Mon Dieu ! un zizi qui pend ...
Depuis 1984, Nicolas Lavarenne expose ses oeuvres dans le monde entier et fait partie des collections personnelles et publiques de nombreux amateurs dont l'exigence ne s'est pas trompée.... En France et à l’étranger les installations urbaines se succèdent permettant ainsi à un très large public de l’apprécier.
Sur Face de Bouc j'aurai été condamné !
Né en 1953, Nicolas grandit à Nice bercé par les conversations autour de l’art émanant de l’atelier de son père. En 1973, en parallèle de ses études en fabrication mécanique, il construit de toute pièce une moto qui sera ensuite homologuée. En 1978, après quelques années d’errance, il se met à son compte et fait ses premiers pas dans la sculpture ornementale, et se sent enfin à sa place… dans l’atelier.
Les Yeux du Ciel
Après avoir passé l’été 1984 à travailler un bloc de bois pour « libérer » deux corps d’acrobates suspendus, sa première sculpture voit le jour. Celle-ci lui décroche directement une exposition et représentation par une galerie. Cette sculpture sera d’ailleurs primée par le public l’année suivante par l’UMAM à Nice.
En 1987, ses oeuvres sont exposées à New York puis à Los Angeles et c’est aussi les premiers essais en bronze. En 1988, Nicolas sculpte « l’enragé », son ultime sculpture en bois. Cette pièce suspendue dans un tétraèdre laisse entrevoir le thème des échasses et des corps suspendus en mouvement.
L'inquisition est toute proche de me mettre sur le bucher
En 1997, Nicolas Lavarenne expose en Angleterre, puis au Danemark où le prince Henri du Danemark fait l’acquisition d’une pièce qu’il installe au milieu d’un étang pour le château de Marselisberg. L’année suivante, Divonne-les-Bains ainsi que Mooseedorf acquièrent elles aussi des pièces monumentales pour leur collections publiques et Nicolas réalise son premier catalogue.
Grande Fluide
En 1999, Nicolas Lavarenne reçoit le prix du public de l’exposition urbaine « Sous le Soleil d’Antibes » et expose à Beyrouth. L’année 2001 sera marquée par l’installation chez des collectionneurs de pièces monumentales à Boston et New York City. En 2007, c’est au Conseil général des Alpes Maritimes de le mettre à l’honneur et d’acquérir une sculpture monumentale qui sera installée à Roure, dominant la vallée de la Tinée et le parc du Mercantour.
le Serein
En 2001, « le Guetteur », un personnage juché sur son tripode, regarde enfin vers « l’àvenir ». 2003, première commande de pièces monumentales, destinées à l’Angleterre. L’année suivante, les premières expositions personnelles à l’étranger débutent. En 2005, La ville de Menton acquiert une sculpture monumentale de Nicolas Lavarenne.
Moyen Serein
En 2006, la ville de Sion en Suisse commande le « Grand Passeur », à l’occasion d’une exposition urbaine. Aujourd’hui, c’est à Theoule sur mer dans les Alpes Maritimes que Nicolas expose des personnages qui semblent se mouvoir. Le sculpteur solaire et plein d’ondes positives est venu installer douze de ses œuvres, réalisées en presque 30 ans, sur la promenade Pradayrol.
Grand Songeur
On découvre les immenses sculptures en polyuréthane imitation bronze du sculpteur Nicolas Lavarenne à travers une exposition temporaire. De la Rose des Vents à la promenade Pradayrol, des personnages aériens semblent se mouvoir face à la mer.
Certains craignent que le ciel ne leur tombe sur la tête, Nicolas Lavarenne lui a coutume de dire que "c'est l'art qui lui est tombé dessus". Quand ce jeune artiste, artisan, niçois, sculpteur sur bois, découvre le bronze, le public lui va découvrir qu'il a de l'or au bout des doigts.
Arc boutant
« Ma recherche m’a amené à des sculptures en bronze, aériennes, comme « envolées » par des systèmes à base de tripodes, d’échasses, de tiges ou de hampes qui les propulsent vers le ciel, sorte de lignes de force, de lignes à haute tension, fulgurantes, vigoureuses, rigoureuses. » nous raconte l’artiste. Il réalise des statues en bronze grâce à une technique qui date de 5 000 ans appelée "la cire perdue".
Mais comment aujourd'hui peut on encore montrer un zizi ou des seins ? Nous ne sommes plus dans la décadence des grecs et des romains ou de ce détraqué de Michel Ange....
On s’en sert pour faire des formes complexes comme par exemple les pales d’avion. C’est beaucoup de boulot. Après avoir fait le croquis, il réalise la sculpture en plâtre puis fait un moule autour. Ensuite il fait une sculpture en cire à l’aide du moule. Cette statue est plongée dans du ciment réfractaire. Avec la chaleur, la cire fond et ne laisse que le moule.
La Grande Girouette
Par la suite, le fondeur d’art avec qui il travaille (situé à Tourrette-sur-Loup) coule environ 150 kg de bronze dans le moule. Après il y a tout le travail de finition ou l’on ne peut pas quantifier le temps de travail pour chaque œuvre. Il expose principalement en Europe, comme par exemple au Danemark. Mais également au Liban ou il a envoyé plusieurs de ses réalisations, aux Etats-Unis pareil.
Scorpion
Une de ses statues a été achetée par le prince du Danemark. Il a vu une photo et il a dit "mais c’est un montage de chez moi !" En fait pas du tout. Le lieu ressemblait effectivement au plan d’eau qu’il avait chez lui. Du coup, il l’a acheté et le Grand Passeur a rejoint la collection de la famille royale au château de Marselisborg Aarhus.
Trois Jockeys
Les oeuvres de Nicolas Lavarenne sont un peu à contre courant de l’actualité actuelle ou tout devient tabou et/ou le corps nu de la femme est sujet à controverse par les inquisitrices féminines. Suivant l'angle de vue certains passants jugent les oeuvres d'art obscène.
je vais sans doute m'autoflageller le dos de vous avoir montré cela ...
Avec les fesses qui regardent la baie de Cannes et les iles de Lerins et les seins tournés vers les vagues, la statue élancée de Nicolas Lavarenne ne passe pas inaperçue à Théoule sur mer... Cette femme nue réalisée en "stratifié polyester fibre de verre", repose, telle une échassière, sur trois lances d’acier de plus de 6 mètres de haut.
je sais, c'est choquant !
Evidemment aujourd’hui avec le retour des religions radicales, la nudité dans l’art est de plus en plus mal perçu. Judaïsme, christianisme et islam ayant en commun de se baser toutes les trois sur la partie la plus ancienne de la Bible et surtout une supposée filiation remontant à Abraham, alors on se dit qu’elles sont d’accord sur les fondamentaux.
C’est le cas sur un point: la nudité est liée à une question de moralité elle-même découlant de la connaissance du bien et du mal que acquièrent Adam et Ève en croquant dans le fruit interdit. Le jour ou l’on se débarrassera de toutes ses religions, le monde s’en portera mieux ….. autrement notre avenir continuera de s'assombrir et le soleil disparaitra !
C'est promis la prochaine fois je vous ferais voir des photos de bénitier ....il y en a de très beau !