Américains. Ils sont la pour : Prévenir, renseigner, assister, secourir, surveiller (feux et incendie). Ils sont en voiture, à pieds, en motocyclette, à cheval et même en parapente dans le parc National du Mercantour.

Avril-2011-0177.JPG Leur rapport proche de la nature en fait des agents passionnés et donc plus agréables au contact de la population. A sillans c’est avec une dame que vous aurez à faire. Je gare ma moto à l’ombre sous les chênes, car la journée s’annonce très très chaude….. Sillans la cascade se situe dans le haut Var, le village est caché dans un écrin de verdure, il garde par certains aspects son caractère médiéval. Resserré autour du château, ses ruelles serpentent au gré des maisons anciennes. Mais sillans est surtout connu pour sa célèbre cascade.

Avril-2011-0082.JPG La Cascade est issue d'un affluent de l'Argens, " la Bresque " qui prend sa source dans la commune. Elle mesure 42 mètres de haut et se jette dans une petite retenue d'eau claire. Pour vous rendre au pied de la Cascade, il y a à la sortie du village, au niveau des parkings, un chemin forestier d’un petit kilomètre plutôt agréable puisqu'il longe de grandes étendues de fleurs et de verdures, (à la belle saison) bordés de platanes centenaires. Il  vous dirigera tout naturellement vers la cascade. Le début vous fera découvrir une large prairie jusqu’à l’entrée en forêt. Très vite, le bruit de la cascade se fait entendre. Là, un sentier descend jusqu’au pied de la cascade.

Avril-2011-0097.JPG  Les derniers mètres sont difficiles, puisque aucun aménagement n'a été fait. Des escaliers de bois et de pierres non sécurisés, à certains endroits le chemin se dérobe pour former des trous peu profonds, il faut se baisser pour passer sous des ombrelles de ronces. Mais cela en vaut la peine, le spectacle est merveilleux et on peut rester plusieurs minutes à contempler le paysage. On ne peut pas rester insensible devant un paysage si beau.

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Arrivée au niveau de l’eau, le charme s’opère devant ce joyau de la nature, et dans un grondement,  qui vient plonger parmi les rochers de tuf, dans un réceptacle, un "bénitier" autour d'une végétation constituée de chênes verts, aulnes, noisetiers et autres laurier-sauce. Une fois le spectacle apprécié , il faut revenir un peu sur ses pas et longer la rive droite de "la Bresque",  sur un sentier souvent humide et glissant, épousant les contours et ondulant le long de la rivière pour un parcours d’un kilomètre supplémentaire.

Avril-2011-0056.JPG Et bientôt, oh ! Surprise, sur la gauche, après avoir franchi un petit col, on aperçoit à travers la végétation luxuriante, la grande vasque d’une deuxième cascade dont la chute est bien moins élevée que la précédente. Elle n'en est pas moins belle, gracieuse même car s'étalant beaucoup plus en largeur, telle une chevelure d'argent.

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Après avoir plongé mon regard dans cette eau emeraude, je retourne récupérer ma moto pour me rendre au départ de la chute de la grande cascade. C’est Carole ma préposé du plus haut qui m’indiquera l’endroit en me faisant mille recommandation à la prudence. La falaise haute de 60 mètres est tout de même protégé par une petite barrière que l’on franchit sans mal pour se retrouver au bord du précipice.

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On pretendrait que la legende d'un tresor serait rattaché à cette cascade. Des resistants auraient envoyés au fond de la vasque des objets précieux pendant la guerre pour que les allemands ne puissent pas faire main basse sur ce tresor. Des plongeurs ont neammoins essayé d'atteindre le fond sans grand succés , puisque celui ci serait recouvert d'un amoncelement de branches d'arbres tombés de la falaise.

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La Bresque, grossie par la belle source du château de St Jean et le torrent, descendu du château de Fabrègue prend sa source à Fox-Amphoux. La succession de petites gorges sauvages, de prairies ombragées, de cascades, font de cette rivière une petite merveille. On se laisse charmer par la transparence des eaux, les reflets émeraude mis en valeur par le tuf des cascades. Elle continue son chemin vers Salernes, Entrecasteaux, et se jette dans l’Argens à l’est de Carcés.

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Je reprends ma route vers Salernes qui se trouve être la capitale provençale du carrelage rouge hexagonal appelé : « tomette », ensuite, je continue mon itinéraire sur Lorgues et je me retrouve dans ce que je considère être le meilleur du vignoble Varois. Quatre domaines ressortent du lot pour donner des vins d’exceptions, que j’ai tous possédé dans ma cave. Le château Saint Martin (Taradeau), le château Sainte Roseline (Lorgues), le château de Berne (Lorgues) le domaine Ott (Taradeau).

Avril-2011-0273.JPG Je m’arrête aux Arcs un gros bourg qui à appartenu à la famille des « Villeneuve ». Quand on franchit la porte de l’Horloge, on se retrouve dans un environnement médiéval, entrelacs de ruelles montantes et vieilles bâtisses. La partie comprise entre la tour (donjon du XIIIème siècle) et la place Paul Simon, dite le Parage, est la plus ancienne de la cité. J’en profite pour découvrir une adresse que l’on m'a souvent conseillé : Le logis du Guetteur.

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C’est un petit château fort qui a été transformé en « relais et châteaux »  souvent la marque smartbox m’envoie des « package » tout à fait intéressant sur cet hôtel. Après avoir visité les lieux en compagnie de la charmante réceptionniste, je suis persuadé qu’une nuit dans cet établissement avec diner gastronomique fera plaisir à soso comme celui que nous avons déjà fait au château Saint Victor des Oules prés d’Uzès.

Avril-2011-0239.JPGVoila ! C’est comme cela que se termine ma balade dans la perle verte du haut Var. Un conseil tout de même, l’été venez découvrir ces merveilles le matin, en effet vous profiterez d’une relative fraicheur en toute quiétude et vous aurez l’impression d’être seul au monde dans cette nature préservée au seuil du paradis.

Avril-2011-0264.JPGQue vous soyez simplement de passage ou habitants depuis des générations de ces lieux magiques, un endroit comme Sillans vous prendra par le cœur et ne vous lâchera plus jamais, qui sait, peut-être qu’une ondine a versé quelques filtres dans les eaux de cette rivière qui retombe dans ces cascades magiques…….

 

                           DIAPORAMA DE LA BALADE

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 08:01

photo2011A-0001-copie-1.JPG Nous empruntons comme souvent dans l’arrière pays grassois, la route qui mène à Gourdon  l’un des plus beaux villages de France et aux gorges du Loup. Souvenez-vous, cet été, je l’avais déjà emprunté pour me rendre à la réserve biologique des monts du haut Thorenc avec ses bisons et ses chevaux préhistoriques. La station se trouve à peine 6km plus loin, avant même la station climatique de Thorenc.

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Cette station de ski située dans l'arrière pays Grassois est la plus proche du littoral méditerranéen. A 20 Kms à vol d'oiseau des plages de Cannes, la station de ski dévoile un domaine skiable qui s’étend sur les pentes Nord du Cheiron et couvre une superficie de plus de 1 000 hectares. Bien sur ! Avec l’Audibergue autre station du pays Grassois, c’est la plus petite du département des Alpes Maritimes et ne saurait rivaliser avec les grandes stations d’Auron, Isola 2000 et Valberg de l’arrière pays Niçois ou les sommets sont beaucoup plus importants.

