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29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 06:25
ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

Les produits de la "Maison Parpaioun", du haut de gamme

La complexité olfactive des truffes en ont fait leur célébrité partout dans le monde. En outre, la truffe est un produit rare. C'est la raison pour laquelle, la truffe est souvent appelée le "diamant noir". Il existe de nombreuses différentes sortes de truffes, au-delà de la distinction blanches et noires.

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

La polenta à la truffe (Polenta al Tartuffo comme on dit chez moi)

Chaque variété possède des qualités gustatives différentes. Les truffes se rencontrent principalement dans le sud de la France, spécialement dans le Périgord et la région PACA où la truffe est appelée « rabasse ».

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

Pour conserver la truffe 15 jours, mettez la dans un bocal de riz et ensuite utiliser le riz pour un risotto. Vous m'en direz des nouvelles !

 

Mais aussi en Piémont italien avec la truffe blanche d'Alba qui est la plus célèbre et des plus précieuses au monde du point de vue gastronomique et économique. A cause de son prix très élevé (5000€ le kg), la valeur de la truffe blanche peut dépasser celle d'un diamant. La truffe blanche est un miracle de la gastronomie.

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?
ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

Les tuffes sont les meilleures amies des femmes: En haut un Cullinan Truffe

La truffe blanche d'Alba est la plus célèbre. Alba est une commune du Piémont, en province de Cuneo qui détient le record de la plus ancienne Foire de la truffe au monde. Une foire riche en événements qui se termine avec la vente aux enchères mondiale de la Truffe Blanche d'Alba dans la Salle des Masques du Château de Grinzane (c’est aussi l’œnothèque du légendaire vin Barolo).

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

Quel est la vraie, quelle est la fausse ?

Grâce à la communication par satellite, d'autres villes du monde (Paris, Hong Kong, Moscou, Las Vegas, Londres, Munich, Tokyo, New York, Los Angeles, Hollywood) participent en direct à la vente aux enchères. Les éditions passées ont vu la participation de personnages importants, de sportifs comme Joe di Maggio, de réalisateurs comme Alfred Hitchcock, le Roi Farouk, d'acteurs comme Ugo Tognazzi, Alain Delon, Gerard Depardieu et beaucoup d’autres.

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ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

Confrérie des rabassiers du Rouret

La manifestation vise à promouvoir l'excellence de la truffe blanche d'Alba en Italie et à l'Etranger. Il s'agit d'une Vente aux enchères record: à l'occasion de l'édition 2015, 13 truffes ont été vendues aux enchères pour un total de 307,2 mille euros. L'une des truffes des plus précieuses a été vendue à Hong Kong à 105 mille euros, l'autre à Grinzane à 100 mille euros.

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Si aujourd’hui, c’est la région PACA qui a la production la plus importante de truffes noires du Périgord, l’appellation reste emblématique à ce département. Essayons de retracer l’histoire de ce champignon hors du commun:

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

La production de la région PACA représente 50% de la production française de truffes, en ajoutant le Gard et l'Héraut, on est à 80%. Nous sommes en pleine région truffière.

 

Certains auteurs font remonter la truffe au temps de Jacob mais ces sources historiques donnent lieu à contestation. Les mots tuber, tubera, ne sont pas écrits une seule fois dans aucun des livres qui composent la Bible. Cependant, comment pourrions-nous croire que les hommes préhistoriques qui ont habité le Périgord, au coeur même du pays truffier, auraient ignoré la truffe ?

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

Chez nous la truffe s'appelle une rabasse

La présence de truffières productives tout près des entrées des cavernes ne pouvait pas les laisser indifférents si l'on veut bien tenir compte de l'extraordinaire acuité de leurs sens et notamment de leur odorat particulièrement subtil par nécessité vitale. L'auteur le plus ancien serait Théophraste (372-287 av. J.-C.) qui expliquait ainsi l'origine des truffes : "végétaux engendrés par les pluies d'automne accompagnées de coups de tonnerre". La truffe figurait en bonne place sur les tables de Lucullus.

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Les truffes sous les ventouses en verre de la grand mére

Le dernier des Apicius (Maître de bouche célèbre à Rome) fit parvenir à Trajan, en guerre contre les Parthes, des truffes et des huîtres. Quel rôle joua la truffe dans la négociation ? Dans ses satires qu'il composa sous le règne de Domitien, en 82 de notre ère, Juvénal parle de la truffe comme d'un mets recherché, ce qui peut porter à croire qu'il n'était pas encore fort ancien.

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Mais à qui l'empire romain doit-il la première connaissance des truffes ? Il est à peu près certain qu'elles vinrent de Libye. Les truffes qui circulaient en Gaulle disparurent dans le grand cataclysme barbare. On ne les retrouve plus dans les recettes culinaires du Moyen-âge. Mais il faut attendre le quatorzième siècle pour que la truffe fasse son apparition à la table des princes. Sous le règne de son frère Charles V, Jean de France, Duc de Berry s'empressait de faire profiter sa table d'un aussi succulent comestible que la truffe.

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?
ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

Jean Pierre Rous, maître sommelier, président de Slow Food Monaco Riviera Côte d’Azur

Les Maures connaissent la truffe et le grand médecin arabe Avicenne en disait le plus grand bien et la recommandait aux malades. Encore des truffes sur la table lors du mariage de la reine Isabeau à Paris en 1384 « mais de saveur médiocre, comme les truffes de Bourgogne ».

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Philippe Joannès et l'un des Chefs du Fairmont Monte Carlo

On connaît même les truffes blanches du Piémont (Tuber Magnatum) à la cour d’Henri II grâce aux cuisiniers florentins de Catherine de Médicis. "On les servait cuites dans l'eau, sans autre assaisonnement. Les rôtisseurs jurés de la bonne ville de Paris les présentent à l'étouffée.

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?
ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

Le Chef Exécutif des cuisines de l’hôtel Fairmont Monte Carlo Philippe Joannès

On les sert sous des serviettes avec des vins blancs et capiteux ». C'est tout au long de l'histoire de France, si l'on excepte une courte période durant la Révolution, que la truffe est abondamment citée par les chroniqueurs. Peut-être la Régence est-elle l'époque où la consommation de truffes atteignit son apogée.

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Préparation de noix de Saint Jacques « en gribiche » de poireaux à la truffe

On prétend même que la truffe a joué à de nombreuses occasions un rôle historique et politique. Elle serait notamment à l'origine de la naissance du Roi de Rome, grâce à la recette qu'un officier des grenadiers de la garde confia à l'empereur Napoléon 1er. Ce grenadier attribuait ses nombreuses paternités à la vertu des truffes qu'il dégustait dans son Sarladais natal. Au retour d'une permission il en rapporta une pleine musette à Napoléon et le résultat ne se fit pas attendre, Marie-Louise mit au monde le Roi de Rome.

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?
ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

Je peux vous dire que c'etait divin...

La truffe fut, tout au long du XIXème siècle une sorte d'aliment de la vénalité gastronomique-politique :"De nos festins tu décores la table. Et de ton suc, repu dès le matin. Tel député, qu'on croyait intraitable. Change de boule en allant au scrutin ». Ou encore : "Le député, au poids et à l'odeur ... reconnaissait la nature du cadeau".

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Le plat comme il est présenté au Fairmont de Monte Carlo, dans un pilon.

Bien entendu, les ministres et les députés n'étaient pas les seuls à succomber aux charmes de la truffe et les ecclésiastiques commettaient pour elle de gros péchés de gourmandise.

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?
ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

On nous sert des verres de Saint Veran Blanc pour accompagner les noix de Saint Jacques

Il y a dans le Pays NIçois, dans le bagage culturel collectif des Nissart, un certain nombre de symboles qui ont forgé le caractère et la spécificité de notre comté, comme dans bien d'autres terroirs. Soucieux de leur pérennité, de leur trait quelquefois magique qui fait sourire les « gens d’ailleurs" , surtout les Parisiens, mais vise surtout à les séduire, à les attirer, les Niçois aiment parler de ces symboles, en conter les anecdotes, les décrire en les entourant d'une part de mystère, d'une part de non-dit.

ET SI LA TRUFFE M’ETAIT CONTEE ?

Il y avait aussi un marché du terroir avec tout les produits truffés

La truffe fait partie de ces symboles. Sa seule évocation suffit à faire lever le mistral d'hiver, tournoyer les feuilles fauves des chênes blancs, entendre le cri de la buse ou de l'aigle de Bonelli en chasse, là-haut dans le Mercantour. Son seul nom chuchoté nous fait sentir les odeurs mêlées du thym et de la psoralée piétinés par le troupeau, et nous transporte tôt le matin à l'ouverture de ces curieux marchés où les billets de banque qui s'échangeaient autrefois sans complexe avaient la rugosité de la terre. Les Alpes Maritimes sont un département béni des Dieux.

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Brouillade de truffes fait par une rabassiére

Mais les choses ont bien changé... Voilà pourquoi « la truffe »... ce n'est pas un ingrédient de cuisine comme un autre. Produit de la terre du sud, elle inspire un respect, une patience, qui n'ont que peu à voir avec sa banale forme de « patate brune ». La truffe, est un miracle de la gastronomie….

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démonstration de chiens truffiers par un rabassier du Rouret

 

 

                        DIAPORAMA DE LA JOURNEE

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 06:28
LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Photos sans flash en manuel. Les projecteurs et la rapidité des danses rendent la prise de vue difficile

Ce festival Salsa se déroule dans la prestigieuse salle du Pré des Arts située au coeur du village de Valbonne pour 3 soirées (spectacles et soirées dansantes). Une salle qui me rappelle de bons souvenirs puisque, j’y avais organisé la sécurité pour le concert du monument de la Country Music  Charlie Mc Coy avec mon club Harley Davidson.

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR
LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

La salle modulable permet toute sorte de festivités. « La cérémonie d’ouverture du vendredi soir vous permettra de rentrer progressivement dans l’ambiance latino du week-end, avec une série de shows d’artistes nationaux et internationaux suivie d’une soirée dansante jusqu’à l’aube avec vos morceaux favoris (salsa, bachata, merengue, cha-cha-cha, kuduru, kizomba, zouk, …) » prétendait la publicité….

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Vito et Stefania

Un festival qui s’annonce bien alléchant pour le novice que je suis, et sans doute pour bien d’autres curieux. Sauf que mise à part les aficionados de la Salsa locale, qui se sont certes bien amusés et ça, j’en suis convaincu, les autres, les curieux, ont du rester sur leur faim ! Car à 25 euros l’entrée de la soirée d’ouverture pour une heure de réel spectacle, cela fait un peu beaucoup la sauce piquante à avaler…

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR
LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Gaby et Estefania photo du haut

Avec en plus une organisation qui pour sa 9e année d’existence commence le show avec une heure de retard, ça ne fait pas très pro. Ok, je comprends que les passionnés du genre sont venus pour s’amuser sur le « Dance Floor » de la salle du Pré des Arts à la suite du spectacle. Mais, il y a les autres, ceux qui ne sont venus que pour le show…et c’est un peu léger ! Bon, voyons d’ou vient cette Salsa qui fait de plus en plus d’adeptes !

