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26 juillet 2014 6 26 /07 /juillet /2014 19:12

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la route pour le village d'Auvare est tres étroite

 

De retour de Saint Leger, je passe de nouveau le pont suspendu, et je retrouve la petite transhumance d'ovins qui vient de faire un bivouac. Le berger est aidé de son épouse, de son gendre, de sa fille et de sa petite fille de 10 ans. Je suis invité à boire un verre de rosé avec eux. Mon Harley Davidson les interpelle ! Eux les gens de la nature sont amoureux de la mythique moto...

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Sur le littoral, plus personne ne fait attention à une Harley, mais ici en montagne la légendaire moto américaine reste un mythe, une icone de liberté. Ils viennent des plaines niçoises et ils vont rejoindre les hauts pâturages du Mercantour, tout la haut à plus de 2300 mètres d'altitude, la ou l'herbe est plus verte que sur le littoral.

JUIN-2014-0629.JPGLeur transhumance à travers la montagne, les canyons et les gorges profondes va durer 9 jours, soit des marches de 12h par jour avec quelques fois des dénivelés de plus de 300 mètres. La nuit, chacun se relait pour se prévenir d'une attaque des loups en grand nombre dans la region. Malheureusement, ils n'ont pas de chien patou beaucoup trop cher pour eux et qui s'avere de toute maniére trop faible face aux loups.

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Ils feront la marche en sens inverse fin octobre avant que la neige ne commence à tomber. Je les retrouverais peut-être à la fête de la transhumance de Saint Etienne de Tinée fin juin. Je continue ma route vers l'un des villages les plus isolés de la vallée. Seulement 2 familles habitent ici à l'année, ce qui doit faire environ 6 à 10 personnes.

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Auvare village inconnu méme par les habitants des Alpes Maritimes


 Au bout du monde : Situé en nid d'aigle Auvare est un charmant village dominant la vallée. C'est un village accroché à la montagne dont le rôle défensif passé saute aux yeux. Un village du bout du monde, dominant un cirque rocheux impressionnant. Le paysage est sauvage.

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Au pied des contreforts du Dôme de Barrot, Auvare est un nid d'aigle imprenable qui a gardé toute sa rusticité. Maisons anciennes, granges, passages voûtés et ruelles étroites, sillonné d'escaliers composent ce village, point de départ de nombreuses randonnées (Col de la Mairola 1286 m), Col de Pra (1542 m) et le mystérieux dôme de Barrot (2137 m).

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Marnes noires, les badlands du pays niçois


 Il domine des clues étroites et profondes. Auvare bénéficia d'une position stratégique, le village commandait en effet la route de Beuil (fief des Grimaldi). Le village perché, adossé à un éperon rocheux, se distingue des autres groupements urbains de la vallée par son absence d'ordre interne.

JUIN-2014-0700.JPGCette caractéristique particulière est due à la très forte inclinaison du terrain sur lequel s'est implanté ce village et qui n'a pas permis le développement de l'habitat linéaire typique de la vallée. Les rues principales en escaliers ont induit une variation du type d'habitat. L'accès ne se fait pas, ici, par le haut mais par les côtés.

JUIN-2014-0511.JPGDe plus l'on observera la quasi-inexistence des "galetas" (séchoirs) dans le village. La forte pente, qui donne à Auvare son image particulière de village plaqué à la montagne, fut la cause de l'effondrement de la partie basse du village.

JUIN-2014-0518.JPGDepuis longtemps, et encore de nos jours, le village reste un grand centre d’élevage ovin. Deux familles d’éleveurs se partagent cette activité : la ferme Ricolvi et la famille Jourdan. Auvare est aussi un village d’artiste : En 2005, lors d’une manifestation organisée par l'association "Pays des Vallées d’Azur  du Mercantour", le village s’est vu décerné par les auteurs de la plaquette publicitaire éditée à cet effet, le titre de refuge d’artistes.

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les marnes noires de la vallée de la Roudoule


 Le village revendique sa qualité de village des arts. Vivent à Auvare, Marie-Thérèse Del Gudicce, Thérèse Maestracci et Roland Stichler, tous les trois peintres de talent. Roland Stichler est aussi plasticien. Il sculpte la pierre, et il est l’auteur de la Marianne qui préside la salle de la mairie.

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Tout la bas, Auvare accroché à la falaise


 Une jolie anecdote sur le village: Pendant la guerre, en 1943 Auvare fut un lieu de passage, de nombreux soldats italiens qui, pour ne pas être capturés par les allemands, gagnaient l'Italie par les chemins de montagne. Dans un récit, l'institutrice du village durant cette période, raconte son expérience dans un livre: Albaréa. Elle nous révèle l'histoire d'amour entre une jeune fille du village et un militaire italien que le destin conduit dans ce village.

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La transhumance de la famille Paniccuci


 Si le Pays de la Roudoule est devenu un rendez-vous privilégié des géologues de tous pays, c'est parce qu'il offre dans un périmètre rapproché l'exceptionnelle possibilité de remonter 270 millions d'années sur 13 km ! La situation géologique et géographique générale est conditionnée par l'existence d'un vaste et puissant massif primaire : le dôme de Barrot, culminant à 2137 m et formé de roches rouges imperméables, les pélites.

Copie-de-DSC_0725.JPGA l’origine, vers 300 millions d'années, nous nous trouvons transportés dans un environnement désertique et hostile, l'emplacement du futur dôme du Barrot correspondait à un bassin en voie d'affaissement. A l'emplacement actuel de Léouvé, un cours d'eau temporaire drainait des sables et galets provenant des massifs méridionaux.

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Un métier qui demande beaucoup de patience et d'abnégation


 Puis, cet environnement spécifique a reçu, des volcans de l'Esterel, des nuages de cendres volcaniques durant 50 millions d'années. La puissance de ces dépôts de pélites est considérable : un kilomètre d'épaisseur. Les gorges de Daluis, et du Cians n'en atteignent pas la base.

JUIN-2014-0984.JPGAu cours de cette très longue période de temps, l'environnement était particulièrement hostile. Les temps permiens coïncident avec l'une des crises biologiques majeures de l'histoire de la Terre. Dans ce contexte général d'aridité, la vie végétale et animale se concentrait autour de mares temporaires et de zones marécageuses peu profondes.

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Des hommes et des femmes à la fois humble et savant, vivant au plus près de la nature et de leur troupeau.


 J’entends l’orage qui gronde, en moto dans cet espace minéral de montagne, pas question d’être imprudent. Les arbres morts frappés par la foudre sont nombreux et vous rappellent du danger, votre casque n’amortira pas les chutes de pierres non plu !

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des instants magiques et chaleureux, des moments forts, symboles d'une tradition séculaire


 Je pense à cette famille de bergers qui va devoir faire face à l’apocalypse. Vous ne pouvez pas vous imaginer la violence des orages dans le Mercantour. Cet hiver le train des pignes à malheureusement subi une catastrophe matérielle, mais aussi humaine avec la mort de deux voyageurs. A Isola, c'est la montagne qui est tombée sur une maison, causant la mort de toute la famille. En moto, c’est comme si vous avez une pluie de météorites qui tombent des falaises dans les gorges encaissées. Tous les motards des Alpes Maritimes savent cela ici ….

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La petite gare du train des pignes de Touët Sur Var (Alpes Maritimes)


 Je laisse l’orage sur le relief derrière moi et je décide de m’arrêter à Touët Sur Var pour boire un coup, sans oublier de faire une petite visite à ce bourg pittoresque. Littéralement collées contre une falaise verticale, de très hautes maisons étroites se dressent, serrées les une contre les autres, presque en équilibre, rappelant de manière étrange l'architecture des villages tibétains.

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Vieux wagons du train des pignes sur le coté de la voie


 Le nom curieux de Touët découle du mot ligure « Teba » qui signifie « rocher ». Chaque maison possède un grand grenier ouvert sous les toits qui était jadis destiné à faire sécher les figues. Comme pour le village de Valloria dans la Province d’Imperia en Italie, l'association « Lou Souliaïre » lance l'idée de « Touët sur Var - le village aux portes peintes »; c'est ainsi que grâce aux œuvres de nombreux artistes, les rues médiévales du village devenues musée à ciel ouvert, offrent une visite originale.

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De nouveau l’orage me rattrape, il me faut descendre la vallée du Var au plus vite et rejoindre la capitale qui se trouve à 70 kilomètres. Ce fut une splendide balade entre azur et neige, entre mer et montagne, entre la majestueuse Vallée du Var et les berges capricieuses du fleuve, le Pays Niçois regroupe des villages perchés riches d'histoire et de traditions.

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Pays d'oliviers aux villages haut perchés, tels des nids d'aigle, villages blottis entre les collines où le temps semble s'être arrêté, villages en bord de rivière rattrapés par la modernité, tout y est contraste et propice à la promenade. Ces villages vivent tranquillement au fil des saisons. Semblables de loin jusqu'à les croire identiques, ils gardent jalousement le secret de leurs différences et vous invitent à leur découverte, et pourtant les touristes se contentent de se rendre uniquement sur les plages du littoral sans connaître les merveilles de l’arrière pays ….

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Les Alpes Maritimes possedent un riche passé médiéval qui vous font remonter le temps. A vous les remparts, les villages fortifiés, les chateaux forts, les églises qui peuvent etre agées de plus de 1000 ans. Les retables qui rappellent la dévotion de nos ancétres, les chapelles à fresques qui doivent protéger les cités de la peste, et aussi, bien sur, les histoires de seigneuries ou la Maison de Savoie et le Royaumme de Sardaigne sont omniprésents ...

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  Touét sur Var Alpes Maritimes

 

                              DIAPORAMA DE LA BALADE


  
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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 07:12

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la route qui monte à Saint Leger

 

En 574, les Lombards détruisirent complètement Cimiez (la capitale de la province des Alpes Maritimes), dévastèrent Nice, Vence et Glandeves. Pour échapper aux barbares, les habitants furent obligés de se replier dans les montagnes de la haute vallée du Var (le fleuve). C'est alors que les habitants fondèrent Saint-Léger, Auvare et La Croix.

Copie-de-DSC_0752.JPGLe Comté de Nice possède 5 grandes vallées principales et celles ci sont aussi subdivisées par d'autres vallées plus petites. Les villages sont pour la plus part en "cul de sac" et pour se rendre à chacun de ses villages, il faudra retourner en arrière.