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D’ailleurs, ce mois de janvier 2011 a été catastrophique pour la station, peu ou pas d’averse de neige, 25 jours de soleil consécutif et une moyenne de températures oscillant entre les 15 et 18 degrés. Heureusement, l'enneigement est assuré par 75 canons à neiges.

photo2011A-0113.JPG Le nom de Gréolières apparaît pour la première fois en 1033. La haute vallée du Loup fut, dès la préhistoire, une importante voie de communication. Au début du XIème siècle, les vicomtes de Nice dressent sur le site du Bau de St Jean, alors dénommé Mayone, une église et un château. Gréolières n’est alors qu’une bastide dans le patrimoine des vicomtes de Nice. En 1079 le château de Gréolières est mentionné comme appartenant à un membre de la famille des vicomtes de Nice, Plus tard tout ce territoire fera parti de la réserve de chasse du roi d’Italie avec le parc du Mercantour.

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 Le village de Gréolières quand à lui est édifié sur un petit plateau en bord de terrasse exposé plein sud. Surplombé par les barres du Cheiron et dominant la vallée du Loup, riche en cascades et chutes impressionnantes, tunnels et gorges resserrées, le village apparaît tel un joyau dans l’écrin grandiose des Préalpes, serti au bas de la montagne du Cheiron. Gréolières est le point de départ de merveilleuses excursions.

photo2011A-0122.JPG  En voiture, dés les premiers lacets de la route qui mène au Cheiron et à la station, on admire le village et l’ensemble harmonieux de ses toitures, dont les délicats coloris se détachent sur le bleu profond des Gorges du Loup. La route traverse ensuite des tunnels (Les Lunettes vues dans l’un de mes articles) et des clues, puis, par le Plan du Peyron, on atteint ensuite  un point de vue panoramique sur la chaîne des Alpes et du parc du Mercantour extraordinaire, et de nouveau pour découvrir à droite le majestueux Cheiron.

photo2011A-0180-copie-1.JPG Crée en 1963, cette station de ski familiale est une station agréable en toute saison alternant les joies de la neige en hiver et les activités estivales tel que Gréo’Branche. Du sommet du Cheiron on peut admirer un panorama unique, les montagnes de la Corse par temps clair sont visibles. Les remontées mécaniques sont au nombre de 10 plus 1 télésiège, elles desservent 4 pistes vertes, 3 bleues, 13 rouges et 2 noires, le tout sur 30 Kms.

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La station est dotée depuis plusieurs années d’une installation d’enneigement automatique comprenant 75 canons répartis sur 4 Kms de piste, permettant la production d’une neige de qualité et assurant une ouverture précoce des remontées mécaniques. La station comporte également un Centre nordique, le plus important du Sud Est tant au point de vue de la fréquentation que de la longueur de pistes. Quotidiennement tracées, les pistes, (30kms) serpentent entre 1400 et 1540m d’altitude dans une forêt de conifères recouvrant le versant nord-ouest du Cheiron. Elles permettent, en totalité, la pratique du style classique (pas alternatif) comme du skating (pas du patineur), tout en bénéficiant d’un généreux ensoleillement. Deux ludo-pistes permettent aux tout- petits d’apprendre en s’amusant.

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Célia quand à elle, a découvert les plaisirs de la luge avec un immense bonheur. Pour l’occasion, nous avions ressorti de la cave, la luge en bois, qui tenez vous bien a cinquante ans ! Et oui ! C’était mes parents qui l’avaient acheté, quand j’étais petit. Inutile de vous dire, que c’était la seule luge en bois existante parmi toutes ces assiettes en plastique qui sert de luge maintenant …


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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 17:30

 

Mai-2010-0082.JPG Une fenêtre d'où l'on peut voir le ciel s'ouvre dans la montagne du Mercantour. D'où l'idée de nos ancêtres dédiés à la vierge Marie appelée dans les lithanies des Saints : "Porte du Ciel".
Le sanctuaire est connu sous le nom de Notre Dame de Fenestre. Situé sur une voie romaine, la route du sel, qui reliait les vallées du val de Blore et de la Vésubie à la vallée du Gesso dans le Piémont en passant par le col des Fenestres (2474 m d'altitude.) Le site de Madone de Fenestre était occupé par un temple lié à Jupiter, une chapelle le remplaça au VIIIe siècle, construite par les moines bénédictins.

Mai-2010-0102.JPGMais selon d'autres sources historiques, la Madone de Fenestre aurait une autre origine. Les Fenestres, les "Finies Terres" en latin ce sont les frontières constituées par les crêtes qui entourent le site de la Madone et qui forment une barrière de grontières naturelles.
La Madone des Fenestres, c'est peut être aussi la "Madone des Frontières ou "La Madone du bout du monde"... Dés 1388 il devint refuge des voyageurs car le col était le meilleur passage entre le Comté de Nice et le Piémont.
Le col des Fenestres met la Vallée de la Vésubie en communication avec la plaine du Pô. Au moyen âge, il est très fréquenté. Il se prépare à devenir la mythique route du sel.

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Comme au Grand St Bernard et au Mont Cenis, le sanctuaire de la Madone de Fenestre fut longtemps un abri pour les voyageurs et un refuge en cas de tempête.
Ce sont les moines bénédictins déjà installés à San Dalmazzo in Pedona et à Saint Martin Valdeblore qui construisirent ce sanctuaire-refuge. Au XII siècle, les templiers succédèrent aux Bénédictins. En 1308, l'ordre des Templiers est supprimé, le sanctuaire est détruit.
En 1355, les habitants de Saint Martin Vésubie le reconstruisent et depuis des siècles, le sanctuaire est devenu un lieu de pèlerinage des Niçois et des italiens surtout Piémontais.

Mai-2010-0238-copie-1.JPGCe sanctuaire, qui accueille en été une statue miraculeuse de "la Madone", est le plus haut et le plus ancien en activité dans le diocèse de Nice. Le sanctuaire devient français en 1947 avec le traité de Paris car ce territoire n’avait pas suivi l’annexion du comté de Nice à la France en 1860 et devint italien en 1861 avec la nouvelle république.

Mai-2010-0235.JPGLe sanctuaire de la Madone de Fenestres, dominé par la cime du Gélas, Altitude 3143 Mètres est situé à 1904 mètres d'altitude. Entourée de montagnes le Gélas est le plus haut sommet des Alpes-Maritimes, la Madone de Fenestres doit son nom, d'après la légende, à une trouée dans le "Caïre de la Madone", rocher derrière le sanctuaire situé entre les sommets du Ponset à droite et du Mont Colomb à gauche. Notre-Dame de Fenestres est vénérée par toutes les populations des environs et du Piémont lors des processions du 15 août et du 8 septembre. De nos jours, la statue en cèdre du Liban polychrome (du XIVème siècle) passe l'hiver à St Martin Vésubie (descente en procession au mois de septembre) et regagne le sanctuaire au début de l'été (montée en procession au mois de juin).

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Le sanctuaire est connu dés le XIIIème siècle, mais de nombreux indices nous font imaginer qu'il est plus ancien. La Madone serait apparue à plusieurs reprises dans la trouée dite du "Caïre de la Madone". Possession bénédictine de l'abbaye de Saint-Dalmas de Pedona (Borgo San Dalmazzo), le sanctuaire fut ensuite attribué au Chapitre cathédrale de Nice. Un chanoine en possédait le revenu sous le titre de commandeur. Le sanctuaire et ses terres sont finalement cédés à la cure de Saint-Martin Vésubie, sous le même statut.

Mai-2010-0160-copie-1.JPGLa mémoire orale en fait un domaine "templier", sur la foi d'ouvrages du XIXème siècle, site magique peuplé de fées et lieu de miracles dont nous connaissons deux relations du XVIIème siècle. L'édifice actuel est une reconstruction du XIXème siècle, rendu nécessaire à la suite d'un grand incendie. Le bâtiment représente le type même des sanctuaires alpins, dont on peut retrouver d'autres exemples, du plus méridional avec la Madone d'Utelle, et plus au nord par celui de Santa-Anna de Vinadio.