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

La Salsa est plus qu'une danse me repond mon voisin de  banquette au guinchant nom de Hicham El Loco (qui s'avere étre le presentateur), c'est un mouvement musical qui mélange rythmes, histoire et métissage. C'est à Cuba qu'est apparu le terme salsa, dans un son de 1929, Echala Salsita ( Balancez la sauce ). Durant la première moitié du vingtième siècle, la Havane, grouillait de touristes américains, Hemingway en fut l’un de ses plus célébrés résidents.

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Beaucoup de musiciens s'engageaient dans les nombreuses discothèques et développaient un très haut niveau culturel et musical, qui fit rapidement le tour des caraïbes, puis conquit le Mexique, la Floride et les USA. Dès les années 1930, le  tube « El Manisero », de Dan Azapiazu y su Havana orchestra, donne le départ à la rumba aux Etats-Unis.

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR
LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Salseras caliente...

En 1949, c'est au tour du mambo avec le Cubain Damaso Perez qui fait un tabac avec « Que rico es el Mambo ». Ces échanges culturels permettent la fusion des rythmes cubains avec le jazz américain. En parlant de salsa, il s'agit donc d'une danse ainsi que d'une musique riche de toutes les sonorités et de tous les rythmes des Caraïbes.

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Les instruments à vent viennent colorer la musique latine. C'est le départ des grands orchestres de Charangas. A l'origine de ce « mariage d'amours réciproques », trois Cubains : Machito, Mario Bauz et Chico O'Farril. Puis, dans les années 1950, les « Mambo Kings » portoricains font vibrer les danseurs endiablés au Palladium Palace, qui développent un nouveau style de danse en ligne en s'inspirant des danses afro-cubaines et des danses de salon américaines (Boogie-Bogie,  Swing, Rock).

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR
LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

En haut à droite mon fameux voisin de banquette qui vient de Nantes Hicham El Loco

La salsa proprement dite naît à New York à la fin des années 60, inventée par les musiciens des barrios des quartiers pauvres latinos. Puis elle grandit dans les milieux cubains de New York et s'y épanouit dès le milieu des années 1970. La vie nocturne des musiciens de la diaspora latine est intense à New York.

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Rarmark DC

Dans les descargas, des jams latinos, toutes les influences se mélangent aux variantes afro-cubaines: la bomba et plena des Portoricains, le merengue des Dominicains, la cumbia des Colombiens, tous se retrouve pour vivre des nuits torrides.

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Ce qui fait que bien que né à Cuba, la Pachanga et la Salsa atteint son apogée dans la « Big Apple » Ville multiethnique où se mêlait les rencontres de différentes cultures. La Pachanga se danse autant avec le coeur qu'avec les pieds. On doit sentir la joie, le bonheur, et la célébration rituelle.

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Dom Ramark, Marion Pontal, Helene Bouzols and Xavier

Mais, arrive « La Revolution », sanctionnée par le blocus américain. Les fructueux échanges culturels avec Cuba s'arrêtent. Après l'apogée des Mambo Big Band du début des années 1960, les grands orchestres latino-américains se démodent. Le légendaire Palladium Palace ferme ses portes. La musique cubaine est retranchée dans les banlieues de Manhattan, de Harlem et du Bronx.

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Ronald et Vivienne

Actuellement, la salsa connaît un vif intérêt dans le monde entier et revient en force. La salsa s'est étendue pour inclure la musique non cubaine et les danses comme la Cumbia et le Merengue. Elle est devenue un symbole d'identité culturelle et de croyance politique. Mais le plus étonnant, c'est la dimension que la salsa a prit à travers le monde.

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Elle pose à nouveau le pied dans toute l'Amérique latine, l'Afrique, l'Europe et le Japon ! Cette mixture diabolique, portée par la Fania (Maison de disque spécialisé Salsa), fait des millions d'adeptes convertis lors des grandes messes que sont les shows de la Fania All Stars, réunissant parfois sur scène plus de trente vedettes. Les show  chaud sont très colorés et les couples de danseurs font vibrer le public.

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Le couple de salseros exécute généralement une multitude de figures et de pas. Cependant, lors de solos, les danseurs peuvent se séparer pour démontrer leur savoir-faire en matière de jeux de pieds. La salsa portoricaine se caractérise par ses figures qui respectent des déplacements linéaires, alors que la salsa cubaine compte plusieurs déplacements circulaires.

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

C’est un spectacle haut en couleurs ! A Valbonne pendant une heure (insuffisant) j’ai pu voir quelques très beaux couples de danseurs: Ramarck DC (Paris, France); Gaby & Estefania (Madrid, Espagne); African Jet (Parme, Italie); Maya et Vincent (Lyon, France); Ronald & Viviene (Amsterdam, Hollande); Mark-Anthony (Kiev, Ukraine); Vito & Stefania (Bari, Italie).

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

D’ailleurs, ce dernier couple m’a vraiment impressionné. Vito Ranieri et Stefania Erred sont spécialiste de la Pachanga (Pachanga est un genre musical qui réside dans les nombreuses influences musicales, merengue, Mambo à d'autres rythmes caribéens).

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR
LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

 

Derriere la porte verte ?

Ils ont été acclamé pour leur fort impact, leur attractivité et l'élégance remarquable, offrant un mélange parfait de Salsa style New York et la propreté de la danse latino-américaine ... le tout rehaussé par l’excitation sensuelle et la prise d’une succession rapide et technique de pas incroyable !

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR
LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Dancefloor salsa et rumba

Ils sont le couple gagnant au Roma Salsa festival 2007 et 2008 et furent en finale pour l’Italie au championnat du monde dans la catégorie Salsa à Orlando, Florida États-Unis en 2009. J’aurai bien aimé un second passage des artistes, cela fut trop court et je suis donc resté sur ma faim. Mais peut-être c’est parce que l’on a beaucoup aimé que l’on en demande plus ?

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

Bon, je vous laisse parce que j'ai reperé quelqu'un pour un slow...

LA FIEVRE DU VENDREDI SOIR

 

                          DIAPORAMA DU FESTIVAL SALSA

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 06:21
ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

En bleu à droite, le Dr Alain Frére Maire de Tourrettes Levens Conseiller General fondateur du cirque de Monte Carlo

« Il était une fois Marilyn » est une fiction qui a pour cadre un club de jazz new-yorkais, dans les années 50. C’est là que se produit une certaine Marilyn, dont le style glamour et sensuel va faire des ravages. La rétrospective passe en revue ses plus grands standards avec une grande place accordée à la danse, sur un rythme passionné et une grande élégance de jeu.

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE
ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

Le spectacle évoque toutes les facettes de la personnalité de la star, dans une ambiance très intimiste, remplie d’émotions. Le rôle est confiée à Caroline Pascaud-Blandin et son Big Band de musiciens très professionnels. Cette artiste niçoise est bercée depuis sa tendre enfance par la guitare de son père aux accents exotiques, sa mère lui enfila ses premières ballerines dès l’age de quatre ans direction l’opéra de Nice.

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

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Artiste pluridisciplinaire, musique, danse, comédie, Caroline a travaillé dans tous ces domaines. Attirée très jeune par la voix puissante de Dionne Warwick, par la funk, par la soul, elle chante dès son arrivée à Paris, en 1987, dans des clubs de jazz, aux Bouchons, au Bilboquet ou au Petit Journal Montparnasse. Caroline accompagne aussi comme choriste ou danseuse, une foule d’artistes : Liane Foly, Etienne Daho, Sacha Distel, Carole Fredericks, Mylène Farmer, Mariah Carey, Michel Sardou, Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, Glorya Gaynor, Georges Benson, Julio Inglesias.

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

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Pour le petit écran, elle a donné la réplique à Catherine Allégret dans une série produite par TF1. Et, sur les planches, on la vue dans La Vie en bleu, une comédie musicale racontant la vie de Pablo Picasso, signée Robert Hossein, où elle incarnait la grande Gertrude Stein. Puis avec Alexandre Arcady dans « Les enfants du soleil. Le Rouret proposait une pointure pour ce spectacle de Marilyn et totalement gratuit.

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE
ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

Marilyn Monroe, icône absolue d'Hollywood et archétype de la bombe blonde glamour, est morte il y a plus de 50 ans, mais son aura ne s'éteint pas. Marilyn n'était pas la première pin-up d'Hollywood. Elle n'était même pas réellement blonde. Mais du petit pull rouge moulant de ses premières photos aux poses dénudées de Playboy et à la robe plissée qui n'en finit plus de se soulever sur une bouche de métro new-yorkais, l'image de la jeune femme d'abord connue sous le nom de Norma Jean Baker a envahi l'Amérique et le monde.

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

Ses frasques et ses mariages ont occulté la liste de ses films, mais son image de sex-symbol est toujours révérée par les pop stars, les actrices et le monde de la mode. Elle incarne le glamour, sa beauté est mythique, le n°5 de Chanel lui doit beaucoup: plus qu'une actrice, Marilyn Monroe est un poème, une histoire, la féminité même. Son histoire torturée et ses amours compliquées ont également contribué à forger le mythe et fascinent toujours autant. 

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE
ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

C’est en 1947 que Howard Hughues l’engage dans sa société cinématographique, avec un premier contrat jusqu’a ceux qui la rendront la plus célèbre : Certains l’aime chaud, Niagara, la rivière sans retour, les désaxés et une trentaines d'autre film. C’est sur la demande du réalisateur d’une publicité qu'elle doit se teindre les cheveux en blond, couleur qu’elle ne quittera plus jamais et qui a participé à son ascension. Elle enchaîne les pubs et les photos pour les magazines. Marilyn assume ce qu’elle fait et avoue : « L'idée d'être un symbole me déplaît, mais si je dois être le symbole de quelque chose je préfère que ce soit du sexe ». Elle se dessine son fameux grain de beauté au crayon. Au fur et à mesure des années, Marilyn se crée, s’imagine, s’invente. Elle prend de plus en plus ses distances vis-à-vis d’elle-même pour devenir star. 

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

Elle se fabrique pour faire carrière, mais aussi parce qu’il faut qu’elle s’aime dans la glace. Elle a besoin de se refléter dans une image de perfection absolue. « Je ne veux pas être riche. Je veux être merveilleuse ». Le succès de la jeune femme est commensurable, elle apparait partout. Sa vie personnelle et sentimental est chaotique, marié a l’âge de 16 ans a James Dogherty, elle divorcera et se remarira a 2 reprise avec Joe DiMaggio et Arthur Miller. Elle séduira tout les hommes et même le Président des Etats-Unis d’Amérique J.F.Kennedy.

