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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 06:40

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Apres avoir traversé la station balnéaire d'Agay, chère à Antoine de Saint-Exupéry qui s’y maria avec Consuelo Suncin de Sandoval ou encore les frères Lumiere qui y séjournèrent également, on s'apprête à passer devant le site de la plage du Dramont, lieu du débarquement de Provence en 1944. Ne voila t'il pas que je remarque sur le parking de nombreux véhicules militaires d'époque.

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C'est l'association de la 36th Division d’Infanterie du Texas au Dramont  qui organise son habituel rassemblement de véhicules militaires et civils de la seconde Guerre Mondiale à l'occasion du 8 Mai. On gare donc notre moto sur le bord de la route du littoral et on va admirer tous ces véhicules de l'armée américaine.

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Hey John How are you doing ?


 Sur cette fameuse place du débarquement au Dramont qui domine la plage où ce fameux 15 août 1944 la 36th Division d’Infanterie du Texas a débarqué, il y a non seulement  le rassemblement de véhicules, mais aussi une bourse, une exposition de document, photos, articles de presse de l’époque qui permet à chacun de découvrir ou redécouvrir cette page importante de notre histoire.

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L’histoire héroïque de la 36e Division d’Infanterie du Texas se réécrivait en ce 8 Mai 2014 sur la plage du Dramont. Bourse aux échanges et matériel militaire évoquaient la date du 15 août 1944.

_DSC6853.JPGIl est 6 h 30 ce matin du 15 août 1944 et ce sont 20 000 soldats de la 36e Division d'Infanterie du Texas et leur matériel qui envahissent la plage du Dramont. Il faut mettre fin à la barbarie nazie et aux hostilités d'un conflit qui n'a que trop duré. Au final, ils seront 60 000 à rejoindre l'Allemagne par la route Napoléon avec de grosses pertes, dont celle du navire LST 282 coulé par une torpille avec 54 hommes à bord, au large du Dramont.

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les derniers préparatifs pour le débarquement ?


 Tous ces faits d'armes, l'association de la 36e, basée à Agay, sous la présidence de Pierre Brun, les commémorent en la date symbolique du 8 mai.  Ils étaient des milliers, toute la journée, à venir évoquer ces souvenirs, accueillis par les membres en costume militaire ou civil d'époque. Au programme, une bourse d'échange particulièrement fournie et l'exposition de dizaines de véhicules militaires, jeeps, half-track, Dodge, GMC, dépanneurs de chars, Command car etc.

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Le président et les siens sont des passionnés, et c'est une véritable remontée dans le temps qu'ils proposent à chacun de leurs commentaires au fil des stands et autour de chaque véhicule. Leurs propriétaires les bichonnent et n'auraient manqué le rendez-vous pour rien au monde. Les armes françaises, anglaises, allemandes ou américaines avaient toutes leurs particularités, la mitrailleuse lourde 12/7 sans recul, installée sur une jeep a, elle, beaucoup servi…

_DSC6891.JPGAu fil des stands, les visiteurs découvraient des fusils, pistolets ou coutelas d'époque, des casques, treillis, insignes et médailles, de quoi débuter ou compléter une collection. C'est ainsi que face à la mer se revit une page d'histoire.

La plage du Dramont fut choisie pour le débarquement allié pour les raisons suivantes : Grande plage de galet (pour les véhicules).

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Soso regarde la fameuse ile de Tintin: L'ile noire 


Peu d'habitation (ce qui sauvera Saint Raphael des bombardements). Le 15 aout, le débarquement complet commença avec 150 péniches. En tout, 20 000 GIs de la 36 division du Texas débarquèrent en  moins de 10 heures, avec chars et artillerie. Le bilan des combats fut de 4000 morts. Au soir du 15 août, deux têtes de pont sont assurées de part et d'autre de Cannes à Saint Raphael. Sur près de 100 000 hommes débarqués, on compte un millier de tués et disparus dans les rangs alliés.

_DSC6920.JPGC’est finalement sur une bande côtière presque trois fois plus longue qu’à l’initial que l’opération « Dragoon » se déroule. Elle est commandée par le lieutenant Général Alexander Patch et sa 7ème armée. Elle est composée principalement par les 3ème, 36ème et 45ème Divisions d’Infanterie US, ainsi que le GCA français (Groupement de Corps d’Armée) et du Groupe Naval d’Assaut Français.

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La 36ème Division d’Infanterie, aussi appelée « Texas », commandée par le Général Dahlquist, devait initialement débarquer à 8h00 au cap Nègre, à Cavalaire et Saint Maxime. Devant l’opposition féroce des troupes allemandes, et malgré l’appuie de 93 bombardiers et de nombreux dragueurs de mines, l’Amiral Lewis décide de faire débarquer la Texas au Dramont à l’est, et à la Nartelle à l’ouest.

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Harley Davidson WLA de 1942 qui rentra dans la légende(premier vehicule a étre rentré dans Berlin)


 Il est 10h30. C’est le 143ème Régiment d’Infanterie de la 36ème Division Américaine que le GRLD a choisi de représenter, car c’est celui qui a traversé le premier le Dauphiné, grandement épaulé par la Résistance Française. Il est passé par Castellane, Digne, Sisteron, Lus La Croix Haute et Grenoble, ils ont pris la route historique, quand Napoléon venant de l'ile d'Elbe débarqua à Golfe Juan pour remonter les Alpes..

_DSC6951.JPGL’arrivée dans Grenoble, le 22 août 1944, à J+7 (prévu initialement à J + 90) a été facilitée par le repli dans la nuit précédente des allemands, commandés par le Général Karl Pflaum (Division de la Wehrmacht). La « Texas » contournera ensuite le Vercors par le nord, en passant par Beaurepaire, afin de participer aux combats et à la libération de Montélimar, pour achever la traversée du Dauphiné (en combattant à Lyon) en direction de Meximieux. Elle pénètrera en Alsace, traversera le Rhin et finira la guerre en Bavière.

_DSC6954.JPGLe débarquement de Provence c'est : 2120 navires dont : 250 vaisseaux de guerre, 600 gros transports de troupes, 1270 péniches de débarquement (Les allemands disposent de 25 unités torpilleurs, sous-marin, patrouilleurs). 2000 avions chasseurs, bombardiers (Les allemands n’en disposent que de 230). Les moyens humains et matériels sont : 1 division aéroportée anglo-américaine, 7 divisions françaises, 3 divisions américaines.

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La première vague d’assaut dépose sur la côte 90.000 hommes : Au soir du 15 août ils seront en tout 152.000 hommes, A la fin de la première semaine ils seront 350.000 hommes (dont 230.000 français), Pour atteindre : 575.000 hommes fin septembre.

_DSC6972.JPGAprès le débarquement environ 170.000 membres de la résistance s’engageront dans les forces régulières. Les chiffres des troupes débarquées sont pratiquement, dans le temps, identiques à ceux des troupes qui ont débarquées en Normandie. De Menton à Port de Bouc les forces allemandes étaient de 200.000 hommes. Pendant ce temps, Nice venait de se libérer toute seule sans l'aide des alliés......

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Néné Cherie (Valerie) du site Folie Vintage à Nice: http://www.folievintage.fr/

 

C'etait aussi la première édition du Silver Rock Show avec les belles américaines à 4 roues et on commence l'aprés midi avec les fifties en compagnie de nos délicieuses pin-up frenchy laura et sabrina.

 

                             DIAPORAMA DES FESTIVITES


  
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 05:34

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Les productions florales du terroir grassois appartiennent à notre patrimoine. Ce sont ces fleurs, savamment mises en valeur par les parfumeurs, qui ont écrit notre histoire, sculpté nos paysages et contribué à l’essor économique de Grasse et de la parfumerie. Nos fleurs ont inspiré les plus grands créateurs parfumeurs au monde.

_DSC7051.JPGLa situation géographique si particulière de nos terres, entre mer et montagne, baignées par le soleil méditerranéen, et accueillant le Parc Régional Naturel des Préalpes d’Azur donne à toutes nos fleurs des qualités olfactives exceptionnelles et une biodiversité d’une très grande richesse propice à l’accueil de programme de Recherche et Développement pour l’industrie cosmétique et l’aromathérapie.

_DSC7001.JPGEn bord de mer, vous trouverez nos fleurs d’oranger, et le mimosa. A 300m d’altitude poussent la centifolia, le jasmin, la tubéreuse et le lys. A 500m d’altitude se trouve la violette et l’iris. Au delà, il y a la lavande sauvage, le narcisse, le genêt et les plantes aromatiques et médicinales.

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Aucune autre région de France ne peut se vanter d'un terroir aussi exceptionnel. Mais parmi ce terroir exceptionnel, il y a la reine des fleurs, la rose centifolia. C'est ici à Grasse que c'est crée l'année dernière un événement majeur dans le monde de la parfumerie. la création d’une nouvelle Rose : La Baptistine. La dernière création d’une rose de Parfumeur date, en effet, de 1880, et c'est grâce à une Grassoise pure souche que nous devons cet événement historique.

_DSC7009.JPGRoseline Giorgis, qui a passé son enfance au milieu des roses grassoises, est aujourd’hui l’obtentrice de la Centifolia Baptistine Giorgis, Nouvelle Rose du Parfumeur (Certificat d’Obtention Végétale Européenne d’avril 2013). Cette rose aux 108 pétales et au parfum intense s’inscrit dans la lignée des célèbres roses Grassoises à parfum. Dix années de recherches et d’études de culture plein champ ont confirmé la rose jusqu’à l’extraction de l’Absolue, nectar le plus subtil des parfumeurs grassois qui fait d’une rose, une rose à parfum.

_DSC7014.JPGIl y a deux façons d’utiliser la rose en parfumerie : soit en soliflore, c’est-à-dire que la rose constitue l’essentiel du parfum, soit comme note de cœur associée à d’autres essences dans des parfums dits floraux, dont généralement la majorité est féminine. Deux variétés botaniques sont recherchées par les parfumeurs : la rosa centifolia, autrement appelée rose de mai, que l’on trouve à grasse ou au Maroc, et la rose damascena, rose de Damas, cultivée en Bulgarie et en Turquie.

_DSC7017-copie-1.JPGLa centifolia de Grasse est particulièrement réputée pour son essence absolue obtenue grâce à son extraction aux solvants volatils. La cueillette de la rose de mai est une phase clé du processus de production. Elle se fait à l’aube, le plus vite possible, afin de cueillir la rose au moment où elle est la plus riche en produits volatils. 