Mai-2010-0148.JPGLa route départementale remonte le vallon sur 13 km. L'altitude passe de 950 m à Saint Martin de Vésubie pour arriver à prés de 2000 mètres à la Madone de Fenestre.
La statue qui trône au-dessus de l'hôtel principal ne manque pas de susciter des questions : d'ou vient-elle ? Comment a t elle pu traverser tant de siècles et de dévastations pour parvenir jusqu'a nous ? Un document daté de 1647 fait remonter la statue jusqu'a l'évangéliste San Luca.

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Sa Conservation au milieu des guerres et des intempéries tient du miracle. Pendant la Révolution française elle fut cachée à Saint Martin (San Martino) pour ne pas qu'elle tombe et soit détruite par les barbares de la république Française. Quelque soit l'origine précise de la "Madonne des Fenestres" nous savons que depuis des siècles des hommes et des femmes viennent ici, attirés par la beauté des lieux, réfléchir, prier, admirer la montagne et le parc du Mercantour.
Dans le cadre exceptionnel, un peu austère, ou la nature est intacte, la montagne invite tous ceux et toutes celles qui viennent ici à se dépasser.

Mai-2010-0247.JPGJ’ai bien sur essayé d’emprunter le sentier de randonnée qui mène au lac de fenestres, j’ai du abandonner au bout de une heure de marche car mon pied devenait trop douloureux. Deux arthrodèses de chevilles et de métas ne me permettent plus de longues marches et la durée de la descente est égale. J’ai pu tout de même me rapprocher au plus prés de la montagne sacré. Mais j’aurai bien aimé faire le site des 5 lacs (durée 3h).

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La cime du Gélas est un sommet frontalier situé dans la chaîne des Alpes, dans le massif du Mercantour, entre les Alpes-Maritimes (comté de Nice) et le Piémont (Italie).Avec ses 3 143 mètres d'altitude, au sein du massif alpin du Mercantour, la cime du Gélas est le point culminant du parc national du Mercantour et du département des Alpes-Maritimes.

Mai-2010-0308.JPGLa première ascension est l'œuvre, en 1864, du Comte Paolo di Saint-Robert. Il gravit le sommet par le couloir Est, connu aujourd'hui comme la voie Normale, celle que j’ai emprunté. Victor de Cessole réalise la première hivernale trente ans plus tard, en 1894. Il est le sommet à franchir pour tout randonneur avide d’émotions fortes. Faites attention quand vous serez dans le couloir, cette zone est instable et dangereuse...

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Par contre le spectacle est divin et unique, il vous permettra de voir l’ensemble des montagnes des Alpes Maritimes dans sa presque totalité. Le mot " Gélas " évoque les glaciers qui bordaient autrefois la montagne. Je récupère ma moto pour allez déjeuner à Saint Martin Vésubie car en ce mardi du 17 Aout le refuge était fermé. Dommage car je me souviens avoir mangé une bonne soupe à l’oignon 20 ans plus tôt.

Aout-2010 0352C’est en 1860 que le village est annexé à la France, à la suite du vote « truqué » pour approuver ce transfert d'autorité, entre le Roi de Sardaigne Victor Emmanuel II et l'Empereur des Français Naboléon III.
Dés lors, Saint-Martin Vésubie devint un lieu idéal de villégiature des aristocraties italiennes, anglaises et de la noblesse niçoise. La " Suisse Niçoise " était née. Saint-Martin reste un lieu de séjour prisé pendant la période estivale comme hivernale. En continuant l’itinéraire soit par la madonne des fenestres ou soit par la Colmiane pour rejoindre la vallée de la Tinée, l’entrée des communes sur le Val de Blore et la haute Roya est plus récente et même très mouvementé.

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Ce n’est qu’en 1947 que les limites des Alpes Maritimes furent définies comme on les connaît aujourd’hui. Cet ancien territoire du piémont fut donc rattaché au département des Alpes Maritimes comme le fut le comté de Nice et une partie de la Ligurie, mais seulement qu’a partir du traité de Paris du 10 février 1947 signé entre les alliés et les puissances de l’axe calqué sur la ligne du partage des eaux. Il n’est donc pas bizarre de continuer à voir de nombreux patronymes de lieux ou de rues de villages toujours en piémontais. Si bien que la langue Nissarte est très souvent parlé dans le haut pays,beaucoup plus que dans sa propre capitale.

Aout-2010-0327.JPGEnfin ! Cet itinéraire a aussi plusieurs appellations : En tout premier lieu, c’est la route des grandes Alpes qui va de Menton jusqu'à Thonon les Bains pour une longueur de 700 km et un dénivelé de plus de 15700 mètres. La seconde est la route du sel qui partait du port de Nice pour se rendre à Turin la capitale des états de Savoie. La troisième est la route du baroque Nisso-Ligure qui vous invite à découvrir les plus beaux monuments, sacrés et civils, d’un patrimoine architectural inestimable, expression triomphante de la foi, de la vigueur et de l'euphorie de la Contre-Réforme.

Aout-2010-0358.JPGVous serez frappés, émus et étourdis par la vie, la somptuosité, l’exubérance des formes, des peintures et des décors dans les églises, les palais, les villages que vous traverserez car c’est le seul département en France qui possède cet art.

Aout-2010-0361.JPGEt enfin, la route des Brea qui en fait, est une suite logique de la précédente.  Les peintres niçois rassemblés au sein d'un mouvement qu'il convient de nommer "les primitifs niçois" œuvrèrent entre 1420 et 1525 et rivalisent entre eux pour embellir les autels de retables et recouvrent les murs de fresques dédiées à l'histoire d'un Saint ou à la passion du Christ. Notamment François, Antoine et Louis BREA qui est le plus célèbre et le plus talentueux. Un itinéraire des plus merveilleux ..

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 20:04

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La route passe devant les ruines du vieux greolieres

 

L’Estéron prend sa source au dessus du village de Soleilhas à prés de 1300 mètres d’altitude, sur les pentes de la montagne du Teillon (1893mètres).
Suivant un périple de plus de 65Km, l’Estéron vous entraîne au cœur d’une vallée riche d’un passé culturel typique de notre région, mêlant un cadre sauvage à de pittoresques villages qui dégagent une douce saveur de la Cote d’Azur Alpine avec leurs oliveraies qui ont fait pendant longtemps la richesse de cette vallée.

Mai-2010-0037.JPGArrivée au pont des clues d'Aiglun


Tout au long de mon itinéraire, je vous  invite à découvrir les villages d’Aiglun, Sigale, Roquesteron-Grasse, Pierrefeu, Gilette… pour ne citer que ceux qui croisent le cours de L’Estéron. En partant du pays Grassois, vous rejoignez le pays Niçois pour découvrir ce qui était à l’origine l’ensemble du comté de Nice dans la vallée de l'Esteron, car contrairement aux dires des historiens Français proche des mouvements politiques provencaux, celui-ci ne s’arrêtait pas à la limite du fleuve Var, mais, se projetait aussi de l’autre coté du grand fleuve.

Mai-2010-0016-copie-1.JPGSur la route du col de Bleine


Se jetant dans le Var (le fleuve), l'Estéron, nous offre une vallée pittoresque, vous y découvrirez de petits villages hauts perchés sur les sommets environnant la vallée, ainsi que nombres de villages encaissés tout au long du cours de la rivière. Une serie de villages perchées qui sont la marque de fabrique du departement des Alpes Maritimes.