Copie-de-DSC_0766.JPGLes routes sinueuses et étroites demandent une extrême prudence. Je ne vous en parle même pas pour la moto ou votre perception des précipices est omniprésente. En été quand la canicule est au plus fort, les marnes noires et les collines de pélites rouges donnent l'impression de petits mirages et la route peut ne pas en être une ! C'est donc une balade que je préfère faire début juin. Juillet et Aout, vous êtes en enfer, l'hiver, vous êtes en Sibérie....

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La Roudoule prend sa source au pied du dôme du Barrot à 2137 mètres d'altitude. Elle se jette dans le Var à Puget-Théniers (Puget-Théniers fut la sous-préfecture des Alpes-Maritimes de 1860 à 1926) après un parcours de douze kilomètres pendant lequel elle a creusé de profondes gorges, enjambées par des ouvrages spectaculaires, comme le pont suspendu de Saint-Léger.

Copie-de-DSC_0818.JPGElle tire son nom du verbe nissart roudela dans le sens de : rouler, dégringoler, descendre précipitamment. Si insignifiante qu'elle paraisse, la Roudoule présente un danger permanent. Elle fut à l'origine de la catastrophe du 20 octobre 1525. Ses eaux envahirent Puget-Théniers emportant le vieux pont romain et tuèrent 78 personnes. Par son ampleur, la catastrophe provoqua la fuite d'une partie de la population de Puget-Théniers.

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La crainte est encore présente à la fin du XIXe siècle, l'inspecteur des forêts, en charge du reboisement, fait la remarque suivante :"Aux moments des orages ce torrent précipite dans le Var, de la boue, des graines, des cailloux, des blocs rocheux qui ressemblent à une charge d'artillerie quand ils traversent Puget-Théniers". Le succès du reboisement combiné à l'endiguement du torrent la Roudoule firent que ses crues sont devenues un lointain souvenir.

Copie-de-DSC_0830.JPGLe premier village que je découvre dans la vallée est Puget-Rostang. Ce petit village du bout du monde, avec ses ruelles étroites et ses maisons blotties les unes contre les autres, a su garder un aspect moyenâgeux. Le village bâti en fer à cheval autour de son donjon était fortifié. Ses portes encore conservées en témoignent. Les façades juxtaposées forment des bandeaux continus qui constituaient une véritable enceinte.

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Le relief accidenté procure à l'ensemble une configuration en gradins assurant à chaque bâtiment un ensoleillement suffisant. On peut y  découvrir "L'Ecomusée du Pays de la Roudoule" qui vous contera l'histoire mouvementée de cette magnifique vallée. Le Puget de Rostang, un petit puy est un puget, c'est à dire un petit habitat fortifié préféodal.

Copie-de-DSC_0884.JPGPour ceux qui veulent faire une belle randonnée pédestre, en bordure de la Mairola (ruisseau), le sentier de découverte Santa Catarina vous relate l'action de l'homme sur le paysage et l'histoire du reboisement. Je prends la route de la Croix maintenant....

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Du haut de son éperon rocheux, le village de La Croix-sur-Roudoule domine la vallée de la Roudoule. En contrebas, les ponts se succèdent : le pont médiéval, le pont muletier (1842) et le pont suspendu, synthèse des innovations de ce grand ingénieur du XIXe siècle : Ferdinand Arnodin. Du point haut du village, magnifique panorama sur le dôme de Barrot, le cirque de Léouvé et juste aux pieds, les jardins en terrasses.

JUIN-2014-0532.JPGAu hameau de Léouvé, dans cet extraordinaire vallon de schistes ocre rouge, vous visiterez le musée du cuivre relatant l'exploitation de la mine du Cerisier (1860-1886). Vous pourrez ensuite continuer cette jolie petite route pour prendre à pied l'ancien chemin muletier du col de Roua. En redescendant n'oubliez pas l'incontournable hameau d'Amarines.

JUIN-2014-0575.JPGLes terres au bas des versants sud fournissaient principalement des olives, des figues et du raisin. L'importante superficie des pâturages permettait l'élevage des brebis, et les parties supérieures boisées étaient exploitées en parcours. Chaque famille possédait en moyenne une quarantaine de brebis.

JUIN-2014-0589.JPGEn été les troupeaux d'ovins vivaient sur l'alpage en petite transhumance. En 1842, une notice de l'administration sarde sur le pastoralisme mentionne que l'élevage forme une des principales richesses de la population dans plusieurs communes des Alpes-Maritimes. Les ovins sont prioritairement destinés à la consommation locale de viande et leur laine est employée pour la fabrication des vêtements.

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L'intendant général Joanini évalue en 1754, dans le Comté de Nice, le nombre de "lanultes" (lainés) à 86790. En 1871, on recense dans l'arrondissement de Puget-Théniers, 24390 têtes de bétail venant des plaines niçoises pour les pâturages estivaux.

JUIN-2014-0599.JPGLouis Corporandi, notable de la Croix, acquit en 1705 des Grimaldi le fief d'Auvare. La maison seigneuriale de la Croix sur Roudoule appartient toujours au Baron Corporandi d'Auvare, Colonel Commandant la ville et province de San Remo, qui en 1792 servait dans le régiment de Nice. Le Baron d'Auvare appartient à une famille noble et distinguée du Comté de Nice.

JUIN-2014-0608.JPGLa Croix sur Roudoule fût une Viguerie des Templiers. Cet ordre construisit au sommet du village un château fort dont la tour maîtresse était surmontée d'une immense croix que l'on pouvait voir des lieues à la ronde, ceci vers 1137. Il ne reste plus de cet ouvrage que de rares vestiges et on pense que le nom du village vient de ce cette grande croix " Castrum de Cruce".

JUIN-2014-0702.JPGVoici le troisième village que je vous fais découvrir en traversant le pont suspendu. Saint-Léger, le village est dominé par le Saint Honorat à 2500 métres d'altitude, situé de l'autre côté du fleuve Var. Par contraste avec les autres villages de la Roudoule, maisons serrées les unes aux autres, situées sur des rochers pour se défendre, le village de Saint-Léger, sur l'ancienne route de Daluis, s'est implanté dans un site très ouvert et n'a jamais eu de vocation défensive.

JUIN-2014-0916.JPGL'habitat y est dispersé. Ce bout du monde, dont l'entrée est jalousement gardée par le pont suspendu, protégea durant la Seconde Guerre Mondiale, de nombreuses familles juives. Zoe David Première "Maire" femme de France en 1945, élue sans discontinuer dans son village jusqu'en 1983. Zoé David, est née le 12 Janvier 1908. 

JUIN-2014-0950.JPGAprès avoir fréquenté l'école de son village de Saint-Léger, elle travaille quelques années dans les hôtels de la Côte d'Azur, puis revient au village en 1936. Quelques années plus tard, certains proches la mettent en contact avec des Juifs pourchassés à qui on propose de se cacher à Saint Léger, ce petit village au fond d'une route, sans issue, est protégé par un pont qu'il n'est pas toujours prudent de franchir.

JUIN-2014-0966.JPGUne vingtaine de Juifs ayant fui Nice lors de la rafle de septembre 1943 ont pu, grâce à celle qui est alors secrétaire de Mairie, être cachés dans les familles du village et ainsi soustraits à la déportation et à une fin tragique. L'Etat d'Israël décerna à son Maire Zoé David, la médaille des justes, reconnaissant son action et celle d'un village tout entier.  Décorée de la légion d'honneur en 1975, elle s'éteint le 25 Décembre 1994. Suite de la vallée fantastique dans mon prochain article.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 16:15

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En moto sur ces petites routes, cela est buccolique ! On voit les précipices de trés prés...

 

À quelques km seulement de la Riviera, le Comté de Nice recèle l’un de ses secrets les mieux gardés : ils possèdent la plus grande concentration de France de villages perchés qui se dressent sur des nids d'aigle du haut desquels des villages fièrement plantés dans le roc, adorables et restés authentiques comme Granile et Berghe sont un patrimoine unique.  Je m'empresse de vous faire découvrir le village de Berghe d’origine étrusque par des routes de montagne accrochées aux falaises escarpées. Impressionnant !

AVRIL-2014-9567.JPGCes joyaux médiévaux dévoilent leur splendide patrimoine à ceux qui aiment vagabonder loin des sentiers battus. Une escapade apaisante, toute en séductions, au cœur de paysages alpins intacts, sous le ciel bleu des Alpes-Maritimes. Afin de se protéger des invasions et des méfaits des bandits du moyen âge et de la renaissance, les cultivateurs bâtissaient leurs habitations à l'écart de leurs cultures et les entouraient de remparts.

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Bâties avec les pierres du pays, couvertes de tuiles, de lauzes ou de bardeaux de mélèze, elles se serrent les unes contre les autres formant un rempart en entourant l'église et le château qui les dominent. Certaines de ces maisons possèdent encore leurs pentures et leurs portes d'origines. A l'intérieur du village, les rues et les ruelles, pavées de pierres ou de galets, en pente et entrecoupées d'escaliers ne permettent pas le passage d'un véhicule. Parfois, des arcades mettent les passants à l'abri du soleil ou de la pluie.

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Berghe superieur


 Berghe... est un petit hameau perdu au bout d'une longue route sinueuse dans la vallée de la Roya... un petit hameau et pourtant tellement de chaleur. Parmi les villages très isolés et peu courus du département des Alpes-Maritimes, on trouve Berghe (ou Bergue si on adopte une orthographe francisée). Berghe, c’est 2 villages : Berghe inférieur et Berghe supérieur qui surplombent de 300 à 400 mètres le fond de la vallée de la Roya.

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A eux deux, ils se composent d'à peine une trentaine d'habitants à l'année. Ils sont bâtis en rive droite de la Roya sur la commune de Fontan et on y accède par une route pittoresque mais très étroite qui empile les lacets. De Fontan (424 mètres), on atteint d’abord Berghe inférieur, à 863 mètres d’altitude, au prix d’une rude montée.

JUIN-2014-9651.JPGCe premier village est bâti sur un éperon très raide, ce qui fait que les quelques ruelles qui le parcourent sont très pentues. Peu habité de nos jours, il a gardé une authenticité rare qui fait son charme. Plus loin, la route et au fond du Vallon de Berghe pour redescendre légèrement on termine celle ci à Berghe supérieur, à 821 mètres d’altitude.

JUIN-2014-9598.JPGCe second village qui porte le nom de supérieur est donc en réalité un peu moins élevé que l’inférieur ! Il est également plus habité, toutes proportions gardées (on parle là d'une vingtaine d’habitants !!). Le terrain y est un peu moins raide et donc plus facilement utilisable qu’à Berghe inférieur. Pour y accéder, une route tortueuse taillée dans le schiste violet, bordée d'une végétation de garrigue serpente au flanc de la montagne.