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Les récoltes sont effectuées chaque année par les mêmes personnes : c’est un gage de qualité. L’exigence et l’attention attachées à la production de la rose de mai est facilement compréhensible quand on comprend à quel point cette matière est précieuse: cinq tonnes de fleurs sont nécessaires pour obtenir un seul kilo d’essence. 

_DSC7056.JPGUne matière première appelée « la reine de la matière de luxe rare », et que l’on serait bien tenté d’appeler de l’or rose. La valeur de la rose de mai est décuplée par l’impossibilité de reproduire sa base naturelle grâce au procédé de synthèse. En effet, l’huile de la rose centifolia est constituée de plus de trois cent constituants moléculaires, certains n’étant pas identifiables. On retrouve de l’absolu de cette rose unique dans des parfums comme Mitsouko ou Shalimar de Guerlain.

_DSC7022.JPGGrasse, où est produit la rose de mai, dont la fragrance est absolument unique au monde est  "le paradis des parfumeurs". La rose de Mai, à l’instar du vin, doit sa note inimitable au terroir, et comme pour le vin, on peut parler de cru, de nuances fruitées, miellées etc.

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Les récoltes quotidiennes peuvent atteindre 350 kilos de rose. Une récolte qui constitue un "océan de parfum", un "trésor" aux yeux des grands parfumeurs, en regard du nombre de roses qu’il faut pour un flacon de parfum, et surtout en regard la beauté de la fragrance elle-même.

_DSC7129.JPGPlus haut, je vous parlai de la rose Baptistine, sa création est une véritable légende. La Baptistine, connut deux phases de naissance. La première au siècle dernier lorsque Baptistin Giorgis parfumeur grassois, recherchait pour ses formulations "LA ROSE" disparue, cultivée au XVIIIe siècle à Grasse pour la parfumerie et très prisée à la Cour de Versailles présente, alors, dans les jardins du Petit Trianon.

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Un fléau ravageur l’avait éradiquée. Furetant dans les jardins des couvents et hôtels particuliers grassois à l’abandon, il polinisa entre elles ces roses. Par semis des graines issues du mariage entre les fleurs découvertes, Baptistin Giorgis eu la joie de donner naissance à une Centifolia, prometteuse à son nez, intensément parfumée d’un fin « bouquet de roses » et très proche de celle que l’on ne peut plus admirer qu’en rêverie devant les tableaux de Fragonard, grassois lui-même.

_DSC7107.JPGCette nouvelle rose de parfumeur, pas encore nommée, survécue par un destin particulier. En effet, Baptistin Giorgis disparut brutalement quelques mois après cette première floraison. Mais il avait offert un pied à sa fille Roseline qui suivait ses recherches en lui expliquant ce qu’elle représentait pour lui.

_DSC7153.JPGRoseline va parcourir le monde avec son rosier dans ses bagages. Parce qu’elle savait transporter un trésor, ce dernier cadeau de son père, son dernier parfum. Guidée par la senteur, elle en fit naturellement la sélection de stabilisation variétale. La seconde phase n’est pas la moindre ! Ce n’est qu’en 2002, qu’elle put se consacrer à ce rosier d’exception et aller au bout du rêve avec passion pour créer la nouvelle rose grassoise, nommée Baptistine Centifolia en hommage à son père, qui fut un grand spécialiste des extractions dans l’univers de la rose, à Grasse.

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La première Obtention ayant confirmé l’originalité variétale, restait à expérimenter la culture plein champ et étudier la distillation par entraînement à la vapeur d’eau. Il fallut dix ans de recherches dans le secret des jardins sur deux hectares cultivés. Monique Rémy vint soutenir Roseline Giorgis, Ingénieur-chimiste spécialiste des matières premières naturelles de qualité de la parfumerie  qui apporta, en visionnaire, soutien guide et compétence durant ces années, devenant l’ambassadrice de la Baptistine afin de lui tracer le plus bel avenir dans le monde.

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Pour ces raisons de priorités données à la recherche, le rosier n’a pas encore été mis sur le marché, Il est romantique et buissonnant très résistant aux maladies, rustique, il se cultive en biodiversité d’accompagnement. Il offre sans aucun traitement ses fleurs magnifiques. Les roses se développent sur de longs rameaux courbés sans épines qui peuvent atteindre 2 mètres ou bien palissées sur fil, formant les arceaux fleuris et parfumés des jardins classiques.

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Il y a meme des saucisses fines à la Rose..


 La féerie dure quatre semaines autour du mois de mai. Pour conclure aujourd’hui en laboratoire avec une méthode particulière de production d’eau de rose concentrée et l’extraction noble de l’Absolue unique de la fleur. Les seuils de rendement à l’extraction confirment qu’il s’agit bien d’une nouvelle rose du Parfumeur, inscrite dans la lignée des célèbres roses grassoises Centifoliae.La Baptistine est prête à faire son entrée dans le grand monde.

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À la villa Fragonard, sur le Cours Honoré Cresp expo rose est une exposition internationale où plus de 50 000 roses sont exposées en bouquets de 60 à 300 fleurs. Organismes horticoles, créateurs et diffuseurs animent cette manifestation qui fleure bon le Sud ! C'est la plus grande exposition européenne de roses coupées.

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                              DIAPORAMA D'EXPO ROSE



  
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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 10:00

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Pour de nombreux touristes...c'est deja l'Italie !

 

La rade est fréquentée dès l'Antiquité par les marins grecs et romains. Depuis le XVIe siècle, Nice est l'un des points essentiels du dispositif de défense des États de Savoie. La rade de Villefranche-sur-Mer, en raison de sa profondeur et de sa situation abritée, est le principal port commercial de la région jusqu'à l'ouverture du port de Nice au XVIIIe siècle puis ensuite au port de Gênes qui devint pour un certain temps le plus grand port de la Savoie.

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Le port-franc créé en 1612, était destiné à attirer les bâtiments du grand commerce international à Nice et à Villefranche. Ils y bénéficiaient de franchises et d'exemptions pour tous les produits destinés à être importés en Piémont. On y attirait, en outre, grâce à un généreux sauf-conduit général, tous les commerçants intéressés, quelle que soit leur religion ou leur passé commercial.  Ce fut aussi le port de guerre de la Savoie pendant quatre siècles.

DECEMBRE-2013-1156.JPGMon Harley Davidson garé sur la route de la basse corniche, j'emprunte les ruelles qui descendent dans la vieille ville et notamment dans cette fameuse « Rue Obscure ». La Rue Obscure ou "Carriera Scura" est un lieu incontournable qui vous replonge dans l'atmosphère du Villefranche médiéval. Elle est située le long du premier rempart, au cœur du village, entre les escaliers de May et l'église Saint-Michel, derrière le célèbre restaurant "La Mère Germaine", cette rue vaut le coup d'œil.

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Elle fut bâtie sur un terrain vierge à partir du 13ème siècle. C'est par elle, partant du bord de mer, qu'a commencé la construction d'une cité étagée sur la pente. Cette rue, avec ses remparts en façade sur la mer avec sa porte fortifiée, protégeait les magasins et les réserves. Elle  constituait la continuité du chemin de ronde défensif et  permettait la circulation des militaires en facilitant les manœuvres. Ceci accordait aux habitants réfugiés dans la ville une protection contre d'éventuelles attaques de pirates venus se réfugier dans la Baie.

DECEMBRE-2013-1160.JPGLes commandants des navires, parfois contraints par une tempête à mouiller dans la rade, pouvaient, sous protection, effectuer les réparations nécessaires. La Rue Obscure accueillait ainsi dans ses caves de précieuses marchandises, dont le vin. Elle est longue de 130 mètres et pratiquement couverte sur la totalité de son ensemble. Elle est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1932. Cette rue est une curiosité incroyable qui vous replonge à l’époque « d’Angélique Marquise des Anges » et de sa cour des miracles.

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 Lieu de villégiature prisé dès la fin du XIXe siècle par la noblesse russe et anglaise, c’est d’ici que le 21 juin 1930 partit pour Montevideo en Uruguay sur le Conte Verde, l’équipe de France de football qui participa à la 1er coupe du monde sous la conduite de Monsieur Jules Rimet, le créateur de cette compétition laquelle porta ensuite son nom.

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Il est conseillé de se promener la nuit avec un collier d'ail autour du cou et un petit crucifix


 N'en déplaise à la cité Phocéenne, Villefranche sur Mer qui n'a jamais été bloqué par une sardine reste le premier port d'escale de croisière de France. Les plus importantes compagnies mondiales font près de 160 escales par an dans la rade. Villefranche affiche actuellement 700 000 croisiéristes par an contre 70 000 en 1995.

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Autre particularité importante et économique pour la ville en son temps, fut que la rade de Villefranche abritera la 6e flotte de guerre américaine à l'issue de la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de l'OTAN entre 1945 et 1966. En Avril 1949, le pacte fondateur de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord est signé à Washington. L'OTAN est né et la France à ses côtés. 

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une rue à te donner des frissons..un regal !


 Pour des raisons stratégiques, les États-Unis vont faire de la rade de Villefranche une de leur base navale en Méditerranée des plus importantes. C'est une flotte imposante d'environ soixante bâtiments de guerre composée de cuirassés, de croiseurs, de destroyers, d'escorteurs et même de porte-avions qui règne sur les flots. Villefranche devient le port d'attache du navire amiral, le croiseur lourd « USS Salem » qui sera relevé quelques années plus tard par le « USS Des Moines ».

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pour une promenade en amoureux, c'est excellent ... votre partenaire sera toujours blottie contre vous.


 Trois cents familles d'officiers seront ainsi débarquées sur nos rivages pour des périodes de deux ans environ. Tout est prévu afin de faciliter l'intégration des « Ricains ». C'est une ville dans la ville qui s'installe dans le temps avec son administration, sa poste et ses écoles « made in USA ». Petit !  je me souviens encore de ces grands marins costauds portant le brassard "MP" qui circulaient dans les rues et qui rentraient dans les bars de nuit de la rue Meynadier à Cannes.

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Comme nous le racontait Jo Masnata, charpentier de marine sur le port de la Darse : « Les mariages mixtes vont tout naturellement faire leur apparition entre les deux communautés et sa sœur Mauricette a épousé un sous-officier américain. Elle vit depuis à Charleston (Caroline du Sud)... ».

DECEMBRE-2013-0247.JPGOutre un apport économique non négligeable pour la région, les lieux « chauds » vont également naître dans la vieille ville où les hôtesses des bars de nuit seront là pour divulguer, en plus de leurs charmes, quelques expressions locales en Nissart. Cette épopée s'achèvera en 1967 avec le départ définitif de ces grands bâtiments de guerre déroutés dorénavant sur d'autres escales de la Méditerranée...