Mai-2010-0120.JPGle village de Sigale


Comme pour la balade à la réserve biologique du Haut Thorenc des Monts d'Azur et des clues de Saint Auban, j’emprunte la route de Grasse à Opio qui passe devant le mémorial Coluche, puis je continue ma route pour Gréolieres les Neiges en passant par les ruines du vieux village abandonné. J’emprunte à nouveau le col de Bleine, mais cette fois ci au lieu de tourner à gauche direction Saint Auban, je pars à droite vers le village d’Aiglun et la vallée de l’Estéron qui sont le but de cette promenade idyllique.

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 Avec votre serviteur, on commence toujours par un peu d’histoire du pays et le premier village traversé n’en manque pas.
En 1388, le village d'Aiglun se retrouve sous la protection des Savoie et de notre cher comté Nissart, comme le reste de la région, lors de la Dédition de Nice à la Savoie le 28 septembre 1388. Il suit l’histoire des luttes entre les comtes de Provence et la maison de Savoie. En 1388, il passe à la maison de Savoie avec le futur comté de Nice après la mort de la reine Jeanne de Naples, comtesse de Provence. Les terres nouvelles de Provence prirent le nom de comté de Nice en 1526. Le territoire était enfin libéré de l'oppresseur provençal et la Savoie venait d'acquerir le territoire le plus important de son futur Royaume de Piemont/Sardaigne grace à son seul et unique port en mer Ligure.

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Lors du traité de Turin du 24 mars 1760, elle devient française (le royaume de France et celui de Sardaigne procédèrent à des rectifications de frontière, et par conséquence a lieu un échange de territoires).
Le village d’Aiglun fait partie de l’arrière pays de grasse, à la limite de celui de Nice. Le 18 mars 1562, la famille de Grasse le vend aux frères Georgio et Claudio Malopera. Puis ensuite, aux familles Caissotti (1605), Fabri (1634), Claretti (1670), Bonetto (1673), Blanchi (1754), Après le rattachement du Comté de Nice à la France par le traité du 24 mars 1860, Aiglun est réuni, avec l’ensemble de l’arrondissement de Grasse, au nouveau département des Alpes-Maritimes par la loi du 23 juin 1860.

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  Niché à 620m d’altitude sur le versant sud du mont San Martino (1257m), il fait face au mont Cheiron (1541m) et domine l’Estéron.
Son architecture est typiquement montagneuse à l’aspect bas-alpin, ses maisons anciennes sont regroupées autour de l’église Saint-Raphaël et de la Mairie. Par position, accroché à la montagne du St Martin, Aiglun bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel.

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Au nord, sa clue célèbre, de renommée internationale. Dans un cadre taillé au couteau, Aiglun, vous ouvre ses portes au travers d’étroits resserrements aux parois vertigineuses. C'est peut-être le canyon le plus célèbre du département, fréquenté de longue date, il permet une descente particulièrement esthétique en raison du site sauvage et grandiose où s'engouffrent les eaux vertes de l'Estéron. La clue d'Aiglun est incontournable (voir mon diaporama), c'est l'une des plus grandioses de la région avec des gorges de 200m à 400m de haut, ne manquez pas non plus la cascade de Vegay qui fait plus de 140m de haut que l’on aperçoit à partir de la route, malheureusement avec un contre jour très important pour la photo !

Mai-2010-0151.JPGTous ces paysages ont inspiré Frédéric Mistral dans son livre "Calendal" où il célèbre le charme d’Aiglun. Très aquatique et esthétique, au pied du village de Sallagriffon, vous pourrez observer la montagne littéralement fendue en deux. En effet, l'écaille rocheuse de calcaire s'est coupée sous l'effet de l'érosion du cours d'eau. Vous pénètrerez donc à travers ce mont dont le centre s'est évidé au cours du temps, formant un cratère.
On peut dire de la clue d'Aiglun que c'est la reine des clues, car c'est sans conteste la plus spectaculaire. C’est une curiosité géomorphologique qu'Edouard-Alfred Martel tenta de remonter en 1906. Son premier parcours intégral date de 1928. Il faut la visiter avec l'envie de découvrir un endroit exceptionnellement sauvage. On retourne dans la clue d'Aiglun comme on referait le sommet de l’Everest, tout simplement parce qu'elle est somptueuse.

Mai-2010-0131.JPGJe continue ma route sur Sigale encore un petit village perché ou la centaine d’habitants me regardent passer en Harley Davidson comme si j’étais un extra terrestre. Cigala (en Nissart) possede lui aussi de belles clues, celle du Riolan qui sont un peu plus accessibles pour le piètre marcheur que je suis …. 

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 Direction Peirafuec toujours en Nissart ! Pierrefeu, Pietra Ignaria, est un ancien poste romain, maillon de la chaîne qui servait à transmettre les messages par signaux depuis l'Ecosse jusqu'à Rome. A l'époque de César, 70 ans avant JC, la télégraphie était d'usage fréquent chez les Romains. Ils établissaient partout où s'étendaient leurs conquêtes, un système de communication rapide, qui favorisait singulièrement l'exercice de leur autorité sur les peuples soumis à leur domination. Comme la plupart des villages du moyen et du haut pays Niçois, Pierrefeu fut atteint, dès le début du XXème siècle par le phénomène de dépeuplement : les populations qui, depuis le Moyen Age, avaient vécu groupées dans le Vieux Village, commencèrent à descendre habiter le long des pentes, à proximité des routes, des terres les plus fertiles et de l'eau. Quelques familles niçoises vinrent s’y réfugier durant la seconde guerre mondiale.

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La renaissance du village commença à la fin de la guerre. Le progrès, la démocratisation de l'automobile et l'amélioration des routes facilita le renouveau. Je décide donc de monter au vieux village par une route sinueuse et étroite. C’est ici qu’habite un oncle à Soso.Je m’arrête quelques instant pour me rafraichir à la fontaine du village et laisser reposer ma moto car la température est à son plus haut niveau. Même ici en altitude la chaleur est forte…

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Je redescends sur Roquesteron de Grasse en franchissant le pont qui traverse la rivière Estéron. Dominé par son église perchée, le petit village de Roquestéron-Grasse semble s'accrocher à son rocher depuis la nuit des temps. Les curieux se demanderont peut-être d'où vient ce nom de Roquestéron-Grasse, qui n'est séparé que par la rivière Estéron du village voisin de Roquesteron. Il faut savoir qu'à l’époque romaine, le village se dressait sur le rocher escarpé surplombant la rivière. Au Moyen-âge, l’ancien "castrum de Rocca Stérone" est fief des Grimaldi de Beuil. C'est à la fin du 15ème siècle que le village descend du rocher pour s’implanter sur les deux rives de l’Estéron. Quand, en 1760, le traité de Turin déplace la frontière entre les royaumes de France et de Sardaigne, sur le lit de l’Esteron, La Rocca sterone est divisée en deux : la Rocca Sarde à l’Est, qui s’appellera ensuite Roquesteron-Puget, puis Roquesteron, et la Roque en Prouvença à l’Ouest, qui se nommera ensuite Roquestéron-Grasse.

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Pour finir ma visite en restant dans le passé, je rentre vers Nice en empruntant la rive droite de l'Estéron par Conségudes, Les Ferres et Bouyon, trois communes qui firent partie, comme Roquestéron-Grasse, de l'ancien Comté de Nice tout en faisant un petit détour par Gilette qui est le village le plus important de la vallée de l’Esteron et qui possede donc un bar qui m’attendait avec une bière bien fraiche…


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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 21:58

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La Riviera des Fleurs (riviera dei fiori) s'étire le long du littoral italien de Vintimille à Sanremo. Riviera est le nom donné à la région côtière de la Mer Ligure depuis la côte d'Azur jusqu'au-delà de La Spezia en Italie. Le nom italien de riviera est issu du génois, langue ligure, qui veut dire rivage.