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Au plus haut de la route, j'aperçois Fontan, crée au XVIIème pour servir de relais sur la Route Royale (la real strada de Nice à Turin), le village de Fontan dont dépend Berghe s'étire le long de la Roya au coeur de la vallée et de ses gorges rocheuses. L'étymologie de son nom Fontes Aquarum vient de ses sources aux multiples vertus curatives qui alimentent le village en eau.

JUIN-2014-9668.JPGLe 30 Juin 1616 une ordonnance de Charles-Emmanuel duc de Savoie décida l'installation du village de Fontan sur son emplacement actuel. Ce lieu fut choisi par commodité : près de la route qui reliait la mer au Piémont (Nice la capitale est à 80km), où l'approvisionnement en eau était aisé. Cet endroit fut destiné à devenir une halte pour les porteurs de sel en direction du Piémont;  au retour vers la côte méditerranéenne, le chargement se composait de riz et de chanvre.

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Fontan et ses hameaux de Berghe sont inféodés par achat au comte Solaro de Govone, marquis de Breil, écuyer de la duchesse de Savoie et gouverneur du prince de Piémont. Il cède ce fief aux Roffredo qui sont restés seigneurs de Fontan et de Saorge jusqu'en 1794. Véritables nids d'aigles accrochés à un versant sauvage et escarpé, les deux hameaux de Berghe dominent de 300 à 400 m le cours de la Roya.

JUIN-2014-9708.JPGComme Granile dans mon précédent article (un peu plus en amont, dans la commune de Tende), ces deux hameaux auraient été créés au Xe siècle par des paysans de Saorge recherchant des terres cultivables et/ou voulant se rapprocher des zones de pâturages et de passage des troupeaux, comme en témoignent les vastières de Causéga, des enclos de pierres sèches situés sur la draille du col de Raus, une des principales routes de transhumance entre les vallées de la Roya et la Vésubie.

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Four à Pizza communal ? 

 

Ne recherchant pas le commerce, les habitants de ces hameaux évitaient la proximité des grands chemins sources de dangers : invasions, soldatesques révolutionnaires françaises, brigandage, épidémies... La vie se déroulait donc en quasi autarcie, les relations avec le monde extérieur se limitaient aux impératifs de la vie quotidienne ou basés sur les activités pastorales : achat de sel, vente de fromages, de laine et de viande...

JUIN-2014-9715.JPGBerghe s'écrit avec un h... depuis le cadastre napoléonien !... Alors que la carte IGN actuelle persiste à écrire "Bergue" avec un "u"... Quant-aux vieilles cartes IGM, elles indiquaient "Berghe Supérieur", et, pour le petit frère inférieur, "Le Petit Bergou"... C'est mignon, mais pas très sérieux !...

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Les deux hameaux de Bergue sont composés de populations très pauvres à moitié sauvages par leurs mœurs. Ils vivent principalement de châtaignes. Beaucoup d'entre eux sont bergers. Bergue était un repaire de résistants. Il contenait une grande partie de ces Barbesi (barbets) qui ont terrorisé les soldats de la république. Plusieurs soldats français attirés dans des guets-apens ont été précipités du haut de ce rocher par les gens du pays.

JUIN-2014-9746.JPGLes barbets étaient à l'origine des miliciens volontaires armés par les Sardes. Après le traité de 1796, on désigne sous ce nom, les résistants niçois qui furent plus de 4000 dans les vallées de la Vésubie, de la Tinée, du Var et la Roya. Rattachés à Fontan pour former une commune unique en 1870, Berghe Inférieur et Supérieur, adossé à leur adret en balcon au-dessus de la vallée, ne furent desservis par une route audacieuse qu'en 1945.

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Toits de lauzes dans Berghe inferieur


 Pour les habitants et dans leur conversation, le trilinguisme est de rigueur : français, italien, royasque, la langue locale. La Roya est l'une des vallées les plus sauvages du département des Alpes Maritimes.  Les voies d'accès sont longtemps restées difficiles et les stations de ski s'y sont faiblement développées. Ici, le patrimoine naturel et humain alterne avec une égale richesse.

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adesso basta, sono tutti francese é sono tutti italiano ! Capisci 


A Berghe supérieur l'église notre Dame De La Merci a été restaurée en 2006 et 2007. A Berghe inférieur l'église Notre Dame du Rosaire se situe au coeur du hameau et a été restaurée en 2008. Mais ce sont le pittoresque des maisons en pierre, des balcons, des escaliers et des toits de lauze qui vous surprendront le plus ... Dans la vallée de la Roya, des carrières de schiste rouge ou violet sont associées à l'emploi des lauzes dans la construction, notamment des toitures.

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Fontan la riviere Roya


 Dans la vallée de la Roya, les lauzes sont utilisées sans taille régulière, souvent sur faible pente (donc pas de charpente, mais des poutres porteuses) les lauzes sont posées par taille croissante vers le bas du toit, une rangée de larges lauzes est réservée pour le débord du toit et pour les rives.  Les lauzes de forme et de taille irrégulières, se chevauchent de haut en bas mais aussi dans la largeur du toit, selon la résistance aux vents dominants.

JUIN-2014-9864.JPGLes dimensions sont grandes, entre 40 cm et 1 m de coté. Autre matériaux pour les toitures dans la vallée que l'on peut aussi remarquer ce sont les bardeaux de mélèze qui sont toujours utilisés de nos jours dans les villages des hautes vallées niçoises. Les bardeaux sont posés sur des lattes de bois qui reposent sur des chevrons. Une des caractéristiques des villages perchés est leur caractère minéral. L'élément végétal cerne le groupe de bâtiments. La végétation présente intra muros est dans l'ensemble composée de plantes grimpantes qui donnent beaucoup de charmes au village.

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Ces hautes vallées niçoises, qui couvrent  55 % de la superficie du département avec des sommets allant jusqu'à 3200 metres, ne retiennent que 3 % de sa population et les quelques villageois vivent en hiver en complète autarcie coupés de la capitale du Comté. Mais, réunir en un même lieu la séduction des alpages et des forêts, la majesté des hautes cimes, le pittoresque des villages perchés, l'attrait des sites géologiques grandiose ou encore les richesses de l'histoire et de la préhistoire, avec en prime un miroir bleu, seul le département des Alpes Maritimes possède cet attrait exceptionnel.

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Sospel Bevera (mon arriére arriére grand pére est né ici) le pont séparait le Comté de Nice et le Piémont. D'un coté le village est nissart , de l'autre piemontése. Le pont servait de péage.

 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 18:45

 

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la petite route étroite qui monte a Granile

 

Pour se rendre dans la vallée de la Roya, il faut d'abord passer par l'Italie et sa ville frontière Vintimille. A l'époque, on devait emprunter quatre douanes pour remonter le cours de cette vallée enclavé en territoire italien et administrativement française depuis 1947. Ma famille vient de cette vallée ! C'est donc cela que l'on appelle des bi nationaux ?

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La Roya: la vallée perdue de la Cote d'Azur


 Je remonte donc la vallée de la Roya dans un défilé de hautes roches grises. La rivière en contrebas, prend sa source au col frontalier de Tende et dévale sur soixante kilomètres jusqu'à  la ville frontiére de Ventimiglia province d'Imperia. À l'ouest, la vallée des Merveilles et ses gravures rupestres de l'âge de Bronze.

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Granile dans le Parc National du Mercantour Alpes Maritimes


 Vous allez découvrir plusieurs villages ou les gens en hiver vivent en complète autarcie (lavoir, chapelle, église, trouée d'oliviers séculaires, noms de rues aux accents italiens, c’est le dépaysement le plus total...) à commencer par Granile, je vous ferais découvrir Berghe dans mon prochain article.

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Si Si ! nous sommes bien sur la Costa Azzurra....Incredibile hein !


 Petit village perché, d’une quinzaine d’habitants regroupés dans un creux de montagne aux toits de lauzes violettes, Granile est un rêve de promeneur, le bonheur des randonneurs, la joie de ceux qui veulent découvrir les villages typiques du vieux Comté de Nice. Il est aussi le dernier des hameaux à avoir été desservi par une route carrossable : avant 1971, on n'accédait à Granile que par le chemin muletier.

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L'église Santa Anna


 Granile est un petit hameau de la vallée de la Roya situé sur la commune de Tende qui a subi très peu de transformations ces dernières années du fait de son isolement. Il a fallu attendre la seconde moitié du 20ème siècle pour qu’une route carrossable soit construite entre Saint-Dalmas de Tende et Granile. Ce hameau a la particularité d’être bien caché ! Bâti à 1030 mètres d’altitude dans un vallonnement descendant des crêtes de la Cime de Gauron (1600 m.).

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Il est invisible de la route parcourant la vallée de la Roya trop encaissée en contrebas (Gorges de Paganin). Et quand, j’y monte en moto de Saint-Dalmas de Tende, ce n’est qu’après avoir stationné mon deux roues sur le parking situé à l’entrée du village que je le découvre enfin ! Même les randonneurs qui décideraient d’y accéder par le beau sentier qui monte de Berghe Supérieur ne le découvriront qu’en fin de parcours ! Ici, le dicton « pour vivre heureux, vivons caché ! » prend tout son sens !

AVRIL-2014-9257.JPGCe hameau présente un grand intérêt par son patrimoine architectural, environnemental et son aspect originel qu’il est nécessaire de préserver. Ce qui frappe de prime abord, ce sont les toits couverts de lauzes, l’importance des balcons parfois en bois, parfois munis d’une balustrade de métal forgé. Tout cela a beaucoup de charme !

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L’église Sainte-Anne très bien entretenue avec son clocher à bulbe et son toit couvert de lauzes est située au centre du hameau, et a été édifié dans le style néo classique. Au bas du village, de vieilles granges sur fond de montagne ainsi que les maisons traditionnelles de la Roya construites en moellons de pierres cassés au marteau et couverte de toitures de lauzes produites dans la haute vallée suivant les techniques artisanales.

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Dans Granile, on retrouve le mot grano, le blé, allusion aux planches cultivées crées par les anciens du hameau et au fait que la possibilité d'y cultiver était une des raisons principales de la création de ce hameau de montagne. En 1860, la commune de Tende ne fut pas comprise dans les territoires du Comté de Nice cédés à la France par le traité de Turin, pour que le Roi Victor Emmanuel puisse jouir de ces territoires de chasse.