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Au bas de la citadelle, on pourra découvrir la chapelle Saint Pierre dite chapelle Cocteau. Cette Chapelle de style roman (XIVème siècle) est dédiée à Saint Pierre, patron des pêcheurs. Lieu de culte à son début, elle sert alors de réserve pour le matériel de pêche (filets etc). Elle abrite aussi la prud’homie des pêcheurs. En 1957, après de nombreux séjours à l’hôtel Welcome, Jean Cocteau (écrivain, cinéaste, peintre), décide, avec l’accord des pêcheurs, de redécorer, en signe d’amitié, la chapelle (extérieur et intérieur).

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la stelle qui immortalise le passage du grand empereur Charles Quint


 C'est la première chapelle peinte par Cocteau. On peut y découvrir aujourd'hui des passages de la vie de St Pierre, les chandeliers de l’apocalypse, des scènes locales comme l'hommage aux gitans des Saintes-Maries de la Mer et aux Demoiselles de Villefranche.  Cette chapelle fait l’objet d’une classification au titre des monuments historiques depuis le 27 décembre 1996. Elle a reçu le label Patrimoine du XXe siècle le 1er mars 2001.

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Jean Cocteau déroute parfois par l’éclectisme de sa personnalité et l’effervescence créatrice dont il fit preuve tout au long de sa vie. La Côte d’Azur a été pour lui une terre rêvée où il exerça ses talents de cinéaste (l’Eternel retour est tourné à Nice en 1943), d’écrivain, de céramiste et de peintre. Les rivages de la Méditerranée ont offert un cadre idéal à son imaginaire poétique, peuplé de personnages mythologiques et fantastiques.

DECEMBRE-2013-0244.JPGJean Cocteau a également nourri sa créativité de l’observation de son quotidien et les pêcheurs de Villefranche, les paysages environnants, la mer, les essences végétales,... sont des thèmes que l’on retrouve de façon récurrente dans son œuvre peinte. Il réalisa cinq scènes principales, deux consacrées à la vie méditerranéenne, et les trois suivantes, à la vie du saint dédicataire. Les autres murs furent couverts de dessins géométriques car Jean Cocteau voulait que les visiteurs, entrant dans la chapelle, puissent se sentir pris comme dans «les mailles d'un filet de pêche».

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Enfin Villefranche sur Mer est le village qui a servi de lieu et de décors au plus grand nombre de films internationaux tournés en France. La liste est très loin d'être exhaustive, plus d'une centaine de films répertoriés: La Main au collet, de Alfred Hitchcock, avec Cary Grant, Grace Kelly et Charles Vanel. James Bond - Jamais plus jamais, Le Diamant du Nil, Brice de Nice, Ne nous fâchons pas de Georges Lautner avec Lino Ventura, Les Compères de Francis Veber, avec Gérard Depardieu, Pierre Richard etc ...

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  D'autres dates historiques: Sous le règne de Robert 1er, en 1317, des galères niçoises font partie d’une escadre qui se porte au secours de Gênes assiégée par les gibelins. En 1326 des bateaux niçois participent à une opération navale contre la Sicile et la Toscane; en 1330 une autre galère de Nice se joint aux forces de la reine Jeanne tentant de dégager Aversa, port au nord de Naples, assiégée par le parti hongrois. En 1522 les chevaliers de St Jean-de-Jérusalem y font construire le premier « cuirassé » de l’histoire maritime, la proverbiale « Nau de Rodi ». Le 26 octobre 1530 le Grand-Maître Philippe Villiers de l’Isle Adam y embarqua pour aller prendre la possession de l’île de Malte. En septembre 1571 trois galères niçoises rallient la flotte espagnole en route  pour la célébre bataille de Lépante.


                                 DIAPORAMA VILLEFRANCHE


 
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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:30

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Bien sur, je ne vais pas vous faire voir les photos de ces carnavaliers qui pendant des mois travaillent dans le secret d’un atelier de la ville de Nice. Mais, je vais tout de même vous faire découvrir les visages de ces niçois et niçoises qui participent à la fête pendant les corsos et les batailles de fleurs. Bénévoles ou intermittents du spectacle, leur sourire et leur bonne humeur enchantent le public nombreux de la promenade des Anglais ou de la place Masséna.

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Plusieurs mois avant le carnaval, une fièvre étrange s'empare des carnavaliers. A Nice, on l'appelle malicieusement la carnavalina. Le carnavalier niçois prend connaissance du thème imposé par le Comité des Fêtes. L'art pictural du carnavalier niçois passe par la peinture des personnages et des chars.  Enfin, l'ingéniosité des carnavaliers  niçois qui font mouvoir leurs sujets à l'aide de moyens souvent très simples.

Mars-2014-3512.JPGDes cordes et ficelles, le carnavalier, devenu électricien ou soudeur, est passé aux moteurs électriques, d'origine parfois inattendue : essuie-glace, machine à coudre, machine à laver, ou systèmes plus élaborés, tels les vérins hydrauliques. Les carnavaliers niçois sont devenus les maîtres incontestés de la mécanisation. Voyons voir qui sont tout ces maitres carnavaliers:

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POVIGNA: Dans la famille Povigna, on est Carnavalier depuis quatre générations, Jean-Pierre Povigna, secondé par Pierre, son fils aîné, exerce sa passion depuis plus de 55 ans dans le respect des traditions ancestrales mêlées à des procédés innovants, des techniques et des matériaux nouveaux.

Mars-2014-3839.JPGCédric PIGNATARO: Carnavalier passionné, Cédric est fier de perpétuer et d'enrichir constamment le respect de la tradition Carnavalesque en innovant dans le choix des matériaux qu’il utilise.

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Lucien MARI: Membre de l’Academia Nissarda, Lucien Mari est très attaché au Carnaval et à la culture niçoise dont il est un fervent porte-parole. Accompagné de son neveu Gilles Povigna, adepte des défis technologiques, ils représentent le parfait équilibre entre la théorie et la pratique. Carnavalier depuis quatre génération, il est passionné par l’histoire du Carnaval. Il a œuvré également pour Disneyland Paris et exposé à l'hôtel Negresco. Il voyage à la découverte des carnavals et des carnavaliers.

Mars-2014-3611.JPGDanilo PAPARELLI: Il fait ses débuts en tant qu’humoriste en 1979. Il publie quelques ouvrages à caractère technico-scientifique, de même que des caricatures et dessins humoristiques présentés dans des expositions nationales et internationales, au cours desquelles il est primé et salué à plusieurs reprises.

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Moya: Patrick Moya arrive à Nice en 1970 et n'en est plus jamais reparti. Sans arrêt en mouvement et vouant sa vie à l'Art, il participe à d'innombrables expositions de groupe, mais aussi à des performances, happenings, sur robes ou sur toiles immenses, sans oublier la création d’affiches ou les dessins de presse.

Mars-2014-3518.JPGMarc Lenzi: Né à Nice, Marc  fréquente l’école de dessin de la villa «THIOLE». Il reçoit la médaille d’or «Arts Sciences Lettres». Ses œuvres sont exposées en France et à l’étranger. Il participe à divers salons d’illustrateurs et salons cartophiles, expose au profit d’œuvres humanitaires, réalise plusieurs illustrations pour La Poste et devient membre du jury de concours et salons de créateurs, de BD et de dessins.

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Hervé Moreau: Né a Nice en 1971, il fait d’abord des études de stylisme. Son talent est rapidement reconnu et sa carrière dans le monde de la mode connait une rapide évolution. Il est aujourd’hui styliste dans une grande maison de couture. Sa passion pour les formes, les matières et les couleurs, lui permet de réaliser des créations colorees aux traits fluides et délicats. Cet artiste mêle talent et modernité dans des œuvres toujours plus imaginaires.

Mars-2014-3695.JPGCaroline Roux est costumière depuis l’âge de 19 ans, c'est une  véritable passionnée. « Je ne sais pas du tout d’où me viennent ces idées. J’observe la vie  dit elle». Son large sourire, ne cache pas son exigence. Elle se décrit d’ailleurs comme une éternelle insatisfaite. En pleine période du carnaval, ses yeux pétillent. Celle qui a confectionné en cinq mois, avec l’aide de ses trois couturières, 27 robes, ne trouve pas ses mots. « Je suis toujours étonnée de pouvoir faire ce que j’aime faire et d’avoir autant de critiques positives ou négatives.

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Depuis le début des défilés, je suis très heureuse mais je n’arrive pas à être objective. Je vois tous les défauts ». Pointilleuse donc. Pour elle, tout doit être parfait. Les mannequins doivent être souriantes, comédiennes, et surtout, respectueuses. Chaque représentation ne doit pas être moins bien que la précédente. « Il faut qu’à la fin, on ait pu prendre la même photo que lors de la première représentation. Même si je vois toujours quelque chose que j’aurais pu ajouter ».

Mars-2014-3733.JPGL’imaginative Caroline demeure très réservée et humble: « Je pense qu’on a toutes plus ou moins rêvé́, enfants, lorsque l’on voyait les robes sur les podiums. Mais ce qui est important c’est de se dire que l’artiste ce n’est pas le styliste. Mais celle qui a passé cinq jours sans dormir à coudre la robe ». Un bel hommage à ses trois collègues qui l’ont accompagnée pendant cinq mois et une manière de rester dans l’ombre: « On est un peu comme les souris dans Cendrillon. Je suis fière de voir ce que je fais. Mais ce que j’aime c’est rester derrière le rideau ».

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Spécialiste internationale  des carnavals et parades urbaines, Annie Sidro est née dans la plus ancienne famille des carnavaliers niçois, (le nom de  Sidro apparaît dans le carnaval niçois en 1897),  et possède une expérience unique et originale dans le domaine des carnavals : ancien consultant-expert auprès de l’UNESCO pour les carnavals dans le monde, historienne du Carnaval de Nice et des grands carnavals urbains, psychosociologue et « carnavalière ». Annie Sidro  est présidente de carnaval sans frontière et est en relation directe avec les institutions Carnavalesques dans le monde.

Mars-2014-3854.JPGSidro possède une immense culture liée au domaine carnavalesque et possède une place importante dans ce milieu. Son aisance et sa culture dans celui-ci lui viennent également de sa famille, la plus ancienne famille des carnavaliers niçois (plus d’un siècle d’activité dans ce domaine). L’association est également mise en avant par son réseau international prestigieux, elle est en contact et collaboration avec des artistes plasticiens et carnavaliers, des organisateurs de festivals et carnavals (notamment de l’International Festival and Events Association qui regroupe trois mille membres et qui a attribué le Hall of Fame à Annie Sidro en 1998), des danseurs et musiciens et possède un réseau de chercheurs et universitaires.