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 Une partie de la Riviera  (cote d’azur) est située dans le département des Alpes-Maritimes de Theoule à Menton mais la plus grande partie est italienne, dans la région Ligurie de Vintimille au cinque terra paysage exceptionnel de beauté.
En 1997, l’Unesco a inscrit la partie orientale de la Riviera italienne (Portofino,Cinque Terre, Porto vénère et l'île de Palmaria) sur sa liste du patrimoine mondial comme paysage culturel.

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  Un climat toujours printanier qui ne semble pas connaître la ronde des saisons. Oliviers, vignes et agrumes dominent le paysage des collines et s'alternent aux cultures des fleurs, témoignages du travail de l'homme et d'une civilisation désormais millénaire qui sut transformer la physionomie du territoire. La provincia d’Impéria est la petite sœur parfaite du département des Alpes Maritimes, le prolongement historique de l’ancien comté de Nice.

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 Des plages de sable très fin ou de galets et d’étonnantes falaises s’y alternent. Le long de la côte se trouvent des localités touristiques (Bordighera, cervo, camogli), connues pour leurs attractions mais surtout pour leur eau cristalline. La côte se distingue par son climat doux, par ses équipements touristiques et par ses structures d’accueil en tout genre. Sa cuisine peut être définie comme la cuisine la plus méditerranéenne parmi celles italiennes, une alchimie gastronomique entre la piémontaise et la ligure en fait la meilleure cuisine du pays. Son climat, comparable à celui des grandes îles (Sardaigne, Sicile), crée en effet les conditions idéales pour la culture des vignes, des oliviers, des céréales, des légumes secs, des légumes verts, des fruits, et des arômes qui sont à la base de la cuisine locale. Comme sa sœur Niçoise avec le massif du Mercantour, la Ligurie d’Imperia fait face au massif de l’Argentera.

Mai-2010-0019.JPGSurnommée terre des couleurs, Sanremo en est la capitale avec ses jardins fleuris riches en espèces exotiques, et ses nombreuses exploitations horticoles. San Remo est à l’italian Riviera ce que Cannes est à la French Riviera, une ville à la réputation internationale.
La Riviera dei fiori est un peu le prolongement du comté de Nice, celle-ci faisant parti à l’origine de la même province romaine.

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San Remo  (on peut l’écrire des deux manières) est une ville touristique, connue pour la culture des fleurs et son corso fleuri (organisé par Ricardo Giordano, tiens ? un pote) , pour son festival de la chanson italienne de réputation mondiale, son rallye automobile, sa course cycliste Milan-San Remo et son casino qui est l’un des quatre casinos que possède l’Italie.

Mai-2010-0036.JPGC'est peut-être la ville balnéaire la plus connue de la Rivièra des Fleurs. C'est un endroit élégant et mondain réputé pour être le plus grand centre des fleurs d'Italie. Pendant toute l'année il y a un microclimat très agréable. Les promenades sous les palmiers ont attiré beaucoup de célébrités.

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  Mais, en plein cœur de San Remo  se trouve un quartier mystérieux, hors du temps, La Pigna est le vieux centre historique de la ville, connu pour ses ruelles tortueuses, ses jeux de lumière avec les rayons du soleil qui se glissent au milieu des bâtiments en pierres anciennes, et son ambiance tout à fait particulière. Passer par San Remo sans y faire une halte serait un sacrilège, on s'y sent loin du monde entier, à l'abri de tout... Un vrai havre de paix.

Mai-2010-0048.JPGLa Pigna est le cœur de Sanremo, la ville ancienne. La città vecchia se découvre à pied, à partir de la piazza Santo Stefano ou l’on gare nos motos jusqu’ au sanctuaire de la Madonna della Costa, le principal bâtiment religieux de la vieille ville. Pigna, vient du rassemblement de son quartier autour de la colline, tout comme les écailles d'un cône de pin. La Pigna est comme accrochée aux parois d'un promontoire dominé par l'église de la Madone de la cote. Le panorama va de Hyères (France) à Albenga (Italie), il est possible de voir la Corse par temps clair.

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 Les troupes napoléoniennes occupèrent la ville en 1794. Jusqu'en 1814, ce fut le chef-lieu d'un arrondissement du premier département français des Alpes-Maritimes, créé en 1805 et qui remplaçait celui de Monaco. Après la Restauration de la Maison de Savoie en 1814, San Remo devient une annexe du Royaume de Sardaigne et dépend à nouveau du ressort du Sénat de Nice et de son comté jusqu’en 1848.

large_San-Remo-1280x1024-1_1d6d6d.jpgL'ancien cœur de Sanremo, regorge de souvenirs et d'histoire, ce quartier médiéval accroché à flanc de colline, construite en cercles concentriques (fait de vieilles maisons, rues, trottoirs, places tranquilles, les escaliers et d'arcs) avait été conçu pour rendre inaccessible à l'attaque par des pirates, qui a menacé dans le passé pendant une longue période, les populations de la côte.

Mai-2010-0069-copie-1.JPGFaire une balade en moto sur cette partie de la province, c’est le plaisir d’humer dans nos narines toutes les odeurs olfactives de cette cote. L’odeur de la bonne huile d’olive des que vous grimpez dans l’arrière pays ou bien l’odeur de la rose quand vous longez son littoral et ses palmeraies.

 Riviera dei Fiori bello, meraviglioso .... Italia Io amo italia ! alla prossima

 

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 08:53

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C’est au début du XX siècle que l’histoire de Cap d’Ail, alors simple quartier de la commune agricole de la Turbie, s’est accéléré. C’est le Baron de Pauville, figure de la bourse,  fondateur du « Petit Niçois », qui le premier donna au Cap d’Ail à partir de 1879 son véritable essor. Après 1880, lorsque la route de Nice à Monaco fut définitivement ouverte à la circulation, Cap d’ail vit sa notoriété grandir considérablement et son patrimoine s’enrichir, par de nouvelles opérations nées du Tourisme.

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Ainsi, de la fin du XIXème siècle jusqu’à 1940, Cap d’Ail connaît une période faste. Des personnages illustres de la politique, de la finance, de l’industrie et de la littérature s’y rencontrent. Certains, conscients de la valeur montante de la  station balnéaire, y font construire de somptueuses et magnifiques villas. C’est la période des Frères Lumière, de Cécile Sorel, de Colette, des Princes Russes exilés, de Sacha Guitry, suivis après 1945 de Greta Garbo et de Winston Churchill tout ceux qui on créait la légende de la Cote d’Azur.

photos-2010-0203.JPGla plage de la Mala , la recompense aprés des centaines de marches d'escalier

Comme je vous l’ai dit dans le résumé d’accueil sur l’article, la balade est préférable d’être faite en Mars, Avril ou même Mai, car la douceur printanière favorise une promenade plus agréable que lors des fortes chaleurs de l’été. Premièrement parce que c’est moins pénible pour rejoindre le sentier des douaniers qui longe les falaises avec un dénivelé important puis deuxièmement parce qu’il y a très peu de monde pendant cette période ….

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Comme pour le sentier des douaniers à Mandelieu la Napoule, le Cap d’Antibes ou bien celui de Saint Jean Cap Ferrat, il est conseillé de ne pas l’emprunter par forte houle, les panneaux sont suffisamment explicites en plusieurs langues pour s’y conformer et ne pas prendre de risques inutiles.