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE
ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

Sa popularité, lui a offert une vie de rêve, mais elle était fragile et dépressive. Elle séduit hollywood pour son physique et non pour son talent, alors que son talant était vraiment immense. Ses rôles était principalement la blonde stupide stéréotyper, alors quelle était intelligente, cultiver, intéressante et sensible. C’est le succès qui la mène a sa perte le 5 aout 1962, retrouvée nue dans sa maison, les autopsie croient au suicide. Elle prenait des anti dépresseur et des somnifères quotidiennement. Sa mort reste toujours un mystère.

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

Abîmée, ravagée par l'image de celle qu'elle a elle-même créée, Marilyn veut, plus que quiconque peut-être, "être enfin prise au sérieux". Tout en continuant, pourtant, à se perdre dans l'alcool, les drogues et les médicaments. "Elle était une poète au coin de la rue essayant de réciter ses vers à une foule qui lui arrachait ses vêtements", dira, plus tard, celui qui fut son dernier compagnon de vie. C'est ce drame-là, cette complexité-là, qui nous rend Marilyn Monroe si attachante et, au fond, si vivante, plus de cinquante ans après sa disparition.

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

Son drame est d'être restée prisonnière de son image. Loin des mots qui lui auraient permis de dire qui elle était. Elle qui devenait l’icône d’Hollywood pour sa beauté, est rester un symbole dans le monde du showbizz, et  dans la mémoire de tous. Elle est toujours considérée comme la femme la plus belle du monde..

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

Malgré sa disparition, elle reste l’objet de toute les interrogation sur sa personnalité, elle détient 49 biographie, elle recouvre plus de 137 magazines, et est la muse de plusieurs artistes musicaux telle qu’Elton John et Madonna, les chansons de ses films comme : I wanna be loved by you et son poupoupidou reste sur toute les bouches: Elle faist l’objet de toute les sujets dans tout les domaines, Andy Wahrol en fait l’une de ses plus grande œuvre pop art en 1964. Celle qui fut tant copiée reste pourtant inimitable. Disparue trop tôt, elle en est devenue éternelle, défiant l’oubli et traversant les époques.

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

SES ROBES DE LEGENDE

La robe ivoire en crêpe plissé 

Si la scène mythique de la bouche de métro sur le tournage de Sept ans de réflexion est gravée dans les mémoires, c'est sans doute grâce à la robe de Marilyn Monroe. On se demande encore comment elle n'a pas coincé ses sandales à talons dans la grille d'aération... Pour éviter que le machiniste, caché dans le sol afin d'actionner le ventilateur, ne se rince trop l'oeil, Marilyn Monroe avait enfilé une culotte, faisant défaut à sa réputation de ne jamais porter de sous-vêtements ! 

La robe fourreau en lamé doré 

En 1953, même si on ne l'aperçoit seulement quelques secondes dans Les hommes préfèrent les Blondes (plusieurs scènes ayant été coupées par la censure), cette robe fourreau décolletée jusqu'à la taille, constituée d'un seul cercle de lamé doré plissé soleil cousu directement sur le corps de Marilyn, a valu au couturier William Travilla le surnom de "l'homme qui habillait les sex-symbols".

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE
ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

La robe fendue à paillettes rouges 

Dans la scène d'ouverture du film Les hommes préfèrent les Blondes, Marilyn Monroe et Jane Russell, qui interprètent des danseuses de boîte de nuit, chantent Two Little Girls from Little Rock dans des robes identiques, scintillantes comme des rubis. Chaque paillette rouge avait été cousue à la main en spirale pour mieux attraper la lumière, quelque soit l'angle de prise de vue.

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE
ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE

La robe bustier en satin dahlia 

Contrairement aux apparences, le décolleté de la robe bustier en satin de soie violet que Marilyn Monroe porte dans Comment épouser un millionnaire n'est pas droit, mais plus haut à gauche: il s'agit d'un trompe-l'oeil pour éviter que la bretelle en diagonale à laquelle était accrochée une traîne amovible n'écrase sa poitrine. 

ETERNELLE MARILYN, SUBLIME CAROLINE
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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 20:26

JUIN-2014-4351.JPG Pour le Pays Niçois, ce continent américain si éloigné, a priori, n’est pas aussi étranger qu’on aurait pu le croire. De nombreux niçois d'origine brésilienne son ancrés dans la culture de notre Comté et pour cause de nombreuses personnalités niçoises ont découvert ce continent bien avant les Français.

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Charles III de Savoie épouse, le 1er octobre 1521, en l’église des Dominicains de Nice l'infante Béatrice de Portugal. C’est sous son règne qu’à partir de 1495, les flottes portugaises se lancent dans l’exploration des rivages lointains et, qu’en 1500, une flotte, commandée par Pedro Cabral, découvre une terre inconnue: le futur Brésil. Avec Béatrice de Portugal, une première communauté brésilienne s'installe à Nice. Mais un autre Niçois eut du Brésil une vision encore plus politique: Guiseppe Garibaldi.

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Manuela danse le Candomblé


 Quinze fois la surface de la France, le Brésil est le plus grand pays de l’Amérique latine et sans doute celui qui, dans un avenir proche, saura s’imposer comme l’une des puissances internationales majeures s'il règle ses problèmes de corruption politique (chez nous la corruption politique est championne du monde avec l'Union des Mauvaises Personnes) .

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Facile est de constater que, dans les pays européens en particulier, l’imaginaire sur le Brésil est façonné par des stéréotypes plutôt favorables. La violence dans les favelas n’a jamais étouffé le rêve d’exotisme et de liberté que le Brésil suscite depuis sa découverte en 1500, par les Portugais.  Virtuoses aussi bien de la musique que du ballon de foot, respirant une joie de vivre sensuelle, les Brésiliens ont toujours su mériter des photos-clichés sympathiques, mais particulièrement réductrices.

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Car la culture brésilienne est d’une richesse extrême. Pour ne citer que la littérature, la musique et le cinéma, des trésors inestimables restent méconnus, en proie à un marché surinvesti par les cultures anglo-saxonnes dominantes. En ce début du XXIe siècle, à l’ère de la mondialisation, le Brésil devrait pourtant être plus que jamais regardé d’un œil nouveau. En interrogeant peut-être quelque peu différemment son passé, il nous serait en particulier donné de conclure que le décloisonnement du monde a commencé depuis bien longtemps.

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Dès le XVIe siècle, ce pays s’est en effet construit à partir d’influences humaines, donc culturelles, émergeant des univers les plus divers. Disons-le au passage, cela n’a pas empêché la société brésilienne, métissée au sens biologique du terme dès l’époque de la colonisation portugaise, de connaître, elle aussi, le fléau de la discrimination raciale.

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démonstration de Capoeira


 Sa longue expérience, pourrons-nous dire, fournit là aussi des éléments incontournables de réflexion à l’étranger qui, politicien, sociologue ou simple citoyen, sait regarder ailleurs pour mieux apprendre. Nice et le Bresil ont des liens trés étroits depuis des siécles. Anglais, Russes ou Français ne sont pas les prémiers étrangers immigrants dans le pays de Nice.

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Les brésiliens par l'intermédiaire de la Reine Beatrice de Portugal (entérré au chateau de Nice), de l'Empereur Pedro II du Bresil et de sa fille la princesse Isabelle et ensuite avec Guiseppe et Anita Garibaldi contribueront à chaque fois à apporter une importante immigration brésilienne sur Nice.

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Le 17 août 1835, Garibaldi arrive à Rio de Janeiro sur un brigantin, bien accueilli par l’importante communauté italienne (Nice est au royaume de Sardaigne ). Le Brésil, qui s’est séparé du Portugal en 1822, est dirigé par l’empereur Pedro II. En septembre 1835 éclate la révolution «faroupille» le sud du pays fait sécession et devient un état républicain, la République du Rio Grande do Sul, dirigé par Bento Gonçalvès.

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Garibaldi, qui ne cache pas ses sympathies pour les rebelles, s’engage à leurs côtés. A peine une semaine après la proclamation de l’indépendance, le commandant de l’armée riograndaise lui confère le grade de premier lieutenant et le charge de mener une guerre corsaire contre le puissant Brésil. Arrêté par les autorités brésiliennes, torturé, il parvient à s’enfuir et rejoint Montevideo, en Uruguay.

JUIN-2014-4856.JPGAux côtés de Bento Gonçalves, il est nommé commandant de la marine du Rio Grande do Sul et livre plusieurs combats. En juillet 1839, pris dans une tempête, il fait naufrage et doit rejoindre par terre son second navire, la Seival, avec lequel il participe à la prise de Laguna, dans l’État voisin de santa Caterina. C’est dans cette ville qu’il va faire la connaissance d’Anita Riveiro, le 10 août 1839, une jeune et jolie veuve agée d’à peine 18 ans avec laquelle il se met en ménage à la fin octobre.

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Dès lors, Anita sera quasiment toujours présente à ses côtés, recevant le baptême du feu à Imbituba, prenant une part active à la bataille d’Intarni. Partout, le Brésil a le dessus, et le Rio Grande, miné par des luttes intestines pour le pouvoir, est en pleine déconfiture. En janvier 1840, Anita est capturée par les Brésiliens mais obtient sa libération et peut rejoindre Garibaldi.

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on porte les offrandes sur le bateau


 Un dernier combat, terrestre, a lieu le 16 juillet 1840 : Garibaldi tente, sans succès, d’enlever la forteresse de Sao José do Norde qui menace la ville de Rio Grande. Anita lui donnera un premier fils le 16 septembre 1840, à San Simon de Mostardas, qu’il prénommera Menotti, en hommage au révolutionnaire italien mis à mort en 1831 à Modène.

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Le 28 septembre, à peine relevée de couches, elle part à cheval, portant son fils dans les bras, prévenir Garibaldi de son arrestation imminente par les troupes brésiliennes qui arrivent en force. Quelques jours après, le Rio Grande do Sul est contraint de déposer les armes. Son armée est dissoute. Le 22 juin 1848 Garibaldi rejoint Nice avec Anita et plusieurs fidéles de son épopée brésilienne pour soutenir la réunification de l'Italie. “… je viens me présenter devant le roi de Sardaigne… pour lui je suis prêt à verser jusqu’à ma dernière goutte de sang…Vive l’Italie ! Vive le Roi ! Vive Nice !”.

JUIN-2014-4727.JPGGaribaldi avait combattu au Brésil des troupes qui défendaient le trône d’un empereur enfant, Pedro II. Malgré ses soucis politiques (le Brésil entre en révolution et le chasse de son trône en 1889), Pedro II sera un hôte régulier du pays niçois à la fin du XIXe siècle.