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Elle a une solide expérience en dramaturgie et scénographie auprès des plus grands carnavalescos brésiliens, elle connaît les aspects et thématiques des grands carnavals de Rio, Bahia, Olinda, Recife, Parintins en Amazonie…et a pu être directeur artistique de parades de Carnaval à Bradford (GB), Moncton (Canada), Singapour…

Mars-2014-3500.JPGElle a reçu plusieurs distinctions, dont: Le Hall of Fame de l’IFEA/ International Festivals & Events Association qui regroupe plus de 3500 organisateurs de festivals et événements dans le monde. Le titre de Citoyen d’Honneur de l’Etat de Rio de Janeiro pour son action dans le développement des relations culturelles et festives entre Nice et Rio de Janeiro…

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Le titre de Fille d’Honneur du Carnaval de Barranquilla, en Colombie (Carnaval au Patrimoine immatériel de l’UNESCO). A contribué à la participation et représentation d’un char sur le Carnaval de Nice (le Roi Triboulet), sur le fameux sambodrome au Carnaval de Rio dans le cadre de l’année de la France au Brésil en 2009, avec l'école de Samba Grande Rio.

Mars-2014-3496.JPGNice fait parti du cercle très fermé des carnavals de prestige dont le comité « Carnaval sans frontière » n’oublie pas l’identité populaire, mais bannis tout rassemblement de poivreaux ou carnaval du style beuvrerie collective …. Seul Nice et Tahiti sont les représentants français du comité carnavalier et la ville Francophone de Dieppe dans la province du Nouveau-Brunswick au Canada. Le carnaval demeure une fete populaire, il n'en demeure pas moins que l'on ne peut pas faire du n'importe quoi !

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                                DIAPORAMA DES VISAGES



 
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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 18:33

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La gagnante du concours bénéficie d’un contrat d’un an avec l’agence Enjoy Models l’une des meilleures agences de mannequinat basé à Nice, d’un Book photo et d’un séjour à Naples pour deux personnes avec Air France.... Et bien sur représentera Nice pour les grands carnavals mondiaux faisant parti du comité des "carnavals sans frontiere".

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Choisies par les organisatrices, les couturiers de l’évènement et un jury international lors d’un casting, les demoiselles sélectionnées ont pour mission première de représenter la ville sous un thème différent chaque année. La gastronomie est à l’honneur cette année, les cinq continents l’étaient l’année dernière. Fanny, sacrée reine du Carnaval le 8 février 2013, se remémore: “C’est une très belle expérience humaine. Être reine du Carnaval de Nice c’est être ambassadrice de la ville pendant un an.

Mars-2014-0409.JPGJ’ai pu gagner un voyage à Venise, un contrat dans une agence de mannequins et j’ai également participé à une conférence de presse à Berlin le mois dernier pour le lancement de l’édition 2014. Durant le défilé des chars, ce sont plus de 100 000 fleurs qui sont lancées au public. Une démonstration qui peut même parfois mal tourner: “Quand on voit que les gens sont à la limite de se taper dessus pour une malheureuse rose, c’est impressionnant !”. Mais les aspects négatifs restent moindres.

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Le Carnaval de Nice reste le plus important de France et d’Europe et aussi l’un des trois plus célèbres au monde, chaque année il attire environ 1,5 million de visiteurs et presque 100 medias du monde entier viennent couvrir l’évènement. Une opportunité pour ces jeunes Niçoises de faire briller leur ville de mille feux…..Et à ce petit jeu de l’élégance et du charme, c’est Angéline Genovese, 20 ans, qui est la nouvelle reine du carnaval 2014.

Mars-2014-0428.JPGEtudiante de deuxième année de droit à la fac de Nice, elle a participé aux sélections lancées par l’office de tourisme. Pour s’entretenir et souffler après les cours, Angéline Genovese pratique la course à pied et le vélo du côté du canal de Gairaut et du mont Boron ainsi que le basket-ball à l’université, un sport "qu’elle a pratiqué en compétition durant douze ans".

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La nouvelle reine, qui n’a jamais fait de mannequinat mais rêvait d’en avoir l’opportunité, ne se sent pas stressée à l’approche du jour J.  Lorsque s’ouvrira le carnaval de Nice, elle commencera son rôle d’ambassadrice auprès du roi. Cette Niçoise "pure et dure", dont le plat préféré est les raviolis maison de sa grand-mère, a été élue après une campagne électorale organisée par l’office de tourisme. En provenance de 117 pays (France, Italie, Royaume-Uni, Etats-Unis, Allemagne, Espagne, Belgique, Canada, Suisse, Australie, Afrique du sud…) ont été enregistrées pour départager les candidates.

Mars-2014-3669.JPGLe thème des batailles de fleurs s'accorde à celui des corsi carnavalesques. Un ou plusieurs plasticiens est alors en charge de l’identité visuelle des chars. La réalisation proprement dite est quant à elle, assurée par « l'Amical des fleuristes réalisateurs de bataille de fleurs de la ville de Nice ». Les costumes sont confectionnés dans un atelier de création spécialement dédié aux batailles de fleurs.

Mars-2014-3702.JPGQuand la brise de mer se renforce sur la Promenade des Anglais, des milliers de pétales multicolores virevoltent devant les yeux émerveillés d'un public conquis. Quel spectacle ! La bataille de fleurs de Nice, qui ne fut d’abord qu’un essai, s’imposa progressivement comme un événement incontournable du Carnaval de Nice. Ce défilé, auquel toutes les célébrités de l'époque ont participé, jouissait déjà à la Belle Époque d’une renommée mondiale.

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Les batailles de fleurs niçoises ont inspiré des défilés fleuris dans d’autres villes du monde. La célèbre parade fleurie de Pasadena, aux Etats-Unis a été créée en 1890 par Francis Rowland, après qu'il ait assisté à une bataille de fleurs à Nice. La ville de Cannes organisa sa Première bataille de fleurs en 1898.

Mars-2014-3760.JPGIsabelle, fille de Pedro du Brésil, s’inspira également du modèle niçois pour célébrer l'abolition de l'esclavage en organisant le premier défilé de voitures fleuries à Rio. La coutume de jeter des fleurs pendant les défilés de carnaval s’est perpétuée au fil des siècles, mais la Bataille de Fleurs a évolué en un véritable corso fleuri composé d'une vingtaine de chars ornés de fleurs fraîches.

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De nos jours, le corso des batailles de fleurs offre un défilé de chars allégoriques entièrement fleuris accompagnés par plusieurs groupes musicaux, français et étrangers. Sur chaque char, deux à trois jeunes mannequins, habillés de somptueux costumes de plumes, de paillettes et de strass créés pour l'occasion, lancent des milliers de fleurs aux spectateurs installés dans les tribunes (représentant environ 20kg de Mimosa et fleurs coupées).

Mars-2014-3845.JPG4000 à 5000 tiges de fleurs fraîches sont nécessaires à la réalisation de chacun des 20 chars (de 7 mètres de long pour 2 mètres de large et 6 mètres de haut). 90 % des fleurs utilisées proviennent de producteurs locaux : œillets, roses, glaïeuls, tokyos, gerberas, dahlias, liliums et Mimosa sont tout particulièrement mis à l’honneur.

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Les chars sont décorés à la main, à l'aide de pétales de milliers de fleurs, collés un à un, et de fleurs piquées dans de la mousse pour composer de ravissants motifs. Les fleuristes, réunis au sein de "L'Amicale des Réalisateurs de Batailles de Fleurs de la Ville de Nice" travaillent dans la nuit et la matinée qui précèdent chaque bataille et mènent une véritable course contre la montre afin que tous les chars soient prêts à temps.

Mars-2014-3874.JPGL’horticulture niçoise, célèbre pour ses œillets connait à cette époque et jusqu’aux années 1930 une grande prospérité à tel point qu’elle fournit revenus et emplois aux niçois ainsi qu’aux émigrés en provenance d’Italie. La production locale exportée grâce aux chemins de fer dessert alors toute l’Europe de Londres à Berlin, de Paris à Saint-Pétersbourg. C’est d’ailleurs en 1897 qu’apparaît à Nice le marché aux fleurs de gros.

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C’est donc tout logiquement que se prit l’habitude de jeter des fleurs pendant les défilés carnavalesques. La première vraie bataille de fleurs avec son cortège de chars fleuris sur la Promenade des Anglais eut lieu en 1876 à l’initiative d’Andriot Saëtone  désireux de donner au carnaval plus d’ampleur. 

Mars-2014-0395.JPGL’idée des chars fleuris est souvent attribuée à Alphonse Karr, poète, romancier, journaliste pamphlétaire et écrivains des jardins et du jardinage. Passionné d’horticulture, il se lança dans la culture des violettes, ouvrit une boutique de fleurs et fut le précurseur des fleurs coupées à Nice. Plutôt simples échanges de fleurs à l’origine, les batailles de fleurs deviendront avec le temps de véritable spectacles. Aujourd’hui encore 90% des fleurs utilisées sont produites localement ; œillet, roses, glaïeuls, gerberas, dahlias, mimosa...

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Une vingtaine de chars ornés de fleurs fraiches défilent en un corso fleuri accompagné de musiciens. Des mannequins costumés de plumes et de paillettes lancent 80 à 100 000 fleurs (soit environ 20 kg de mimosa et fleurs coupées) en direction du public.

Mars-2014-0449.JPGChaque char nécessite 4000 à 5000 tiges de fleurs fraîches. Des fleuristes travaillent sans relâche à créer des motifs à la main à l’aide de pétales de milliers de fleurs, collés uns à uns et de fleurs piquées dans de la mousse.

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                                DIAPORAMA DES DEFILES

 


 
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 18:10

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C’est dans les locaux du chantier Sang Neuf, route de Turin, que se trame l’exécution des 47 toilettes qui font les choux gras des batailles de fleurs dédiées à la gastronomie. Un délice... L’atelier des costumes des batailles de fleurs a pris ses nouveaux quartiers aux anciens abattoirs de Nice. Devenus le chantier Sang Neuf. Endroit spacieux, idéal, pour l’exécution des costumes, considérés comme les gros morceaux des cinq corsos fleuris paradant autour du Roi de la gastronomie.