AVRIL-2014-9290.JPGLa raison parait dérisoire et, à ce propos, une légende assez enracinée veut que la  commune ait été conservée par le Piémont pour des raisons "stratégiques". De toute manière une guerre entre l'Italie nouvelle et la France, qui était en quelque sorte sa "marraine", était, à moyen et même à long terme, impensable. Tende, Vievola, La Brigue, Moriglione, Granile, Molliere, Casterino, la Vallée des Merveilles et le mont Bego constituaient des territoires de chasse pour le roi Victor-Emmanuel II et l'usage entre souverains était de se faire des petits "cadeaux" de cette sorte.

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C'est Mussolini qui prétendit bien plus tard affirmer l'"italianité" de la région en construisant la gigantesque gare de St Dalmas de Tende, sur la frontière. C'est avec la défaite de l'Italie mussolinienne que De Gaule annexa le reste du Comté de Nice. Les Américains laissèrent faire, malgré leur sympathie pour l'Italie nouvelle, et cela leur donna un bon prétexte pour refuser en revanche avec la dernière énergie l'annexion similaire dans le Val d'Aoste, que souhaitait de Gaulle pour l'importance stratégique de ces villes.

AVRIL-2014-9323.JPGC'est au traité de paix de Paris du 10 février 1947 que ces territoires passent sous souveraineté française. La commune de Tende est la plus vaste du département des Alpes-Maritimes. A Granile la quinzaine d'habitants est trilingue. On parle le Français, l'Italien et le dialecte local. Je décide de m'adresser aux habitants en italien, histoire d'entretenir la langue et de leur demander quelques explications sur la volonté de vouloir vivre à l'écart de la civilisation....

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...et celle de ses majestueuses granges en pierre et son exceptionnel ensoleillement même au cœur de l'hiver  parait-il, que j'aperçois autour du village. Les « Chabots » sont à la châtaigneraie de Tende et de son hameau Granile ce que sont les granges pour celle d’Isola dans la vallée de la Tinée.

AVRIL-2014-9333.JPGLeur présence témoigne de l’importance vitale occupée autrefois par le pastoralisme, les bergers ayant été les premiers à utiliser ces cavités sous roche fermées par un mur de pierre séchées pour s’y abriter. Depuis, tous les bâtis rencontrés dans la châtaigneraie tendasque ont pris le nom de « chabot ». Edifiés en pierre sèche ou avec un liant fait de sable et de chaux et un toit en lauze, matériaux disponibles dans la vallée de la Roya, ils ont connu multiples usages.

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De taille moyenne, disséminés dans les propriétés agricoles, ils servaient à entreposer des outils, du petit matériel agricole. Quelques uns, généralement plus éloignés du village, ont été aménagés pour qu’on puisse y séjourner avec un coin cuisine et un lieu pour dormir.

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L'église Santa Anna


 Dans la châtaigneraie les « chabots » ont longtemps servi de séchoir à châtaignes. On notera également qu’à Granile, des chabots servaient pour le secteur planté en vignes, certains étaient même équipés de petits bassins de récupération des eaux de pluie avec un judicieux système de gouttière.

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Nos pays de montagne ont en commun des éléments de vie difficile, fait de contraintes d’altitude, de pentes et de climat qui ont obligé les habitants à des stratégie d’adaptation à ces contraintes. Cette économie agropastorale a dessiné nos paysages et nous a légué un riche patrimoine ». Nous sommes ici très très loin de Cannes et de son festival ....

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                                 DIAPORAMA DE LA BALADE


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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 21:50

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Le canal du foulon

 

Roger's, le mari de Gigi nous dépose en voiture à l'endroit que je lui ai indiqué sur la route de Gourdon, petit village de l'arrière pays grassois classé parmi les 100 plus beaux villages de France et que l'on a retrouvé cette semaine dans l’émission « Le Village préféré des Français ». Le point de départ se trouve à 1km après le pont de Bramafan dans les gorges du Loup.

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cascade de Courmes et l'un des premiers tunnels creusés dans la falaise 


Ensuite Roger's viendra nous récupérer au pont du Loup à la sortie du chemin du Paradis. Cette magnifique randonnée d'une dizaine de kilometres ne peut pas être effectuée par les gens sujets au vertige en raison de surplombs du sentier au dessus du vide, avec parfois des à-pics de plus de 200 métres. Ils sont déjà impressionnants pour qui ne craint pas le vertige et on comprend bien pourquoi il vaut mieux rester à la maison ou marcher ailleurs pour les personnes sensibles.

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La peur du vide ou de la claustrophobie peut également se manifester lors du passage dans les tunnels à l'approche des bouches d’air. Les tunnels sont numérotés, ce qui permet d'apprécier les distances à parcourir. Certains tunnels étant assez longs, il est recommandé d'emporter une lampe frontale pour éviter de se cogner au plafond parfois assez bas ou de trop se mouiller les pieds dans les longues flaques au sol.

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Attention aussi, si les adultes emmènent des enfants, les gardes corps ont été fortement endommagés suite à des chutes de pierres et le cheminement est dangereux. On peut prendre son temps afin d'admirer en face les falaises de calcaire abruptes ou voir couler la cascade de Courmes dite la pétrifiante. La randonnée débute à la D6 près de la seule maison du hameau de Bramafan et du pont qui franchit la rivière Loup.

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fenetre dans les tunnels qui surplombe les gorges 


Une cinquantaine de mètres au dessus de la route passe le sentier du Canal du Foulon (GR 51) qu'on peut suivre sur des kilomètres. Mais la partie la plus agréable et impressionnant s'arrête au sentier et à la source en dessous de Gourdon. Lors du transport de notre ami Roger's au point de départ, on peut s'arrêter sur la route des gorges, après le tunnel et regarder la falaise où l'on aperçoit les trouées, microscopiques depuis cette distance, mais qui donnent une bonne idée de l'emplacement vertigineux du canal.

_DSC7311.JPGLe canal du Foulon suit un tracé acrobatique d’environ 22 kilomètres dans les gorges du Loup. La source de Foulon, à l’origine du canal, se situe près de Gréolières. La rapide expansion de la Ville de Cannes, les interruptions du Canal de la Siagne amenèrent la ville de Grasse, dès 1889, à envisager la dérivation des eaux du Loup. 

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Les travaux ont été exécutés entre 1908 et 1911. Le canal du Loup permettait de conduire jusqu’à Cannes les sources de Gréolières et de Bramafan. Avant d'utiliser la frontale, on chemine le long du conduit d'un bout à l'autre de la randonnée, par une foret au départ, accompagné par de nombreux papillons et fleurs.

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passage trés étroit et dessous, le précipice..

 

Un parcours époustouflant, dont la diversité de la faune et de la flore rivalisent avec la beauté du site, les gorges du Loup. Le canal du Foulon est formé d'un tube métallique boulonné et soudé d'environ 80 cm de diamètre où circule l'eau du Loup et longé par un chemin de maintenance (GR51).

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Passé la foret on entre dans le  premier de la vingtaine de tunnels numérotés qui coupent à travers les falaises abruptes. Parfois les tunnels coupent une faille dans la roche calcaire, parfois en marchant dans les flaques d'eau, parfois en baissant la tête. La torche électrique est obligatoire. Certains tunnels mesurent plusieurs centaines de mètres, entrecoupées de fenêtres sur la falaise.

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Ces ouvertures sont comme des  balcons avec vue sur les gorges du Loup, sur la cascade de Courmes haute de ses 62 mètres, sur la vallée. On passe aussi des rebords en béton surplombant le vide..

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A la fin d'une série de tunnels on sort à nouveau sur le plateau boisé de chênes pubescents dominant le pont de l'abîme. La fin du sentier se fait au lieu-dit "Pont-du-Loup", situé à l'embouchure des gorges, qui met un therme au parcours sous les piliers du viaduc courbé de la ligne Nice-Meyrargues du "train des Pignes".

_DSC7441.JPGCet ouvrage remarquable en pierres de taille enjambant le Loup était un peu moins haut, mais aussi long que son homologue sur la Siagne et comptait à l'origine 11 arches; il fut détruit par les Allemands le 24 août 1944.

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Plus de 200 m de vide sous mes pieds  

 

Un réseau de galeries souterraines et de passages en corniches va permettre de relier dans la première partie du parcours le chemin du Paradis au hameau de Bramafan, en dominant tout le long la profonde entaille des gorges du Loup qui sépare deux remarquables plateaux calcaires karstifiés : Cavillore à l'ouest et Saint-Barnabé à l'est.

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Une sensation d'etre le maitre du monde vous domine au plus haut de la falaise, epoustouflant !


 Le sentier du Foulon rejoint donc le chemin du Paradis et pour ceux qui voudraient effectuer cette balade, il vaut mieux la prendre dans le sens que je vous ai indiqué plus haut, car la montée de ce chemin est quelque peu difficile. Les 550m de dénivelé sont quasiment tous concentrés dans la montée du chemin du Paradis.

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Je finirai cette randonnée par un petit historique du canal du Foulon. Avant 1885, la ville de Grasse était alimentée par la Source de la Foux. Mais le débit était insuffisant, surtout avec l'implantation des usines et des parfumeries. En 1874, la municipalité de Grasse devient propriétaire de la Source du Foulon. En 1878, les plans pour la construction du canal sont approuvés.

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Réservoir en contrebas du Canal du Foulon


 Le canal est inauguré le 21 juillet 1889 ; il comporte de nombreux ouvrages d'art au dessus du vide et 22 tunnels d'une longueur totale de 2600 m sur l'ensemble du réseau. C'est un ouvrage classique du style aqueduc qui sera remplacé dans les années 50 par le gros tuyau actuellement en place. Déclaré d’utilité publique en mille huit cent quatre-vingt-six, ce projet est porté par la société Lyonnaise des Eaux et de l’Eclairage.

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Au dessus du trias gypso argileux du quartier des habitations qui existe depuis la route saint François, jusqu’au pré du lac, il y a une nappe à peu près horizontale de marnes argileuses verdâtres, alternant avec des bancs calcaires de l’Age Rhétien. Cette nappe dont les argiles sont imperméables, donne naissance à une série de sources qui jaillissent toutes sensiblement au même niveau.

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Le rhétien au droit de la source de la foux est surmonté par les dolomies de l’héttangien divisé par de multiples fissures et se débitant en fragment parélépipédiques, visibles sur les parois de la route de Saint-Vallier, au voisinage du château d’eau de roquevignon. Au dessus, règnent les calcaires jurassiques du plateau Napoléon.