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Ensuite, vous allez entreprendre l’une des promenades les plus fabuleuses le long de la mer bordé d’une végétation tropicale et de fastueuses villas comme celle des Funambules » construite en 1904, appartenant dès 1911 à Sacha Guitry illustre auteur et acteur,  qui laissera une œuvre considérable : 119 comédies,  53 volumes publiés,  21 films réalisés. Il a également sculpté 3 bustes de Jean Renoir. Continuez le sentier et laissez vous transporter par le bruit de la mer se jetant sur les rochers.
Au détour d’un rocher au Cap Mala, peu après la Plage Mala se dévoilera devant vos yeux, une vue somptueuse de la Côte d’Azur, du comté de Nice, de la principauté de Monaco et de l’Italie.

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Vous passerez devant  l’Eden résidence, anciennement « hôtel  Eden »  bâtisse monumentale construit en 1892, dans un parc de 5 ha pour Charles-Alfred-Léon Nicolle propriétaire en 1881 du journal le Petit Niçois. Sur votre gauche en remontant de quelques pas vous découvrez la villa d’un des frères Lumière, Auguste, construite en 1902. Mais la particularité du cap d’Ail comme celui du cap d’Antibes et de Theoule, ce sont ces roches et ses rochers volcaniques.

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Le volcanisme de Cap d’Ail est contemporain de celui d’Antibes, Villeneuve-Loubet et Grasse. Les datations effectuées au cours des années 80 montrent une fourchette qui s’établit à l’ère tertiaire entre 35 et 20 millions d’années.
Cette phase volcanique est donc légèrement antérieure ou synchrone à l’ouverture du bloc Corso-Sarde, évènement tectonique majeur ayant amené la séparation puis la dérive d’une partie de notre région qui formera plus tard la Corse et la Sardaigne.
Le volcan du Cap d’Ail ne se voit pas puisque celui-ci est au font de la mer au large du Cap.

photos-2010-0211-copie-1.JPGdes centaines de cactus et de figuiers de barbarie dans les falaises


Ce volcan peut être rapproché dans son fonctionnement des volcans andésitiques des Antilles, dont les dynamiques sont attestées par l’observation des vestiges encore en place. En poursuivant le chemin vers la plage Marquet, vous pourrez observer la présence de calcaires recouvrant les restes volcaniques, ces calcaires proviennent du plissement alpin et se sont éboulés au cours de l’ère tertiaire.

photos-2010-0247.JPGl'eden residence


Vous pourrez observer des blocs de différentes tailles et couleurs, d’aspect plus ou moins arrondis, certain dépassant un mètre. Il s’agit d’andésite, roche volcanique qui doit son nom à la Cordillère des Andes où elle a été décrite la première fois.Les falaises sont parsemées de milliers d'agaves, de figuiers de barbarie ,de cactus de toutes sortes, de yuccas ou de genets.

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Le sentier des douaniers du cap d’ail est donc une balade idyllique dans tous les sens du terme, on associe géologie, histoire et beauté naturelle. La plage secrète de la mala face aux grottes sous marine est une pure merveille, mais qu’il faudra mériter pour y accéder car le nombre d’escalier pour y descendre par la falaise est impressionnant. Vous imaginez la remontée ……

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 20:37

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le plateau de la Malle au dessus de Grasse à 1300 metres

Tout le monde parle de la neige, chaque blog nous fait découvrir ses photos personnelles dans la poudreuse. Et moi, pauvre malheureux que je suis, je ne peux même pas vous en montrer quelques une. Sur le littoral azuréen, nous ne sommes pas privilégiés par cette joyeuse situation en hiver. Alors aujourd’hui lundi 11 janvier,pendant que les trois quarts de la France est sous la neige, j’ai pris la moto et j’essaye de me rapprocher le plus possible de celle ci .
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la chapelle de Cabris , j'apercois la neige sur les hauteurs

Oh ! Ne vous attendez pas à voir d’aussi belles photos comme tous mes amis bloggeurs ont pu le faire, cette fameuse neige, je ne l’ai vu que de loin. J’ai du monter jusqu'à 700 mètres d’altitude pour en voir un peu sur les cimes des montagnes Grassoises. Alors, je me suis fait une raison !! Je ne pourrais absolument pas rivaliser avec vous. C’est avec la mine désappointé que je me suis décidé à vous faire voir autre chose. Je n’ai pas voulu être défaitiste à ce point, alors je vous montre les petits villages qui se trouvent à proximité de Grasse avec en toile de fond par moment quelques petites plaques de neige.
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vue panoramique de la place sur le lac de Saint Cassien 

L’hiver de la cote d’azur n’est pas aussi beau que celui de la région Parisienne, de l’Alsace, de la Bretagne, de la Picardie et même d’Avignon …… Il y a ce mimosa qui commence à fleurir, les orangers et les citronniers qui font plier les branches et même du raisin qui n’a pas été récolté par ses propriétaires , il n'y a rien de gelé …. Oui ! Je vous le dis, ce n’est pas terrible comme situation ….
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orangers à spéracédes le 11 janvier 2010

Bon ! Commençons par la première visite de mon itinéraire en partant de la cité des parfums sous un soleil …. Moyen. La région forme un ensemble ou s’accrochent les villages perchés, ou les collines d’oliviers ondulent nonchalamment jusqu'à la mer. Ici la langue de nos ancêtres est toujours pratiquée par une population soucieuse de conserver et de transmettre son identité.
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place Mirabeau à Cabris , on voit un peu quelques plaques de neige

Cabris*  (prononcé le s) est un vieux village fièrement dressé sur son piton (de toute manière, ils le sont presque tous dans les Alpes Maritimes) adossé aux prés-alpes qui domine le panorama grandiose de la cote d’azur (du cap ferrât à Toulon), les iles de Lérins, l’Esterel, le lac de Saint Cassien  et par matin très clair (pas cette fois ci) la Corse ! C’est l’un des plus beaux balcons de la Cote d’Azur. Le village  s’est construit autour de son château féodal de l’an Mil, son aspect actuel est le reflet de sa réédification vers 1500, après la peste noire, mais en grande partie détruit à la révolution, un panneau devant l’entrée nous apprend tout cela.
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grappe de raisin sur un balcon de Cabris 11 janvier 2010 

Les vestiges du château sont tout de même visibles à partir de la place principale, qui porte le nom de Mirabeau. En effet celui-ci avait pour habitude de venir voir sa sœur épouse du marquis de clapiers Cabris. De nombreuses chapelles se trouvent sur la commune, bastion des moines de Lérins. Le village accueillit aussi de nombreux artistes et penseurs comme résidents. On pense tout de suite à Antoine de Saint Exupery, André Gide, Albert Camus, Marcel Pagnol, Jean Marais. La cote d’azur est rempli de ses résidents prestigieux et Cabris n’en est pas le moins achalandé pour cela.
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promenade dans les ruelles de Cabris 

Malgré les 600 mètres, la douceur du climat permet à un des palmiers le plus haut en altitude de croitre. J’aperçois un peu de neige sur le plateau de la Malle qui se situe aux alentours de 1200 mètres d’altitude.
Cabris, c’est le bien être assuré à quelques kilomètres de Cannes. Un lieu de prédilection pour ceux qui veulent être propriétaire sur la cote d’azur à des prix raisonnables.
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place du chateau

Toujours Ok pour continuer ??  Allez, on se rend à Spéracedes (ne prononcer pas le s) maintenant ….. Drôle de nom pour un village, car en langue ligure celui-ci veut dire » s’approcher à travers »
Spéracedes** est le village des moulins à huile car dans la région des milliers d’oliviers font la fierté de nombreux propriétaires. L’huile d’olive étant ici considérée comme l’une des meilleures de France et est classé en » AOC olive de Nice ». L’ancien Moulin à huile Doussan laisse voir une roue à eau de 11 m de diamètre. Dommage que ce soit fermé le lundi lors de mon passage. Le département compte une trentaine de moulins à Huile tous en activité.
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le vieux lavoir communal