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Quand on jette un œil discret sur le travail des couturières, on y voit, des jupons bouillonnants, des robes de marquise aux manches gigots ou des tenues à jabots rappelant souvent, l’inspiration superlative du peintre François Boucher ! Toutes ces niçoises préparent plus de cinquante toilettes à tailler. De vraies toilettes, bien gratinées, bien relevées, bien soufflées, entre couture et humeur allégorique. Il y en a pour tous les goûts.

Mars-2014-0324.JPGLe char du poulailler ne prendra pas le bouillon grâce à son couple de volailles, emplumées dans un tulle blanc aux tâches noires et des empiècements pied-de-poule ou pied-de-coq. Côté mer, on en pince pour le homard, représenté par une robe à tournure dite « queue d’écrevisse » transparente et surmontée d’épaulettes en guise de carapace.

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Toujours dans la série « sea food », le char « Mordre à l’hameçon » part à la pêche d’un poisson volant recouvert d’une armure manga en lamé bleu glacier, vert et argent. Au fil du manège gourmet et gourmand, tournent follement les herbes, les épices et les condiments. Les piments « Show devant » excitent un corset en taffetas de lurex baleiné jaillissant, tel une flamme, d’un tutu en tulle rouge.

Mars-2014-0335.JPG« Chouchou bidou » n’emporte pas la bouche, mais fait éclore de son tendre cœur de crucifère vert et violet, un couple de robes courtes et de coiffes, dont les frisottis sont habilement simulés par des cache-pots plissés, coupés et superposés. Ensemble très chou !

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La « Malbouffe ». Costume progressif et calorique en crin rigide, truffé d’emballages, sachets, paquets froissés et agrafés, ayant contenu bonbecs, barres chocolatées, chips, soupes industrielles, sauces bien grassouilles... Le sucre s’en paye une tranche. En particulier à bord du char des bonbons, où trois « Sweet Ladies » sont à croquer dans leurs robes  de petites filles modèles faisant valser cup cakes, glaces, sucettes, candy canes. Appel régressif sur fond rose pour pic glycémique de choc. 

Mars-2014-0360.JPGEt la reine ? Elle trône sur une pièce montée à l’américaine. Un « wedding cake » de trois étages couleur vanille et dragée, drapé, festonné, culminant à 4 mètres de hauteur. D’autres supports sont invités à nourrir cet opéra-bouffe oversized. Textures et ustensiles détournés : napperons de papier dentelle plastifié imitant la chantilly, mousse pour jouer les plumes postérieures des gallinacés, ballons dorés façon bulles de champagne, polystyrène, isolant à parquet, couverts, bâche, bouchons de liège, etc.

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Autant d’ingrédients servant la soupe à des vêtements inédits et à des coiffes toquées. Effets mitonnés aux petits oignons par des artistes à la fois couturières, plasticiennes, architectes du corps, qui ont mis toutes leurs tripes dans ce festin d’étoffes. Les batailles de fleurs sont à` l'unisson des chars de carnaval, un cortège végétal et poétique sur le même thème dont l’identité´ visuelle est assuree par les fleuristes.

Mars-2014-0512.JPGLe passage à` la version florale représente un long et méticuleux travail, pourtant effectue´ dans un délai fort court par les maitres de l’art du piquage réunis, en un groupement de fleuristes niçois. Défilé de silhouettes graciles et déliées. Ballets de jambes interminables... Carnaval a beau être une enflure mastoc s'étranglant d'un rire gras, sa cour au féminin doit davantage se rapprocher des sylphides que des walkyries.

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Afin de choisir les créatures qui paraderont sur les chars des batailles de fleurs le casting est l'un des plus sévères de France. Mme de Fontenay apprécierait ! Age requis : 18/25 ans. Taille minimum pour passer sous la toise convoitée : 1,70 m. Le centimètre a aussi son mot à placer. On aime les minces. Pas les planches ! Pas les tartes non plus. Les mannequins sont revêtus de créations uniques conçues comme des atours de théâtre en écho au thème du Carnaval.

Mars-2014-0372.JPGAinsi en cette année de Mascarades, l’art du travestissement est exprimé de façon élégante et fantaisiste. Ces costumes naissent dans un atelier de création entièrement dévolu aux batailles de fleurs et a`l’élection de la Reine. Dans cet antre aux mille couleurs et aux accessoires les plus variés, sont réalisées des œuvres dans les tissus les plus riches, les matériaux les plus inattendus...

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Une cinquantaine de costumes, coiffes, paires de chaussure, bijoux et autres petits trésors sortent alors sur les batailles de fleurs. Un char de bataille de fleurs... C'est: Quatre a` six mille tiges de fleurs fraiches, 80 % de celles-ci sont issues de la production des Alpes Maritimes, mises en terre des le mois de novembre; ses dimensions sont de 7 à 8 mètres de long sur 2 à 3 mètres de large et 6 de haut ; 72 heures de travail concentrées sur 2 jours et demi ; 400 pains de mousse, 10 kg de fil de fer et 12,5 mètres de grillages de jardin ; plusieurs baquets de 200 litres d’eau; 1, 2 ou 3 mannequins par char lancent environ 20 kg de mimosa et fleurs coupées.

Mars-2014-0390.JPGCes Corsos deviennent aussi des batailles de fleurs ressemblant davantage à une parade où alternent chars fleuris et divers groupes de musiques, fanfares, marching-band, et dont le charme réside à échanger des fleurs, plus qu'à "batailler". Œillets, roses, glaïeuls, tokios, gerberas, mimosas, dahlias, liliums, etc... Sont soigneusement piqués dans des pains de mousse spéciale, gardant la fleur fraîche.

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Pour la garniture "pétales" d'un grand char, il faut compter 80 à 100 bottes d'œillets de 50 fleurs chacune, soit quelque 5000 fleurs. Par char, on place entre 60 à 70 coussins de mousse. Chacun supporte 60 à 65 fleurs et feuillages. Il faut donc compter de 3600 à plus de 4000 tiges.

Mars-2014-0404.JPGL'histoire du Corso est liée à la tradition populaire des célébrations des fêtes auquel la nature fait référence. C'est un patrimoine culturel attaché à l'agriculture florale du pays niçois et de la péninsule italienne. Celle ci appartient à la sphère des événements que l'on pourrait appeler «l'éveil de la nature. L'événement récurrent de la mort de la végétation arrivée de l'hiver et la renaissance miraculeuse de la nature au printemps, a exhorté l'imagination des anciens de la Méditerranée orientale et des agriculteurs depuis des milliers d’années, au moment de la période néolithique.

Mars-2014-0321.JPGC'est l'âge des premières récoltes qui ont suivi les cycles saisonniers de la prise de conscience que la générosité de la " terre mère " et les autres forces de la nature dépendait le sort de la communauté. Il n'est donc pas surprenant que les rythmes saisonniers ont été enregistrés par des cérémonies spéciales, prêt à invoquer la «résurrection» du monde des végétaux, pour célébrer le semis et la récolte, afin de souligner l'interruption temporaire des choses avec la trêve hivernale et sa restauration imminente.

Mars-2014-0358.JPGCette festivité d'origine païenne marque donc la fin de l'hiver et celle ci se fait par tradition à cette époque et non pas, comme on le voit dans certaines villes françaises en été. Cela n'a plus aucun sens ! Resté le symbole de l’imaginaire et du burlesque, le Carnaval attire chaque année, autour de Mardi-Gras, plus d’un million et demi de spectateurs.

Mars-2014-0385.JPGPlus de 2.000 personnes sont mobilisées autour de la sortie de Sa Majesté Carnaval dont le règne éphémère est marqué par un thème renouvelé chaque année et traité par des dessinateurs de la presse internationale. La période de Carnaval, outre ces festivités, donne une merveilleuse opportunité de découvrir Nice en hiver : la douceur du climat, la luminosité du ciel et l’art de vivre de la Côte d’Azur. Sites naturels, vie culturelle et artistique foisonnantes, gastronomie…donnent à Nice et à sa région une atmosphère riche en émotions.

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                           DIAPORAMA DE LA BATAILLE



 
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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 23:55

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le partage pour lutté contre les inégalités

 

Les participants étaient bien souvent grimés comme pour le Mardi gras, ou comme l'on disait plutôt, « mâchurés ». Habillés de façon fantaisiste, ils avaient pour objectif de faire sensation, se moquer des gens et des notables de façon humoristique, attirer l'œil du spectateur, lui donner envie de participer à la liesse populaire, au son de musiques locales.

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les fromages de Hollande 


De nos jours, un corso comprend un défilé de chars qui illustrent des thèmes allégoriques. Sur chaque char, figurent plusieurs jeunes filles, jeunes et superbes mannequins, somptueusement maquillées et habillées de rutilants costumes de plumes, paillettes et strass sous les mains expertes des couturières locales de grand talent.

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Nissa la Bella nous fait deguster la cuisine nissarde


 Petit à petit, ces cérémonies font place aux corso. Comme son nom l'indique, ce terme est bien d'origine italienne et Nice fut l'un des états à part entière du royaume de Sardaigne. De même, ce corso faisant place lui aussi à la bataille des fleurs. La première bataille de fleurs à laquelle les Niçois assistèrent, eut lieu au cours de l'hiver 1830, à l'occasion du séjour à Nice du roi Charles-Félix, venu passer l'hiver à Nice, "pour y jouir de son doux climat".

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Il précédait ainsi dans la tradition, les souverains et princes russes, anglais, allemands qui séjourneront à Nice. L'habitude de jeter des fleurs pendant les défilés du corso subsista au cours du siècle. Alphonse Karr (le véritable initiateur du corso et non pas Edmond Rostand né 40 ans plus tard; comme je l'ai encore entendu dire, il faut arrêter les plaisanteries) le poète jardinier souhaitait vivement qu'il y ait de véritables corso de chars fleuris, au cours des défilés carnavalesques.

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la malbouffe et ses addicts


 Son vœu fut exaucé la décennies plus tard. C'est ainsi, qu'en 1874, le carnavalier niçois Jean Cuggia, auteur du char de "la Paix", épuisa, avec ses amis, pour une seule journée de corso, près de 15 000 bouquets de fleurs ! En 1876, Andrio Saëtone créa, à l'instigation d'Alphonse Karr et du Comte de Cessole, la première bataille de fleurs, sur la Promenade des Anglais. Le public s'habitua peu à peu, à échanger ou "batailler" avec des fleurs.

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Toutes les célébrités de l'époque, participèrent aux batailles de fleurs. D'autres villes de la Côte d’Azur suivirent l'exemple de Nice, et Cannes inaugura sa première bataille de fleurs en 1898. L'exemple niçois inspira également Isabelle, fille de Pedro II du Brésil.