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Les arches grandioses du viaduc enjambant le Loup, dont on voit encore les ruines, furent dynamitées en 1944, causant la fermeture de la ligne


 Pour résumer, les eaux tombant sur de vastes étendues calcaires jurrassiques s’infiltrent puis atteignent les fissures des dolomies puis la nappes aquifère argileuse au niveau de laquelle, serpentant de fissures en fissures, elles forment de véritables cours d’eau souterrains jusqu’à leurs exutoires. Dans les années 1860, les habitants de l’arrondissement de Grasse commence à réclamer un apport plus conséquent d’eau, et notamment pour la ville de Grasse elle même.

DSC7569En effet, la ville de Grasse commençait à s’étendre du fait du fort développement de son industrie principale, la parfumerie. Différents projets de canalisations furent mis à l’étude et à l’approbation gouvernementale. Le canal du Foulon aboutira en mille huit cent quatre-vingt-neuf, avec la mise en eau du canal ce qui nous permet aujourd'hui de faire l'une des plus belles promenades de l'arrière pays grassois.

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                                  DIAPORAMA DU SENTIER


 
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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 17:23

 

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La Colle sur Loup est une petite ville du pays Vençois, voisine de Saint-Paul-de-Vence, située en retrait du littoral. Elle est à la fois proche de la mer et des grandes villes comme Nice (18 km), Antibes et Cannes (25 km) ou Grasse (18 km), et à l'entrée des gorges du Loup, qui permettent de gagner le parc regional des Préalpes du sud.

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La commune est bordée à l'ouest par le fleuve côtier le Loup. Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1362 se nommait  "Colla", qui voulait dire colline ou montagne. Des notes issues d’archives mentionnent que le nom de la rivière « Le Loup » qui borde la commune à l’ouest aurait un rapport direct avec l'animal. La vallée encore sauvage en certains lieux était, il y a longtemps et jusqu’en 1860, infestée de loups (les loups de la république ?).

_DSC7587.JPGLa Colle sur Loup bénéficie d'un environnement naturel verdoyant et préservé, et possède un important patrimoine culturel, artistique et religieux. Sacrée capitale de la Rose à parfum en 1907, avec une production de 600 tonnes de pétales, La Colle-sur-Loup, chaque année avec le retour du printemps, met à l’honneur sa fleur fétiche « la centifolia » qui était cultivée sur la commune au 19ème siècle.

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La rose se décline ainsi de multiples façons, jusqu’aux étals qui proposent dans une ambiance festive un large choix de plantes, d’objets décoratifs, de produits locaux…de saveurs et des senteurs autour de la rose. L’espace d’une journée, la fête de la rose dont la création remonte au mois de mai 1954, nous fait joliment revivre un aspect du riche patrimoine collois.

_DSC7610.JPGLe village a longtemps reçu de nombreux artistes à l'occasion de la Fête des Roses célébrée au mois de mai (Luis Mariano, Gary Cooper, Michèle Mercier, Bourvil, Brigitte Bardot…)  La Colle a également compté parmi ses habitants des familles célèbres, comme celle de l’écrivain Eugène Sue, ou celle de l’artiste peintre niçois Yves Klein, connu notamment pour ses monochromes « bleus ». C'est dans la riviére Loup qu' Émilie Fer, kayakiste et championne olympique de canoë-kayak venait s'entrainer. L’histoire de la Colle-sur-Loup est liée à celles de Vence, Cagnes, Villeneuve-Loubet, et St-Paul.

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Longtemps simple faubourg de Saint-Paul de Vence, l’essor de la commune a véritablement commencé  à partir du 16ème siècle, lorsque le roi François 1er en guerre avec le comté de Nice, décida de modifier les remparts de Saint-Paul, contraignant une grande partie de la population à quitter le village et à s’installer sur les coteaux voisins, appelés communément « Les Colles ».

_DSC7634.JPGIl résulta de l’arrivée massive de ces familles une réorganisation des activités de la bourgade, et au cours des 17ème et 18ème siècles un nouveau dynamisme fut observé. Les terres de La Colle, abondantes en sources, furent alors exploitées  dans la culture d’oliviers, de vignes, de céréales, d’agrumes, de pâturages et l’artisanat se multiplia dans des activités de poteries, tissage, fonderies, selliers, moulins à huile et farine… et une nouvelle agglomération apparut.

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Au 19ème siècle l’essor de La Colle se confirma avec une croissance importante de la population, dépassant même celle de Saint-Paul de Vence.  A cette époque le village, fort de ses atouts agricoles, industriels, commerciaux et artisanaux devint un modèle de cité rurale, l’un des plus modernes de la région.

_DSC7639.JPGLa commune diversifia alors ses activités agricoles et devint l'un des principaux fournisseurs de l’industrie horticole grassoise : spécialisée dans la production de roses et de fleurs à parfum, elle acquit une grande renommée et gagna le statut de "Cité des Roses".

_DSC7656.JPGAu début du 20ème siècle, une ligne de tramway reliait le village aux villes de Cagnes et de Vence. (Sur la ligne Nice - Grasse). Mais les deux guerres mondiales ont successivement stoppé de façon brutale l’élan dynamique du siècle précédent. La commune de La Colle dut alors adapter ses activités, et malheureusement, les exploitations agricoles disparurent au profit de l’urbanisation et du tourisme.

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Les champs de roses ne sont plus, mais au printemps, les nombreux rosiers du vieux bourg offrent un merveilleux spectacle aux promeneurs. Cette fête est organisée chaque année au mois de mai en souvenir du passé agricole de la commune. La fête retrace l’histoire de ces cultures et met à l’honneur les fleurs méditerranéennes sous toutes leurs formes (plantations, cosmétiques, distillations, cadeaux…).

_DSC7669.JPGParmi les vestiges à voir dans cette commune qui vit "bien sur" à l'ombre, de la "grande et mythique" Saint Paul de Vence, il y a la vieille Abbaye (diaporama). Au Vème siècle de notre ère, il existait sur la commune de Cagnes sur Mer, à l’embouchure du Loup, un monastère appelé le monastère Notre Dame la Dorée et Saint Véran. Quatre cents ans plus tard, ce monastère menaçait de s’effondrer. Il fut rénové par Charlemagne, roi des Lombards et Patrice des Romains.

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Par la suite, le territoire du monastère fut considérablement étendu grâce à des dons de propriétés offertes par des familles du voisinage. C’est en l’An 1055 que ce monastère fut rattaché à celui de Lérins (Cannes). Aussitôt les moines de Lérins entreprirent la construction de la chapelle du Canadel. Le cœur et la nef, au style roman très pur, datent de cette époque.

_DSC7741.JPGOn peut situer entre les années 1150 et 1200 la construction de l’Abbaye, qui vint jouxter la chapelle. Edifiée par les moines de Lérins, l’Abbaye servit tout d’abord de gîte d’étape au père abbé chaque fois qu’il se rendait aux assemblées des évêques de Vence. S’y trouvant bien, il y transféra sa communauté pendant la mauvaise saison et c’est ainsi que l’Abbaye devient leur résidence d’hiver.

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Elle le resta jusqu’en 1789, date à laquelle les barbares révolutionnaires accaparèrent tous leurs biens. L’Abbaye fut donc mise en vente et c’est un riche Napolitain, Minéi di Santa Elena, qui en fit l’acquisition.  Il revendit ensuite son bien à un chef de cuisine du Negresco de Nice qui souhaitait se mettre à son compte.

_DSC7853.JPGConnu sous son prénom, Joseph, il créa l’hôtel restaurant «L’Abbaye chez Joseph» en 1938, avant la seconde guerre mondiale. Sa débrouillardise pour résoudre les problèmes de ravitaillements est légendaire et il rendit de nombreux services aux habitants de La Colle sur Loup au cours de cette période difficile. Animateur de premier ordre, Joseph fit de l’Abbaye, après la guerre, un haut lieu culturel.

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Les artistes de tous genres et du monde entier s’y donnaient rendez-vous : des vedettes de cinéma de l’époque telles que Daniel Gélin, Dany Robin, Georges Marshall, Henri Georges Clouzot qui y célébra son mariage, Brigitte Bardot; des chanteurs tels que Tino Rossi; des musiciens, danseurs et danseuses du Marquis de Cuevas; et surtout les peintres qui en firent leur résidence secondaire.

JUIN-2014-9563.JPGL'abbaye de la Colle sur Loup reste toujours de nos jours une institution de la Cote d'Azur. Ici, le péché de gourmandise vous sera pardonné !

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                                     DIAPORAMA DE LA ROSE


 
                                    DIAPORAMA ABBAYE

  
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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 06:40

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Apres avoir traversé la station balnéaire d'Agay, chère à Antoine de Saint-Exupéry qui s’y maria avec Consuelo Suncin de Sandoval ou encore les frères Lumiere qui y séjournèrent également, on s'apprête à passer devant le site de la plage du Dramont, lieu du débarquement de Provence en 1944. Ne voila t'il pas que je remarque sur le parking de nombreux véhicules militaires d'époque.

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C'est l'association de la 36th Division d’Infanterie du Texas au Dramont  qui organise son habituel rassemblement de véhicules militaires et civils de la seconde Guerre Mondiale à l'occasion du 8 Mai. On gare donc notre moto sur le bord de la route du littoral et on va admirer tous ces véhicules de l'armée américaine.

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Hey John How are you doing ?


 Sur cette fameuse place du débarquement au Dramont qui domine la plage où ce fameux 15 août 1944 la 36th Division d’Infanterie du Texas a débarqué, il y a non seulement  le rassemblement de véhicules, mais aussi une bourse, une exposition de document, photos, articles de presse de l’époque qui permet à chacun de découvrir ou redécouvrir cette page importante de notre histoire.

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L’histoire héroïque de la 36e Division d’Infanterie du Texas se réécrivait en ce 8 Mai 2014 sur la plage du Dramont. Bourse aux échanges et matériel militaire évoquaient la date du 15 août 1944.

_DSC6853.JPGIl est 6 h 30 ce matin du 15 août 1944 et ce sont 20 000 soldats de la 36e Division d'Infanterie du Texas et leur matériel qui envahissent la plage du Dramont. Il faut mettre fin à la barbarie nazie et aux hostilités d'un conflit qui n'a que trop duré. Au final, ils seront 60 000 à rejoindre l'Allemagne par la route Napoléon avec de grosses pertes, dont celle du navire LST 282 coulé par une torpille avec 54 hommes à bord, au large du Dramont.

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les derniers préparatifs pour le débarquement ?