On continue la route vers Saint Césaire sur Siagne. La neige se rapproche mais est tout de même encore trop loin ….
Juché celui la aussi sur son piton rocheux, le village offre un splendide panorama sur les prés-alpes de Grasse et sur les collines de l’Esterel et des Maures.
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le village de Saint Cezaire sur la falaise surplombant la riviere Siagne

Le village surplombe la rivière qui s’insinue à travers les barres rocheuses qui alternent avec les restanques ou subsistent les anciennes oliveraies. Saint Césaire est suspendu sur des falaises verticales de plus de 300 mètres, ce qui rend le village très impressionnant pour le visiteur qui arrive par la vallée de la Siagne.
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des milliers d'oliviers dans des parcelles de pierres seches

Vieux village de l’époque Gallo-Romaine, il subsiste de nombreuses traces. Celui-ci était appelé « le grenier de César » tant les domaines agricoles étaient nombreux. Une des curiosités est un ensemble de 9 puits romains couverts, creusés en plein champ, autour d'une importante source qui a alimenté le village en eau potable jusqu'en 1870.Quatre puits sont couverts d'une voûte hémisphérique et comportent un bâti d'environ 2 mètres de diamètre, percé d'une ou deux ouvertures rectangulaires. Ces puits sont alimentés par une nappe phréatique très stable, dont le niveau ne baisse que d'un mètre en été.
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les puits Romains de Saint Cezaire

La région est aussi surtout connue pour être l’une des plus intéressantes en spéléologie. Il y a 6 millions d'années nait les grottes de Saint Césaire, royaume inégalé de l'imaginaire et du merveilleux. Découverte grâce au coup de pioche providentiel d'un agriculteur en 1890, elle allie une richesse exceptionnelle en concrétions à des formes fantastiques d'une surprenante beauté.
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l'endroit est bien sur clôt , j'ai du faire les photos bras en l'air , site dangereux.


Le visiteur découvrira les paysages souterrains spectaculaires d'un univers grandiose. Un peu plus loin c’est la grotte de la baume obscure que tout passionné du monde souterrain ce doit de visiter un jour dans l'un des plus grands site karstique d'Europe.
Mon itinéraire touche à sa fin et je rentre tout doucement à mon « at home » sans avoir pu vraiment vous montrer la neige. Je sais !! Ce n’est pas terrible comme balade hivernale, faite en plus avec un froid effroyable d’à peine une douzaine de degré….  on ne peut pas tout avoir, c’est bien connu ! Je continuerai à admirer vos photos. Merci pour le partage ….

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2 anecdotes sur les villages de :

* A Cabris lors de l’été 1972, s’installe dans le prés du village, le « Johnny Circus » Un concert que je ne pouvais manquer pour rien au monde.

**Antoine Cresp de Saint Cézaire se distingue au coté de l’Amiral de Grasse et participe activement à l’indépendance des états unis avec Lafayette et Rochambeau.
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la riviere Siagne

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 15:47
L’Esterel est un massif montagneux volcanique de faible altitude, situé sur le bord de la Méditerranée près de Cannes. C’est l’un des boucliers qui protège la Cote d’Azur des vents (mistral) ou des froids qui descendent par la vallée du Rhône.

Est-ce que les natifs de cet El Dorado, qu’on appelle la Côte d’Azur, se rendent compte vraiment de la splendeur du décor, qui les entoure ?
Je vous ai déjà parlé de la ferveur, de la beauté du site, des paysages magnifiques, de ce ciel si bleu…… de la route de la corniche d’or que je préfère faire en automne ou en hiver, de la mer en contrebas, où paressent de petits bateaux blancs ou multicoles sous le soleil méditerranéen, reflétant un ciel d’un bleu intense. Je disais donc ! Que parmi les insolites de la Cote d’azur, je vous avais déjà parlé de la Pagode de Fréjus dans un précédent article et puis tout d’un coup je pense à Françoise du site Mare Nostrum qui comprendra bientôt pourquoi avec la suite de cet article ou bien encore celui de Fethi du site entre Alpes et Aurés. Tout les deux connaissent bien la region dont nous rendons hommage .
Une vue sur les iles de Lerins (a gauche fort royal)

Je me décide donc avec mon Harley Davidson de me promener vers Theoule sur Mer pour aller à la rencontre d’un mémorial. Puis dans un vallon dominé par les mimosas, les fougères et les yeuses, sur une route en balcon de la partie orientale de l'Esterel. A travers les pins maritimes et les chênes lièges, j’emprunte le chemin  qui serpente parmi un maquis luxuriant, au sein duquel on peut reconnaître tous les arbustes caractéristiques et odorants, typiques de la Mare Nostrum. Les arbousiers pullulent en petits éléments éparpillés parmi les lentisques.

 






















Le memorial de Notre Dame d'Afrique à Theoule sur Mer

Le soleil rend, bien sûr,  plus odorant ce dernier et sa sœur la myrte, qui à cette époque ne présente pas sa petite fleur blanche si gracile. Mais ses feuilles disputent à celles du lentisque le droit d’enchanter mes narines. Ça et là, les touffes de thym et de romarin apportent le vert-gris de leurs petites feuilles à la somptueuse harmonie des couleurs de ce maquis de rêve.
Les pins parasols ajoutent le vert profond de leurs aiguilles. La nature, le maquis, les odeurs, tout y est ! Les rochers grandioses affichent cette rutilante couleur rouge propre à l’Esterel. Oui ! Je le dis …. On se croirait bel et bien sur le continent Africain. Enfin ! J’arrive à l’endroit voulu …. Dès le sommet atteint, j’apercois la fameuse statue. Le « chef d’œuvre »  est fait de ferraille rouillée et ne mesure pas moins de 12 mètres de haut. Le socle est entouré d’un fossé à parois verticales, qui est ornées de centaines de plaques céramiques, portant le nom et les villages natals des disparus d’Algérie honorés par les leurs et qui est devenu un  Mémorial  au sens propre du terme.
 

 























Cette œuvre temporelle et spirituelle unique est le seul mémorial érigé sur le continent européen dédié à 150 ans dé vie chrétienne en Afrique du Nord. Des milliers de noms sont scellés sur le Mémorial sous la protection de Notre Dame d’Afrique et qui rappellent tous ceux et celles qui ont pris une part dans l'œuvre civilisatrice de la France en Afrique du Nord.
 les montagnes de l'Esterel en arriere plan

Par contre la vue offerte à la statue est incomparable. Sur plus de 180°, le panorama comprend, la ville de Cannes paresseusement alanguie au bord d’une mer d’huile, les Îles de Lérins avec le château des moines de Saint Honorat, dressé au ras des flots, et de  l’autre côté les crêtes flamboyantes de l’Estérel, dont le rouge des rochers avec le ciel azuréen d’un bleu somptueux, sans aucun nuage en ce mois de mi Novembre s'harmonise magnifiquement.
 

La mosquée Missiri à Frejus

Je continue ma route pour aller voir une autre curiosité faite en la mémoire des natifs d’Afrique.

Édifiée entre 1928 et 1930, la Mosquée Missiri est une réplique réduite de la mosquée soudanaise de DJENNÉ (actuel Mali). Elle a été construite à l'instigation des soldats de l'Armée Noire qui, après la première guerre mondiale, ne sont pas retournés dans leurs pays. C'est ainsi davantage un symbole culturel plutôt qu'un véritable lieu de culte.
Il s'agit d'une réplique exacte de la mosquée de Djenné au Soudan, construite pour les tirailleurs sénégalais présents à Fréjus à cette époque. Le visiteur peut contemplez la mosquée de l'extérieur, en effet celle-ci ne se visite pas. Les tirailleurs venus d'Afrique construisirent au camp de Gaïs cette mosquée inspirée de celle de Djenné, dans la moyenne vallée du Niger.
L'initiative en reviendrait au capitaine Abdel Kader Mademba, appuyé par le colonel Lame, alors commandant d'armes. Plus qu'un lieu de culte (la majorité des tirailleurs étant alors animistes et non pas musulmans), il s'agissait avant tout de construire un monument prestigieux, objet de fierté pour les tirailleurs sénégalais, et de recréer une ambiance propre à guérir le " mal du pays ". Construit en béton armé, peint en ocre rouge et propriété du ministère de la Défense.
Elle est classée monument historique depuis 1987. C'est le musée des Troupes de Marine de Fréjus qui est chargé de sa garde.