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C’était un homme d’une grande intelligence et d’une extraordinaire culture, parlant plusieurs langues (dont l’hébreu, le grec, le sanscrit… et le niçois bien sur), linguiste et traducteur renommé, correspondant de Pasteur, Hugo et Mistral, apparenté à toutes les grandes familles royales d’Europe. Avant et après sa chute, il séjourna longuement sur la Côte d’Azur.

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Yemanja rentre en transe


 C’est ainsi qu’il participe, en 1887, au Congrès géodésique international tenu à l’Observatoire. Il visite aussi les ateliers des peintres installés à Nice comme Rosa Bonheur ou Alexis Mossa. Comme tout bon hivernant de l’époque, il assiste au carnaval aux côtés du baron de Bellet, dont le frère est consul du Brésil à Nice et sa fille organisera, à Petropolis, la capitale impériale du Brésil, une bataille de fleurs directement inspirée de celle de Nice.

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Comme souvent les monarques emmenaient derriere eux une cour importante et comme souvent une partie de cette communauté restait sur la terre d'accueil. Ainsi, malgré la distance, Nice et le Brésil ont partagé des personnalités fortes, à travers le temps. La place me manque pour évoquer les liens économiques existant aussi, tant que Nice est l’unique port de la Maison de Savoie. Mais l’essentiel est de rappeler, par cet exemple, combien Nice est à la fois enracinée et ouverte sur le monde .....

JUIN-2014-4683.JPGLa plage du Castel à Nice se transforme donc le temps d’une journée en un lieu sacré.  Toute la plage est remplie de petits groupes de personnes qui dansent ou qui pratiquent des séances de purification ! Ceux qui dansent, les prêtres, tournent sur eux-mêmes et leur danse forme un grand cercle autour d’un axe imaginaire vertical qui représente l’union terre/ciel des orixas, symbole de la communion avec l’autre monde.

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Ce mouvement qui est exécuté dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, représente le retour dans le temps et le contact avec les ancêtres. Yemanja ressemble beaucoup à la vierge marie, et tous les orixas ont presque toujours un double, une image dans l’Eglise catholique. Les orixas ? Oui pardon…  Ce sont un peu comme les kamis du shintoïsme. Les kamis ? Des esprits, des « divinités qui régissent l’univers se partageant entre elles les différentes forces de la nature.

JUIN-2014-4782.JPGCes forces englobent dans l’espace, les éléments : eau, terre, feu, pierre et métaux, le monde végétal, et le monde animal. Yemanja est très importante dans le monde des orixas. Elle règne sur la mer, et sur l’eau de manière plus générale ; elle est également mère de tous les autres orixas. Elle peut s’occuper des femmes enceintes, de l’eau, de la santé. Bref c’est THE déesse.

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Cet évènement culturel et festif qui prend sa source dans le Culte Afro Brésilien rassemble toutes les communautés lusophones. Un cortège orchestré par des Percussionnistes de Samba reggae et Maraketu, suivis des danseuses brésiliennes et bahianaises, des capoeiristes défilent sur des rythmes latinos africains dans le vieux Nice, jusqu'a la plage avant de faire les offrandes à la déésse de la mer.

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les offrandes sont montées sur le pointu et doivent etre jeté au large

 

Cette année les offrandes sont retournées sur le rivage et c'est mauvais signe .... Quelques jours plus tard la séléçao à perdu sa coupe du monde, reçevant l'une des humiliations les plus terribles pour tout un peuple, avec qui, le football est religion dans son pays..

 

                            DIAPORAMA DES FESTIVITES


 
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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 20:20

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Les calendes étaient le premier jour du mois dans le calendrier des peuples antiques. On peut noter, à ce sujet, que cette fête plus que quadri-millénaire donne lieu à une veillée. Une petite remarque à propos de la dénomination de cette soirée: le mot « réveillon » n’est pas approprié au soir de « Calèna », car ce dernier a une connotation commerciale synonyme de bombances sans limites. Préférons lui le terme de « veillée » qui semble plus approprié.

01.JPGIl est vrai que la société marchande a tout fait pour remplacer l’un par l’autre, particulièrement au travers de ses médias. Il s’agit, à l’origine, d’une fête païenne (comme pratiquement toutes les fêtes de l’église catholique qui, pour pouvoir s’implanter en Europe a du faire son « aggiornamento » en s’appropriant les lieux de cultes et les fêtes païennes préexistantes. Le Catholicisme a même pratiqué une « révolution structurelle » en rompant avec le judéo-christianisme originel et en faisant de Rome son centre spirituel à la place de Jérusalem.

010.JPGNoël correspond au solstice d’hiver, fêté depuis la nuit des temps chez nous et symbolise une étape du cycle solaire (la nuit la plus longue lors de laquelle un soleil meurt et un autre soleil va renaitre pour atteindre son apogée au solstice d’été). De là, vient, également la tradition du « cacha-fuèc»: lors de la veillée, en début de soirée, il convient d’éteindre, dans la cheminée, le feu qui y brûlait et d’en rallumer un nouveau avec un « brandon » récupéré au feu de la Sant jouan (Solstice d’été) pour allumer ce feu à Noël: c’est ainsi que le cycle des saisons se perpétuait.

046.JPGL’expression « cacha-fuèc » vient, sans doute, du fait que l’on éteint le feu (avant de le rallumer). D’ailleurs l’expression « cacha-fuèc » est devenue, avec le temps, synonyme de veillée. Ce passage de témoin, d’un feu à l’autre, explique d’ailleurs, pourquoi, pour certains, ce soir là représente le passage d’une année à une autre. De la même façon, le sapin de Noël est aussi  une survivance païenne: l’arbre de vie que l’on trouvait dans toutes cultures de l’Europe anté-chrétienne.

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Certains auteurs signalent, lors de la veillée, la présence des trois bougies de la sainte trinité, mais il faut savoir que cette spécificité de la religion catholique (la Sainte Trinité n’existait pas dans le judéo-christianisme des origines) vient également de la structure trifonctionnelle des sociétés Indo-Européennes tant dans le domaine social que religieux. D’ailleurs, un certain nombre d’entre  nous allumons ces trois bougies (bleue, rouge et verte), avant le repas, pour célébrer la lignée de la famille et de notre communauté (en l’occurrence la communauté nissarde pour nous):

DECEMBRE-2013-0027.JPGla bougie bleue pour les parents et amis qui sont loin de nous ce soir là et auxquelles nous pensons (et qui sont ainsi présents parmi nous), la bougie rouge, couleur du sang et de la fidélité pour les parents et amis qui sont morts et auxquels nous pensons (eux aussi présents par l’esprit) et la troisième bougie, verte, symbole de l’espérance, pour les enfants à venir dans notre famille et dans notre communauté (qui perpétueront nos traditions)..

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Si on se réfère à la tradition catholique, cette période commence avec le temps de l’Avent, marqué par les quatre dimanches précédant Noël. Mais cette tradition a aussi des reliquats des anciennes traditions (il ne faut pas oublier que la généralisation des rites catholiques ne se fera qu’au VII° siècle dans le Comté de Nice) par exemple avec la confection d’une couronne de l’avent constituée de branches de sapin (l’arbre qui ne meurt jamais) sur laquelle on a placé quatre bougies, bougies qui seront allumées l’une après l’autre chaque semaine avant Noël.

DECEMBRE-2013-0034.JPGEn revanche, dans le Comté de Nice, « lou temp de Calèna » (la période des fêtes de Noël) commence le 4 décembre, jour de la Sainte-Barbe (et peu importe que ce soit un  dimanche ou pas, car si les chrétiens marquent leurs dates au dimanche, jour du seigneur, dans le Pays Niçois, la période des fêtes débute exactement 4 semaines avant Noël). Ce temps d’avant Calèna est celui de tous les symboles et du retour de la lumière. Ce jour de la Sainte Barbe,  on met les grains de blé et les lentilles à germer.

DECEMBRE-2013-0037.JPGOn profitera de toute cette période d’avant Noël pour nettoyer la maison à fond, renouveler le mobilier et les ustensiles  et terminer par le geste symbolique  du « cacha-fuèc . Les petites graines germées donneront  des petits massifs d’herbes bien vertes qui décoreront la table de la veillée. Elles seront un symbole de fertilité et de prospérité « per l’an que ven » (pour l’année à venir). Et cette période va durer après « Calèna » jusqu’au 6 Janvier, jour de la fête des Rois, c’est la période des treize jours.

DECEMBRE-2013-0038.JPGLa tradition veut que l’on décore le sapin dans la journée du 24 décembre, avant de dresser la table et que l’on laisse le sapin décoré pendant toute la période des treize jours. Le 6 Janvier, une fois le sapin « mis à nu », il était de tradition, à Nice, de jeter les sapins par la fenêtre dans les cours intérieures ou on les brûlait. Ainsi se finissait la période du « temp de Calèna« . Après que l’on ait décoré le sapin, on dresse la crèche, mais elle ne ressemblera pas à toutes celles que l’on trouve ailleurs, ce sera la « crèche niçoise ». Il faut savoir que la crèche fut inventée au XIII° siècle par Saint-François d’Assise.

DECEMBRE-2013-0039.JPGLa crèche niçoise, elle, que l’on appelle « lou Presèpi »  est confectionnée par la famille et restera toute l’année dans la maison (un peu comme la pagode bouddhiste). Contrairement à nos voisins provençaux, chez qui la crèche est constituée de santons en grand nombre et ou cette crèche est démontée quand ils dépouillent le sapin. Dans la tradition nissarde, on a une crèche avec peu de personnages (la Madone, le charpentier, l’enfant, l’âne et le bœuf), personnages fabriqués, tout comme le décor, en carton, bois ou cire, par la famille.

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  Une fois, ceci fait, il convient de dresser la table de la veillée. Sur la table trois nappes blanches superposées, sur lesquelles on aura placé les assiettes de blé et de lentilles germées ainsi qu’une branche de houx (surtout pas de gui car ça porte malheur). Ces trois nappes sont de tailles décroissantes, une pour « lou gros soupa » le soir du 24 qui est un repas maigre, une pour « lou repast dou jou de Calèna » le 25 à midi au cours duquel on mange de la viande et la troisième pour « la merenda » (casse croute en nissart) du 25 au soir lors de laquelle on finit les restes.

DECEMBRE-2013-0055.JPG On dresse les couverts pour les convives en y ajoutant une assiette, l’assiette « per lou paure » (l’assiette du pauvre) au cas ou quelqu’un viendrait à frapper à la porte pour demander à entrer au chaud lors de cette soirée particulière.