 Tous ces faits d'armes, l'association de la 36e, basée à Agay, sous la présidence de Pierre Brun, les commémorent en la date symbolique du 8 mai.  Ils étaient des milliers, toute la journée, à venir évoquer ces souvenirs, accueillis par les membres en costume militaire ou civil d'époque. Au programme, une bourse d'échange particulièrement fournie et l'exposition de dizaines de véhicules militaires, jeeps, half-track, Dodge, GMC, dépanneurs de chars, Command car etc.

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Le président et les siens sont des passionnés, et c'est une véritable remontée dans le temps qu'ils proposent à chacun de leurs commentaires au fil des stands et autour de chaque véhicule. Leurs propriétaires les bichonnent et n'auraient manqué le rendez-vous pour rien au monde. Les armes françaises, anglaises, allemandes ou américaines avaient toutes leurs particularités, la mitrailleuse lourde 12/7 sans recul, installée sur une jeep a, elle, beaucoup servi…

_DSC6891.JPGAu fil des stands, les visiteurs découvraient des fusils, pistolets ou coutelas d'époque, des casques, treillis, insignes et médailles, de quoi débuter ou compléter une collection. C'est ainsi que face à la mer se revit une page d'histoire.

La plage du Dramont fut choisie pour le débarquement allié pour les raisons suivantes : Grande plage de galet (pour les véhicules).

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Soso regarde la fameuse ile de Tintin: L'ile noire 


Peu d'habitation (ce qui sauvera Saint Raphael des bombardements). Le 15 aout, le débarquement complet commença avec 150 péniches. En tout, 20 000 GIs de la 36 division du Texas débarquèrent en  moins de 10 heures, avec chars et artillerie. Le bilan des combats fut de 4000 morts. Au soir du 15 août, deux têtes de pont sont assurées de part et d'autre de Cannes à Saint Raphael. Sur près de 100 000 hommes débarqués, on compte un millier de tués et disparus dans les rangs alliés.

_DSC6920.JPGC’est finalement sur une bande côtière presque trois fois plus longue qu’à l’initial que l’opération « Dragoon » se déroule. Elle est commandée par le lieutenant Général Alexander Patch et sa 7ème armée. Elle est composée principalement par les 3ème, 36ème et 45ème Divisions d’Infanterie US, ainsi que le GCA français (Groupement de Corps d’Armée) et du Groupe Naval d’Assaut Français.

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La 36ème Division d’Infanterie, aussi appelée « Texas », commandée par le Général Dahlquist, devait initialement débarquer à 8h00 au cap Nègre, à Cavalaire et Saint Maxime. Devant l’opposition féroce des troupes allemandes, et malgré l’appuie de 93 bombardiers et de nombreux dragueurs de mines, l’Amiral Lewis décide de faire débarquer la Texas au Dramont à l’est, et à la Nartelle à l’ouest.

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Harley Davidson WLA de 1942 qui rentra dans la légende(premier vehicule a étre rentré dans Berlin)


 Il est 10h30. C’est le 143ème Régiment d’Infanterie de la 36ème Division Américaine que le GRLD a choisi de représenter, car c’est celui qui a traversé le premier le Dauphiné, grandement épaulé par la Résistance Française. Il est passé par Castellane, Digne, Sisteron, Lus La Croix Haute et Grenoble, ils ont pris la route historique, quand Napoléon venant de l'ile d'Elbe débarqua à Golfe Juan pour remonter les Alpes..

_DSC6951.JPGL’arrivée dans Grenoble, le 22 août 1944, à J+7 (prévu initialement à J + 90) a été facilitée par le repli dans la nuit précédente des allemands, commandés par le Général Karl Pflaum (Division de la Wehrmacht). La « Texas » contournera ensuite le Vercors par le nord, en passant par Beaurepaire, afin de participer aux combats et à la libération de Montélimar, pour achever la traversée du Dauphiné (en combattant à Lyon) en direction de Meximieux. Elle pénètrera en Alsace, traversera le Rhin et finira la guerre en Bavière.

_DSC6954.JPGLe débarquement de Provence c'est : 2120 navires dont : 250 vaisseaux de guerre, 600 gros transports de troupes, 1270 péniches de débarquement (Les allemands disposent de 25 unités torpilleurs, sous-marin, patrouilleurs). 2000 avions chasseurs, bombardiers (Les allemands n’en disposent que de 230). Les moyens humains et matériels sont : 1 division aéroportée anglo-américaine, 7 divisions françaises, 3 divisions américaines.

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La première vague d’assaut dépose sur la côte 90.000 hommes : Au soir du 15 août ils seront en tout 152.000 hommes, A la fin de la première semaine ils seront 350.000 hommes (dont 230.000 français), Pour atteindre : 575.000 hommes fin septembre.

_DSC6972.JPGAprès le débarquement environ 170.000 membres de la résistance s’engageront dans les forces régulières. Les chiffres des troupes débarquées sont pratiquement, dans le temps, identiques à ceux des troupes qui ont débarquées en Normandie. De Menton à Port de Bouc les forces allemandes étaient de 200.000 hommes. Pendant ce temps, Nice venait de se libérer toute seule sans l'aide des alliés......

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Néné Cherie (Valerie) du site Folie Vintage à Nice: http://www.folievintage.fr/

 

C'etait aussi la première édition du Silver Rock Show avec les belles américaines à 4 roues et on commence l'aprés midi avec les fifties en compagnie de nos délicieuses pin-up frenchy laura et sabrina.

 

                             DIAPORAMA DES FESTIVITES


  
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 05:34

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Les productions florales du terroir grassois appartiennent à notre patrimoine. Ce sont ces fleurs, savamment mises en valeur par les parfumeurs, qui ont écrit notre histoire, sculpté nos paysages et contribué à l’essor économique de Grasse et de la parfumerie. Nos fleurs ont inspiré les plus grands créateurs parfumeurs au monde.

_DSC7051.JPGLa situation géographique si particulière de nos terres, entre mer et montagne, baignées par le soleil méditerranéen, et accueillant le Parc Régional Naturel des Préalpes d’Azur donne à toutes nos fleurs des qualités olfactives exceptionnelles et une biodiversité d’une très grande richesse propice à l’accueil de programme de Recherche et Développement pour l’industrie cosmétique et l’aromathérapie.

_DSC7001.JPGEn bord de mer, vous trouverez nos fleurs d’oranger, et le mimosa. A 300m d’altitude poussent la centifolia, le jasmin, la tubéreuse et le lys. A 500m d’altitude se trouve la violette et l’iris. Au delà, il y a la lavande sauvage, le narcisse, le genêt et les plantes aromatiques et médicinales.

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Aucune autre région de France ne peut se vanter d'un terroir aussi exceptionnel. Mais parmi ce terroir exceptionnel, il y a la reine des fleurs, la rose centifolia. C'est ici à Grasse que c'est crée l'année dernière un événement majeur dans le monde de la parfumerie. la création d’une nouvelle Rose : La Baptistine. La dernière création d’une rose de Parfumeur date, en effet, de 1880, et c'est grâce à une Grassoise pure souche que nous devons cet événement historique.

_DSC7009.JPGRoseline Giorgis, qui a passé son enfance au milieu des roses grassoises, est aujourd’hui l’obtentrice de la Centifolia Baptistine Giorgis, Nouvelle Rose du Parfumeur (Certificat d’Obtention Végétale Européenne d’avril 2013). Cette rose aux 108 pétales et au parfum intense s’inscrit dans la lignée des célèbres roses Grassoises à parfum. Dix années de recherches et d’études de culture plein champ ont confirmé la rose jusqu’à l’extraction de l’Absolue, nectar le plus subtil des parfumeurs grassois qui fait d’une rose, une rose à parfum.

_DSC7014.JPGIl y a deux façons d’utiliser la rose en parfumerie : soit en soliflore, c’est-à-dire que la rose constitue l’essentiel du parfum, soit comme note de cœur associée à d’autres essences dans des parfums dits floraux, dont généralement la majorité est féminine. Deux variétés botaniques sont recherchées par les parfumeurs : la rosa centifolia, autrement appelée rose de mai, que l’on trouve à grasse ou au Maroc, et la rose damascena, rose de Damas, cultivée en Bulgarie et en Turquie.

_DSC7017-copie-1.JPGLa centifolia de Grasse est particulièrement réputée pour son essence absolue obtenue grâce à son extraction aux solvants volatils. La cueillette de la rose de mai est une phase clé du processus de production. Elle se fait à l’aube, le plus vite possible, afin de cueillir la rose au moment où elle est la plus riche en produits volatils. 

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Les récoltes sont effectuées chaque année par les mêmes personnes : c’est un gage de qualité. L’exigence et l’attention attachées à la production de la rose de mai est facilement compréhensible quand on comprend à quel point cette matière est précieuse: cinq tonnes de fleurs sont nécessaires pour obtenir un seul kilo d’essence. 

_DSC7056.JPGUne matière première appelée « la reine de la matière de luxe rare », et que l’on serait bien tenté d’appeler de l’or rose. La valeur de la rose de mai est décuplée par l’impossibilité de reproduire sa base naturelle grâce au procédé de synthèse. En effet, l’huile de la rose centifolia est constituée de plus de trois cent constituants moléculaires, certains n’étant pas identifiables. On retrouve de l’absolu de cette rose unique dans des parfums comme Mitsouko ou Shalimar de Guerlain.

_DSC7022.JPGGrasse, où est produit la rose de mai, dont la fragrance est absolument unique au monde est  "le paradis des parfumeurs". La rose de Mai, à l’instar du vin, doit sa note inimitable au terroir, et comme pour le vin, on peut parler de cru, de nuances fruitées, miellées etc.

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Les récoltes quotidiennes peuvent atteindre 350 kilos de rose. Une récolte qui constitue un "océan de parfum", un "trésor" aux yeux des grands parfumeurs, en regard du nombre de roses qu’il faut pour un flacon de parfum, et surtout en regard la beauté de la fragrance elle-même.

_DSC7129.JPGPlus haut, je vous parlai de la rose Baptistine, sa création est une véritable légende. La Baptistine, connut deux phases de naissance. La première au siècle dernier lorsque Baptistin Giorgis parfumeur grassois, recherchait pour ses formulations "LA ROSE" disparue, cultivée au XVIIIe siècle à Grasse pour la parfumerie et très prisée à la Cour de Versailles présente, alors, dans les jardins du Petit Trianon.

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Un fléau ravageur l’avait éradiquée. Furetant dans les jardins des couvents et hôtels particuliers grassois à l’abandon, il polinisa entre elles ces roses. Par semis des graines issues du mariage entre les fleurs découvertes, Baptistin Giorgis eu la joie de donner naissance à une Centifolia, prometteuse à son nez, intensément parfumée d’un fin « bouquet de roses » et très proche de celle que l’on ne peut plus admirer qu’en rêverie devant les tableaux de Fragonard, grassois lui-même.