JANVIER-2014-0533.JPGComme tout bon hivernant de l’époque, Pedro II le dernier Empereur du Brésil, assiste au carnaval aux côtés du baron de Bellet, dont le frère est consul du Brésil à Nice et sa fille Isabelle organisera, à Petrópolis, la capitale impériale du Brésil, le premier défilé de voitures fleuries pour célébrer l'abolition de l'esclavage, une bataille de fleurs directement inspirée de celle de Nice.

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Nice est aussi à l'origine de la célèbre parade fleurie de Pasadena (Tournoiement of Roses) (USA) qui fut créée en 1890 par Francis Rowland, après qu'il ait assisté à la bataille de fleurs de Nice. Cela permet de mieux comprendre le prestige de cette fête niçoise à la Belle Époque et sa renommée internationale. Attention, certains confondent d'ailleurs Carnaval et bataille de fleurs, corso carnavalesque et corso fleuri. De toute manière sur la Riviera, il y a les deux ...

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Pour sa 130° édition de l'époque moderne, le Carnaval de Nice s’annonce gourmand. C'est l’événement phare de la Côte d’Azur en hiver, un des trois plus grands Carnavals du monde. Pendant la période du carnaval, environ 40 personnes travaillent jour et nuit, mais ce sont plusieurs centaines qui travaillent au carnaval pendant les 6 mois précédent l'événement.

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Pour retrouver les origines de cette fête, il faudrait retourner très loin dans le passé, peut-être, au temps de l'homme préhistorique… Fête païenne à l'origine, canalisée par l'Église au Moyen Âge qui l'insère dans le cycle précédant la période de Carême, Carnaval prend place pendant les "jours gras" (Mardi Gras), ou durant le cycle entre Noël et Mardi Gras. "Carne levare, levamen", "enlève la chair", est l'une des définitions étymologiques les plus usitées au sujet du Carnaval.

JANVIER-2014-0478.JPGElle fait allusion à la période où l'on "ôte la chair", où l'on consomme une dernière fois de la cuisine grasse avant d'entrer en Carême ou "quadragésime" (période de quarante jours pendant laquelle les chrétiens devaient consommer de la cuisine maigre, jusqu'à Pâques). "Carrus navalis", "char naval", est une autre définition avancée pour rapprocher les origines du carnaval, au char naval ou barque voiturée, sur laquelle Dionysos, le dieu venu de la mer, pénétrait dans les îles grecques pour célébrer les fêtes dignes de son nom. La bataille des fleurs navales se passe dans la voisine de Villefranche sur Mer.

JANVIER-2014-0573.JPGAussi, avant d'entrer en Carême, période d'abstinence et de cuisine maigre, le carnaval était la dernière fête qui donnait lieu à des débordements licencieux de la part des participants, à "des excès permis", pour reprendre la célèbre formule de Freud. Dans l'espace urbain, une mise en scène fantastique se crée, avec des rites respectés au cours des siècles, et des rôles joués par des personnages voisins du monde du Merveilleux, du Fantastique, issus de la mythologie populaire du Carnaval.

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Parmi ces "rôles", apparaît celui fondamental, de l'Homme Sauvage : Végétal, feuillu, ou animal (ours, cerf, bélier, chèvre, symbole de fécondité et de régénération de la Nature ou Conducteur des "âmes des morts" qui errent pendant la période carnavalesque, entre le Monde des Ténèbres et le Ciel… L'espace carnavalesque devient un lieu de médiation entre le royaume des morts et celui des vivants.

JANVIER-2014-0637.JPGDans le prochain épisode, je vous emmènerai à la bataille des fleurs: Mondialement connu et reconnu, Carnaval de la démesure, la fête niçoise est surtout réputée pour son corso fleuri. Cette parade parfumée haute en couleurs a servi de modèle à Rio, Los Angeles, La Nouvelle Orléans, Québec et, plus récemment, Tahiti. Pas étonnant quand on connaît le savoir-faire niçois forgé depuis 1830 et l'énergie investie pour préparer la vingtaine de chars habillés de fleurs fraîches.

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«  Soixante fleuristes professionnels niçois réalisent des prouesses d'imagination, de dextérité et de rapidité. En effet, les fleurs arrivent dans les hangars atelier la veille du corso, en soirée. Commence alors une véritable course nocturne contre la montre afin que tous les chars soient prêts le lendemain. Œillets, roses, glaïeuls, gerberas, dahlias, iris, lys et autres mimosas (symbole de Nice) sont ainsi soigneusement piqués dans des coussins de mousse.

JANVIER-2014-0497.JPGQuatre-vingts dix pour cent de ces fleurs proviennent de la production locale. Les plants ont été mis en terre dès le mois de novembre pour que la récolte soit disponible en temps voulu. Les 10 % restants sont importés des départements d’outre-mer comme la Martinique ou la Guadeloupe ou encore, du Kenya et même d'Amérique du Sud. Près de 10 000 tiges fleuries sont ainsi sacrifiées par char, pour le plaisir des yeux.

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Au total, plus de 200 000 fleurs sont nécessaires pour l'organisation d'un corso (et il y en a cinq par carnaval...). Ajoutons à cela les 100 000 «  munitions florales  » offertes au public au cours de chaque bataille.

JANVIER-2014-3527.JPGL'Euro choucroute d'Angela


Quand on vous dit que Nice fait dans la démesure ! Face à la mer, les 20 chars de la batailles de fleurs rappelleront le pouvoir des fleurs et mettront en valeur le patrimoine floral de la région (90 % des fleurs sont locales, 60 fleuristes, 80 000 à 10 000 fleurs lancées sur chaque char par des mannequins costumés). Il n'y a aucun equivalent dans le monde ....

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                        DIAPORAMA DU CARNAVAL


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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 06:45

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Soso, Célia & Nathan sont installés dans les tribunes...je vais dans la foule.

 

Les défilés carnavalesques, magnifiés par les décors gigantesques de la Place Masséna, se composent de 18 chars qui racontent l’histoire du "Roi de la Gastronomie". Après avoir pris du poids pour sa 129e édition, le Roi des 5 continents se met à table et devient pour 2014, le Roi des gourmands. Le monarque repart de plus belle et son appétit aussi. Sa Majesté accompagne la renaissance du label de la cuisine nissarde et la socca est pour sur un mets royal. La cuisine niçoise reflète l’art de vivre, le respect des produits régionaux.

JANVIER-2014-0074.JPGLes parades géantes et colorées qui se déroulent de jour ou de nuit, sont animées par plus de 1000 musiciens et danseurs venus des quatre coins du monde. Durant plus de 15 jours, la ville vit au rythme de cet événement authentique et féérique. Le Carnaval "Roi de la Gastronomie", va suivre le redéploiement du label de cuisine nissarde, tout en restant fidèle à sa vocation d'universalité.

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la brigade des agitateurs de tribune


 En effet, comment mieux connaître et rencontrer un peuple qu'en s'invitant à sa table. Au propre comme au figuré, un thème qui ouvre des perspectives infinies à l'imagination… Les chars 2014 sont particulièrement volumineux, fournis et mécanisés; de 8 à 20 métres de haut et débordant souvent des plateformes en largeur comme en longueur.

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Sa majesté carnaval arrive sur la place Massena 


Ainsi, « Sucré salé à la table de S.M. carnaval », « la cuisine moléculaire », « la choucroute d’Angela Merkel », « Very fast food » ou « La Reine Maïté du terroir » Le char de Coluche "la crise s'éternise". Le Carnaval est un des piliers du patrimoine culturel de Nice et le symbole vivant de l’art éphémère. Il s’articule autour de deux manifestations distinctes : le Corso carnavalesque de jour ou de nuit et la Bataille de fleurs.

JANVIER-2014-0082.JPGPlus de 1000 élèves des classes maternelles et primaires s’initient à la tradition carnavalesque. Leur participation au défilé d’ouverture est un prétexte pour leur transmettre la connaissance et le goût de cet événement. A la faculté de Lettres de Nice, il existe une licence des métiers du spectacle avec option sur les techniques et la symbolique carnavalesque. La ville qui a inventé le carnaval se devait de faire continuer son art.

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La Reine Charlotte et carnavalon qui prone un retour au monde sucré de l'enfance


La cuisine niçoise, intimement liée à l’histoire locale, fait véritablement partie de l’identité de Nice et de sa région. Cuisine créative et goûteuse élaborée avec beaucoup d’ingéniosité par des gens pauvres n’ayant pour ressources que ce que la nature voulait bien leur offrir, elle est particulièrement saine et équilibrée : beaucoup de légumes, céréales, produits de la mer et huile d’olive, peu de viande rouge et de sucreries.

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Caviar et douceur pour le coco de Russie et ses amis, rigueur pour le peuple


 Trouvant ses bases dans les traditions culinaires romaines, comme l’utilisation du pissalat (saumure d’anchois) et de produits de la cueillette, elle s’est également enrichie d’apports variés au fil des siècles.

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Si le pan bagnat, la salade niçoise, la pissaladière ou la ratatouille sont évidemment très connus, il ne faut pas passer à côté de merveilles comme la socca, les tourtes et les tians de légumes, les gnocchis à la daube, les beignets de fleurs de courgettes, les petits légumes farcis, la poche de veau farcie, la porchetta, la brissaouda, la bagna cauda, l'estocaficada …ou la fameuse tourta di blea.

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L’invité d’honneur de cette année est l’Allemagne. On fête en effet le soixantième anniversaire du jumelage de Nice avec Nuremberg. Les temps forts du carnaval s’articulent, comme chaque année, autour des Corsi et des batailles de fleurs. Pour les défilés carnavalesques 18 chars, des groupes musicaux internationaux et des grosses têtes animent le parcours. Les batailles de fleurs se déroulent sur la Promenade des Anglais avec 20 chars décorés par les fleuristes niçois. Nice est aussi une capitale des fleurs et de l’horticulture.

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le bouffon Pas Pardieu se fait servir le caviar à la louche par Poutine l'abominable homme des glaces


 Le sport n'est pas oublié avec la 2° édition de Rock & roll Carnaval 10 miles. Une course folle et déguisé où se mêlent efforts sportifs et musiques. La gastronomie est sucrée salé à la table de sa majesté. Elle mêle les traditions culinaires de notre invité et celles de notre terroir. Cette édition du Carnaval, on en a jugé, doit de par son éclectisme satisfaire le plus grand nombre de visiteurs. Carnaval est la plus importante manifestation de l’hiver et du printemps à Nice.