DECEMBRE-2013-0062.JPGIl semblerait que cette explication est apparue lors de l’implantation de la religion catholique dans le Comté en signe de charité chrétienne, mais, il faut savoir que si « Lou paure » signifie en Niçois le pauvre, il signifie aussi le mort. C’est pourquoi cette assiette supplémentaire est là, également, pour les défunts de la famille avec qui l’on avait fêté Noël autrefois. Avant de passer à table, c’est le moment de la cérémonie du « cacha-fuèc« :

DECEMBRE-2013 0106l’ainé de la famille donne au plus jeune enfant le brandon récupéré dans le feu de la Saint-Jean au Solstice d’été  pour que celui-ci allume la bûche que l’on a placée dans l’âtre (dans laquelle le feu avait été éteint), puis, une fois le feu rallumé, tous les membres de la famille jettent sur les flammes quelques goutes de vin ou de « branda » (eau de vie nissarde) en faisant le vœu d’être encore tous ensemble l’année suivante: « à l’an que ven, si sian pas mai que siguen pas men » (A l’année prochaine, si nous ne sommes pas plus que nous ne soyons pas moins).

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Lors de ce repas « lou gros soupa » (le gros souper), qui se prend, pour ceux qui vont à la messe de minuit au retour de celle-ci, mais que la majorité des familles, aujourd’hui, commencent plus tôt, on mange bien mais on mange maigre…des entrées puis des poissons avec des légumes en abondance. A la fin du repas, vient le temps des treize desserts. Ces treize desserts se composent de mandarines (ou à défaut de clémentines), d’Oranges, de pommes, de fougassettes à la fleur d’oranger, de Panettone (qui nous vient du Piémont), de Tourta de blèa (tourtes de blettes), de nougat blanc, de nougat noir, de poires cuites au vin, des fruits confits, de la pâte de coing, du raisin et les « quatre mendiants » qui sont des fruits secs symbole des quatre ordres (amandes pour les Carmes aux pieds nus, figues pour les Franciscains, raisins secs pour les Dominicains et noix pour les Augustins).

DECEMBRE-2013-0066.JPGIl est à noter que les fruits des treize desserts sont là en l’honneur du Solstice d’hiver: ce sont les fruits qui contiennent des pépins ou qui se trouvent à l’intérieur d’une coque pour bien marquer l’hiver, saison ou on se retrouve au chaud au sein des foyers. Ce sont les fruits dont le séchage a bravé la mort en gardant la vie à l’intérieur. Après le repas de la veillée, on veille à bien laisser les miettes de pain et tous les gâteaux sur la table, toute la nuit, pour nourrir les armeto, les petites âmes des morts  et on se protège des mauvais esprits en mettant une part de pain de côté et en relevant, après le repas, les quatre coins des trois nappes pour que les diables ne puissent s’y accrocher et grimper sur la table (ainsi ils ne pourront mettre en danger les petites âmes).  

DECEMBRE-2013-0090.JPGLe déjeuner du 25 décembre fera la part belle aux viandes de toutes sortes et particulièrement du boudin (ici, lou trule qui est le boudin aux herbes du pays) et de l’agneau. Puis, le soir du 25, il ne restera que la troisième et dernière nappe sur laquelle on finira les restes.

DECEMBRE-2013-0064.JPGJuste une derniere petite précision: Traditionnellement on pourrait croire que l’origine des santons vient de Provence, l’origine historique est toute autre… C’est durant un séjour à Naples que Saint François d’assise eu l’idée de fabriquer à l’aide d’eau, de farine et de sel (pâte à sel) les trois figurines de la nativité (Sainte Vierge, Saint Joseph, l’enfant Jésus). Il les appela les trois Santi belli. li y ajouta l’âne, le bœuf ainsi que les trois rois mages. Le santon (que l'on nomme "Pastori" en Italie) est donc d’origine napolitaine, et c’est d’ailleurs dans cette région que l’on peut admirer les plus belles crèches du monde. D'ailleurs le mot  "Présepi" créche en Niçois, se dit presepe en Italien. Ce sont des marchands Napolitains accompagnés par des franciscains qui se rendaient au monastére de Cimiez (Cenemelum la Nice antique) qui traitaient avec le commerce du port de Nice (les deux royaumes de Naples et de Sardaigne avaient des relations étroites), qui apporteront cette coutume qui se propagera plus tard en Provence....

Pour finir…Vi auguri dei bouòni Calèna et un bouon cap d’an ! (Je vous souhaite un joyeux Noël et une bonne année).

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                                      DIAPORAMA CRECHE



  
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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 08:15

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En Ligurie, Il flotte dans l’air des parfums de cannelle, et de gingembre qui se mêlent à celle des fruits confits et du « vin brûlé ».  L’odorat est le premier sens sollicité par les marchés de Noël de Ligurie. Après les yeux sont éblouis par les illuminations. Le goût sera comblé par les gourmandises traditionnelles, et on ne pourra s’empêcher de toucher les beaux produits de l’artisanat local étalés.

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Pause dejeuner à Monaco


 Ils se poursuivent jusqu’à l’Épiphanie et l'arrivée de la Befana qui passe dans chaque maison où vivent des enfants la nuit précédant l'Épiphanie (le 6 janvier) pour la distribution des cadeaux. Pour les Liguriens, Noël est synonyme de tradition et de dégustation. Vous ne pourrez pas manquer de déguster le traditionnel pandolce, pain de Noël riche en raisins, fruits confits et pignons de pin.

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Ce dolce est plein de tradition et au rendez-vous de toutes les tables de Noël. Chaque mère de famille conserve jalousement sa recette ! Il est dit qu’à l’époque où les maisons n’étaient pas chauffées; la nuit, certaines prenaient même leur pâte au lit avec elles pour la garder au chaud et pour que la pâte lève correctement. Mais ne le comparez surtout pas au pannettone. Il n'y aucune comparaison à faire ni en terme de goût, ni de forme avec le pandolce.

octobre-2013-0340.JPGUne branche d’olive verte est placée au-dessus du pain comme un signe de dévotion à Dieu. Traditionnellement, c’est le plus jeune membre de la famille qui enlève la branche d’olive et la découpe est exclusivement réservée au plus âgé. Vous retrouverez le pandolce ainsi qu’une foule d’autres douceurs dans les dédales des nombreux marchés de Noël qui fleurissent à cette époque dans toute la Ligurie entre Imperia et Nissa. Ces marchés, appelés mercatini di natale, sont aussi une occasion de découvrir les nombreux autres produits artisanaux de la région.

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La tomme de la Brigue


 C'est l'occasion de gouter à toutes les bonnes spécialités ligures que l'on peut trouver de Gênes en passant par le Vieux Nice: La testa in cassetta ( saucisson fabriqué avec viande de porc, certaine parties de la tête, pressés et épicés), le Bruzzu ou brusso (fromage ricotta lait de brebis, au goût fort et distinctif), la tome de moutons Brigasca (de la vallée de la Roya), la focaccia ou fougasse (Pain typique Ligurien), la piscialandrea (pizza marinière épaisse, avec tomates, olives, anchois et d'ail à ne pas confondre avec la pissaladière nissarda).

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Pois chiche de Cezare Poma à Monaco


 La frisciolata similaires à la socca di nizza, la Panissa (farine de pois chiche, huile d'olive, poivre et sel pour un plat d'hiver, qui se mange chaud comme une soupe, servie froide en gelée, frit et croustillant), la cima ( une «poche» de veau farci aux légumes, marjolaine, fromage, pressés et servie en tranches comme un saucisson). Bref, toutes les bonnes spécialités de notre région qui n'en manquent pas. Et cette Befana alors, qui est-elle ?

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les fruits secs (y compris les tomates) traditions Ligure


 En Ligurie, Piemont et toutes les vallées d'origines italiennes de la countea, le mot Befana signifie Épiphanie, mais il désigne aussi, selon la tradition, une vieille femme arrivée trop tard à la crèche pour adorer le Christ et qui distribuerait depuis cette date des cadeaux aux enfants, parce qu’elle trouve un peu de Jésus dans chacun d’eux. Elle ne passe pas à Noël mais la nuit du 5 au 6 janvier, et se glisse par la cheminée pour laisser ses présents dans les chaussons des petits.

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Des noix pour faire les 13 desserts (figue fourée aux noix)


 Tout a commencé il y a très longtemps. Les sages qui savaient lire les astres avaient prédit la naissance d’un enfant spécial qui changerait le monde. Des expéditions se préparèrent dans différents pays car ils souhaitaient être présent lors de ce grand évènement. Dans ce temps là, les gens assez riches pour faire de tels voyages étaient des rois. Dans le Piémont, une femme très savante elle aussi, était également au courant de cette naissance extraordinaire. Elle n’était pas assez riche pour monter une expédition, mais elle ne manquait ni de courage, ni de volonté, et elle s’était mise en route.

octobre-2013-0269.JPGSon savoir lui avait donné quelques pouvoirs particuliers, aussi se déplaçait-elle sur un balai. Dans les villages, quand on la voyait arriver et bien qu’elle s’arrangeât toujours pour se poser loin de tout regard, on l’appelait « la stria ou strega », la sorcière. Mais elle ne s’en occupait pas. Chaque fois que quelqu’un avait besoin d’aide, elle n’hésitait pas à proposer son assistance.

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Sa connaissance des plantes lui permettait de soigner beaucoup de maladies...Elle voyagea très loin de son Piémont natal et traversa la mer. Une fin d’après midi, alors qu’elle se posait au milieu des dunes, son arrivée ne passa pas inaperçue. Les rois mages campaient à proximité. Comme ils étaient accompagnés de leurs astrologues, ces derniers, en scrutant le ciel, avaient vu une vieille femme voler sur un balai et avaient donné l’alarme. 

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des manéges pour petits et grands


 Cependant ces Rois étaient forts sages et ils reconnurent très vite que cette femme était plus savante que sorcière et de plus leur voyage avait le même but. Ils lui offrirent l’hospitalité pour la nuit. Autour du feu de camp, ils échangèrent avec elle leur savoir quant à la venue de cet enfant très spécial.

octobre-2013-0296.JPGLe matin, elle reprit sa route sur son balai et salua les rois qu’elle espérait bien revoir à destination... Malheureusement, notre bonne Befana, n’arriva jamais à destination. Personne ne sait encore pourquoi.  Y-a-t-il eu une tempête de sable ? Son balai s’est-il cassé ? Toujours est-il qu’elle n’a pas trouvé l’enfant qu’elle cherchait...

octobre-2013-0303.JPGMais comme je vous le disais au début de cette histoire, elle ne manquait ni de courage ni de volonté aussi décida-t-elle de continuer à chercher l’enfant si précieux. Chaque fois qu’elle entre dans une maison où il y a un enfant elle se renseigne sur celui-ci. S’il n’est pas sage elle lui laisse un peu de charbon car elle a quand même bon cœur et lui permet ainsi de se chauffer. Aux autres elle offre des bonbons et des jouets. En Russie, il y a le même genre de légende : la vieille Babouchka.

octobre-2013-1049.JPGC’était la veille de Noël. Il faisait si froid que Babouchka n’était pas sortie de la journée. Elle avait préféré rester assise auprès du feu et tricoter un cache-nez. Dehors, la neige avait blanchi les montagnes, les arbres et les champs, le vent hurlant faisait tourbillonner les flocons et chaque nouvelle rafale attisait le feu dans la cheminée. Soudain: « toc, toc, toc » on frappa à la porte. C’était trois hommes avec des barbes blanches si longues qu’elles touchaient le sol et se perdaient dans la neige.

octobre-2013-1227.JPG« Babouchka, nous savons que tu aimes les enfants, et chaque fois qu’il  en naît un, tu lui apportes ta lumière et tes dons. Aussi, nous sommes venus de loin pour  t’annoncer qu’il est né un petit prince, Jésus. Nous nous rendons chez lui pour lui apporter nos cadeaux. Veux-tu venir avec nous ? » Le vent glacial s’était engouffré dans la petite isba de Babouchka et la petite vieille se mit à frissonner. Elle regarda la neige si épaisse, et la nuit qui tombait… « Il est trop tard et il fait vraiment trop froid pour que je vienne avec vous » dit-elle, et vite, elle referma la porte.