_DSC7107.JPGCette nouvelle rose de parfumeur, pas encore nommée, survécue par un destin particulier. En effet, Baptistin Giorgis disparut brutalement quelques mois après cette première floraison. Mais il avait offert un pied à sa fille Roseline qui suivait ses recherches en lui expliquant ce qu’elle représentait pour lui.

_DSC7153.JPGRoseline va parcourir le monde avec son rosier dans ses bagages. Parce qu’elle savait transporter un trésor, ce dernier cadeau de son père, son dernier parfum. Guidée par la senteur, elle en fit naturellement la sélection de stabilisation variétale. La seconde phase n’est pas la moindre ! Ce n’est qu’en 2002, qu’elle put se consacrer à ce rosier d’exception et aller au bout du rêve avec passion pour créer la nouvelle rose grassoise, nommée Baptistine Centifolia en hommage à son père, qui fut un grand spécialiste des extractions dans l’univers de la rose, à Grasse.

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La première Obtention ayant confirmé l’originalité variétale, restait à expérimenter la culture plein champ et étudier la distillation par entraînement à la vapeur d’eau. Il fallut dix ans de recherches dans le secret des jardins sur deux hectares cultivés. Monique Rémy vint soutenir Roseline Giorgis, Ingénieur-chimiste spécialiste des matières premières naturelles de qualité de la parfumerie  qui apporta, en visionnaire, soutien guide et compétence durant ces années, devenant l’ambassadrice de la Baptistine afin de lui tracer le plus bel avenir dans le monde.

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Pour ces raisons de priorités données à la recherche, le rosier n’a pas encore été mis sur le marché, Il est romantique et buissonnant très résistant aux maladies, rustique, il se cultive en biodiversité d’accompagnement. Il offre sans aucun traitement ses fleurs magnifiques. Les roses se développent sur de longs rameaux courbés sans épines qui peuvent atteindre 2 mètres ou bien palissées sur fil, formant les arceaux fleuris et parfumés des jardins classiques.

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Il y a meme des saucisses fines à la Rose..


 La féerie dure quatre semaines autour du mois de mai. Pour conclure aujourd’hui en laboratoire avec une méthode particulière de production d’eau de rose concentrée et l’extraction noble de l’Absolue unique de la fleur. Les seuils de rendement à l’extraction confirment qu’il s’agit bien d’une nouvelle rose du Parfumeur, inscrite dans la lignée des célèbres roses grassoises Centifoliae.La Baptistine est prête à faire son entrée dans le grand monde.

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À la villa Fragonard, sur le Cours Honoré Cresp expo rose est une exposition internationale où plus de 50 000 roses sont exposées en bouquets de 60 à 300 fleurs. Organismes horticoles, créateurs et diffuseurs animent cette manifestation qui fleure bon le Sud ! C'est la plus grande exposition européenne de roses coupées.

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                              DIAPORAMA D'EXPO ROSE



  
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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 10:00

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Pour de nombreux touristes...c'est deja l'Italie !

 

La rade est fréquentée dès l'Antiquité par les marins grecs et romains. Depuis le XVIe siècle, Nice est l'un des points essentiels du dispositif de défense des États de Savoie. La rade de Villefranche-sur-Mer, en raison de sa profondeur et de sa situation abritée, est le principal port commercial de la région jusqu'à l'ouverture du port de Nice au XVIIIe siècle puis ensuite au port de Gênes qui devint pour un certain temps le plus grand port de la Savoie.

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Le port-franc créé en 1612, était destiné à attirer les bâtiments du grand commerce international à Nice et à Villefranche. Ils y bénéficiaient de franchises et d'exemptions pour tous les produits destinés à être importés en Piémont. On y attirait, en outre, grâce à un généreux sauf-conduit général, tous les commerçants intéressés, quelle que soit leur religion ou leur passé commercial.  Ce fut aussi le port de guerre de la Savoie pendant quatre siècles.

DECEMBRE-2013-1156.JPGMon Harley Davidson garé sur la route de la basse corniche, j'emprunte les ruelles qui descendent dans la vieille ville et notamment dans cette fameuse « Rue Obscure ». La Rue Obscure ou "Carriera Scura" est un lieu incontournable qui vous replonge dans l'atmosphère du Villefranche médiéval. Elle est située le long du premier rempart, au cœur du village, entre les escaliers de May et l'église Saint-Michel, derrière le célèbre restaurant "La Mère Germaine", cette rue vaut le coup d'œil.

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Elle fut bâtie sur un terrain vierge à partir du 13ème siècle. C'est par elle, partant du bord de mer, qu'a commencé la construction d'une cité étagée sur la pente. Cette rue, avec ses remparts en façade sur la mer avec sa porte fortifiée, protégeait les magasins et les réserves. Elle  constituait la continuité du chemin de ronde défensif et  permettait la circulation des militaires en facilitant les manœuvres. Ceci accordait aux habitants réfugiés dans la ville une protection contre d'éventuelles attaques de pirates venus se réfugier dans la Baie.

DECEMBRE-2013-1160.JPGLes commandants des navires, parfois contraints par une tempête à mouiller dans la rade, pouvaient, sous protection, effectuer les réparations nécessaires. La Rue Obscure accueillait ainsi dans ses caves de précieuses marchandises, dont le vin. Elle est longue de 130 mètres et pratiquement couverte sur la totalité de son ensemble. Elle est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1932. Cette rue est une curiosité incroyable qui vous replonge à l’époque « d’Angélique Marquise des Anges » et de sa cour des miracles.

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 Lieu de villégiature prisé dès la fin du XIXe siècle par la noblesse russe et anglaise, c’est d’ici que le 21 juin 1930 partit pour Montevideo en Uruguay sur le Conte Verde, l’équipe de France de football qui participa à la 1er coupe du monde sous la conduite de Monsieur Jules Rimet, le créateur de cette compétition laquelle porta ensuite son nom.

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Il est conseillé de se promener la nuit avec un collier d'ail autour du cou et un petit crucifix


 N'en déplaise à la cité Phocéenne, Villefranche sur Mer qui n'a jamais été bloqué par une sardine reste le premier port d'escale de croisière de France. Les plus importantes compagnies mondiales font près de 160 escales par an dans la rade. Villefranche affiche actuellement 700 000 croisiéristes par an contre 70 000 en 1995.

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Autre particularité importante et économique pour la ville en son temps, fut que la rade de Villefranche abritera la 6e flotte de guerre américaine à l'issue de la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de l'OTAN entre 1945 et 1966. En Avril 1949, le pacte fondateur de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord est signé à Washington. L'OTAN est né et la France à ses côtés. 

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une rue à te donner des frissons..un regal !


 Pour des raisons stratégiques, les États-Unis vont faire de la rade de Villefranche une de leur base navale en Méditerranée des plus importantes. C'est une flotte imposante d'environ soixante bâtiments de guerre composée de cuirassés, de croiseurs, de destroyers, d'escorteurs et même de porte-avions qui règne sur les flots. Villefranche devient le port d'attache du navire amiral, le croiseur lourd « USS Salem » qui sera relevé quelques années plus tard par le « USS Des Moines ».

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pour une promenade en amoureux, c'est excellent ... votre partenaire sera toujours blottie contre vous.


 Trois cents familles d'officiers seront ainsi débarquées sur nos rivages pour des périodes de deux ans environ. Tout est prévu afin de faciliter l'intégration des « Ricains ». C'est une ville dans la ville qui s'installe dans le temps avec son administration, sa poste et ses écoles « made in USA ». Petit !  je me souviens encore de ces grands marins costauds portant le brassard "MP" qui circulaient dans les rues et qui rentraient dans les bars de nuit de la rue Meynadier à Cannes.

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Comme nous le racontait Jo Masnata, charpentier de marine sur le port de la Darse : « Les mariages mixtes vont tout naturellement faire leur apparition entre les deux communautés et sa sœur Mauricette a épousé un sous-officier américain. Elle vit depuis à Charleston (Caroline du Sud)... ».

DECEMBRE-2013-0247.JPGOutre un apport économique non négligeable pour la région, les lieux « chauds » vont également naître dans la vieille ville où les hôtesses des bars de nuit seront là pour divulguer, en plus de leurs charmes, quelques expressions locales en Nissart. Cette épopée s'achèvera en 1967 avec le départ définitif de ces grands bâtiments de guerre déroutés dorénavant sur d'autres escales de la Méditerranée...

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Au bas de la citadelle, on pourra découvrir la chapelle Saint Pierre dite chapelle Cocteau. Cette Chapelle de style roman (XIVème siècle) est dédiée à Saint Pierre, patron des pêcheurs. Lieu de culte à son début, elle sert alors de réserve pour le matériel de pêche (filets etc). Elle abrite aussi la prud’homie des pêcheurs. En 1957, après de nombreux séjours à l’hôtel Welcome, Jean Cocteau (écrivain, cinéaste, peintre), décide, avec l’accord des pêcheurs, de redécorer, en signe d’amitié, la chapelle (extérieur et intérieur).

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la stelle qui immortalise le passage du grand empereur Charles Quint


 C'est la première chapelle peinte par Cocteau. On peut y découvrir aujourd'hui des passages de la vie de St Pierre, les chandeliers de l’apocalypse, des scènes locales comme l'hommage aux gitans des Saintes-Maries de la Mer et aux Demoiselles de Villefranche.  Cette chapelle fait l’objet d’une classification au titre des monuments historiques depuis le 27 décembre 1996. Elle a reçu le label Patrimoine du XXe siècle le 1er mars 2001.

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Jean Cocteau déroute parfois par l’éclectisme de sa personnalité et l’effervescence créatrice dont il fit preuve tout au long de sa vie. La Côte d’Azur a été pour lui une terre rêvée où il exerça ses talents de cinéaste (l’Eternel retour est tourné à Nice en 1943), d’écrivain, de céramiste et de peintre. Les rivages de la Méditerranée ont offert un cadre idéal à son imaginaire poétique, peuplé de personnages mythologiques et fantastiques.

DECEMBRE-2013-0244.JPGJean Cocteau a également nourri sa créativité de l’observation de son quotidien et les pêcheurs de Villefranche, les paysages environnants, la mer, les essences végétales,... sont des thèmes que l’on retrouve de façon récurrente dans son œuvre peinte. Il réalisa cinq scènes principales, deux consacrées à la vie méditerranéenne, et les trois suivantes, à la vie du saint dédicataire. Les autres murs furent couverts de dessins géométriques car Jean Cocteau voulait que les visiteurs, entrant dans la chapelle, puissent se sentir pris comme dans «les mailles d'un filet de pêche».