JANVIER-2014-0194-copie-1.JPGLe Carnaval de Nice est avant tout une création populaire due à l’imagination et au travail d’une corporation de Niçois qui s’activent avec passion pour ce violon d’Ingres qui n’est pas leur profession mais qui leur a été transmis par héritage familial et culturel. Paillassou, Polichinelle et Triboulet sont les trois principaux protagonistes de cette fresque où la valeur symbolique de cet art grotesque échappe parfois à l’œil du spectateur qui ignore la force d’une œuvre comme le char de la Ratapignata (chauve-souris) embleme inversé de l'aigle niçois.

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Maité la terreur du terroir


Comme le Carioca, le Niçois manifeste un attachement à son passé, ses traditions, sa culture mais également il est ouvert aux influences culturelles internationales, depuis le XVIIIème siècle, Nice a accueilli de nombreux hivernants, venus du monde entier. Le Carnaval a été au XIXe et dans la première moitié du XXe siècle, le témoignage le plus éclatant de la convivialité entre les Niçois et leurs hôtes de passage. Cette grande fête a même servi de modèle à Rio, qui a développé son grand carnaval après le passage de l'empereur Pedro II à Nice en 1888.

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Bocuse imperator la cuisine des chefs


 Même effet, pour la grande parade de Pasadena, qui a lieu le 1er janvier, à l'occasion du Tournament of Roses, près de Los Angeles. Elle avait été créée vers 1890 après le passage à Nice d'un membre influent du Comité de Pasadena. Le Carnaval de Nice a également servi de modèle aux carnavals de la Nouvelle Orléans, Québec, Viareggio, au siècle dernier, et tout récemment à celui de Tahiti en 1997 et Bradford en Angleterre, en 1995.

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Le Carnaval de Nice a la chance d'avoir le plus riche et long passé dans l'histoire des carnavals du monde. Il apparaît en 1294, lorsque les chroniques signalent la venue du comte Charles II d'Anjou, "pour y passer les jours joyeux du carnaval". Du Moyen Age au XIXe siècle, le Carnaval se déroule dans un style différent selon l'époque. Au Moyen Age, une fête de bals et de mascarades; au siècle des Lumières, les bals masqués se déroulent à la mode vénitienne, en milieu fermé.

JANVIER-2014-0260-copie-1.JPGLe carnaval change d'aspect lors du séjour, en 1830, du roi Charles-Félix. Pour la première fois, un "corso" fut organisé sur le Cours Saleya, en hommage aux souverains. A bord de voitures et de calèches, fleuries et décorées, les notables niçois défilèrent en "riches costumes" sous le balcon du Palais Royal. Très vite, les batailles de projectiles deviennent le jeu essentiel de la fête. A partir de 1892, les confetti de papier détrônent les confetti de plâtre, réservés au Mardi-Gras jusqu'en 1955 et dont les batailles mémorables sont ancrées dans la mémoire des Niçois.

JANVIER-2014-0270-copie-1.JPGEn 1873, un Comité organisateur du Carnaval, composé de riches hivernants et de membres de la bourgeoisie niçoise, institua une distribution de prix lors d'un premier défilé de chars. De nombreuses initiatives sont à mettre à l'actif des Comités des Fêtes successifs : batailles de fleurs sur la Promenade en 1876, trains "du plaisir" sur la ligne PLM en 1877, char de Sa Majesté en 1882, palais-loggia en 1890, Madame Carnaval en 1893, chanson officielle en 1905, illuminations électriques en 1921.

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Gargantua d'aujourd'hui pourrait etre Michelin et la course à l'etoile


 Aujourd'hui, le carnaval niçois devient le terrain privilégié de la créativité des carnavaliers, qui caricaturent dans le meilleur style grotesque aussi bien les scènes de la vie niçoise que les évènements internationaux. Il nous donne ainsi un témoignage inestimable et incomparable sur la vie de nos contemporains à travers la vision humoristique des carnavaliers.

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Les tontons bringueurs, l'hommage à Lautner


 De nos jours, Nice dispose de carnavaliers talentueux dans l'art de concevoir de gigantesques automates-robots mécanisés. Mais c'est également à Nice, que les expériences pilotes de carnaval avec la participation des jeunes des banlieues et le savoir faire des lycées professionnels ont commencé dès 1993, sous l'impulsion de l'association Carnaval Sans Frontières, notamment. Elles ont servi d'exemples au Carnaval de la Biennale de Lyon et à la Carnavalcade de Saint Denis, pendant le Mondial 98. (Suite au prochain épisode)

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                                 DIAPORAMA DU CARNAVAL


  
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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 07:06

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Inutile donc de chercher moteurs pétaradants ou voitures rutilantes comme on le voit le plus souvent à Monaco. Sur le Cours Grassois, venus des quatre coins de la France et même d’Europe, les aficionados de la marque aux chevrons ont mis en exergue une ambiance particulière, quelque peu oubliée…. La « Zenitude ».

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Des Hoffmann 2CV Cabrio venant de Vendée et de Cote d'Or


 Cette concentration est une véritable réussite. Un temps superbe digne du printemps, l'ambiance était très chaleureuse. Et surtout, les 2cv étaient au rendez-vous : beaucoup de clubs étaient présents (2cv Club de Provence, Passion 2cv, 2cv Garlaban, La Deuche Transalpine, 2cv Club de Cuneo en Italie, l'antenne locale du Club des Amis de la 2cv, le Rétro Mobil Club Digoinais, le volant de fer, le 2cv Club Côte d'Azur et bien-sûr  le club des 2CV à capot ondulé).

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Des équipages venant de la France entière, mais aussi d'Italie, de Suisse et de Belgique. De nombreux deuchistes qui font de la Route d'Or une de leur priorité annuelle, comme si vous, vous iriez aux vacances d'hiver à la neige dans une station de ski ou bien tout simplement pour vos congés d'été et une destination exotique...

JANVIER-2014-3222.JPGLa Route d'Or est aimée !!! La preuve la plus flagrante est la fréquentation toujours croissante des deuchistes à ce rassemblement ainsi que la couverture médiatique, aussi bien dans les médias régionaux que nationaux. Les protagonistes de cette festivité ont de nouveau mis le paquet: "rallye-surprise extraordinaire", "Pic nic", "stands de piéces", "organisation au top", "accueil des plus chaleureux", etc etc...

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Plus de 300 deuches sur le cours Honoré Cresp à Grasse, cela se remarque, met de la couleur et de l'originalité dans ce week-end bien ensoleillé comme seul la Riviera en est capable en hiver. Organisé par le 2CV Cote d'Azur ce rassemblement confirme sa notoriété et l'engouement qu'il suscite auprès des deuchistes Européen.

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Joli modele de 2CV


 Venus de Belgique, de Suisse, d’Italie, mais aussi de toute la France, les adhérents de 27 clubs se sont regroupés pour discuter 2CV, rencontrer les fournisseurs de pièces moteur, introuvable sans eux. C'est aussi pour eux la joie de sillonner le haut pays grassois dans le cadre d'un rallye surprise, avec des épreuves d'adresse, aussi terribles que drôles.

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L'Amiral comte de Grasse le hero de l'independance Americaine


 Dans la cité des parfums et de l'amiral de Grasse, cette fois ci, au lieu de parler de senteurs olfactives ou de la stratégie de bataille de notre célèbre héros de l'indépendance américaine, on a parlé moteur, soulevé les capots et poussé des soupirs admiratifs. Car même s'il n'y a pas grand chose dessous comparé aux Ferrari et aux Porsche que l'on voit le plus souvent du coté de la croisette ou bien de la principauté de Monaco, le peu qu'il y a, mérite l'admiration.

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Une courtisane des années folles


 La reine 2CV est la, bleue, verte, a pois ou à fleur, qu'importe sa robe, elle la porte bien, tout comme ses années, pas une ride sur les ailes. Plus de vieilles deuches épaves, rien que des bijoux, les 2CV ont la cote "d'Azur" et elles le rendent bien. On pouvait même lire sur l'une d'entre elle: « Ceci n’est pas une voiture… c’est un art de vivre !

Pour ceux qui ne connaissent pas l'historique de cette voiture voici, le mythe 2CV en bref...

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les inévitables bonnes soeurs en 2CV


 Suite à un embouteillage de charrettes paysannes au milieu d'un petit village, Pierre Jules Boulanger se rend compte que l'automobile n'est pas encore accessible pour toutes les catégories de classes sociales... C’est donc au milieu des années 1930,  qu'il décide de créer la première voiture « populaire ». 

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Une Lady  so frenchy de la belle epoque


 Il veut un véhicule au confort simple, accessible au plus grand nombre, tant à l’achat qu’à l’entretien, donc « bon marché », et susceptible de transporter plusieurs personnes, ainsi que leurs bagages, sur tout types de terrains.

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le pastaga est à boire avec moderation


 Pour transformer son rêve en réalité, il s’adjoint les services d’André Lefebvre comme ingénieur, et de Flaminio Bertoni, dit « doigts d’or », comme styliste (né à Varèse, en Lombardie, il a accompli la plus grande partie de sa carrière chez Citroën. Il a conçu la carrosserie de la Traction Avant, de la Mathis 333, de la 2CV, de la DS et de l'Ami 6. On comprend mieux l'engouement des italiens pour cette voiture)...

Mars-2014-0336.JPGCette équipe va donner naissance à un des plus grands mythes automobiles du siècle : la 2CV. En 1937, le premier prototype est prêt mais dangereux à conduire. Son nom de code, la TPV, pour Très Petite Voiture (certaines personnes disent aussi Toute Petite Voiture).  De peur que l'idée soit reprise par un autre constructeur, Boulanger achète une propriété dans l'Eure, entièrement murée à 100 km à l'ouest de Paris, pour faire ses essais.

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je suis prisonnier de ma 2CV


 49 véhicules "proto" furent construits et testés sur un circuit spécialement aménagé (plus de 2,5 km avec tous les types de terrains). Pour notre bonhomme, il est plus que temps de rassembler les meilleures idées et de préparer le lancement de la TPV (d'autant que les constructeurs, la presse, etc... commencent à s'interroger sur les occupations cachées derrière ces murs de pierre).

Mars-2014-0267.JPGLe 2 septembre 1939, la première TPV est prête à être montrée au grand public. Quelques jours plus tard, la guerre est déclarée... Le salon de l'automobile n'aura pas lieu. La chaîne de montage est réquisitionnée pour du matériel militaire et les TPV en construction sont envoyées à la casse... PJB ne veut pas que son idée soit reprise par l'occupant.