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le pére Noel arrive à Mouans Sartoux capitale francaise des figons Génois


 Tandis que les trois vieillards poursuivaient leur chemin, Babouchka nettoya les flocons de neige qui s’étaient introduits dans la maison et retourna vite s’asseoir devant la cheminée: « Le petit Jésus peut bien attendre demain… oui, je partirai demain, quand il fera jour et je lui apporterai ma lumière et mes dons. ». Le lendemain elle mit une lanterne, des pommes, des noix, et des petits jouets dans son panier, elle s’emmitoufla dans son lourd manteau et son fichu, enfila ses grosses bottes, prit son bâton et la voilà partie.

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Mais, oh l’étourdie ! Elle avait oublié de demander la route aux trois vieillards et la tempête de neige avait effacé leurs traces, elle ne pouvait plus les rattraper ! Elle marcha courageusement à travers bois et vallées et quand elle arriva à un village elle demanda : « Est-ce ici qu’est né l’enfant Jésus ? ». Mais on lui répondit, « Non, Babouchka, c’est bien plus loin… » Et Babouchka continua son chemin. 

DECEMBRE-2013 0585Elle traversa des montagnes et des rivières et quand elle arriva à un autre village elle demanda « Est-ce ici qu’est né l’enfant Jésus ? ». Mais on lui répondit, « Non, Babouchka, c’est bien plus loin… » Et Babouchka poursuivit son chemin. Mais jamais elle ne trouva l’enfant Jésus.

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On raconte dans la vieille Russie, qu’à la veille de Noël, lorsque tous les enfants sont endormis, Babouchka, arrive tout doucement et va de maison en maison. Elle frappe à la porte avec son bâton, entre et s’approche du lit des enfants. Elle lève sa lanterne, éclaire les petits visages et remplie d’amour et de tendresse, elle laisse des petits joujoux sur leur oreiller. Puis elle reprend son chemin, toujours à la recherche du petit Jésus. Il est certain qu’à Nice les Russes se sont eux aussi retrouvés dans l’histoire de la Befana avec celle de Babouchka.

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                                    DIAPORAMA MARCHE


  
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:12

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Pére Noel nous accueille sur la promenade des Anglais

 

En décembre, le voile de l’hiver glisse doucement sur les villes de la riviera ... Et  Monaco, Cannes ou Nice se parent de leur manteau de fête. Des guirlandes de lumières s’enroulent autour des arbres, s’élancent dans le vide au-dessus des rues en attrapant des étoiles puis poursuivent leur course de fenêtre en fenêtre...

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Les petites maisons merveilleuses sont de retour sur les places....elles libèrent dans la ville des myriades de trésors qui ravissent les yeux, des brassées d’odeurs qui chevauchent la bise et parfument les villes du littoral. Les effluves subtiles de pain d’épices trempé dans un chocolat chaud dépose une touche d’enfance sur ce monde féerique.

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la place Massena dans la journée


 Chacun vogue dans cet univers hors du temps au gré des parfums, des lumières, des envies... Petits et grands se remplissent les yeux de souvenirs, chaque maisonnette est une promesse de surprises et de trésors. Les marchés de Noël de la Riviera voyagent hors du temps, et nous permettent de retrouver les saveurs, les lumières et l’émerveillement d’un Noël de plus en plus magique chaque année. Vin chaud et marrons grillés coulent à flots...

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Un peu comme la fête d'halloween qui a été relancé par les Américains en Europe, un important renouveau, considéré comme commercial, a eu lieu au milieu des années 1990. De nombreuses villes Européennes ont instauré leur propre marché de Noël avec des chalets et parfois des attractions (patinoire éphémère, grande roue, fête foraine ...).

octobre-2013-0345.JPGC'est une déesse païenne qui s'appelait Berchta**, légende issue de la mythologique germanique qui est à l'origine de la création des Christkindelsmärik. Les premières traces des marchés de Noël remontent au XIVe siècle en Allemagne. Le premier document relatant un marché de Noël est daté de 1434 sous le règne de Frédéric II de Saxe évoquant un « Striezelmarkt » qui a eu lieu à Dresde le lundi précédent Noël. Ce marché représente certainement l'une des plus anciennes et des plus populaires traditions au pays de Goethe.

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Les marchés de Nuremberg et Dresde attirent environ deux millions de personnes chaque année; les marchés de Stuttgart et de Francfort attirent plus de trois millions de visiteurs. Les deux marchés les plus visités de Noël en Allemagne se trouvent à Dortmund avec plus de trois millions et demi de visiteurs et prés de 450 stands autour d'une création de l'arbre de Noël gigantesque qui se dresse à 45 mètres de haut.

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l'arbre magique de la place Masséna


 Il y a aussi Cologne avec ses 4 millions de personnes. Berlin qui affirme  qu'il possède  plus de 70 marchés qui s'ouvrent à la fin de Novembre et  jusqu’après Noël. En Allemagne, c'est donc une institution ! Le plus grand marché de Noel de France se trouve en Alsace et plus spécialement à Strasbourg, il rassemble environ 300 chalets.

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C'est une ville avec qui, j'ai quelques attaches de jeunesse et notamment celle d'y avoir fait mon service militaire. Votre préposé au blog "Free Riders" était "gonfleur d'hélice" à la BA 124 de Strasbourg Entzheim. J'y ai d'ailleurs de très très bons souvenirs, les Alsaciennes montraient de bonnes dispositions aux relations amicales avec les gars du sud ! Surtout qu'elles savaient que l'on était plus attiré par leurs charmes  que par le picon bière ! Mais bon passons à ce qui vous intéresse ...

octobre-2013-0448.JPGC'est en Alsace qu'il va prendre toute sa dimension la  plus populaire en France.  Même s'il ne s'appelait pas encore Christkindelsmärik, ce marché existait déjà au Moyen-âge au Fronhof  (entre la cathédrale Notre Dame de Strasbourg, le palais des Rohan et le musée de l'Œuvre Notre Dame actuelle place du château) et avait lieu 8 jours avant Noël et jusqu'à la messe de minuit.

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 Il s’appelait alors le "Klausenmärikt " ou Marché St.-Nicolas destiné à proposer des cadeaux aux enfants pour célébrer le grand jour de la St.-Nicolas. C’est en effet en 1570, sous l’influence du protestantisme strasbourgeois luttant contre les "extravagantes" traditions catholiques qui s’attachaient au nom des saints, que le "Christkindelsmärik" (le "Marché de l’Enfant Jésus") remplace le marché de la Saint Nicolas.

octobre-2013-0965.JPGMais revenons à la légende de Berchta qui serait donc à l'origine de cette festivité. Alors qui est Berchta ? Pendant la période de Noel, des légendes racontent que de nombreuses fées traversent le ciel pour apporter des jouets aux enfants. En Allemagne, Berchta, accompagnée d'enfants abandonnés, de fantômes et de squelettes, dépose des jouets dans les maisons.

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Berchta était à l’origine une déesse de la végétation et de la fertilité. Elle possède plusieurs noms selon les régions : Berchta, Holda, Frau Holle.  Elle est la déesse de l’hiver. Dans le folklore des Alpes (surtout le folklore bavarois, autrichien et suisse), Berchta est dite errer dans les campagnes durant l’hiver. Lorsqu’arrive la douzième nuit de la fête de Yule (autour du 31 décembre), elle entre dans les chaumières. Là, elle sait d’emblée si les enfants et les jeunes se sont bien conduits pendant la dernière année et s’ils ont bien travaillé.

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Les rues féeriques de Monaco


 Si c’est le cas, elle leur offre une pièce d’argent. Sinon, elle découpe leur ventre, retire leur estomac et leurs tripes et les remplace par de la paille et des galets. Elle était particulièrement intéressée de savoir si les filles avaient filé tout le lin qu’on leur avait donné. Elle se promène accompagnée des Berchten, créatures monstrueuses, symbolisant les forces démoniaques de l’hiver et des intempéries. Beaucoup d'histoires retracent la vie de Berchta, qui peut être à la fois gentille et généreuse ou terrible et méchante.

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Photo prise le matin (le soir c'est bondé de monde)


 Hormis Strasbourg, d'autres régions françaises possèdent de beaux marchés de Noel et l'Ile de France n'est bien sur pas avare de cela. J'en parle un peu en connaissance de cause, puisqu'au moment ou ma fille ainée habitait Savigny sur Orge, elle nous emmena, Soso et votre serviteur au plus grand marché Parisien qui est celui de La Défense, au pied de la Grande Arche. Son emplacement exceptionnel donne l'illusion d'un autre monde, une fois la nuit venue.

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Disneyland Monaco Market


 Il est suivi de peu par celui de Paris, aux Champs Elysées et ses illuminations remarquables. Dans le sud est de la France les marchés de Noel sont plus modestes ou la tradition des crèches et des santons est plus enracinée dans les coutumes pastorales. Toujours est-il que l'on retrouve aussi ces petits chalets avec vin et marrons chauds, étals de santon de Provence, produits du terroir qui viennent des six régions phares: Provence, Corse, Comté de Nice, Savoie, Piémont et Ligurie.

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Chaque stand à la déco de son théme commercial


 Mais surtout on y trouve l'indispensable cougourdons niçois toujours présent et de partout sur les marchés de Noel. Una maioun sensa cougourdoun es couma un nidou sensa passeroun (Une maison sans cougourdon est comme un nid vide). Le cougourdon, en niçois, c’est la calebasse, la courge sèche et dure comme du bois.

octobre-2013-1016.JPGDans le nord on dit une coloquinte. La tradition locale, depuis le XIXe siècle, veut que le cougourdon soit offert pour souhaiter prospérité et bonne santé à son entourage. Décoré par les artisans locaux, il se transforme en masque pour carnaval, en instrument de musique, en gourde ou bien en crèche.... On s'aperçoit bien vite que le marché de Noel est devenu au fil du temps le complément d'un marché classique avec les décorations qui le caractérise...