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Enfin Villefranche sur Mer est le village qui a servi de lieu et de décors au plus grand nombre de films internationaux tournés en France. La liste est très loin d'être exhaustive, plus d'une centaine de films répertoriés: La Main au collet, de Alfred Hitchcock, avec Cary Grant, Grace Kelly et Charles Vanel. James Bond - Jamais plus jamais, Le Diamant du Nil, Brice de Nice, Ne nous fâchons pas de Georges Lautner avec Lino Ventura, Les Compères de Francis Veber, avec Gérard Depardieu, Pierre Richard etc ...

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  D'autres dates historiques: Sous le règne de Robert 1er, en 1317, des galères niçoises font partie d’une escadre qui se porte au secours de Gênes assiégée par les gibelins. En 1326 des bateaux niçois participent à une opération navale contre la Sicile et la Toscane; en 1330 une autre galère de Nice se joint aux forces de la reine Jeanne tentant de dégager Aversa, port au nord de Naples, assiégée par le parti hongrois. En 1522 les chevaliers de St Jean-de-Jérusalem y font construire le premier « cuirassé » de l’histoire maritime, la proverbiale « Nau de Rodi ». Le 26 octobre 1530 le Grand-Maître Philippe Villiers de l’Isle Adam y embarqua pour aller prendre la possession de l’île de Malte. En septembre 1571 trois galères niçoises rallient la flotte espagnole en route  pour la célébre bataille de Lépante.


                                 DIAPORAMA VILLEFRANCHE


 
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Published by BIKER06 - dans PROVENCE & PAYS NICOIS
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:30

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Bien sur, je ne vais pas vous faire voir les photos de ces carnavaliers qui pendant des mois travaillent dans le secret d’un atelier de la ville de Nice. Mais, je vais tout de même vous faire découvrir les visages de ces niçois et niçoises qui participent à la fête pendant les corsos et les batailles de fleurs. Bénévoles ou intermittents du spectacle, leur sourire et leur bonne humeur enchantent le public nombreux de la promenade des Anglais ou de la place Masséna.

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Plusieurs mois avant le carnaval, une fièvre étrange s'empare des carnavaliers. A Nice, on l'appelle malicieusement la carnavalina. Le carnavalier niçois prend connaissance du thème imposé par le Comité des Fêtes. L'art pictural du carnavalier niçois passe par la peinture des personnages et des chars.  Enfin, l'ingéniosité des carnavaliers  niçois qui font mouvoir leurs sujets à l'aide de moyens souvent très simples.

Mars-2014-3512.JPGDes cordes et ficelles, le carnavalier, devenu électricien ou soudeur, est passé aux moteurs électriques, d'origine parfois inattendue : essuie-glace, machine à coudre, machine à laver, ou systèmes plus élaborés, tels les vérins hydrauliques. Les carnavaliers niçois sont devenus les maîtres incontestés de la mécanisation. Voyons voir qui sont tout ces maitres carnavaliers:

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POVIGNA: Dans la famille Povigna, on est Carnavalier depuis quatre générations, Jean-Pierre Povigna, secondé par Pierre, son fils aîné, exerce sa passion depuis plus de 55 ans dans le respect des traditions ancestrales mêlées à des procédés innovants, des techniques et des matériaux nouveaux.

Mars-2014-3839.JPGCédric PIGNATARO: Carnavalier passionné, Cédric est fier de perpétuer et d'enrichir constamment le respect de la tradition Carnavalesque en innovant dans le choix des matériaux qu’il utilise.

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Lucien MARI: Membre de l’Academia Nissarda, Lucien Mari est très attaché au Carnaval et à la culture niçoise dont il est un fervent porte-parole. Accompagné de son neveu Gilles Povigna, adepte des défis technologiques, ils représentent le parfait équilibre entre la théorie et la pratique. Carnavalier depuis quatre génération, il est passionné par l’histoire du Carnaval. Il a œuvré également pour Disneyland Paris et exposé à l'hôtel Negresco. Il voyage à la découverte des carnavals et des carnavaliers.

Mars-2014-3611.JPGDanilo PAPARELLI: Il fait ses débuts en tant qu’humoriste en 1979. Il publie quelques ouvrages à caractère technico-scientifique, de même que des caricatures et dessins humoristiques présentés dans des expositions nationales et internationales, au cours desquelles il est primé et salué à plusieurs reprises.

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Moya: Patrick Moya arrive à Nice en 1970 et n'en est plus jamais reparti. Sans arrêt en mouvement et vouant sa vie à l'Art, il participe à d'innombrables expositions de groupe, mais aussi à des performances, happenings, sur robes ou sur toiles immenses, sans oublier la création d’affiches ou les dessins de presse.

Mars-2014-3518.JPGMarc Lenzi: Né à Nice, Marc  fréquente l’école de dessin de la villa «THIOLE». Il reçoit la médaille d’or «Arts Sciences Lettres». Ses œuvres sont exposées en France et à l’étranger. Il participe à divers salons d’illustrateurs et salons cartophiles, expose au profit d’œuvres humanitaires, réalise plusieurs illustrations pour La Poste et devient membre du jury de concours et salons de créateurs, de BD et de dessins.

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Hervé Moreau: Né a Nice en 1971, il fait d’abord des études de stylisme. Son talent est rapidement reconnu et sa carrière dans le monde de la mode connait une rapide évolution. Il est aujourd’hui styliste dans une grande maison de couture. Sa passion pour les formes, les matières et les couleurs, lui permet de réaliser des créations colorees aux traits fluides et délicats. Cet artiste mêle talent et modernité dans des œuvres toujours plus imaginaires.

Mars-2014-3695.JPGCaroline Roux est costumière depuis l’âge de 19 ans, c'est une  véritable passionnée. « Je ne sais pas du tout d’où me viennent ces idées. J’observe la vie  dit elle». Son large sourire, ne cache pas son exigence. Elle se décrit d’ailleurs comme une éternelle insatisfaite. En pleine période du carnaval, ses yeux pétillent. Celle qui a confectionné en cinq mois, avec l’aide de ses trois couturières, 27 robes, ne trouve pas ses mots. « Je suis toujours étonnée de pouvoir faire ce que j’aime faire et d’avoir autant de critiques positives ou négatives.

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Depuis le début des défilés, je suis très heureuse mais je n’arrive pas à être objective. Je vois tous les défauts ». Pointilleuse donc. Pour elle, tout doit être parfait. Les mannequins doivent être souriantes, comédiennes, et surtout, respectueuses. Chaque représentation ne doit pas être moins bien que la précédente. « Il faut qu’à la fin, on ait pu prendre la même photo que lors de la première représentation. Même si je vois toujours quelque chose que j’aurais pu ajouter ».

Mars-2014-3733.JPGL’imaginative Caroline demeure très réservée et humble: « Je pense qu’on a toutes plus ou moins rêvé́, enfants, lorsque l’on voyait les robes sur les podiums. Mais ce qui est important c’est de se dire que l’artiste ce n’est pas le styliste. Mais celle qui a passé cinq jours sans dormir à coudre la robe ». Un bel hommage à ses trois collègues qui l’ont accompagnée pendant cinq mois et une manière de rester dans l’ombre: « On est un peu comme les souris dans Cendrillon. Je suis fière de voir ce que je fais. Mais ce que j’aime c’est rester derrière le rideau ».

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Spécialiste internationale  des carnavals et parades urbaines, Annie Sidro est née dans la plus ancienne famille des carnavaliers niçois, (le nom de  Sidro apparaît dans le carnaval niçois en 1897),  et possède une expérience unique et originale dans le domaine des carnavals : ancien consultant-expert auprès de l’UNESCO pour les carnavals dans le monde, historienne du Carnaval de Nice et des grands carnavals urbains, psychosociologue et « carnavalière ». Annie Sidro  est présidente de carnaval sans frontière et est en relation directe avec les institutions Carnavalesques dans le monde.

Mars-2014-3854.JPGSidro possède une immense culture liée au domaine carnavalesque et possède une place importante dans ce milieu. Son aisance et sa culture dans celui-ci lui viennent également de sa famille, la plus ancienne famille des carnavaliers niçois (plus d’un siècle d’activité dans ce domaine). L’association est également mise en avant par son réseau international prestigieux, elle est en contact et collaboration avec des artistes plasticiens et carnavaliers, des organisateurs de festivals et carnavals (notamment de l’International Festival and Events Association qui regroupe trois mille membres et qui a attribué le Hall of Fame à Annie Sidro en 1998), des danseurs et musiciens et possède un réseau de chercheurs et universitaires.

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Elle a une solide expérience en dramaturgie et scénographie auprès des plus grands carnavalescos brésiliens, elle connaît les aspects et thématiques des grands carnavals de Rio, Bahia, Olinda, Recife, Parintins en Amazonie…et a pu être directeur artistique de parades de Carnaval à Bradford (GB), Moncton (Canada), Singapour…

Mars-2014-3500.JPGElle a reçu plusieurs distinctions, dont: Le Hall of Fame de l’IFEA/ International Festivals & Events Association qui regroupe plus de 3500 organisateurs de festivals et événements dans le monde. Le titre de Citoyen d’Honneur de l’Etat de Rio de Janeiro pour son action dans le développement des relations culturelles et festives entre Nice et Rio de Janeiro…

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Le titre de Fille d’Honneur du Carnaval de Barranquilla, en Colombie (Carnaval au Patrimoine immatériel de l’UNESCO). A contribué à la participation et représentation d’un char sur le Carnaval de Nice (le Roi Triboulet), sur le fameux sambodrome au Carnaval de Rio dans le cadre de l’année de la France au Brésil en 2009, avec l'école de Samba Grande Rio.

Mars-2014-3496.JPGNice fait parti du cercle très fermé des carnavals de prestige dont le comité « Carnaval sans frontière » n’oublie pas l’identité populaire, mais bannis tout rassemblement de poivreaux ou carnaval du style beuvrerie collective …. Seul Nice et Tahiti sont les représentants français du comité carnavalier et la ville Francophone de Dieppe dans la province du Nouveau-Brunswick au Canada. Le carnaval demeure une fete populaire, il n'en demeure pas moins que l'on ne peut pas faire du n'importe quoi !

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                                DIAPORAMA DES VISAGES



 
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