Ce sont 2 lieux presque inconnu du grand public que je viens de vous dévoiler sauf bien sur pour les anciens d’Afrique du Nord qui participe de temps en temps a des festivités commémoratives…. L'Automne et l'hiver sont les meilleurs moments sur la Cote d'Azur pour faire des randonnées agreables sous un soleil et une temperature douce loin de la foule des touristes pendant l'été. C'est la periode que je conseille d'ailleurs ! Ma prochaine balade sera de vous faire découvrir le Pic de l'Ours et le Mont Vinaigre dans le massif de l'Esterel.....

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 06:56

La région de L’Hérault et de l’Aude est une région que nous connaissons assez bien puisque nous y avons fait plusieurs balades précédemment, notamment quand nous avions été invités au château Saint Martin de Graves prés de Pézenas pour découvrir le vin de Johnny Hallyday. Puis vers Clermont l’Hérault , le lac du Salagou , le cirque de Mourèze et ses rochers dolomitiques et chaotiques ou encore Béziers et les 9 écluses de Fonseranes sans oublier le tunnel du Malpas et bien sur l’extraordinaire cité de Carcassonne.
 Seulement voila, il y a toujours quelques endroits à découvrir et le cap d’Agde n’est pas une priorité ; comme toujours, nous préférons découvrir l’arrière pays plutot qu’un littoral somme toute assez banal. Après un petit déjeuner à notre magnifique chalet du camping Oltra, nous partons à la découverte d’un village classé dans le très officieux site des « plus beaux villages de France ». La cité de Minerve dans le Minervois nous attends à bras ouvert après une traversée de son vignoble….
























Entre Cévennes et Montagne Noire, la cité de Minerve s’élève sur un éperon rocheux qui domine les gorges de la Cesse et du Brian. Les ponts naturels de la vallée  en font un site géologique d’exception. Porteuse de l’empreinte  de la Préhistoire, Minerve est surtout connue par le siège qu’elle subit en 1210 lors de la douloureuse croisade contre les Cathares. Capitale historique du Minervois, elle est désormais l’une des portes prestigieuses du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc. Au cours d’un week-end ou d’un séjour prolongé comme nous l’avons fait à l’occasion du rassemblement Harley du Cap d'Agde, prenez le temps de découvrir cette terre d’histoire, de déguster les vins AOC, d’apprécier les saveurs de ce terroir et de rencontrer ceux qui l’habitent lors des diverses manifestations qui émaillent la saison. (des vendangeurs tres sympa)
Minerve et le Minervois sont riches d’un patrimoine naturel floristique, faunistique, paléontologique et paysager exceptionnel. Les causses qui s’étendent autour de Minerve sont couverts de garrigues hautes et basses et de vignes. Entaillés par les vallées de la Cesse et du Brian, ils font partie des paysages remarquables du Minervois. Le site géologique de Minerve est l’un des plus surprenants du département de l’Hérault et reste un but de visite incontournable.

 








Ce site d’exception est né d’une histoire géologique mouvementée et d’un incroyable travail de l’eau qui, si elle est peu visible en période estivale (la cesse qui passe devant le village était sèche), a laissé son empreinte dans le paysage. L’éperon rocheux sur lequel s’est établie la cité médiévale résulte de la confluence de deux rivières, au débit irrégulier: La Cesse et le Brian. Celles-ci ont formé des canyons étroits qui ont fait du site une forteresse naturelle .
La Cesse a en particulier contribué à rendre ce site unique en créant les « Ponts naturels »: sorte de tunnels percés dans le causse, les Ponts naturels sont une bonne illustration des formations karstiques typiques des régions calcaires. Il est possible de traverser ces véritables cathédrales souterraines en période estivale, lorsque la Cesse a disparu et c’était le cas lors de notre visite... Site d’exception mais fragile, l’environnement de Minerve est aujourd’hui protégé au titre de plusieurs mesures de classement. Il ne tient qu’à nous d’en prendre soin.
Les vignerons de Minerve produisent et élèvent des vins d’Appellation d'Origine Contrôlée rouges, blancs, rosés à partir de cépages traditionnels. Pour les rouges et rosés: les cépages de base sont le Carrignan, le Grenache, le Mourvèdre et la Syrah auxquels on peut associer le Picpoul Noir et le Cinsault. Les sols sont caillouteux et arides et leur exposition en coteaux permettent des vins charpentés, ronds, fruités, se bonifiant au long des années.
Capitale historique du pays minervois, cette petite commune accueille chaque année plus de 300 000 visiteurs. Trouvant dans le tourisme et la production de vins de qualité les deux piliers de son activité. La région est aussi recommandé pour ses sites historiques et la, les Free Riders en sont friands.

Au XIIème siècle s’est développée dans le sud de la France une religion chrétienne différente du catholicisme : le catharisme. Cette nouvelle croyance basée sur le christianisme mais très critique vis-à-vis du catholicisme s’est rapidement propagée dans toute l’Occitanie. Le pape Innocent III pour contrer ce mouvement décida de lancer la croisade contre les Albigeois. Cette croisade se doubla rapidement d’une guerre géopolitique entre les seigneurs du Nord et les seigneurs occitans.
Les tribunaux de l’Inquisition achevèrent le travail des nombreux sièges et bûchers contre les cathares. Bien que le catharisme fût éradiqué, il est un des symboles de la tolérance, de la liberté et de l’ouverture d’esprit de la culture occitane. Il a laissé son empreinte sur ce territoire et son identité.
Aujourd’hui, il  reste quelques  vestiges de cette histoire. Les châteaux, abbayes et musées du Pays Cathare sont devenus les symboles de ce combat ; les châteaux ayant servis de refuges aux cathares et subis de nombreux sièges, les abbayes ayant pour fonction de renforcer la position catholique et de soutenir la croisade. Les siècles passants, l’aspect de ses monuments a beaucoup évolué mais leur histoire reste à jamais attachée à la tragédie de cette époque médiévale.
Leur croyance était basée sur l’existence de deux mondes, l’un bon et l’autre mauvais. Le premier, le monde invisible dont les créatures sont éternelles, résulte de la création de Dieu le Père ; le second, le monde visible et corruptible, est l’œuvre du Diable. Introduits dans des corps de chair fabriqués par le Diable, des anges déchus sont devenus les âmes des hommes et des femmes.
Pour les cathares, le christ est uniquement l’envoyé du Père venu porter le message du salut aux hommes. Il n’est pas comme chez les catholiques le rédempteur de tous les péchés. Du coup, les cathares ne conservent qu’un seul sacrement, celui du consolamentum (consolation) ou baptême d’imposition des mains pratiqué par le Christ, le seul à apporter le Salut. Voila encore une balade bien instructive de nos belles régions Françaises  qui nous font vivre de splendides découvertes pour peu que l’on ne s’attarde pas trop aux stéréotypes du littoral. Dommage qu'il n'a pas fait aussi beau comme on l'aurait voulu, le temps etait à l'orage et quelques gouttes de pluie perturberont la beauté des paysages ....

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