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                                 DIAPORAMA DU MARCHE


  
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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 20:05

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Palais des Congrès bâtiment d’inspiration « Italienne »

 

Depuis 1946, Grasse rend un hommage tout particulier au jasmin, fleur du pays de Grasse, qui nous enivre par son parfum de qualité, et nous rend fiers de par sa rareté.  Hommages à cette fleur rare et enivrante qui fait partie de l’histoire de Grasse ! Une fête aux effluves de jasmin partagée par toute la ville. Soixante cinq ans plus tard, Grasse perpétue toujours sa tradition et la fête du Jasmin demeure le rendez-vous estival touristique du Moyen Pays des Alpes Maritimes.

JUILLET2013-0528.JPGCette manifestation accueille, durant trois jours, plus de 75000 visiteurs, à la recherche d'animations traditionnelles, authentiques et populaires. Les festivités proposées sont variées et permettent d'animer pleinement la ville, particulièrement le centre historique; le public peut ainsi gracieusement participer à la fête. Au total, c'est 150000 fleurs qui sont utilisés pour la festivité.

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Outre le côté festif de cette manifestation, elle nécessite pour sa réalisation un investissement très important de la ville de Grasse: Investissement humain pour que la fête réponde pleinement aux attentes du public avec mobilisation de plus de 200 agents des services municipaux, création de costumes, création des décors par le service des fêtes.

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Prét pour le feux d'artifice au dessus de la cathédrale Notre-Dame-du-Puy de Grasse


 Investissement artistique avec une programmation variée, attractive mêlant modernité et tradition. Cette fête a naturellement vu le jour dans une Cité dont l'histoire est celle d'une économie ayant évolué d'une activité de tanneurs, à celles de gantiers parfumeurs, et puis enfin, depuis le XVIIIème siècle, à celle des parfumeurs dont tout un chacun connaît aujourd'hui la renommée de par le monde ainsi que son poids économique à l'échelle nationale (les 2/3 du chiffre d'affaire national).

JUILLET2013-0020.JPGC'est en 1946, les 3 et 4 août exactement, que la première Fête du Jasmin voit le jour à Grasse, le mois d'août correspondant à la période de la cueillette du jasmin. A l'époque, pas de corso fleuri ou de bataille de fleurs mais des réjouissances populaires avec concerts, exposition de peintures, défilés de musiques militaires, kermesses, spectacles de marionnettes, feux d'artifice et bal.

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On commence la fete par de la Zumba


 A partir de 1948, la fête du jasmin devient la véritable fête fleurie que nous connaissons aujourd'hui.

Pour l'édition 2013, quatre carrosses fleuris (insuffisant) font leur apparition dans les rues de la ville. Ils sont traînés par de magnifiques chevaux et présidés par cinq belles jeunes filles aux brassées de fleurs, ainsi que Miss Grasse Leanna Ferrero pure Grassoise qui se souvient toujours de sa grand mère ramassant la fleur des champs de jasmin.

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Tous le monde danse sur le cours Honoré Cresp


 Le jasmin fait alors son apparition comme « roi » de cette fête... Aujourd'hui, la Fête du Jasmin conserve son caractère traditionnel grâce à la présence permanente et imposante des fleurs. Le corso est composé de chars somptueusement décorés et présidés par de belles jeunes filles dont les Miss des villes jumelées avec Grasse, accompagnée de leurs deux dauphines. Le lancer de fleurs en direction du public demeure et, pour magnifier la présence du jasmin sans l'abîmer (puisque la fleur est très fragile), de l'eau de fleur de jasmin (jasminol) est utilisée par arroser le public qui s'amuse de cette tradition en se protégeant tant bien que mal de ce jus floral...

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A ces chars fleuris viennent s'intercaler des groupes folkloriques et des formations artistiques en tous genres, nationaux ou internationaux, afin de colorer et pimenter cette soirée populaire. Ce corso fleuri et animé se déroule le samedi soir et revêt un caractère extrêmement populaire. Un ensemble d'animations sont mises en place sur trois jours pour faire vivre la cité des parfums.

JUILLET2013-0628.JPGLe jasmin est, avec la rose, pour ce qui est des espèces odorantes et capiteuses, une des deux fleurs reines de la parfumerie. Apprécié depuis l’Antiquité, le jasmin est l’un des grands classiques de la parfumerie moderne. Un rang qu’il doit aux Grassois qui, très tôt, ont su extraire de ses fleurs particulièrement fragiles le plus sensuel des parfums.

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Parfaitement acclimaté, le jasmin devint l’une des pierres angulaires de cette industrie naissante. D’autant que l’on s’aperçut très vite qu’il formait un couple idéal avec l’autre joyau du terroir local : la rose Centifolia. De leur union naquit ainsi le cœur de quelques-uns des plus célèbres parfums de notre temps, à commencer par les fameux N°5 de Chanel et Joy de Jean Patou ! Nous sommes alors au cœur des Années Folles.

JUILLET2013-0630.JPGLe « jasmin pays » comme le nomment les Grassois est ainsi devenu un produit aussi rare que précieux...  Une plantation produit annuellement entre 3000 et 3500 kilos de fleurs à l’hectare, soit 30 à 35 millions de petites fleurs qu'il faut cueillir une à une. Le jasmin grassois apporte bien plus que du prestige à un parfum : une nuance sans pareille. Sans doute parce qu’il est moins écrasé par le soleil que ses homologues d’outre-Méditerranée, il délivre un parfum délicat aux notes florales, confiturées, subtiles et suaves qui restent aujourd’hui encore sans équivalent dans le monde.

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Aujourd’hui encore, la parfumerie demeure le principal pôle industriel de Grasse. Un réseau d'une soixantaine d'entreprises y emploie 3500 personnes dans la ville et les environs. En comptant les emplois induits ce sont près de 10000 Grassois qui vivent des parfums. L'industrie de la parfumerie a permis à Grasse de conserver un secteur secondaire puissant autour de la filière arômes et parfums qui est reconnue internationalement : 15 % du chiffre d'affaires mondial de cette filière et 70 % du chiffre d'affaires national est réalisé à Grasse.

JUILLET2013-0684.JPGRare, cher, et plus subtile que celui d'Egypte ou de Tunisie, le jasmin de Grasse est de plus en plus prisé par les parfumeurs qui se l'arrachent pour 45 000 ou 50 000 euros le kilo d'absolue. Il faut 8.000  fleurs pour faire un kilo. Un litre "d'absolue de jasmin" nécessitant quelque 660 kilos de fleurs. Pour obtenir un kilogramme d'essence absolue de jasmin, il faut recueillir environ sept millions de fleurs. Autant dire que le jasmin naturel est cher, réservé aux parfums de luxe.

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C’est Galimard, tanneur à Grasse qui a l’idée de créer des gants en cuir parfumé dans des « bains de senteur » (eau de rose, épices). Il en offre une paire à Catherine de Médicis qui est séduite par le cadeau. Dès lors, les tanneurs enfleurent les peaux de cuir et le gant parfumé se répand à la Cour et dans toute la haute société. Il fait de Grasse la capitale mondiale du parfum. Les senteurs rares du pays de Grasse (lavande, myrte, jasmin, rose, fleur d'oranger sauvage, mimosa) firent gagner à Grasse le titre de capitale mondiale du parfum.

JUILLET2013-0686.JPGGrasse est une ville marquée par l'influence de l'Italie, visible sur son architecture, qui s'explique par des échanges constants avec Gênes et Pise au Moyen Age. Avec Menton et Nice, Grasse est la ville la plus italienne de la riviera, occupé par les figons originaires de Gênes.

JUILLET2013-0691.JPGLe soleil y a des caresses plus douces qu'en aucun pli de la corniche, à ses pieds scintille le saphir de la mer. L'air y est dépouillé des acuités salines de la plage, le mistral expire avant d'y atteindre. Grasse se cache dans un nid de fleurs et de collines. Les floraisons successives colorent le paysage et parfument l'air. Tout dans ce lieu, chante l'idylle, et dans cette atmosphère embaumée, tout y est léger, délicat comme des Watteau ou des Fragonard.

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                                 DIAPORAMA DE LA FETE


  
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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 09:02

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Contrairement à la fête du jumelage de Nice et de Papeete avec la Polynésie qui est parti dans l'oubli… et c'est bien dommage de ne pas avoir renouvelé cette fiesta qui c'était déroulé sur la promenade des Anglais, cette fois ci les cérémonies des offrandes à l'orixas Yemanja sont bien partis pour durer. Faut dire aussi que la communauté brésilienne est bien plus importante que la Polynésienne. Mais qui est Yemanja ?

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Yemanja !  Orixas qui donnent la force. Yemanja, mère de tous les orixas. Yemanja, mère de la fertilité et des eaux salées. Même quand elle se retourne dans son sommeil, elle crée de nouvelles sources. Le jour de sa création, elle vivait dans la terre. Mi déesse, mi humaine, elle agirait guidée par des forces surnaturelles à contrôler.

MAI-2013-0164-copie-1.JPGContrôler ses énergies divines, son corps à travers des offrandes, des sacrifices et des cérémonies. Un contrôle nécessaire au maintien de leur pouvoir. Yemanja, l'archétype du romantisme. La plus belle des femmes. La belle, la douce, pudique et raffinée. Réduite en esclavage. Docile. Un teint clair, parée de nacres. Yemanja, l'insoumise.

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Entre les lignes des chants de louanges aux saints du paradis, un chant d'esclave s'élève. Cacher les dieux d'Afrique sous des traits de saints catholiques. Orixas ou la résistance d'un groupe à l'oppression, chant de lutte contre l'oubli. Offrir à l'oppressé une mémoire. Yemanja c'est un peu tout cela à la fois. Un mélange de religion catholique et de culte païens....Dans notre pays niçois on peut comprendre cela, nous qui mélangeons aisément les traditions religieuses et païennes venus des montagnes de notre Mercantour. Souvenez-vous de mon article sur "la montagne du Dieu Taureau".

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Yemanja, hybride. Mi femme et mi déesse. Yemanja, allégorie du pouvoir. Par les mers, les pouvoirs politiques, économiques se sont imposés. Yemanja, Peau blanche. Yemanja, Déesse de l'océan, à la fois matrice et témoin. Yemanja, Mère de tous les hommes. Mère de toute vie. Parfois douce, parfois violente, mère du jeu dynamique des opposés, rien ne peut lui résister. Rien ne résiste à l'eau.