Mars-2014-3334.JPGPendant la longue période de guerre, Pierre Jules Boulanger travaille dans l'ombre à son projet avec Bertoni. La TPV continue son évolution... Les Allemands veulent en savoir plus sur son projet, mais il refuse toute proposition. Il poursuit néanmoins ses essais. En 1942, de nombreuses modifications étant apportées, les premiers essais sur route commencent... Elle est surnommée " Le cyclope " à cause de son phare unique.

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En octobre 1948, la voiture est présentée au Salon devant les yeux ébahis du public... Lorsque la bâche est enlevée, les gens se poussent, se bousculent... Tout le monde veut la voir. La voiture secrète était dévoilée... Sauf son moteur. Le capot, soudé, ne permet pas de le voir. Au fur et à mesure que les jours du salon se passent, les autres constructeurs commencent à rire " jaune "... Citroën a réussi à " toucher " le public... Elle est la reine du Salon !!! 

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La majorette masculine vient de Belgique


 La fabrication de la petite 2CV débute en juin 1949. Nommée 2CV A, elle est équipée d’un moteur de 375 cm3. Seulement quatre véhicules sont fabriqués chaque jour pour faire face à la demande grandissante. La légende peut commencer ....

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                                  DIAPORAMA DES 2 CV


 
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Published by BIKER06 - dans PROVENCE & PAYS NICOIS
23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 20:45

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le palais des Anglais


  Depuis l'établissement d'une petite tribu ligure à celui d'un comptoir Grec, Beaulieu sur Mer est devenu l'un des endroits les plus prisés au monde. Les Ligures furent les premiers habitants de cette cote qui deviendra Azur à la fin du XIXe siècle et entrèrent en contact avec la civilisation grecque. En effet, Beaulieu eut surement un comptoir sur nos rivages du nom d’Anao. Beaulieu serait donc l’ancien site du port Antique d’Anao.

octobre-2013-9346.JPGL’histoire de Beaulieu-sur-Mer est indissociable de l’histoire religieuse. En effet, la Chapelle Santa Maria de Olivo (XIème siècle apr. JC) fut certainement un lieu de culte assez important dans la région. En 1860, Beaulieu est francisé et dépend de Villefranche sur Mer. Napoléon le petit l’appelle  tout de même « Belloloco ».

octobre-2013-0007.JPGC'est en 1888 que Beaulieu demande  son indépendance. Le 31 janvier 1891, la Chambre des Députés vote la proposition de lois « tendant à distraire le hameau de Beaulieu de la commune de Villefranche. Les élections qui eurent lieu le 20 septembre 1891 virent le triomphe de la liste Marinoni, obtenant même l’unanimité des votes exprimés, tant le désir de se séparer de la séculaire tutelle de Villefranche était fort.

octobre-2013-0009.JPGHippolyte Marinoni fait partie dans l’histoire, des personnages qui vous réconcilient avec la nature humaine. Rarement, on ne vit un être aussi désintéressé financièrement et politiquement. il ne cessa de doter Beaulieu de ses largesses jusqu’à la fin de ses jours, distribuant de l’argent aux plus démunis, payant des travaux de voirie et tout cela, sans jamais rien attendre en retour.

octobre-2013-9261.JPGPolitiquement, le véritable artisan de la cession fut le Vicomte François de May, né à Nice en 1834, issu d’une vieille famille du terroir. Il est secondé par Alfred Borriglione, le très populaire député maire de Nice, appuyé par le journal le Petit Niçois. Il ne faut pas oublier, le rôle que Nice a joué pour que Beaulieu devienne une commune indépendante.

octobre-2013-9268.JPGDès lors tout s’accélère, Beaulieu devient une station climatique fréquentée par toutes les têtes couronnées, personnalités et industriels du monde : la Reine d’Italie, la Reine Victoria d'Angleterre, le Roi des Belges Léopold II, le 1er Prince de Galle, Guillaume II, le marquis de Salisbury (1er ministre britannique), Théodore Reinach (archéologue et initiateur de la villa Kérylos), Gordon Bennett (propriétaire du New York Herald), la Princesse Galitzine, le Comte Tolstoï,  l’impératrice « Sissi » d’Autriche, Gustave Eiffel, Mistinguett, Tchekhov, les Grands Ducs de Russie.

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Après la 1ère  guerre mondiale, la commune prend de l’ampleur. Elle accueille de nouveaux monarques et princes de sang: Gustave II de Suède, Hélène d’Italie, Elisabeth de Belgique et Léopold III. On y construit les palais les plus prestigieux et les hôtels de luxe les plus beaux du pays comme l’ancien Hôtel Bristol, magnifique édifice de six étages construit en 1898 par l’architecte danois Hans-Georg Tersling sur l’un des plus beaux emplacements de Beaulieu, prenant à l'époque tout l’espace entre la gare et la mer.

octobre-2013-0001.JPGCe palace est né de la volonté d'un célèbre fabricant de meubles londonien, Sir Blundell Maple et accueille dès son ouverture le 1er janvier 1899 les " grands " de ce monde tels que le Prince Louis Napoléon, la Duchesse d'Aoste. Le luxe et la rareté atteignent leur paroxysme au sein de ces murs permettant à leurs clients de jouir dans leur salle de bain d'une eau de mer réchauffée. Il est pendant longtemps l’un des plus vastes et des plus luxueux palaces de la Riviera et même du monde:

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150 employés, 300 chambres, des salons particuliers, plusieurs bibliothèques et d’immenses pavillons situés aux deux extrémités pour accueillir concerts ou pièces de théâtre. L’immeuble occupe 2000 m2, avec côté sud, un vaste jardin complanté de fleurs, orangers, palmiers. Le hall de l’entrée principale, de huit mètres de hauteur, conduit à un double escalier monumental qui met en communication avec les étages; 60 chambres réparties le long d’un couloir de 150 mètres dans chacun des cinq premiers étages, au sixième, les logements du personnel.

octobre-2013-9439.JPGInaugurée en 1904, la Rotonde est adjacente à l'Hôtel Bristol. Pour répondre à la demande d’une salle à manger supplémentaire servant pour le thé dansant de l’après-midi, l'architecte créa un espace rayonnant particulièrement scénique. En effet, l’heure du thé étant depuis longtemps sacralisée par les Britanniques sur la Riviera, les hivernants de la bonne société auxquels se mêlaient les familles régnantes d’Europe en séjour d’hiver sur la Côte, se rendaient fréquemment à la Rotonde pour passer un moment privilégié.

octobre-2013-9447.JPGCet édifice se présente sous la forme d’une grande salle circulaire à absides vitrées, coiffée d’une coupole à pans coupés. Des colonnes corinthiennes structurent les avancées en arrondi des absides, délimitant un lumineux volume intérieur. Sa terrasse donne sur le jardin du Casino de Beaulieu qu’annonce, le long de la route du bord de mer, une monumentale rangée de Washingtonia filifera, palmier originaire de Californie. La Rotonde, lot de copropriété appartenant à la commune, est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en date du 23 juin 1978.

octobre-2013-9478.JPGOn pourrait encore citer le Palais des Anglais, le superbe hôtel de luxe "La Réserve" (1880) fondée par le niçois Pierre Lautier. La Réserve fut, à ses débuts, un restaurant qui tira son nom des réserves de poissons et de crustacés contenus dans ses bassins emplis d’eau de mer. À la Belle Époque, le pilote d’hydravion Auguste Maicon proposa ses services à la riche clientèle de La Réserve et un ponton fut aménagé à cet effet.

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Le milliardaire James Gordon Bennett instaura un service de mail coach entre Nice et le restaurant, qu’il dota en outre du premier numéro de téléphone, le 01. Fréquenté par une clientèle internationale : Mistinguett, Rita Hayworth, Clark Gable, Charlie Chaplin, Sir Thomas Lipton, Paul Newman, Walt Disney, Robert Redford ... La Réserve est aujourd’hui un palace couronné de 5 étoiles.

octobre-2013-9499.JPGEt ce n'est pas fini, car hormis la villa grecque Kerylos que je vous ai déjà fait découvrir dans l'un de mes précédents articles, on peut apercevoir juste avant celle ci la résidence  Eiffel. En 1882-1883, Joseph Durandy acquit le terrain et il fit construire une maison. Une décennie après, la villa Durandy fut louée au grand-duc Pierre de Russie. En 1895, ce fut la famille Salles-Eiffel qui y séjourna en villégiature.

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L’ingénieur Gustave Eiffel s’en éprit au point de l’acheter. Après le décès de Gustave Eiffel, sa fille Claire Salles continua de fréquenter durant les vacances cette villa qui resta dans la famille jusqu’en 1977, date à laquelle elle fut vendue et prit alors le nom d’hôtel-résidence Eiffel.

octobre-2013-9527.JPGToutes ces résidences se trouvent dans la Baie des Fourmis ou Peira Forniga en niçois, qui fut par le passé, le siège d’un amoncellement fort curieux d’algues solidement entassées, voire concrétionnées à la base, ce qui les rendait invulnérables à l’assaut des vagues. Par places assez régulières, des monticules se faisaient jour et donnaient l’impression de grosses fourmilières. Aujourd’hui bien évidemment les algues ont disparues.

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On trouve aussi de très belles villas dans le quartier de "La petite Afrique".  On la nomme ainsi, en raison de son climat et de sa flore: de nombreux palmiers s’y trouvent. En effet, nous pouvons parler d’un « microclimat », pour caractériser le territoire de Beaulieu-sur-Mer. Il y a tout au long de l’année de 1 à 3 degrés de plus, par rapport au reste de la côte, dus à la rétention de la chaleur par les falaises.

octobre-2013-9563.JPGAucun hasard dans cette allusion au continent africain: les falaises calcaires qui dominent le port de Beaulieu abritent en effet l'une des contrées les plus tempérées de l'Hexagone: y croissent pêle-mêle d'admirables espèces végétales réputées pour leur frilosité comme le caroubier, le micocoulier, le palmier, le yucca et bien sûr l'olivier.

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Avec leurs chauds coloris, orangers, citronniers, mimosas et bougainvilliers achèvent de camper un décor végétal qui ferait pâlir bien des jardins des plantes. Quelques sujets aux dimensions exceptionnelles tels les ficus ou les araucarias géants raviront l'œil du promeneur. Curiosité exotique, la palmeraie de la Petite Afrique, à l'est du port de plaisance, mérite un détour le long des plages avoisinantes.

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                                 DIAPORAMA DE LA BALADE


  
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