MAI-2013-0141.JPGYemanja, celle qui protège. Yemanja, celle qui noit ceux qui blessent ses enfants. De son corps est né le premier homme. De son corps sont nés les hommes. De son corps, la construction des puissances coloniales. De l'Afrique à l'Amérique, Yemoja est devenue Yemanja, fusionnée avec les saintes images catholiques. Yemanja, protectrice des femmes. Yemanja, protectrice de toute chose vivante.

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Créature fabuleuse émergeant des flots. Yemanja, mère qui accompagne ceux qui sont arrachés à leur terre.  Yemanja, à l'apparence de sainte vierge. Les niçois pourraient presque s'approprier le culte, eux qui ont été protégé par la vierge Marie lors du siège de Nice par les Franco Turcs.  Eux qui sont issu de la terre et de la mer, eux qui sont toujours colonisés par un état impérialiste. De la à ce que Yemanja soit niçoise, il n’y a qu’un pas !

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le groupe de Capoeira


 On raconte que Yemaya a toujours existé et que toute vie est née d'elle, y compris tous les orishas (divinités). Cette Divinité africaine yoruba, Yemanja a fait le voyage vers le Brésil avec les esclaves noirs que l'on arrachait à la terre de leurs ancêtres. Les clercs portugais chargés de l'évangélisation des Noirs se sont bien sûr méfiés de la religion animiste. Le paganisme devait disparaître pour laisser la place à la « vraie foi », le christianisme.

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Dans ce but, et afin de faciliter la conversion des esclaves noirs, le clergé présent au Brésil a encouragé le syncrétisme, c'est-à-dire l'association de divinités non chrétiennes aux saints catholiques. C'est ainsi que Yemanja a été assimilée à la Sainte Vierge. C'est de ce syncrétisme que sont nées les religions afro-brésiliennes. En fait les deux religions principales islamo chrétiennes se sont éternellement battues pour convertir les sous croyances à leur religion dictatoriale.

MAI-2013-0146.JPGPour l'heure c'est une association brésilienne de Nice qui nous a offert ces 3 jours de fêtes et de cérémonies diverses. Organisée par l’association culturelle brésilienne Brasuca,  cette manifestation inédite et originale a enflammé les rues  du Vieux Nice, offrant aux niçois, brésiliens d’origine et aux touristes, un moment unique pour découvrir et partager la culture brésilienne.

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Le dimanche 16 juin, un cortège orchestré par des percussionnistes de Samba reggae, Maraketu (rythme du Nordeste) et Samba Enredo,  suivis  des  toujours si populaire danseuses Brésiliennes et Bahianaises ont  défilé sur des rythmes  latinos africains dans les rues de la vieille ville.  Des groupes de folklores portugais, cubain, cap verdien, antillais, angolais, sénégalais, Malgache se sont joints au défilé.

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sur la plage de l'opera, chacun prend une offrande


 Ensuite, la fête continua sur la plage de l’Opéra,  où l’on retrouva des dégustations culinaires et de la musique brésilienne pendant plus de trois heures. Les participants en ont profité pour rendre hommage à la déesse de la mer, en réalisant des offrandes de roses blanches et de fleurs qui sont jetées à la mer. D’autres s’asperger d’eau de Cologne ou bien vider des bouteilles de bières dans la grande bleue. 

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La Clôture du Festival c'est faite par un show  musical 100% Brésil,  avec un Workshop Culturel et un Flash mob qui a été présenté pour faire connaitre les différentes danses. A la base de la danse africaine et de toute danse contemporaine, la danse des Orixas est un travail sur les éléments lié à la nature, eau, air, terre, feu. Il approfondit la conscience du corps et l'expression des gestes.

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les offrandes sont apportées à la mer


 Les Orixas sont devenus les symboles culturels de la culture bahianaise et leurs danses constituent la base des danses brésiliennes populaires telles que la samba, les danses des blocos afro, l’afoxé, l’afro-brésilien, l’afro-reggae, le maracatu, etc. Elles forment également la base gestuelle et symbolique de la "Technique Silvestre". Chaque Orixa représentant un archétype complexe et un élément de la nature, ces danses nous permettent d'explorer une multitude de gestuelles et d'émotions différentes: la sensualité, la férocité, l'élégance, la souffrance, l'arrogance, la douceur et plus.

MAI-2013-0426.JPGLa fête est donc plus rituelle et moins carnavalesque que le Mardi Gras, bien qu’elle soit tout aussi festive et coloré avec des participants qui arrivent même en rentrer en transe. En tous les cas, si je ne suis pas un fervent partisan des religions quel qu’elles soient, je suis un fervent admirateur des danseuses brésiliennes et Yemanja a toute ma bénédiction ! Vous savez, c’est comme quand on signe à la fin d'un document avec la mention : Lu et Approuvé.

MAI-2013-0443.JPGEt bien j’approuve tout à fait de revoir une troisième édition en 2014 avec yemanja en déesse de la Méditerranée.

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  DIAPORAMA DE LA FETE                                                                                  


  
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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 20:00

photos-2013-0148.JPG Chaque année, la Fête du Mimosa attire des milliers de personnes à Mandelieu-la-Napoule. Durant 10 jours, la paisible ville est animée par de multiples évènements: soirée inaugurale, parade et corso nocturnes, corsos fleuris, sans oublier les élections de mini miss et miss mimosa. La Parade Nocturne prend place le premier samedi de cette fête grandiose et anime le centre ville de Mandelieu-la-Napoule. Les chars majestueux sont présentés à la population, comme le veut la tradition.

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Mais avant cette première parade nocturne, il faut élire la Miss Mimosa 2013 au palais des congrès de la capitale du Mimosa comme le veut la tradition, ensuite on pourra commencer les festivités des corsos du carnaval.

photos-2013-0088.JPGC'est  tout d'abord, le vendredi 8 février que s'est tenu à la salle de spectacle Espace Liberté de Mandelieu, le casting pour l'élection de Miss Mimosa 2013 ! Pour cela il "suffisait" de mesurer 1 m 73 minimum, d'être âgée de 18 à 24 ans, d'être domiciliée dans les Alpes-Maritimes...et d'être jolie !

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  Spectacle de l'ecole de danse entre l'élection

  Je dois bien avouer que cette année le niveau est assez élevé parmi les neuf candidates : Séverine, Sarah, Kelly, Céline, Emmanuelle, Caroline, Nelly, Jessica et Eva. Elles se sont tour à tour succédées pour être prises en photo, pour être mesurées et enfin pour se présenter en quelques mots devant Lydia Podossenoff, délégué régional du comité Miss France et ancienne Miss Provence 2005 !

photos-2013-0052.JPGJ'en profite pour en interroger quelques une et j'apprends que Nelly (21 ans), est étudiante en journalisme TV à Nice. Du haut de ses 1m78, elle me confie avoir été poussée par ses amis à participer à ce concours, et je comprends facilement pourquoi !

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 Miss Mimosa 2013 et sa 1ère dauphine seront d'office sélectionnées pour l'élection de Miss Côte d'Azur. Un bien beau tremplin ! Ensuite le Samedi 16 février à 14h au Centre Expo-Congrès (entrée gratuite) a lieu l’élection de Miss Mimosa Mandelieu-la Napoule 2013 organisée par la Municipalité, en collaboration avec le Comité Miss PACA sous l’égide de la Société Miss France et dans le cadre de la fête du Mimosa 2013.

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La gagnante deviendra la seule Miss Mimosa 2013 officielle même si plusieurs villes de la cote varoise y vont de leur "Miss Mimosa" et de leur contrefaçon. Mandelieu est la Capitale du Mimosa incontesté, non pas seulement en France mais aussi dans toute l'Europe.

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Après deux ou trois jours de répétition, les candidates défilent sur quatre passages chorégraphiés par Melle Cindy Filipiak Miss Languedoc Roussillon en 2008 :
- 1er passage en robe de soirée et interview
- 2ème passage en maillot de bain
- 3ème passage en maillot de bain
- Final en robe de mariée

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L’Election se déroule devant jury, mais aussi un public auquel il est demandé d’émettre un vote consultatif sur un bulletin distribué à l’entrée de la salle. Chaque personne assistant à l’élection ne peut recevoir qu’un seul bulletin bien évidemment. Ces bulletins de vote sont ensuite collectés à l’issue du second passage en maillot de bain et dépouillés par un jury composé de membres de la municipalité et du Comité Miss PACA.

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Si l’une d’elles obtient la majorité absolue des suffrages, le jury la proclame élue sans délibération. En cas de majorité relative, le jury délibère pour désigner l’élue parmi les 5 candidates venant en tête sans être obligé de suivre l’ordre établi par le classement du vote du public. Cette élection est agrémentée par des interventions des élèves de l’école de danse « Cathy Aimar » et du Centre Culturel Municipal de la ville de Mandelieu-La Napoule, ainsi que des chanteuses mandolociennes comme  Chloé Gomez, Sandra Guercia l'ancienne Miss Mimosa, et Miriam une excellente auteur compositeur, sans oublier le Show des Miss Régionales.

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  Lors de cette dernière élection, six Miss ont représenté le grand sud dont Charlotte Mint Miss Côte d’Azur 2012 et 6ème Dauphine de Miss France 2013, Audrey Sans Miss Cote d'Azur 2008, Analisa Kebali Miss Provence 2010, Marilou Cubayes Miss Roussillon 2012, Marine Mahiques Miss Provence 2012 et bien sur Cindy Filipiak Miss Languedoc Roussillon 2008. Toutes ont participé à l’élection de Miss France et nous font découvrir un univers de strass et de paillettes au fil de leurs passages en robes de haute couture et en tenues balnéaires.

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  Elles ont été également disponibles afin de signer des dédicaces durant l’entracte. A l’issue de cette élection on retrouvera Miss Mimosa 2013 et toutes ses dauphines lors du défilé des chars. Miss Mimosa Nelly Daubord une Mandelocienne de 21 ans et sa 1ère dauphine Eva Susskind de Mougins sont qualifiées pour l’élection officielle de Miss Côte d’Azur 2013 pour Miss France, le 3 août au Théâtre de la Mer de Vallauris Golfe Juan, en présence de Sylvie Tellier Directrice de la Société Miss France, de Marine Lorphelin Miss France 2013 et de ses dauphines.

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En tous les cas ce millésime 2013 s’est avéré de très bonne facture avec d’excellentes candidates d’un niveau de grande qualité et d’un show tout aussi bien chorégraphié. La capitale du Mimosa à été à la hauteur ! Félicitation aux organisateurs, aux bénévoles et bravo aux Miss toutes plus belles les unes que les autres …J'ai pris beaucoup de plaisir !

Au fait ! Et vous, vous aurez voté pour qui ?

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                              DIAPORAMA DE L'ELECTION


  
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